Toponymes monosyllabiques
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C'est en rencontrant sur les cartes, dans les archives, dans toutes sortes de documents qu'on se trouve rapidement confronté à un fait frappant : Il existe dans la langue français de nombreux mots monosyllabiques qu'on ne peut ignorer par leur similitude avec des noms de lieux et de personnes qui ont très exactement la même structure orthographique.
Nous citerons ici en en introduction l'exemple de la série suivante basée sur le suffixe -ièvre précédé uniquement d'une consonne. Tous ces exemples ont pour caractéristique de ressembler comme des jumeaux à la fois à des mots de vocabulaire totalement compréhensibles et dont l'étymologie est certaine et à des noms de toponymes qui restent souvent obscurs.
Et c'est là l'intérêt de lister ce genre de mots ou de noms monosyllabiques car ils peuvent nous permettre d'élucider leur étymologie et donc certainement aussi leur sens. C'est là le but de cette rubrique.
Comme toujours il faudra éviter de tomber dans le piège des faux-amis et de chercher une systématisation étymologique là où elle peut ne pas être. Cependant la phonétique sous-entend souvent une régularité et c'est sur cette régularité qu'il faut compter car elle est porteuses de promesses et de découvertes de la vérité sur les mystères qui nous entourent et que nous découvrons à chaque pas et à chaque instant sur le terrain comme dans les documents.
suffixe -ièvre(s)
- bièvre(s) : mot ou nom il est issu de *biber, *bibra, *bibro et on pourrait jouer à a,e,i,o,u. Ce nom ou ce mot signifie "castor".
- fièvre : nous savons que le mot est issu du latin febra.
- lièvre : en tant que mot il est issu du latin lepor- "lièvre" à l'accusatif ou au génitif. En tant que nom qu'en est-il ?
- mièvre (1 occurence) : est mystérieux autant comme mot que comme nom. Son étymologie est à découvrir.
- nièvre : son étymologie est à découvrir.
- thièvre(s) : son étymologie est à découvrir.
- vièvre (6 occurences au minimum) : son étymologie est à découvrir.
- Yèvre (affluent du Cher) : son étymologie est à découvrir.
NB : Nous faisons bien la distinction entre -ièvre et -èvre car la présence d'une simple voyelle peut changer toute la donne.