Maroc - Casablanca
Casablanca | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Région | Casablanca-Settat |
Code postal | 20000, 20200, 20300, 20400, 20500, 20600 |
Population | 2 949 805 hab. (2004) |
Densité | 15 595,9 hab/km² |
Nom des habitants | Casablancais - Casablancaises |
Superficie | 18 914 |
Point culminant | - |
Altitude | - |
Coordonnées (long/lat) | 33° 33' N / 7° 35' W |
Localisation | |
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Histoire de la commune
Étymologie
Le nom de la capitale économique du Maroc doit son nom aux marins espagnols qui, longeant les côtes à cet endroit, apercevaient "une maison blanche" perchée sur une colline. Cette "Casa Bianca" allait donner son nom à la ville : Casablanca.
Le blanc est donc la couleur par excellence de la ville.
Histoire ancienne
Grotte des Rhinocéros
Statut actuel : Direction du Patrimoine
Le caractère exceptionnel de ce site et de son importance patrimoniale abondant, outillage acheuléen, atteste de la présence humaine en ces lieux, associé à une très riche faune de mammifères, dont l'âge est estimé aux environs de 400 000 mille ans.
Faune : la plus riche du Quaternaire nord-africain, plus de trente espèces de mammifères avec abondance du rhinocéros blanc.
Anfa l'antique
Le site de Casablanca actuel fut habité par l'homme durant l'époque Paléolithique. Les origines de la ville ne sont pas connues exactement mais il semble que la ville d'Anfa se trouvait autrefois au même endroit qu'actuellement, ou bien sur la colline du même nom.
On ne sait au juste qui, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains ou des Berbères, fonda Anfa mais elle joua un rôle important dans l'histoire marocaine à la fin du VIIe siècle et au début du VIIIe.
Durant le XIIe siècle, le nom d'Anfa revient très souvent. Anfa entre véritablement dans l'Histoire au XVe siècle, en l'an 1468, et c'est pour sa mise à sac, son incendie et sa destruction par les Portugais.
Les corsaires d'Anfa furent attaqués en 1468 par une flotte puissante commandée par Ferdinand du Portugal.
A ce spectacle de mort, Léon l'Africain raconte qu'il ne put retenir ses larmes : rien ne restait d'une ville «très policée et prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales. En vérité, c'était le plus beau site de toute l'Afrique».
Mais les habitants d'Anfa armaient dans leur petit port « des fustes avec lesquels ils commettaient de grands ravages dans la presqu'île de Cadix et sur toute la côte du Portugal ».
C'est pourquoi le roi de Portugal décide de se venger, et c'est ainsi que l'infant Dom Ferdinand, fort d'une flotte de cinquante vaisseaux et d'une puissante artillerie, débarque et rase Anfa. La ville, rapporte Léon l'Africain, était « dans un tel état qu'il n'y avait plus d'espoir qu'elle soit jamais habitée à nouveau ». Cette prophétie, en fin de compte, ne s'est pas réalisée.
La ville subit une autre attaque portugaise en 1515. Soixante ans plus tard, les Portugais s'installèrent dans l'ancienne ville qui fut fortifiée, reconstruite et baptisée du nom de Casa Blanca. Les attaques incessantes des tribus voisines et les ravages provoquées par le terrible tremblement de terre de 1755 obligèrent les Portugais à se retirer de Casablanca.
Durant le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah (1757-1790) elle fut habitée par les berbères... La ville fut fortifiée et reconstruite.
Elle s'appelait à cette époque Dar el Beida, nom que les Espagnols transformèrent en Casablanca.
Au XVIIIe siècle, la ville devint un important centre commercial. Au milieu du XIXe siècle, le rôle commercial, de la ville s'accrut et en 1862 un service régulier entre Marseille et le Maroc fut établi. Mais elle restera une petite bourgade jusqu'au milieu du XIXe siècle.
Images du Casa d'avant le protectorat
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Le siège de Casa en 1907
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Le protectorat français
Le Protectorat : 1912 - 1956
En 1909, l'Espagne débute la conquête militaire du croissant rifain, ensuite, deux ans après, le Sultan Moulay Hafid appellera l'armée française pour libérer Fès, cernée par des tributs factieuses. Suite à la pénétration française, le Sultan sera acculé à accepter un traité de protectorat signé le 30 mars 1912; une zone d'influence sera confiée à l'Espagne.
Les forces coloniales françaises devenaient de plus en plus présentes dans la ville à partir de 1907. Sous administration française (à partir de 1912, date de signature du protectorat franco-espagnol), Casablanca allait connaître un essor formidable et rapide.
Le maréchal LYAUTEY avait souhaité moderniser les infrastructures de la ville, tout en maintenant une harmonie avec l'architecture néo-mauresque, que le résident Général (Lyautey) aimait beaucoup.
- Source] Site Ahmed
Casablanca, ou Dar El-Beïda (en arabe) est la plus grande ville du Maghreb. Capitale économique du Maroc, c'est aussi le chef-lieu de province et d'une préfecture urbaine (Wilaya du Grand Casablanca)
Le port
Premier port du Maroc, il se situe dans la plaine très fertile de la Chaouïa, sur la côte ouest du pays à 90Km de Rabat la capitale chérifienne.
Au début du XXe siècle commencèrent les travaux de construction du port moderne, base principale du développement économique actuel de Casablanca grâce à la paix française. Le 30 juillet 1907 vit massacrer neuf ouvriers français travaillant à la construction du port de Casablanca et incita la France à intervenir militairement à Casa, occuper l'arrière pays et entreprendre la conquête.
En 1921, seule la grande jetée prenait son départ. Les navires n'étaient pas encore bien à l'abri des raz de marée.
Le paquebot « Venezuela » restera longtemps échoué sur la plage.
Dans les années 50, la France activera de grands travaux pour en faire bientôt un des plus grands ports du monde.
A présent, le port est une véritable ville, à lui seul, abrité derrière sa grande jetée de 1 500 mètres, et dont la nuit ralentit à peine les activités. Sur les 8 kilomètres de ses quais et la centaine d'hectares de ses terre-pleins, le long des voies ferrées de sa gare maritime, se chargent, se déchargent et s'entreposent, bon an mal an, 10 millions de tonnes de marchandises.
Les phosphates constituent l'essentiel de ses exportations, mais "Casa" est aussi bien un port de commerce, de tourisme et de pêche, un port charbonnier, un port pétrolier.
Cinquante ans à peine, cependant, nous séparent du temps où les passagers des paquebots, tenus par la barre à l'écart de la côte, devaient être transbordés dans de grosses barques à rames pour débarquer non loin du mausolée de Sidi Belyout, ce saint kairouannais qui partage le patronage de la ville avec Sidi Abderrhaman.
La ville aujourd'hui
Indépendance en 1956 à nos jours.
La ville s'étire le long de la côte, au nord, s'étendent les quartiers industriels des Roches-Noires et d'Aïn-Sebaa, au sud, le phare d'El-Hank, au nord, celui d'Oukacha, entre la colline d'Anfa et El-Hank, la Corniche ponctuée d'établissements balnéaires, et entre El Hank et le port, non loin de l'ancienne médina, se dresse à présent l'imposante Mosquée Hassan II à l'emplacement de la grande piscine municipale, 300 m de long, elle était creusée à même le roc marin.
Le cœur de la ville bat à la limite de l'ancienne médina et du mellah étroit et surpeuplé, d'une part, et d'autre part, de la "Casa" des buildings, laquelle s'adosse à la nouvelle médina et au quartier réservé de Bousbir.
Ville tentaculaire elle ne cesse de s'agrandir et est en perpétuelle évolution. Avec près de deux millions d'âmes Casablanca demeure l'une des principales villes du Maroc et la seconde du continent africain après le Caire.
Ville aux multiples facettes, les quartiers populaires côtoient les quartiers résidentiels, Anfa abrite d'importantes villas, le quartier des habous, construit au temps du protectorat, ressemble aux anciennes rues d'Alger, et la France est toujours présente, par son architecture, ses places ombragées, sa Cathédrale du Sacré Cœur.
Le Lycée Lyautey est l'un des plus grands lycées français au monde, les bâtiments construits par les Français pendant le protectorat, ont été restitués aux marocains, en échange, prouvant ainsi les liens entre les deux pays, les autorités marocaines ont alloué un vaste terrain, où s'élève à présent le nouveau Lycée, qui porte toujours le nom de Lyautey. En hommage au Maréchal, son portrait est peint sur le mur Est du bâtiment K.
La Place Mohammed V est le centre le plus animé de Casablanca. Les principales avenues sont celles de l'Armée Royale, sur laquelle sont situés plusieurs immeubles des plus importants de la ville, le boulevard Mohammed el Hansali - qui conduit de la place Mohammed V au port est bordé de nombreuses boutiques et magasins - l'avenue Hassan II et La place des Nations Unies sont aussi des lieux importants.
L'importance économique de la ville n'empêche pas un afflux touristique constant facilité par la présence proche de grandes plages entourées d'une végétation dense et pourvues d'installations hôtelières.
Aux environs, les plages de Pont Blondin, Sehb Edheb, Temara, Miramar, El Harhoura, Tamaris sont un attrait touristique important. Dans la ville, le grand aquarium, inauguré le 3 janvier 1962, a fermé ses portes depuis bien longtemps, mais l'ancienne Foire internationale abrite de fréquentes expositions, et la mosquée Hassan II toute proche est une belle représentation de l'artisanat marocain.
En ville ou aux abords, on peut trouver des installations sportives telles que, golf, tennis, club d'équitation, régates... ainsi que des cabarets et night-clubs.
Suite aux attentats terroristes du 16 mai 2003
Et dans un élan de citoyenneté spontané visant la défense de nos valeurs ancestrales de liberté et de tolérance, des Associations représentant la Société Civile, des quartiers et les professionnels du tourisme de Casablanca se sont réunis autour d'une initiative populaire :
" NE TOUCHE PAS A MON PAYS " ; " MA TKICH BLADI ".
Cette initiative sera marquée par le lancement d'une importante campagne de communication, associant l'ensemble de la population de Casablanca et qui soutiendra toutes les manifestations citoyennes organisées pour exprimer la mobilisation des forces vives et démocratiques de notre pays pour rejeter et contrecarrer de tels actes criminels.
Patrimoine bâti
La mosquée Hassan II
Faisant partie des plus grandes mosquées du monde, la mosquée Hassan II portant le nom du roi qui l'a fit construire, est un complexe religieux bâti partiellement sur l'eau. Sur un terrain d'environ neuf hectares, le complexe abrite une salle de prière pouvant accueillir 25.000 fidèles, une madrasa, un musée, une bibliothèque.
Une des particularités de cette mosquée est de posséder un toit ouvrant, donc à l'air.
La mosquée Hassan II est un chef d'oeuvre.
L'église du Sacré-Cœur
De style gothique et art déco, l'église du Sacré-Cœur a été construite à partir de 1930. Du fait de sa monumentalité, cet édifice est très souvent appelé "La cathédrale" de Casablanca, cette ville n'étant pas un siège d'évêché.
Désacralisée, cet édifice catholique accueille différentes expositions ou autres manifestations culturelles.
L'église Notre Dame de Lourdes
Repères géographiques
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En photos
Lieux :
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Voir
- Galerie sur le site Rabat-Maroc.
- Site Marocantan
Ville de naissance ou de décès de
Ville de naissance
- Pierre ASSOULINE : journaliste, chroniqueur.
Né le 17 avril 1953.
- Allegria BANON dite TINA BANON : Artiste, chanteuse, connue sous le nom de TINA, connue également sous le nom de MALIKA au Maroc.
Fille d'un industriel et d'une danseuse, née Allegria BANON le 06 juillet 1951.
Tina - Le temps des fleurs sur www.youtube.com.
Photo.
- Danielle Frida Hélène BOCCARA, dite Frida BOCCARA : Chanteuse française.
Née le 29 octobre 1940, décédée à Paris le 1 août 1996.
- Guy FORGET : joueur de tennis, capitaine de l'équipe de France de Tennis, directeur du tournoi de tennis de Roland-Garros.
Né le 4 janvier 1965.
- Alain KIENAST, dit Alain SOUCHON : auteur, compositeur, interprète, acteur.
Né le 27 mai 1944.
- Jean RÉNO : acteur français.
Né le 30 juillet 1948.
Ville de décès
- Auguste Cadet : architecte français.
Né à Lyon (France) en 1881, décédé le 13 mars 1956.
Parmi ses réalisations en cette ville, en association avec l'architecte Edmond Brion, nous pouvons noter le quartier des Habous, la Mosquée Moulay Youssef; mais aussi la Banque d’Etat du Maroc à Rabat, à El-Jadida, à Marrakech, à Oujda. Bien d'autres réalisations sont à mettre à l'actif de ces deux architectes ou à celui de Auguste Cadet seul.
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Les titulaires de la Légion d'honneur
Article détaillé : Maroc - Casablanca - Légion d'honneur
À savoir pour vos recherches généalogiques
Recherches au Maroc
- Particularités des recherches au Maroc sur GeneaWiki.
Patronymes
Archives consultables
Adresse de l'administration communale
Bibliographie
Casablanca La Maison Blanche Revue P.N.H.A - Éditions du Grand Sud - 34070 Montpellier.
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Histoire et photos de Casablanca sur le site d'Ahmed.
- Casablanca sur le site P.N.H.A.
- Plan de Casablanca 1950 sur le site Dafina.