Paris - Basilique Sainte Clotilde et chapelle de Jésus-Enfant
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23 bis rue las Cases
Historique
- La construction de l'église a été envisagée par le conseil municipal de Paris dès 1827. Après de longues discussions, le préfet Rambuteau a imposé le retour au gothique et le projet de l'architecte François Chrétien GAU, (1790-1853), originaire de Cologne a été choisi.
- Les travaux commencent en 1846 sur une place, dite de Bellechasse, restée vacante après le lotissement des jardins des couvents des Dames de Bellechasse et des carmélites de Grenelle, entrepris dans les années 1830-1840, créant les rues Las Cases, Martignac et Casimir Périer.
- François-Chrétien Gau meurt en 1853, son collaborateur Théodore BALLU (1817-1885) lui succède, et modifie un certain nombre de points, tel que les clochers et l'ornementation de la façade.
- L'église est terminée en 1857. Elle est inaugurée par le Cardinal MORLOT le 30 novembre 1857, sous le double vocable de Sainte Clotilde-Sainte Valère pour conserver vivante la mémoire de la chapelle Sainte Valère. Celle-ci située à proximité avait fait office, malgré son exiguïté, d'église paroissiale depuis la Révolution. Une chapelle du transept en a gardé le nom.
- Elle sera érigée Basilique mineure par Léon XIII en 1897 pour le 14e centenaire du baptême de Clovis (époux de Ste Clotilde), événement marquant dans l'histoire de la christianisation de la France.
- La basilique Saint Clotilde est classée Monument Historique[1] .
Patrimoine bâti
- L'église se signale par des flèches de 70 m de hauteur, entre lesquelles Sainte Clotilde veille sur Paris, comme le faisait Sainte Geneviève, partiellement sa contemporaine. Sous le vaste porche Clotilde et Clovis magnifient le couple chrétien parmi de nombreux saints mérovingiens, tandis que des scènes religieuses ornent tympans et gable, tel le Christ montrant ses plaies, entouré des anges de la passion.
- Typiques du style gothique ogival, on peut admirer nombre d'arcs-boutants et de pinacles, présents aussi, sur les deux clochers ajourés pour alléger l'édifice.
- EXTÉRIEUR
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Gable Jésus montrant ses plaies -
Clotilde par Geoffroy Dechaume 1855 -
Clovis par Geoffroy Dechaume -
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Porche -
Voûte porche -
Tympan portail principal -
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Baptême de Clovis tympan portail de droite -
- INTÉRIEUR
- La basilique s'étend sur 93 m de longueur et 39 m de largeur à hauteur de transept.
- Une nef centrale à trois niveaux : arcades brisées au premier niveau, triforium aveugle, puis fenêtres hautes en verrières avec des œilletons habités d'angelots.
- La décoration, en particulier les vitraux et la statuaire, est très représentative du XIXe siècle.
- Nouvel autel réalisé par l'orfèvre Goudji.
- Le chemin de Croix a été sculpté par PRADIER dans un style classique.
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Nef -
Elévation -
Bénitier par Théodore Lechesne -
Chaire dessinée par Ballu -
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Sainte Jeanne d'Arc -
Tribune d'orgue -
Rose derrière orgue
Orgue
- Un des chefs-d'œuvres d' Aristide Cavaillé-Coll fut conçu en 1859 sous la direction de César Franck (1822-1890) son premier titulaire.
- Les concerts spirituels y sont réputés, de très nombreux organistes et compositeurs célèbres César Franck (de 1858 à 1890), Gabriel Pierne, Charles Tournemire (de 1898 à 1939), Ermend-Bonnat, Jean Langlais (de 1914 à 1987), Pierre Cogen, Jacques Taddei (de 1987 à 2012) se sont succédés à l'orgue. C'est Olivier Perrin qui, aujourd'hui, en porte le titre.
- Célèbre dans le monde entier, pour la qualité sonore de ses tuyaux, renforcée par l'exceptionnelle acoustique de la Basilique, l'orgue comprend actuellement 73 jeux.
- Le chemin de croix de la Basilique est particulièrement remarquable, sculpté en bas-relief dans la pierre des murs par James Pradier (1792-1852) pour le côté gauche (7 stations), et par son élève Francisque Duret (1804-1865) pour le côté droit.
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Station par Duret -
Chemin de croix par Pradier -
Station par Duret
Le choeur
- Le maître-autel en bronze doré, orné de statuettes en terre cuite représentant le Christ et les Apôtres, avec Sainte Clotilde et Sainte Valère, sculptées par Jean-Baptiste Barre (1811-1896). Deux magnifiques torchères entourent l'autel, à gauche duquel on observe les insignes de la Basilique mineure : le gonfalon et le Tintinabulum.
- L'autel est surmonté d'une colombe, oeuvre de Jacques Saint-Bris (1994).
- A l'entrée du chœur une très belle Vierge à l'Enfant, oeuvre de Henri-Joseph de Triqueti (1804-1874).
- Au fond du chœur, des vitraux de Maréchal représentant le Christ, entouré de la Sainte Vierge, de Sainte Clotilde et Sainte Valère d'une part, de Saint Pierre, Saint Denis et Saint Martial d'autre part.
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Choeur -
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Vierge à l'Enfant par Henri-Joseph de Triqueti -
Colombe par Jacques Saint-Bris 1994 -
Le Christ -
Verrières par Maréchal -
Sainte Bathilde -
Saint Pierre -
Reine Radegonde -
Reine Hélène -
Reine Clotilde -
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Saint Denis
Le déambulatoire
- Le déambulatoire comprend cinq chapelles rayonnantes ornées de fresques et de vitraux dont les médaillons sont consacrés à des scènes rappelant des épisodes de la vie du personnage auquel la chapelle est consacrée.
- Les chapelles de la Vierge et de la Sainte Croix montrent une disposition et une ornementation tout à fait similaires. Les trois autres chapelles du chevet (Saint Louis, Saint Joseph et Saint Rémi) sont presque identiques aux deux premières. Ce phénomène est dû aux règles de la politique culturelle religieuse au milieu du XIXe siècle. A l'époque, la décoration intérieure des églises était très en vogue et bénéficiait de nombreux financements. Mais elle était aussi très encadrée : les œuvres étaient attribuées par arrêté préfectoral. Ceux-ci présentaient une ou deux esquisses de leur projet à la Commission des Beaux-Arts qui délivrait un avis favorable ou défavorable, écartant une esquisse au profit d'une autre. Ensuite seulement, l'artiste exécutait l'oeuvre choisie. Il est certain que ce contrôle exigeant ainsi que les choix portés par une commission unique avaient l'avantage d'assurer une production de qualité dans un cadre artistique cohérent.
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Saint Thomas Moore 1478-1535 béatifié par Léon XIII en 1886 -
Jean Paul II -
Grille du choeur -
Saint Christophe
Chapelle Saint Louis
- ornée des fresques de William Bougereau en 1859.
- Vitraux de Gsell-Laurent sur des cartons de N.A. Hesse.
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Fresque par William Bougereau 1859 -
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Saint Louis soigne les pestiférés
Chapelle de la Sainte-Croix
- Les peintures sont l'œuvre de Pierre Brisset en 1859.
- Les vitraux sont de Gsell-Laurent sur des cartons de N.A.Hesse.
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Vitrail de Gsell-Laurent -
Chapelle de la Sainte Vierge
- Fresques de Lenepveu.
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Vierge à l'Enfant -
Naissance de la Vierge -
Fuite en Egypte -
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Bas-reliefs fermant le chœur
- Le chœur est séparé du déambulatoire par une clôture au revers de laquelle sont représentés des bas-reliefs de Geoffroy Guillaume.
- Côté gauche des scènes de vie de Sainte Clotilde : son mariage avec Clovis (par Saint Rémi), et la mort de Clotilde. Côté droit, des scènes de vie de Sainte Valère : son baptême, sa condamnation à mort (pour avoir refusé d'épouser le consul, sa décapitation et l'emport de sa tête qu'elle présente à Saint Martial, évêque de Limoges.
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Mariage de Clotilde et Clovis -
Mort de Sainte Clotilde -
Décapitation de Sainte Valère
Transepts
- Le transept de gauche abrite une chapelle dédiée à Sainte Clotilde dont les scènes de vie sont représentées par des fresques et un retable. Il est surmonté d'une très belle rosace de Émile Thibaut. A l'entrée, une statue de Sainte Bathilde, femme de Clovis II (fils de Dagobert) par Mercier.
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Sainte Bathilde épouse de Clovis II -
Chapelle Sainte Clotilde -
Autel et retable Sainte Clotilde -
Reine Clotilde par Geoffroy Guillaume -
Retable par Chancel -
Baptême de Chlodowic fresque de Désiré Laugée
- La chapelle dans le transept droit est dédiée à Sainte Valère, sur les murs des fresques de Lenepveu et un retable rappelant des scènes de la vie. Une statue de Sainte Valère à l'entrée de la chapelle par Préault (1809-1879). Une rose de Thibault éclaire le transept.
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Sainte Valère donnant sa tête à St Martial peinture de Chancel -
Sainte Valère -
Baptême de Ste Valère par Chancel -
Moïse -
Sainte Valère sculptée par Préault -
Les vitraux de la nef
- Les vitraux des bas-côtés sont l'œuvre du maître-verrier Lusson d'après des cartons de Paul Jourdy (vitraux sur la droite) et de Auguste Galimard (sur la gauche).
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Saint Victor -
Sainte Radegonde -
Sainte Monégonde -
Saint Paul -
Reine Mathilde -
Sainte Christine -
Saint Jean Baptiste chapelle des fonts baptismaux
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Paul VERDRIE | - 1946 | Rappelé à Dieu le 14 juillet 1946 dans sa 80ème année |
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Marc LAMBRET | 2018- | Aumônier des parlementaires 2018 |
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
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Paroissiens morts en 1914-1918 -
Paroissiens morts en 1914-1919 -
Amicale et Patronage 1914-1918 -
Paroissiens morts entre 1939 et 1960
En photos
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Morts dans incendie du Bazar de la Charité -
Morts dans l'incendie du Bazar de la Charité le 4 mai 1897
Bibliographie
- Panneaux d'affichage dans l'église
Notes et références
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