Paris - Cathédrale Américaine de la Sainte-Trinité
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Cathédrale Américaine de la Sainte-Trinité | |
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Contact | |
Adresse : | 23, avenue George-V |
Code Postal - Ville : | 75008 Paris |
Heures d'ouverture : | |
Photo | |
Historique
La cathédrale de la Convocation des Églises épiscopaliennes en Europe, œuvre néogothique de l'architecte anglais Georges Edmund Stree, fut consacrée en 1886.
Patrimoine bâti
Cathédrale de la Sainte Trinité

- Plus connue sous le nom de Cathédrale américaine , reconnue monument historique, existe comme paroisse au cœur de Paris depuis les années 1830. Le bâtiment actuel fut consacré le 25 novembre 1886, jour de Thanksgiving, en même temps que la Statue de la Liberté. Partie intégrante de la communion anglicane mondiale, la cathédrale de la Convocation des églises épiscopaliennes américaines en Europe jouit d'un double héritage, anglican et américain. L'évêque s'inscrit bien dans la tradition apostolique.
- La cathédrale est considérée comme l'un des fleurons de l'architecture néo-gothique anglaise sur le continent européen. Elle fut édifiée par George Edmund Street (1824-1881). La flèche indépendante de 70 mètres est l'une des plus hautes de Paris. Le cloître tient lieu de mémorial dédié aux soldats et civils américains qui ont sacrifié leur vie lors de la première guerre mondiale et à toutes les victimes de la seconde guerre mondiale.
- Le retable au-dessus du maître-autel évoque la Nativité (avec l'adoration des Mages), La Crucifixion et la Résurrection (avec l'apparition du Christ à Marie-Madeleine). Ce fut la dernière œuvre du peintre pré-raphaélite Edwin Abbey (1851-1911).
- La chapelle située à droite du maître-autel, fermée par une élégante grille, est dédiée à Saint Paul le Voyageur. Elle abrite une icône grecque du 17e siècle, une scène de l'Épiphanie attribuée à l'école de Jacopo Bassano, maître vénitien du 16e siècle, et des coussins brodés illustrant la vie de l'apôtre Paul.
- A la gauche du maître-autel se trouve la chapelle des Martyrs qui tire son nom du retable du 16e siècle, œuvre du Maître du Roussillon, et figurant deux jeunes garçons martyrs, saints Justin et Pastor, tués à l'âge de 8 et 13 ans en 304 pendant les persécutions de Dioclétien. À noter également un livre de Prière Commune du 16e siècle.
- Les 600 coussins de tapisserie qui ornent l'église, sont l'œuvre de membres et amis de la paroisse. Le long de l'allée centrale les coussins brodés portent les fleurs officielles des 50 états américains, tandis qu'au dessus flottent les drapeaux de ces états.
- La musique est incontestablement mise en valeur au sein de la cathédrale. Le grand orgue construit en 1887 par le prestigieux facteur d'orgues parisien Aristide Cavaillé-Coll, fut accompagné en 1970 d'un plus petit orgue dans le fond de la nef. C'est l'atelier de Bernard Dargassies qui restaura les deux orgues en 1992. Outre la musique qui accompagne régulièrement les offices et notamment les vêpres anglicanes solennelles (Evensong), des concerts sont organisés fréquemment, non seulement par le chœur de la cathédrale et ses solistes, mais aussi par des musiciens originaires du monde entier.
(Source : fiche d'information à disposition dans l'église)
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Détail tympan porche -
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Retable Edwin Abbey 19 e -
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Retable 15 e du Maître du Roussillon -
Pavement du chœur -
Chœur -
Orgue Cavaillé-Coll 1887 -
Cloître à la mémoire des soldats et civils américains morts durant les 2 guerres mondiales -
Noël 1901 sortie de messe par Jean Béraud
Les vitraux
- De beaux vitraux illustrent, entre autres, deux grands cantiques hérités de l'église primitive : le Venite sous le porche de l'entrée, et le Te Deum dans l'église elle-même. Ils ont été réalisés par les Ateliers James Bell et Beckham entre 1883 et 1893.
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Verrière du chœur -
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