Recherche généalogique au Luxembourg
Luxembourg | |
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Informations | |
Capitale | Luxembourg |
Population | 425 017 hab. () |
Superficie | 2 586 km² |
Langue officielle | Luxembourgeois |
Liens complémentaires | |
Historique | |
Localisation | |
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Histoire
L'année 963 marque le début de l'histoire du Luxembourg par un échange entre le comte ardennais Sigefroid et l'abbaye Saint-Maximin de Trèves portant sur le rocher du Bock. Sur les vestiges d'un « castellum » romain appelé Lucilinburhuc (ce qui signifie « petit château »), Sigefroid s'apprête à construire un château, autour duquel, au fil des siècles, une ville forteresse se développe.
L'histoire du Luxembourg est principalement dominée par des souverainetés étrangères. En 1354, le comté de Luxembourg devient duché, et gagne ainsi en prestige.
En 1437, la dynastie des Comtes de Luxembourg s'éteint et le flambeau passe aux Habsbourg d'Espagne. En 1443, l'acquisition du Luxembourg par Philippe le Bon de Bourgogne sera déterminante pour son destin: intégré à l’État bourguignon, puis aux Pays-Bas, le Luxembourg sera un intermédiaire entre le royaume de France et l'empire allemand. La mort du fils de Philippe le Bon, Charles le Téméraire, met fin au règne bourguignon, et les principautés du Nord passent aux Habsbourg d'Autriche en 1715: elles forment une confédération appelée les Pays-Bas, auxquels le Luxembourg appartiendra jusqu'en 1839.
En 1815, on assiste à une création du Luxembourg qui se détache entièrement de son existence antérieure. L'acte de Vienne de 1815 crée en effet un État dont les principaux fondements reposent sur des considérations militaires, diplomatiques et juridiques. Deux souverainetés distinctes sont crées par cet acte: le royaume des Pays-Bas et le Luxembourg en tant qu’État indépendant de la Confédération germanique. Théoriquement, le Congrès de Vienne a fait du Luxembourg un État indépendant, mais Guillaume Ier le rattache à son royaume. Le Luxembourg devient ainsi en fait la dix-huitième province des Pays-Bas.
La période subséquente est caractérisée par l'indépendance graduelle et la naissance d'une identité plus forte du Luxembourg. La révolution belge de 1830 entama une période de trouble qui s'est achevée en 1839 par le traité de Londres. Ce traité a confirmé le statut d'indépendance du Luxembourg, conféré par le Congrès de Vienne, tout en réglant la situation entre la Belgique et les Pays-Bas. C'est à ce moment que le territoire prend sa forme actuelle.
Une grave situation économique débouche sur l'union douanière avec la Prusse par laquelle le Luxembourg devient indirectement membre du Zollverein en 1842. Économiquement, le pays connaît alors une forte croissance : on y découvre des gisements miniers, on construit des chemins de fer pour acheminer le charbon, et l'annexion de la Lorraine à l'Allemagne permet de transformer la Lorraine et le Luxembourg en un grand bassin minier. Les besoins de main-d’œuvre entraînent une forte immigration.
Le traité de Londres de 1867 garantit une indépendance perpétuelle à un Luxembourg neutre.
En 1918, l'union douanière du Zollverein est dénoncée ; au niveau de la coopération économique, l'union économique belgo-luxembourgeoise (UEBL) prend la relève en 1921. Celle-ci est anéantie par l'occupant allemand en 1940, mais dès 1944, l'union du Benelux est conclue par les gouvernements de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg.
La participation du Luxembourg dans le processus de la construction européenne s'inscrit dans la politique étrangère luxembourgeoise, surtout après l'abandon de la neutralité en 1948. Cette même année, le Luxembourg est membre fondateur du pacte de Bruxelles et de l'OTAN.
En 1952, la ville devient le siège -provisoire, dans un premier temps- de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA), et ainsi la première capitale de l'Europe. La CECA sera à la base d'une nouvelle période de croissance, et l'adhésion à la CEE le point de départ d' une expansion économique et d'une hausse de l'immigration.
Quant à la concertation internationale pour la sécurité et la paix, le Luxembourg fut un des membres fondateurs de l'ONU en signant la Charte de San Francisco en 1945.
À partir des années 60, la naissance d'une grande place financière poursuit le processus d'intégration du pays à l'Union européenne et fera de la ville de Luxembourg une des villes les plus cosmopolites d' Europe. Elle permettra aussi au pays de réagir lors de la crise sidérurgique de 1974-75.
Communes et armoiries luxembourgeoises
Situation linguistique
La situation linguistique au Luxembourg se caractérise par la pratique et la reconnaissance de trois langues officielles : le luxembourgeois, le français et l'allemand.
Historique
Le plurilinguisme du Luxembourg est issu de la coexistence de deux groupes ethniques, l'un roman et l'autre germanique. Déjà à l'époque, le français jouissait du plus grand prestige. Ni les Espagnols, ni les Autrichiens, ni les Français n'ont jamais mis en question l'usage privilégié du français en tant que langue officielle et administrative. L'allemand s'appliquait comme langue écrite dans le domaine politique pour commenter les lois et les ordonnances afin de les rendre compréhensibles à tout le monde. A l'école primaire, l'enseignement se limitait à l'allemand tandis qu'on ajoutait le français à l'enseignement secondaire.
La séparation du territoire wallon en 1839, après la création du Grand-Duché, n'a pas modifié l'usage des langues et la pratique linguistique. La loi du 26 juillet 1843 renforce visiblement le bilinguisme en introduisant l'enseignement du français à l'école primaire. Il faut cependant noter que le luxembourgeois ("Lëtzebuergesch"), un dialecte francique-mosellan, a revêtu une position subalterne jusqu'à nos jours. Son enseignement n'a été introduit à l'école primaire qu'à partir 1912.
Jusqu'en 1984, l'usage officiel des langues se fondait sur les arrêtés grand-ducaux de 1830, 1832 et 1834 qui consacraient le libre choix entre l'allemand et le français. Il faut cependant indiquer la tendance générale de préférer l'usage du français dans l'administration.
La situation actuelle
La situation linguistique actuelle du Luxembourg suit le fil de l'histoire dans sa logique. Le bilinguisme hiérarchisé règne toujours, mais acquiert une nouvelle signification à partir de la révision constitutionnelle de 1948. Cette révision donne, en effet, au législateur la possibilité de régler le régime linguistique par la loi. Cette nouvelle possibilité a poussé la Chambre à voter une loi le 24 février 1984 qui, de prime abord, ne change rien à l'état traditionnel du bilinguisme.
La particularité de cette loi est la consécration, pour la première fois, de l'identité luxembourgeoise (qui existe désormais et surtout après la 2e Guerre Mondiale) en constatant que le luxembourgeois est la langue nationale.
La loi de 1984 reconnaît les trois langues du Luxembourg, le luxembourgeois, le français et l'allemand comme des langues officielles. Cette parité est légèrement entravée dans une disposition de cette loi (article 3) portant que les administrés doivent se servir des trois langues "dans la mesure du possible". Il faut admettre que le français reste la langue de la législation (article 2) ce qui est dû à l'application du code civil napoléonien.
Cette reconnaissance permet, certes, de valoriser l'identité luxembourgeoise, mais ne résout pas le fait que cette langue n'est pas suffisamment élaborée comme langue écrite et qu'elle n'est pas maîtrisée par un nombre suffisant de Luxembourgeois.
Particularités des recherches
Pour demander des actes sur le Luxembourg il faut s'adresser au Bourgmestre de la commune, par exemple Grevenmacher ce sera "Monsieur le Bourgmestre" de la commune Grevenmacher (il ne connaisse pas le mot mairie ) et préciser peut être que c'est pour démarches administratives (éventuellement succession en France)
Repères géographiques
Frontières: France : 73 km - Allemagne : 135 km - Belgique : 148 km
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Luxembourg, la capitale et les environs
Mullerthal, la petite suisse luxembourgeoise