Les communes de la Meuse sans habitant

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Dans un soucis de mémoire et de souvenir, l’État français a décidé de conserver ces communes

Communes "mortes pour la France"

Sur le front de Verdun, la Grande Guerre oblige les habitants de 9 villages à l’exode :


Déclaré « Zone Rouge », ce paysage de désolation ne pourra plus être un havre d'accueil.

L’État décida en 1919, lors des premières élections municipales organisées après le conflit, de les doter d'un conseil municipal restreint.

C'est le préfet de la Meuse qui nomme les 3 membres d'une commission municipale et d'un président dont les pouvoirs et les prérogatives sont ceux d'un maire.

Ils n’ont pas la qualité de « maire de XX » mais de « président de la commission municipale, maire de XX ». Ils reçoivent tout de même une écharpe tricolore, et tiennent le registre d’état civil (ou plutôt conservent). Ils n’ont pas le statut de grand électeur, et ne peuvent donc pas voter pour élire les sénateurs.

Dans chacune de ces communes on trouve une chapelle-abri et un monument aux morts.

6 villages détruits

Six communes ont été totalement détruites durant la bataille de Verdun en 1916 :

Beaumont-en-Verdunois - Bezonvaux - Cumières-le-Mort-Homme - Fleury-devant-Douaumont - Haumont-près-Samogneux - Louvemont-Côte-du-Poivre

Ces communes n'ont jamais été reconstruites en raison de la présence trop importante de munitions qui n'ont pas éxplosé et qui polluent fortement le sol.

3 villages avec quelques habitants

Sur les 3 autres villages quelques maisons ont été reconstruites :

Douaumont - Ornes - Vaux-devant-Damloup

Remarques

Dans d’autres départements comme la Marne et la Meurthe-et-Moselle, ces villages détruits ont été rattachés à d’autres communes.

Bibliographie

Voir aussi (sur Geneawiki)

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