Victor HUGO

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Souvenez-vous de vos années d'école et de collège, vous avez très certainement appris un poème de Victor Hugo, dont il vous reste en tête un ou deux vers mythiques.
Et tout le monde connait Cosette et Gavroche, Esméralda ou Quasimodo, personnages devenus des éléments incontournables de culture générale.
Car l'œuvre hugolienne a marqué de façon indélébile la littérature du XIXe siècle. Des poèmes romantiques du début aux pièces de théâtre et romans historiques, en passant par les essais, critiques ou pamphlets politiques, la production de Victor Hugo est imposante. Mais elle est aussi très noble, car ce virtuose de l'écriture a su mettre ses idées et ses valeurs au service de la cause humaine.
Si l'auteur a souvent été adulé, ses prises de position n'ont pas toujours été bien acceptées. Et son génie a suscité un « mélange de fascination et d'irritation »[1].
Cependant, « Unique héraut des petites gens, de l'âme et de la société en leurs tourments »[2], Victor Hugo s'est définitivement inscrit comme un "monument" dans la littérature et l'Histoire.

Gravure représentant Victor Hugo en 1880

Biographie

Maison natale à Besançon
Photo B.ohland
  • C'est à Besançon que Victor HUGO voit le jour, lorsque « Ce siècle avait deux ans »[3], c'est à dire en 1802, le 26 février.
Il est le troisième fils de Joseph Léopold Sigisbert HUGO (1773-1828), officier alors en garnison dans la cité bisontine, et de Sophie Françoise TRÉBUCHET (1772-1821).
  • Le couple déménage souvent à cause des missions paternelles. Une mésentente entre les parents prend de l'ampleur et ira jusqu'au divorce. Les enfants sont tantôt avec leur mère, à Paris, dans le Couvent des Feuillantines au début, tantôt à Naples ou à Madrid avec leur père, momentanément, avant des retours dans la capitale.
  • Victor commence à écrire dès 1812, entre à la pension Cordier à Paris, puis au collège royal Louis-le-Grand. En 1817, il reçoit déjà des encouragements de la part de l'Académie. Et bien qu'il entre en faculté de Droit, il ne se montre pas très motivé, préférant laisser libre cours à la confection d'un recueil de poèmes, et s'engageant parallèlement avec ses frères dans la fondation d'un journal littéraire[4]. Grâce à l'obtention de prix littéraires, il est dispensé du service militaire.
Juliette DROUET par Jules BASTIEN-LEPAGE - Musée Victor HUGO - Paris
Photo J-P GALICHON
  • En 1822, Victor épouse Adèle Foucher (1803-1868). Le couple aura cinq enfants : Léopold (1823-1823), Léopoldine (1824-1843), Charles (1826-1871), François Victor (1828-1873) et Adèle (1830-1915). Madame Hugo reste loyale envers son époux, et demeure présente auprès de lui malgré ses infidélités. Elle ira même jusqu'à écrire en 1863 un livre à son sujet[5]. En 1843, le poète rencontre Juliette Drouet, qui restera une compagne dévouée, de près ou de loin[6], jusqu'à sa propre mort en 1883.
  • À partir de 1827, le Cénacle réunit de nombreux intellectuels autour d'Hugo, les échanges littéraires se nouant parfois en soutien ou amitié.
  • Les qualités de l'écrivain sont reconnues au point de lui permettre en 1841 de rentrer à l'Académie française. En 1945, il devient Pair de France.
Un poste de ministre lui est proposé en février 1848, poste qu'il refuse. Élu député à l'Assemblée constituante en juin de la même année, il va rapidement évoluer de la droite à la gauche.
  • Le coup d'État de 1851 le fâche et contrarie son parcours. Estimant Charles-Louis-Napoléon Bonaparte coupable de trahison, Victor Hugo appelle à la résistance. Contraint à se cacher, tout comme d'autres proscrits, il se prépare à un exil qui va finalement durer 19 ans. D'abord réfugié à Bruxelles, le romancier part ensuite pour l'île de Jersey. Suite à une expulsion en 1855, il rejoint l'île de Guernesey. Il refuse l'amnistie proposée par Napoléon III en 1859 et ne rentre en France qu'à la chute du Second Empire en 1870.
  • L'année suivante, c'est l'épisode de la Commune. Victor Hugo alors en Belgique en est chassé et s'établit au Luxembourg. Puis il revient en France et s'engage encore plus dans la vie politique, devenant « un symbole de la IIIe République »[7].
  • Le célèbre écrivain décède le 22 mai 1885. Des funérailles nationales sont organisées : le 31 mai son corps est exposé sous l'Arc de Triomphe et le 1er juin il est accompagné par deux millions de personnes jusqu'au Panthéon (de nouveau laïcisé par décret) où il est inhumé.

Distinctions

Chevalier de la Légion d'honneur le 29 avril 1825
Officier du même ordre le 3 juillet 1837

Engagé en politique

Buste de Victor Hugo en hermès, par David d'Angers, 1838
Maison natale, Besançon

L'opinion politique de Victor Hugo varie au fil du temps, mais il l'assume pleinement, allant même jusqu'à critiquer ceux qui n'en changent pas. Il faut dire aussi que le XIXe siècle connait une variété de régimes !

  • Dès sa plus tendre enfance, deux camps se dessinent devant les yeux de Victor : les adeptes de Napoléon Ier, comme son père qui deviendra général d'Empire, et les Royalistes, défendus par sa mère. Si le jeune Bisontin est fasciné par le premier empereur et le portera aux nues dans ses écrits vers 1920, il se range très vite du côté des Royalistes, « louant Charles IX »[8] lors de son accession au trône.
  • Quand la Révolution de 1830 s'amorce, le questionnement envahit le poète, les hésitations aussi. Mais il est « introduit à la cour de Louis-Philippe »[9], a confiance en lui, devient académicien et Pair de France. Il laisse donc ses interrogations en suspens.
  • En 1848, nommé par Lamartine[10] maire du 8e arrondissement de Paris, l'écrivain refuse, mais « accepte d'en assurer l'intérim pendant une huitaine »[11]. Le 10 juin, il est élu à l'Assemblée Constituante et siège du côté des conservateurs. On le mandate "commissaire", comme d'autres, pour rétablir l'ordre lors des émeutes de la fin du mois. Mais face à la deuxième Révolution, la réflexion de Victor Hugo mûrit et ses idées penchent de plus en plus vers le libéralisme et le socialisme. Quand il est élu à l'Assemblée législative « le 13 mai 1849 »[12], il prononce un discours dénonçant notamment la misère parisienne. Il sera désormais un des fers de lance de la gauche républicaine.
  • Alors quand Charles-Louis-Napoléon Bonaparte renverse la Deuxième République par son coup d'État de 1851, Hugo crie à la trahison. Réfugié en Belgique, il s'indigne ouvertement dans des pamphlets contre le prince-président, mais il est proscrit, comme tous les anciens membres de l'Assemblée nationale. Son exil, parfaitement assumé, le galvanise : il écrit et publie Napoléon le Petit. Puis ce sera Les Châtiments, occasion de régler ses comptes avec l'empereur traître à ses yeux. Et quand Napoléon III lui proposera l'amnistie en 1859, il la refusera.
  • Victor Hugo rentre en France dès la chute de l'Empire. Il devient député en 1971 et œuvre à une union des divers mouvements de gauche. Mais n'y parvient pas et démissionne. En 1976, il devient sénateur, et bien qu'il n'ait pas vraiment soutenu les révoltes de La Commune, il se bat pour une réconciliation nationale et demande l'amnistie des Communards.
  • Notre écrivain reste sénateur jusqu'à sa mort, en ayant beaucoup milité pour la création d'États-Unis d'Europe, rêve sans doute encore utopiste à l'époque, basé sur un « idéal de fraternité »[13].


Défenseur de nobles causes

Victor Hugo n'est certes pas le seul à faire preuve de valeurs humaines et à se battre pour les faire accepter et, mieux encore, changer la société dans ce sens. Mais ses qualités d'écrivain et d'orateur, sa passion et son acharnement vont servir à défendre ses causes, jusqu'à en rendre certaines très célèbres.

Citation Maison natale, Besançon

Pour la Liberté

À peine élu député en 1848, Victor Hugo attaque toutes les restrictions que le gouvernement a mis en place. Il s'insurge contre la censure[14], défend les droits d'auteur. Il prône la liberté de la Presse, « indispensable au bon fonctionnement d'une démocratie » comme nous le rappelle Anne Hidalgo, maire de Paris[15]. Lui qui vient de tenter de révolutionner le théâtre milite pour la liberté dans les Arts.
Il prend également la défense du suffrage universel, s'oppose à la loi Falloux et réclame la liberté d'éducation.

Contre la misère

Citation Maison natale, Besançon

Le combat contre la misère est sans doute un des plus connus de tous les combats de Victor Hugo, car appuyé par son roman Les Misérables[16].
Mais la vie du peuple et ses difficultés interpelle déjà notre romancier depuis les années 1830. Dans Claude Gueux, par exemple, il nous donne un aperçu de la condition ouvrière de l'époque.
Lors des émeutes de juin 1848, quand le peuple descend dans la rue, Hugo est submergé par l'émotion et décide d'agir. Dans un ardent discours à l'assemblée, « le 28 mai 1849 »[17], il dénonce la misère du peuple parisien, scandalisant ainsi les députés de droite.
Et ce n'est pas une tocade car le poète bisontin a connu des difficultés dans sa jeunesse, et très observateur du monde qui l'entoure, il sait de quoi il parle. Il reprendra d'ailleurs plus tard Les misérables en y rajoutant une foule de détails historiques.

En 1883, Victor Hugo écrit une dernière volonté dans son testament : « Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard [...] »[18].

Au secours des opprimés

  • Il est très souvent question des enfants et de leur innocence à préserver. Il est vrai que Victor Hugo a connu des drames et a eu du mal à se remettre de la mort de sa fille Léopoldine.
Mais déjà en 1822, lors de la guerre d'Indépendance en Grèce, il dénonce les enfants envoyés à la guerre ou qui y meurent. Dans le poème Melancholia il met en scène l'exploitation des enfants par les adultes, et concocte quelques années plus tard un projet de loi visant à réglementer le travail des enfants. À partir de 1850, persuadé que seule l'éducation « a le pouvoir de sauver les hommes »[19], notre homme politique se bat pour une école libre et gratuite. Enfin, en 1951, par le biais de son poème Souvenir de la nuit du 4, c'est la mort d'un enfant de 7 ans qu'il déplore et dont il rend Napoléon III responsable.
  • La femme tient une place majeure dans l'œuvre hugolienne, souvent en tant que personnage principal, et souvent aussi en position de personne opprimée.
En politique, même s'il n'est pas le premier féministe à se manifester, Hugo plaide la cause des femmes, s'engageant pour l'égalité des sexes et contre la prostitution, apportant son soutien à de nombreuses cubaines réprimées l'ayant appelé au secours, faisant l'éloge de Louise Michel[20] dans un poème, ou prenant la défense des "pétroleuses"[21] ou d'autres communardes, au même titre que leurs homologues masculins
  • Les esclaves ne sont pas oubliés. Déjà, lorsqu'il avait 17 ans, Victor met en scène la révolte d'esclaves de Saint-Domingue dans son roman Bug-Jargal. Il soutient ensuite le projet de Victor Schoelcher, qui aboutira au décret d'abolition de 1848. Les deux hommes resteront d'ailleurs amis et correspondront longuement lors de leurs exils respectifs. Hugo continue à soutenir les Noirs et réagit en 1859 lors de l'affaire John Brown[22]qui secoue l'Amérique en demandant que l'accusé soit gracié.
Citation Maison natale, Besançon


Contre la peine de mort

La peine de mort a été définitivement abolie en France en 1981 grâce au combat de Robert Badinter, sous la présidence de François MITTERRAND. Mais depuis plus d'un siècle de nombreux partisans plaidaient en ce sens ; Victor Hugo en a fait partie.
À ce sujet, la littérature précède les discours et actes politiques. Témoin d'une exécution lorsqu'il avait dix ans, le romancier s'indigne en effet très tôt face à cet acte inhumain et déploie des arguments convaincants dans trois de ses œuvres : Han d'Islande (1823), roman racontant un amour contrarié, mais où apparaît en filigrane le dédain de l'auteur pour la peine de mort ; Le dernier jour d'un condamné (1929, publié anonymement), monologue du héros en attente de l'exécution finale, roman auquel l'auteur ajoute trois ans plus tard une préface marquante ; Claude Gueux (1834), roman où se mêlent à la fois combats contre la misère et contre la peine de mort.
En 1848, Hugo prononce un célèbre discours à L'Assemblée. La même année, le gouvernement provisoire abolit la peine « pour les infractions de nature politique »[23], mais ce n'est pas encore l'abolition totale, il faudra encore attendre.
Mais en 1874, l'écrivain apprend avec satisfaction qu'il a réussit à influencer le Grand Conseil qui vient de voter l'abolition en Suisse.

En faveur du Patrimoine

Notre-Dame de Paris, document de JTT

S'intéressant au patrimoine parisien, le poète engagé est impressionné par Notre-Dame de Paris, pour la beauté et le côté mystique de la cathédrale, mais aussi son histoire et sa fragilité. Or, depuis la fin de la Révolution française, des édifices sont détruits dans la capitale, et il s'inquiète...
- En 1829, il nous alerte à propos de cette démolition dans un article intitulé "Guerre aux démolisseurs", qui parait dans la Revue de Paris.
- L'écrivain renouvelle son plaidoyer en 1831, à sa façon, c'est à dire par la plume, dans son célèbre roman Notre-Dame de Paris.
- Il donne ensuite d'autres édifices en exemple, dans d'autres régions de France, et demande que l'on réagisse. Se crée alors en 1834 une inspection générale des monuments historiques, présidée par Prosper Mérimée. Mais la première loi de protection ne sera votée qu'en 1887.
- En 1838, Hugo est nommé au Comité historique des monuments et des arts.

Une œuvre littéraire riche, variée, mais surtout grandiose

  • Réussir à se procurer l'œuvre intégrale de Victor Hugo et à la lire est une véritable gageure, tellement elle est énorme. car ce n'est pas seulement un alignement de titres, plus ou moins connus, mais aussi des articles, essais, pamphlets, textes et leurs annexes, ainsi que de nombreuses correspondances. Il reste aussi des projets inaboutis, qu'il appelait lui-même "œuvres flottantes", des carnets ou cahiers remplis de notes diverses. Certaines œuvres ont vu le jour après sa mort.
  • Outre la quantité, c'est aussi le style hugolien qui a impressionné ses contemporains et fait de lui un génie de la littérature. Deux éléments sont caractéristiques de son écriture : la maîtrise de la versification, où l'alexandrin est très fréquent au début, puis disloqué au théâtre (ce qui sera mal accepté au départ) et les figures de style, principalement l'oxymore[24], qui sera aussi très souvent utilisé dans ses discours pour marquer l'opinion et susciter l'interrogation et la réflexion.
  • Voici une liste de titres, non exhaustive...

Poésies

Odes et Ballades, 1826 - Les Orientales, 1829 - Les Feuilles d'Automne, 1831 - Les Chants du crépuscule, 1835 - Les Voix intérieures, 1837 - Les Rayons et les ombres, 1840 - Les Châtiments, 1853 - Les Contemplations, 1856 - L'Année terrible, 1871 - L'Art d'être grand-père, 1877 - La Légende des siècles, 1859 à 1883 - La Pitié suprême, 1879 - Les Quatre Vents de l'esprit, 1881 - La Fin de Satan, 1886 - Toute la lyre, œuvre posthume, 1888 ...

Romans

Bug-Jargal, 1818 - Han d'Islande, 1823 - Le dernier Jour d'un condamné, 1829 - Notre-Dame de Paris, 1831 - Claude Gueux, 1834 - Les Misérables, 1862 - Les Travailleurs de la mer, 1866 - L'Homme qui rit, 1869 - Quatrevingt-treize, 1874 ...

Pièces de théâtre

Irtamène, 1816 - Cromwell, 1827 - Hernani, 1830 - Marion de Lorme, 1831 - Le Roi s'amuse, 1832 - Lucrèce Borgia et Marie Tudor, 1833 - Ruy Blas, 1838 - Les Burgraves, 1849

Essais et divers

''Littérature et philosophie mêlées, 1834 - Le Rhin, 1842 - Napoléon le Petit, 1852 - William Shakespeare, 1863 - Actes et paroles, 1875 à 1876 - Histoire d'un crime, 1877 et 1878 - L'archipel de la Manche, 1883 - Choses vues, posthume, 1887à 1900 - Post-scriptum de ma vie, posthume, 1901

Au sujet de Victor Hugo

Bien sûr, nombreux aussi sont les ouvrages traitant du populaire écrivain : celui de son épouse, évoqué plus haut, mais aussi certains rédigés par des célébrités, tels que Journal, Eugène Delacroix, 1823 - Histoire du romantisme, Théophile Gautier, 1874 - Avez-vous lu Victor Hugo ?, Louis Aragon, 1952.

Victor Hugo dans la caricature

Avec la personnalité et les actions de Victor Hugo, il y avait matière à commenter ou à réagir. Les journalistes et caricaturistes ont pu largement en profiter, malgré la censure. L'écrivain, qui défendait une presse libre et qui par ailleurs dessinait beaucoup lui-même, ne s'en est pas offusqué, bien au contraire, car cela alimentait son égo parait-il important.
Au total, « ce sont près de trois cents charges »[25] représentant le personnage désormais légendaire qui ont été rassemblées et font partie d'une collection de "Paris Musées collections".
Les traits physiques de Victor Hugo majoritairement retenus consistent en une tête importante avec un grand front, le visage souvent baissé, les sourcils souvent froncés. Mais les charges évolueront pour représenter à partir du retour du proscrit un personnage moins déformé et plus serein.

Voici trois caricatures, exposées ou reproduites dans la maison natale à Besançon :
- Victor Hugo : G. Deloyoti, dans Le Hanneton, 6 juin 1867. C'est l'époque de l'exil où Hugo écrit Les Travailleurs de la mer.
- Victor Hugo : Alfred Le Petit, dans Le Charivari, 1873. L'écrivain est soutenu par quatre muses. Victor Hugo répondra de manière positive au caricaturiste.
- Amnistie : André Gill, dans La Petite Lune, 1879. Suite à son discours en faveur de l'amnistie des Communards, Hugo est représenté en briseur de fers.


Lieux de vie

Ils sont particulièrement nombreux :
Besançon (six semaines) - Marseille (1802) - Bastia (février 1803) - Porto-Ferrajo sur l'île d'Elbe (été 1803) - Paris (1804, 24 rue de Clichy) - Naples (janvier 1808) - Paris (1909, 250 rue Saint-Jacques puis aux Feuillantines) - Madrid (juin 1811) - Paris, adresses successives : Les Feuillantines fin 1811, 42 rue des Vieilles Tuileries en 1813, 18 rue des Petits Augustins en 1818, 10 rue de Mézières en 1820, 30 rue du Dragon en 1822, Hôtel de Toulouse après le mariage, 90 rue de Vaugirard en 1824, 11 rue Notre-Dame-des-Champs en 1826, 9 rue Jean Goujon en 1830, 6 place Royale (place des Vosges) en 1832 - Saint-Prix durant quelques étés - Paris, 5 puis 37 rue d'Isly en 1848 - Bruxelles (1851, quatre adresses successives) - Jersey (juillet 1851, hôtel de la Pomme d'Or puis Marine Terrace) - Guernesey (octobre 1855, hôtel de l'Europe puis 20 rue Hauteville, enfin Hauteville House au n° 30) - Paris, 5 avenue Frochot en 1870 - Vianden, au Luxembourg, en juin 1871 - Paris, 66 rue de La Rochefoucauld à l'automne 1871 - Guernesey d'août 72 à juin 73 - Paris, 21 rue de Clichy en avril 1874 - Guernesey pour sa convalescence en juin 1878 - Paris, 130 rue d'Eylau, maintenant 124 avenue Victor Hugo, de novembre 1878 à sa mort.


Immortalisation

Bas-relief sur sa dernière demeure
Photo C. Angsthelm

Bien sûr, de nombreuses rues, avenues ou places portent le nom de Victor Hugo, de même que des collèges ou lycées.
Des statues le représentant se dressent dans de nombreuses villes.
Son effigie a été représentée sur des billets de banque.
Des chansons reprennent quelques unes de ses poésies, et ses œuvres ont été adaptées au cinéma, au théâtre ou à l'opéra, parfois sous formes de comédies musicales.

Le bas-relief ci-contre, signé Fonquergne, se trouve sur la dernière demeure de Victor Hugo. Avec Juliette Drouet, ils avaient loué là l'hôtel particulier appartenant à la princesse de Lusignan, alors situé au 130 rue d'Eylau. La rue a été rebaptisée avenue Victor Hugo, de son vivant, et l'hôtel remanié en 1907 par l'architecte Humbert.

En photos


Bibliographie

  • Daniel Seigneur, 50 dates qui ont marqué l'Histoire de la Franche-Comté, Besançon, Éditions Cêtre, 2017, 175 pages, ISBN 978-2-87823-279-0
  • Jean Joseph Julaud, Victor Hugo en un clin d'œil, Paris, First éditions, 2018, 160 pages, ISBN 978-2-412-03324-1
  • Sandrine Fillipetti, Victor Hugo, biographie, Malesherbes, Éditions Gallimard, 2011, 353 pages, ISBN 978-2-07-039983-3
  • Maison de Victor Hugo, Hugo à la Une, Paris, Éditions Paris Musées, 2018, 320 pages, ISBN 978-2-7596-0416-6
  • Laura El Makki, Guillaume Gallienne, Un été avec Victor Hugo, Équateurs France Inter, 2019, 223 pages, ISBN 978-2-84990-452-7
  • Patrick Besnier, L'ABCdaire de Victor Hugo, Paris, Flammarion, 2002, 119 pages, ISBN 978-2-0801-0688-9
  • Jean Joseph Julaud, Victor Hugo en un clin d'œil, Paris, First éditions, 2018, 160 pages, ISBN 978-2-412-03324-1

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références

  1. Daniel Seigneur, 50 dates qui ont marqué l'Histoire de la Franche-Comté, Besançon, Éditions Cêtre, 2017, 175 pages, ISBN 978-2-87823-279-0
  2. Acrostiche de l'Introduction, in Jean Joseph Julaud, Victor Hugo en un clin d'œil, Paris, First éditions, 2018, 160 pages, ISBN 978-2-412-03324-1
  3. Les Feuilles d'automne, Victor Hugo, 1831
  4. Le Conservateur littéraire, paru de décembre 1819 à mars 1921
  5. Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie
  6. La relation entre Victor et Juliette a fait l'objet d'une très vaste correspondance, jusqu'à plus de 15 000 lettres
  7. Patrick Besnier, L'ABCdaire de Victor Hugo, Paris, Flammarion, 2002, 119 pages, ISBN 978-2-0801-0688-9
  8. Laura El Makki, Guillaume Gallienne, Un été avec Victor Hugo, Équateurs France Inter, 2019, 223 pages, ISBN 978-2-84990-452-7
  9. Patrick Besnier, L'ABCdaire de Victor Hugo, Paris, Flammarion, 2002, 119 pages, ISBN 978-2-0801-0688-9
  10. À ce moment-là, Lamartine est plus apprécié que Victor Hugo. Et il s'efforce avec Ledru-Rollin de former un gouvernement provisoire.
  11. Sandrine Fillipetti, Victor Hugo, biographie, Malesherbes, Éditions Gallimard, 2011, 353 pages, ISBN 978-2-07-039983-3
  12. Daniel Seigneur, 50 dates qui ont marqué l'Histoire de la Franche-Comté, Besançon, Éditions Cêtre, 2017, 175 pages, ISBN 978-2-87823-279-0
  13. Laura El Makki, Guillaume Gallienne, Un été avec Victor Hugo, Équateurs France Inter, 2019, 223 pages, ISBN 978-2-84990-452-7
  14. Que l'on dénomme à cette époque "Anastasie"
  15. Dans la préface qu'elle écrit pour le livre Hugo à la Une, Paris, Éditions Paris Musées, 2018, 320 pages, ISBN 978-2-7596-0416-6
  16. Qui s'est d'abord intitulé Les misères
  17. Sandrine Fillipetti, Victor Hugo, biographie,Malesherbes, Éditions Gallimard, 2011, 353 pages, ISBN 978-2-07-039983-3
  18. Jean Joseph Julaud, Victor Hugo en un clin d'œil, Paris, First éditions, 2018, 160 pages, ISBN 978-2-412-03324-1
  19. Chapitre l'éducation, in Laura El Makki, Guillaume Gallienne, Un été avec Victor Hugo, Équateurs France Inter, 2019, 223 pages, ISBN 978-2-84990-452-7
  20. Cette institutrice et militante féministe prend une place importante lors de la Commune de Paris. Considérée comme une anarchiste, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie. Elle peut cependant revenir en France en 1880 et compte alors parmi les révolutionnaires les plus engagés
  21. Femmes qui auraient incendié divers édifices parisiens lors de la semaine sanglante marquant la fin de La Commune
  22. Un Blanc américain condamné à mort pour avoir délivré des Noirs
  23. Laura El Makki, Guillaume Gallienne, Un été avec Victor Hugo, Équateurs France Inter, 2019, 223 pages, ISBN 978-2-84990-452-7
  24. Figure consistant à opposer deux éléments ou valeurs de sens contraires, généralement un nom et un adjectif, comme par exemple "un jeune vieillard", chez Molière, ou des "nains géants" chez Victor Hugo.
  25. Maison de Victor Hugo, Hugo à la Une, Paris, Éditions Paris Musées, 2018, 320 pages, ISBN 978-2-7596-0416-6

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