Canton d'Argovie
| Argovie | |
|---|---|
 Blasons du canton d'Argovie | |
| Informations | |
| Pays |  Suisse
|
| Langue officielle | Allemand |
| Chef-lieu | Aarau |
| Région administrative | {{{region_administrative}}} |
| Population | 550 900 hab. (2001) |
| Superficie | 1 404 km² |
| Liens complémentaires | |
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| Localisation | |
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Histoire
L'Argovie était habitée dès la préhistoire, mais c'est sous l'Empire romain qu'elle prend une importance stratégique. La région abritait des voies de communication majeures et des installations comme le camp légionnaire de Vindonissa (actuel Windisch), une base militaire clé.
Durant le Moyen Âge, l'Argovie fait partie des possessions des Habsbourg, une puissante famille noble autrichienne. Cette domination dure plusieurs siècles et renforce les liens entre l'Argovie et les territoires germaniques.
En 1415, les Confédérés suisses, sous l'impulsion de Berne, conquièrent l'Argovie sur les Habsbourg. Le territoire est divisé entre plusieurs cantons suisses : Berne contrôle une grande partie du sud, tandis que Zurich, Lucerne et d'autres confédérés se partagent le reste.
En 1415, les Confédérés suisses, sous l'impulsion de Berne, conquièrent l'Argovie sur les Habsbourg. Le territoire est divisé entre plusieurs cantons suisses : Berne contrôle une grande partie du sud, tandis que Zurich, Lucerne et d'autres confédérés se partagent le reste.
L’Argovie ne devient un canton suisse à part entière qu’en 1803, grâce à Napoléon Bonaparte, qui réorganise la Suisse avec l’Acte de Médiation.
Durant le XIXe siècle, l'Argovie se modernise avec l'industrialisation, notamment dans les secteurs de l’horlogerie, du textile et de la chimie. La région bénéficie aussi de son emplacement central et de son réseau ferroviaire développé.
Aujourd'hui, l'Argovie est un canton dynamique, mêlant industrie, agriculture et haute technologie. Il abrite aussi plusieurs sites historiques, comme les ruines de Vindonissa, les châteaux des Habsbourg et la ville thermale de Baden.
Religion
L’Argovie est l’un des rares cantons suisses où catholiques et protestants ont vécu en tension constante.
Au XVIe siècle, avec la Réforme, une partie du canton devient protestante (influence zurichoise et bernoise), certaines régions, notamment dans le Freiamt, restent très catholiques. Cela a mené à des conflits, notamment la Guerre du Sonderbund en 1847, où l’Argovie était du côté des protestants.
Repères géographiques
L'Argovie est un canton de la Suisse, situé au nord du pays, bordé par l'Allemagne et traversé par l'Aar. L'Argovie est un canton centré entre les grands pôles suisses, à mi-chemin entre Zurich, Bâle et Lucerne. Il est limitrophe de plusieurs cantons et de l’Allemagne.
- Frontières :
- Au nord : frontière avec l’Allemagne (Bade-Wurtemberg), séparée par le Rhin.
- À l’est : canton de Zurich.
- Au sud : cantons de Zoug, Lucerne et Berne.
- À l’ouest : canton de Soleure.
L'Argovie présente un relief varié, alternant entre plaines, collines, et vallées fluviales.
- Principales caractéristiques :
- Le Jura argovien (au nord-ouest) : une région de collines et de forêts appartenant au massif du Jura suisse.
- Le Plateau suisse (au centre et au sud) : une vaste région de plaines fertiles et de vallées.
- La vallée de l’Aar : l’Aar, principal fleuve du canton, traverse le territoire du sud au nord avant de se jeter dans le Rhin.
Structures administratives
Le canton d'Argovie est divisé en 11 districts (Bezirke en allemand), eux-mêmes composés de communes (Gemeinden).
- Capitale cantonale : Aarau
- Nombre de districts : 11
- Nombre de communes : 199 (en 2023)
Communes
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Spécificités Généalogiques
Une ordonnance de 1816 prévoit que les registres soient tenus par les ecclésiastiques sur des formulaires officiels fournis par la chancellerie du canton. Le contrôle devait être effectué par les administrations des districts.
Il existe depuis 1818 un registre des bourgeois classé par famille et tenu par des employés laïques avec la collaboration des ecclésiastiques.
Une ordonnance de 1837 arrête que dans une paroisse dont les habitants sont d'une seule confession ou à peu près, le curé ou le pasteur inscrira en mentions les informations concernant ceux qui sont d'une autre confession.
Il y avait une commission des pauvres du canton.
Dans certaines communes on peut trouver des listes de communiants.
Il existe un répertoire des testaments de 1860 à nos jours.
Voir aussi (sur Geneawiki)
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