Quartier de Montparnasse
Le quartier de Montparnasse à Paris est aujourd'hui l'un des quartiers les plus importants de la capitale française. Situé dans le XIVe (et XVe partiellement), il fut nommé ainsi par les étudiants du quartier latin, tout proche, qui s'adonnaient aux plaisirs du lyrisme en récitant des vers sur ce qui n'était qu'une butte. C'est en référence au berceau d'inspiration d'Apollon qu'ils le baptisèrent le "Mont Parnasse".
Au XVIIIe siècle cette colline fut supprimée pour laisser place à un boulevard.
Le quartier de Montparnasse devint vite très populaire grâce à de nombreux bals en plein air. Il bâtit également sa réputation sur l'ouverture d'ateliers d'artistes. Cette effervescence artistique fit de ce quartier un lieu de rencontre culturelle. Ce quartier connaîtra son apogée dans les années 1920, les "années folles".
Tour Maine-Montparnasse
- Élevée dès 1970, sur l'emplacement de la première gare Montparnasse, par les architectes Jean Saubot, Eugène Baudouin, Urbain Cassan et Louis de Hoÿm de Marien, la Tour fut inaugurée en 1973, et fut longtemps le seul gratte-ciel de Paris, et de France, avec ses 59 étages (209 m de hauteur), et ses 25 ascenseurs.
- L'immeuble est à usage de bureaux, un restaurant et une terrasse panoramique occupent le dernier étage. C'est Georges Pompidou, alors Président de la République, qui souhaitait doter Paris d'immeubles et d'infrastructures modernes.
- L'ensemble immobilier de la Tour Maine Montparnasse (EITMM) est l'une des copropriétés tertiaires les plus importantes de France, elle regroupe 5 syndicats de copropriétaires avec 300 copropriétaires et 450 sociétés occupantes pour les quatre bâtiments : la Tour Maine Montparnasse, le centre commercial, la Tour CIT et un ensemble de bureaux.
- En juin 2016 un grand projet de rénovation a été lancé. Un concours international a suscité un grand intérêt auprès de 700 agences dans le monde entier, c'est la société française AOM qui a été retenue (association de trois agences parisiennes d'architecture réunissant Franklin Azzi, Frédéric Chartier, Pascale Dalix, Mathurin Hardel, Cyrille Le Bihan). L'objectif étant de repenser les usages de la Tour et d'en faire une tour moderne et dynamique incluant hôtel, bureaux, cafés, restaurants, qui feront de la Tour un espace animé 24h sur 24h.
- la Tour abandonne sa couleur sombre pour devenir translucide d'ici 2023 ; une serre de production ainsi que des balcons végétalisés devraient finir d'habiller la plus haute tour de la capitale. La Tour devrait être achevée en 2024, date prévue pour accueillir les JO de Paris.
Les Brasseries
La Closerie des Lilas
- Lieu mythique entre tous, cet ancien relais de poste dans les années 1860 devient le lieu de rassemblement d'un groupe de peintres : Renoir, Monet, Sisley, Bazille, Pissaro (qui deviendront les impressionnistes). On y rencontre également Émile Zola, Paul Cézanne, Baudelaire ainsi que les frères Jules et Edmond de Goncourt.
- Au début du XXe siècle, Paul Fort y dispute des parties d'échecs avec Lénine ; l'intelligentsia américaine aime s'y retrouver : Ernest Hemingway y écrit Le soleil se lève aussi (publié en 1928), Fitzgerald et Miller sont des habitués.
- Les mardis de la Closerie deviennent le rendez-vous incontournable des intellectuels qui se réunissent pour échanger leurs poèmes et confronter leurs opinions. Dans ce lieu, une dispute entre Tristan Tzara et André Breton a mis fin au dadaïsme donnant ainsi naissance au mouvement surréaliste. On y voit également : Modigliani, Louis Aragon, Picasso, Jean Paul Sartre, Verlaine, Rimbaud, André Gide, Paul Eluard, Oscar Wilde, Samuel Beckett, Man Ray .... Plus tard, on y rencontre Renaud, Romy Schneider, Jean-Edern Hallier, Lionel Jospin, Michel Rocard....
- Dans l'entre-deux guerres, le café adopte un style Art Déco avec boiseries aux murs, un bar en acajou, des verres gravés aux motifs graphiques.
- Après toutes ces années, le Closerie des Lilas n'en a pas perdu ses lettres de noblesse, les âmes d'artistes se pressent tous les soirs autour du piano bar et continuent d'y refaire le monde.
La Coupole
- Ancien dépôt de bois et de charbon de 1000 m² acheté par Ernest Fraux, un Aveyronnais, qui en fera l'une des plus grandes brasseries de la capitale. Inaugurée le 20 décembre 1927, il fait appel à Barillet et Le Bouc (les meilleurs architectes décorateurs de l'époque) ainsi qu'aux Solvet, père et fils, pour donner à ce hall de gare, supporté par 33 piliers symétriques (fondations nécessaires car l'édifice repose sur d'anciennes carrières), un espace aussi convivial que possible et hors du commun.
- Une bande d'artistes de Montparnasse participeront à la décoration des piliers, plantés à 12 m dans le sol, autour de thèmes liés à la nature, la femme et la fête : Marie Vassilief, Matisse, Léger, Kisling et bien d'autres tombés depuis dans l'oubli.
- Plus de 100 personnes travaillent dès le départ pour La Coupole. Ce lieu culte attire de nombreux artistes et littéraires : Cocteau, Radiguet, Aragon (qui y rencontre Elsa Triolet), Dali, Picasso, Foujita, Man Ray accompagné de son modèle Kiki, Zadkine, Giacometti, Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Artaud, Colette .... Au bar, l'immense comptoir a soutenu des piliers de bar aussi célèbres que Kessel, Hemingway, Beckett....
- Au sous-sol, un lieu mythique, un dancing a été aménagé, Joséphine Baker s'y produit, ainsi que les grands noms du jazz et du blues qui venaient conquérir Paris. Dans les années 2000 ce club était réputé pour ses soirées Cheers du vendredi. Depuis le changement de direction de 2016, les soirées sont plus généralistes : salsa, électro-soul, deep house qui attirent les meilleurs DJ et les nouveaux fêtards ; des thés dansants se tiennent le dimanche.
- À l'origine, il y avait, dès 1928, une terrasse pour le restaurant d'été La Pergola, celle-ci sera recouverte en 1931 par un toit coulissant. Un boulodrome était accessible aux amateurs de pétanque.
- La Coupole a été rachetée en 1988 par Jean Marie Bucher, le patron du groupe Flo, qui entreprend une grande restauration des lieux en retrouvant les couleurs d'origine des piliers. La coupole au centre du restaurant est obstruée, l'escalier qui menait à La Pergola au premier étage est supprimé, un pilastre le remplace décoré par Michel Bourbon qui rend hommage aux Montparnos qui ont fait le succès de La Coupole, on reconnait : Kiki de Montparnasse, Foujita, Pascin, Hemingway, Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Giacometti, Marie Vassilief, et René Lafon le co-fondateur du lieu. Un immeuble de six étages de bureaux est construit au-dessus de la Coupole.
- En 1995 la brasserie est revendue au financier belge Albert Frère qui la revend en 2017 au groupe Bertrand. Dans la grande salle, la fontaine centrale a été remplacée par une sculpture de Louis Derbré (1925-2011) La Terre ; la coupole de 8.50 m de diamètre a été peinte en 2008 par quatre artistes représentant les points cardinaux : Carole Benzakem pour l'Europe, Fouad Bellamine pour l'Afrique, Xiao Fan pour l'Asie, et Ricardo Mosner pour les Amériques
- La grande spécialité de La Coupole, reste depuis ses débuts, le curry d'agneau préparé en salle par un serveur en costume indien.
La salle du rez-de chaussée de la brasserie est classée aux Monuments Historiques depuis le 12 janvier 1988 : [1]
-
-
la Terre sculpture bronze de Louis Derbré 1988 -
Mosaïques au sol motifs géométriques -
-
-
-
-
-
-
- La Rotonde,
- Le Sélect
- L'ancien Bouillon Chartier Montparnasse 1903, devenu Le Bistrot de la Gare, classé MH depuis le 16 juillet 1984 : [2].
-
La Rotonde -
Le Dôme
Les Cités d'artistes
Rue Campagne Première
Au N° 9 : Ateliers d'artistes
- Derrière le portail s'élève, à la fin du siècle dernier, une maison édifiée par l'architecte Taberlet, avec des matériaux de l'Exposition universelle de 1889. Cette maison abrite une centaine d'ateliers d'artistes.
- Dans ces ateliers clairs et bon marché, s'installèrent, bien avant 1914, des peintres et des sculpteurs qui avaient abandonné Montmartre pour chercher une nouvelle inspiration aux frontières du Quartier latin, autour du bal Bullier et de la Closerie des Lilas.
- Parmi eux, Othon Friesz (1879-1949), inspiré par Gaugin et Van Gogh, créa ici ses premières œuvres fauves et Giorgio di Chirico, après y avoir rencontré Apollinaire et Picasso, ses voisins, s'orienta vers le surréalisme.
- L'écrivain Rainer Maria Rilke, venu faire ses études à Paris en 1902, y connut la misère, décrite dans son Livre de la Pauvreté et de la Mort avant de rencontrer le sculpteur Auguste Rodin dont il devint le secrétaire.
- La Cité abrita la créativité de grands noms parmi lesquels les peintres : Léonard Foujita (jusqu'en 1917), Amadéo Modigliani, Vassili Kandinsky, Max Ernst, Joan Mirò, Alberto Giacometti.....
Au N° 19 : Hôtel Istria
- Bien plus élégant qu'au début du XXe siècle, lorsque les artistes fauchés y louaient des chambres au mois. Y ont séjourné : Rainer Marie Rilke, Marcel Duchamp, Francis Picabia, Kiki de Montparnasse, Tristan Tzara, Éric Satie, Elsa Triolet avant sa rencontre avec Louis Aragon, Man Ray....
Au 31 et 31 bis ; immeuble de l'architecte André Arfvidson
- Façade atypique et tout en contraste, oeuvre de André Arfvidson, diplômé de l'École des Beaux Arts de Paris en 1892, a réalisé un immeuble Art Déco, avec ses larges baies vitrées à chaque étage et sa façade agrémentée de grés polychromes d'Alexandre Bigot, en font un immeuble d'une grande singularité.
- Une structure en béton armé ; cinq travées très régulières, symétriques, et deux bow-windows ouverts par de grandes fenêtres. Cinq arcs cintrés se posent sur les cinq baies d'ateliers ; quatre étages d'ateliers en duplex : les sculpteurs étaient au rez-de-chaussée, et les peintres au-dessus (même si l'exposition était à l'ouest ils n'avaient donc pas la lumière la plus optimale pour travailler).
- Immeuble plutôt cossu, bourgeois, il a accueilli surtout des artistes à succès qui pouvaient s'offrir un atelier, comme Man Ray, Kiki de Montparnasse, tout comme Aragon et Elsa Triolet, Chaim Soutine, Pierre Rastany et Jean Pierre Raynaud y habitèrent.
- L'immeuble avait été primé au concours de façades de la Ville de Paris en 1911
L'immeuble est classé aux Monuments Historiques depuis le 12 juin 1986 : [3].
-
-
Porte d'entrée -
-
N° 3 rue Campagne Première -
N° 3 -
N° 7 rue Campagne Première -
N° 14 rue Campagne Première -
N° 17 rue Campagne Première -
-
N° 23 rue Campagne Première
Villa Vassilief (anciennement Petit musée Montparnasse]
- Située au 21 avenue du Maine, ce fut entre 1840 et 1877, un relais de poste d'où les diligences partaient vers l'ouest. En 1901, Joseph Roux, propriétaire de la voie, fait construire,avec des matériaux de récupération de l'Exposition Universelle de 1900, une trentaine d'ateliers d'artistes et d'artisans.
- En 1912, l'Académie du Montparnasse ouvre ses portes dans l'atelier situé au fond de l'impasse, qui deviendra le Musée du Montparnasse. Marie Vassilief ouvre son atelier cette même année. Ces locaux accueillent les artistes qui formeront l'École de Paris.
- Dans cette impasse verdoyante, Marie Vassilief, peintre et sculptrice (1884-1957), s'installe dans son atelier et fera de ce lieu de culture une véritable académie artistique qu'elle reconvertira, dès 1915, en cantine pour les artistes démunis, qui deviendra le quartier général de l'avant-garde artistique fréquenté par les plus grands : Picasso, Modigliani, Soutine, Chagall, Cendras, Marx Jacob, Braque, Cocteau, Matisse ... puis il perdra au fil des années un peu de sa splendeur. Elle quittera son atelier en 1929.
- En 1930, l'atelier d'architecture de l'École des Beaux Arts s'installe dans l'ancienne cantine de Marie Vassiliev qui deviendra le foyer et l'école de ceux qui deviendront des architectes de grande notoriété.
- En 1988, Roger Pic, qui y habite depuis 1939, fonde l'association Le Chemin de Montparnasse et préside ce lieu de mémoire et d'animation culturelle, alors nommé Musée de Montparnsse pendant une quinzaine d'années.
- En 1945, Linka Maisonny transforme la voie, alors presque insalubre, en un lieu plein de charme et de verdure.
- Dans les années 1990, cette tanière pour artistes est rachetée par la Ville de Paris. En 1988, le Musée du Montparnasse s'y installe avec le but de préserver le passé historique du quartier. Mais il fermera ses portes quinze ans plus tard en 2013, la Mairie de Paris ne renouvelant pas son bail.
- En 2003, les œuvres du sculpteur brésiien Frans Krajcberg sont exposées au sein d'une fondation intégrée dans le Petit Musée Montparnasse.
- L'impasse prend de nom de Villa Vassilief en mars 2004.
- Entre 2016 et 2020, l'association Bétonsalon investi les lieux, et gère les deux sites d'activité : le centre d'art et de recherche de Bétonsalon, et la Villa Vassilief, établissement culturel de la Ville de Paris, tout deux labellisés Centre d'art contemporain d'intérêt national par le Ministère de la Culture.
- Le projet de la Villa Vassilief visait à réécrire et à diversifier les histoires de l'art par le biais d'expositions et d'un programme de résidence qui a accompagné chaque année quatre artistes ou chercheurs internationaux.
-
-
-
-
-
-
-
Espace Krajcberg
Impasse Ronsin
Cette impasse a disparu dans les années 1980, absorbée par l'hôpital Necker-Enfants-Malades. Il n'en reste aujourd'hui que quelques mètres de trottoir, et l'immeuble d'angle au n° 150. Elle avait 125 mètres de long et 8 de large.
Cette rue est célèbre pour l'affaire Steinheil qui s'est déroulée au numéro 6 mais aussi pour avoir été l'un des hauts-lieux du quartier Montparnasse où, au milieu d'artisans et de jardiniers, de nombreux artistes ont vécu et travaillé, comme, parmi les plus connus, Constantin Brancusi, Max Ernst, Jean Tinguely, Niki de Saint-Phalle et bien d'autres.
Liste des résidents
Source : Musée Tinguely, Bale
Dans la peinture
-
Théophile se plait bien Impasse Ronsin, Théo Albéric, 1969
-
Ateliers Impasse Ronsin, Jeanne Hillairet de Boisferon Ray 1969
-
Impasse Ronsin en Hiver - Joseph Lacasse - 1927/1930
-
Ateliers Del Debbio, Impasse Ronsin un soir d'orage - 1969
-
La Cheminée - Gaston Louis Roux - 1961
-
Élèves de Del Debbio dans la cours de l'impasse Ronsin - Suzanne Belloir - 1965
Les salles de spectacles
- Bobino
Rue de la Gaité
- Le théâtre Bobino tient son nom d'un clown italien qui se produisait au jardin du Luxembourg au début des années 1800.
- En 1870 c'était une célèbre salle de music-hall. Bobino devient 60 ans plus tard un haut lieu de la Rive Gauche consacré à la chanson. : s'y produiront : Edith Piaf, Joséphine Baker, Barbara, Léo Ferré, et Georges Brassens qui y restera cinq mois, ce sera sa dernière scène en 1977....
- Le théâtre est reconstruit en 1985. Depuis 2010, Jean Marc Dumontet, nouveau propriétaire, renoue avec des one-man shows, des concerts, et des comédies musicales.
- Théâtre Montparnasse et Petit Montparnasse
Rue de la Gaîté
- En 1807, Pierre Jacques Sevestre (qui avait le seul privilège royal sur toutes les salles de spectacles hors Paris obtenue en 1817), s'installe au-delà la barrière d'Enfer dans la rue qui devait devenir la rue de la Gaité. Entre 1819 et 1856, dans ce local de 350 places, des spectacles interminables de dix ou douze actes étaient donnés, ainsi que des vaudevilles.
- En 1851, Henri Larochelle rachète aux héritiers de Sevestre les trois théâtres (Montparnasse, Belleville et Montmartre) et met sur pied une organisation de troupes baladeuses. Une nouvelle salle remplace la précédente et le théâtre connait de beaux jours, en donnant des drames populaires qui deviennent à la mode.
- En 1856, le théâtre devenant trop exigu est reconstruit par Hartmann, et inauguré le 29 octobre 1886. L'architecte Charles Peigneit ouvre une salle de 1200 places.
- En 1930, Gaston Baty obtient la direction du théâtre, assisté de Marguerite Jamois qui lui succède en 1943. On lui doit plusieurs succès d'oeuvres classiques, des créations modernes et des adaptations du répertoire étranger : L'Opéra de Quat'sous, Macbeth, Les caprices de Marianne... En 1886, il abrite un café.
- En 1965, Lars Schmidt (1917-2009), achète le théâtre et nomme Jérôme Hullot à la direction. De nombreux auteurs anglo-saxons sont mis en scène et servis par d'excellents comédiens : Harold Pinter, Noël Coward...
- En 1966 de grands travaux de rénovation sont entrepris tout en gardant l'esprit du théâtre à l'italienne : dans le hall un grand panneau de céramique l'Oiseau de feu par l'artiste persan Sciddel, le lustre en cristal de Bohême a été créé à Vienne par les ateliers Balalowits, les couloirs sont recouverts d'un papier peint exclusif créé par la société Besson.
- En 1979, le Petit Montparnasse est créé dans ce qui étaient les entrepôts de décors adjacents.
- En 1984, Lars Schmidt revend le théâtre à l'industriel Jean Louis Vilgrain qui confie la direction à son épouse Myriam Feune de Colombi, ancienne pensionnaire de la Comédie Française. Elle procède à de nombreux embellissements, et crée un foyer-restaurant. Elle assure une programmation éclectique et de qualité, tout en mettant en avant de nouveaux auteurs français : Florian Zeller, Eric-Emmanuel Schmitt, Gérald Sibleyras, Antoine Rault..... Elle a notamment donné des pièces à succès comme : Le Souper, À tort et à travers ...
- La salle du Petit Montparnasse a été rénovée et peut accueillir 200 spectateurs ; elle est surtout destinée à faire découvrir de jeunes talents.
Le théâtre Montparnasse est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 3 avril 1984 : [4]
- La Gaîté Montparnasse, rue de la Gaité
- Fondée en 1898, ce fut une salle de café-concert jusqu'en 1933, créé par le limonadier François Jamin. En 1875 il présente sa première revue Vive la gaîté qui sera un véritable triomphe et sera donnée jusqu'en 1899. S'y produiront Yvette Guilbert, Paulin, Fragson, Mayol ... puis au début du XXe siècle Maurice Chevalier, Georgius et Colette y débutent. Un peu oublié dans les années 30, le music-hall revient à la mode durant la guerre avec les chansonniers.
- Entre 1945 et 1949, le théâtre est repris par Agnès Capri qui en fait un théâtre d'avant-garde avec des auteurs comme : Audiberti, Courteline, Prévert, Allais, Cocteau... Le théâtre ferme ses portes de 1955 à 1958 ; il est racheté et rénové par Michel Fagadau qui le dirige jusqu'en 1995. Le théâtre a été menacé de démolition mais sauvé par la mobilisation des gens du spectacle. Repris en 1998 et dirigé par Louis Michel Colla, il a été entièrement remis à neuf en 2003.
- Le théâtre propose des spectacles éclectiques : humoristiques, musicaux ou dramatiques.
Le théâtre de la Gaîté Montparnasse est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 3 avril 1984 : [5]
- La Comédie Italienne, rue de la Gaîté
- Théâtre Rive Gauche, rue de la Gaîté
- Le Guichet Montparnasse, rue du Maine
- Théâtre d'Edgar, boulevard Edgard Quinet
- Théâtre 14, avenue Marc Sangnier
- Théâtre de la Cité Internationale, boulevard Jourdan
- L'Entrepôt, rue Francis de Pressensé
-
La Comédie italienne -
Le Guichet Montparnasse -
Théâtre Rive Gauche
Les Musées
- Fondation Cartier
- Musée Zadkine
- Musée Bourdelle
-
Fondation Cartier par Jean Nouvel 1994
Place de Catalogne
- La place, qui se situe à deux pas de la gare Montparnasse, est une vitrine de l'architecture moderne à l'instar des nombreuses autres dans Paris. Perçu comme un lieu historique de Paris, le visage du quartier change dans les années 60 avec la création d'un quartier de bureaux autour de la Tour Montparnasse et du centre commercial., le besoin de logements se fait ressentir.
- Le projet de logements est confié à l'architecte espagnol Ricardo Bofill, qui renoue la tradition unissant ses compatriotes et le quartier Montparnasse lorsqu'ils venaient en exil dans les années 40 en s'installant dans le quartier.
- En 1985, Ricardo Bofill (né en 1939) construit deux immeubles semi-circulaires accueillant 574 logements dont 400 logements sociaux. Les colonnes et les frontons que l'on voit sur les façades rappellent l'architecture classique française, ou bien encore la Grèce antique, ou l'art baroque italien. L'immeuble Les Échelles du Baroque en forme d'ellipse et aux colonnes vitrées offre des effets de perspective et de lumière.
- En 1988, un immeuble construit par l'architecte français Maurice Novarina (1907-2002) complètera la place.
- Derrière les façades d'immeubles, les places de Séoul et de l'Amphithéâtre offrent des espaces verts dont un jardin de buis
- Au centre de la place, une fontaine représentée par un énorme disque incliné de granit, réalisé par le sculpteur polonais Shamaï Haber, assez surprenant puisqu'il ne comprend aucune sculpture ni statues. L'eau est supposée ruisseler en permanence.
- À la place de cette fontaine qui n'a jamais réellement fonctionné, la Mairie de Paris projette d'y planter une forêt d'arbres avant les jeux olympiques de 2024 afin d' agir contre le réchauffement climatique et faire baisser la température de quelques degrés ; d'autres places de Paris étant également dans le collimateur de la Mairie.
-
Immeuble de Maurice Novarina, 1988 -
Petite place entre les immeubles -
Entrée d'immeuble de Ricardo Bofill -
-
Les Echelles du Baroque, façades de verre
En photos
-
Eugène Ionesco (1909-1994), boulevard du Montparnasse -
Balzac par Auguste Rodin 1898, carrefour Raspail Montparnasse -
Passage d'Enfer, ancienne cité ouvrière -
Street Art rue de la Gaîté
Notes et références
- Histoire de Paris : Ateliers d'artistes rue campagne Première
|
|