Louis Antoine de SAINT-JUST

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Biographie

Louis Antoine de SAINT-JUST
(1767-1794)

Louis Antoine Léon de SAINT-JUST est né le 25 août 1767 à Decize (Nièvre) et meurt guillotiné le 28 juillet 1794 à Paris. Il est le fils de Louis-Jean de SAINT-JUST de Richebourg et de Marie-Anne ROBINOT.

Il fait son droit à Reims (Marne) en compagnie de BRISSOT et de DANTON.

Il hait l'Ancien Régime et on peut penser que cela vient du fait que sa mère ait lancé contre lui une lettre de cachet pour quelques bijoux qu'il lui aurait dérobés.

En 1789, il est à Paris et assiste aux débuts de la Révolution. Puis il va en Picardie, à Blérancourt, où s'est installé sa famille. Là il passe pour un révolutionnaire exalté. En juillet de la même année il devient lieutenant-colonel de la garde nationale.

En septembre 1791, il est élu à l'Assemblée législative mais ne peut y participer en raison de son jeune âge. Du 5 septembre 1792 au 28 juillet 1794, il est élu député de l'Aisne (Montagne)[1] et siège à la Convention dès septembre 1792. Il est aux côtés de Robespierre avec qui il se lie d'amitié, en siégeant sur les rangs de la Montagne. À la Convention il devient l'un des principaux orateurs notamment lors du procès de Louis Capet (Louis XVI).

Il est président de la Convention nationale du 19 février 1794 au 6 mars 1794.

Son rôle est important lors de la rédaction de la Constitution de 1793 ainsi que dans la lutte qui oppose la Montagne aux Girondins.

Entré au comité de Salut Public, il en devient le porte-parole devant la Convention.

Du 16 octobre 1793 au 4 janvier 1794, il se trouve à l'armée du Rhin pour y rétablir la discipline où il nomme un nouveau commandant en chef et refuse de négocier avec l'Autriche.

Le 28 avril 1794, il retourne sur les frontières menacées. Galvanisés par son courage les soldats battent les Autrichiens à Courtrai et à Fleurus (Belgique).

Le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II), il est aux côtés de Robespierre. Il monte à la tribune pour y lire son discours mais ceux qui veulent abattre l'Incorruptible ne le laissent pas poursuivre. Avec Robespierre, Couthon, Le Bas et Augustin Robespierre, il est décrété d'arrestation puis après une tentative de libération il est décrété hors-la-loi, c'est à dire qu'il n'aura pas droit à un procès et donc de se défendre. Le lendemain il montera sur l'échafaud.

Bibliographie

  • Édouard Fleury, Saint-Just et la Terreur, vol. 1, Éditions Didier, 1852

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Notes et références

  1. Louis Antoine de SAINT-JUST : Fiche Assemblée nationale