Les canaux dit "Canal Vauban"

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Canal d'Harfleur

Relier le port d'Harfleur à celui du Havre en évitant l'estuaire de la Seine.

Commencé en 1665 et mis en service en 1667.

Vers 1665, « Colbert et Vauban continuèrent les travaux d’agrandissement du port du Havre entrepris par Richelieu, et Vauban commença à creuser à travers la plaine de l’Eure le canal d’Harfleur qui venait tomber dans la retenue de la Barre ». Ce canal d’Harfleur qui allait être dénommé ensuite canal Vauban.

Comblé dans les années 1960 pour établir à sa place une voie rapide.

Canal de Châtenois (ou de Sélestat)

Le canal de Châtenois est un ancien canal alsacien provisoire à vocation militaire.

Commencé début 1679, mis en service fin 1679, actif jusqu'en 1692, puis progressivement abandonné.

Long de 5 km, il comptait 11 écluses.

Le Gerberbach est le segment terminal du canal du Châtenois (aussi appelé Stadtbach) avant qu'il ne se jette dans l'Ill.

Il a en effet été recouvert en 1912.

Canal de la Bruche

Ce canal est appelé Canal Vauban ou Canal de la Bruche. C'est sous ce nom qu'il est surtout connu dans le Bas-Rhin et ailleurs.

Article détaillé : Le Canal de la Bruche ...

Canal de l'Eure (aussi appelé canal Louis XIV)

Canal inachevé construit au XVIIe siècle, qui devait augmenter l'arrivée d'eau dans les jardins de Versailles par le détournement de l'Eure.

Partant des environs de Pontgoin (Eure-et-Loir), il devait rejoindre l'étang de la Tour, près de Rambouillet, et de là se mêler aux réseaux de drainages, de rigoles et d'étangs du plateau de Trappes qui alimentaient les fontaines de Versailles.

Commencés en 1685 sous la direction de Sébastien LE PRESTRE de VAUBAN, parfois contre sa volonté concernant certains ouvrages, les travaux s'arrêtèrent en 1692 à cause des maladies et de la reprise de la guerre.

Seul le tronçon de Pontgoin à Maintenon dont l'aqueduc demeure la partie visible la plus célèbre du projet fut réalisé.

Canal du Midi (ou Canal de Languedoc)

Canal reliant la Garonne à la Méditerranée, de Toulouse à Agde

Pierre-Paul RIQUET en fut le concepteur et le constructeur.

Le 24 mai 1681, l’intendant Henri d’AGUESSEAU et les deux fils de RIQUET inaugurent le canal sur toute sa longueur. Il faut 10 jours pour relier les deux mers.

En 1686, VAUBAN est chargé d'inspecter le canal. En effet, cinq ans après son inauguration, celui-ci fonctionne mal.

VAUBAN ordonne à Antoine NIQUET, ingénieur des fortifications pour le Languedoc, de nouveaux travaux au niveau de la montagne Noire.

Sur ses 240 km, les haltes y sont belles et très nombreuses, les ouvrages d’art remarquables : pont-canal de Béziers, tunnel de Malpas, échelle d'écluses de Fonserranne, écluse ronde d’Agde... soit en tout 63 écluses.

Canal de Neuf-Brisach (ou de Rouffach)

En 1697, Louis XIV décide de protéger le village de Neuf-Brisach des Autrichiens qui ont pris pied dans la forteresse de Brisach.

Le canal de Neuf-Brisach a été conçu spécialement par VAUBAN pour la construction de la ville fortifiée du même nom.

Les travaux débutent en 1699, on trouvait une quinzaine d'écluses sur son parcours.

L'utilité première du canal était l'acheminement du grès des Vosges pour la citadelle de Neuf-Brisach.

Dès 1703, il est en partie comblé pour des raisons militaires.

Canal des Français (ou canal des Pandours)

Le Canal Vauban

Ce canal visait à fournir des vivres, munitions et matériaux de construction pour l’entretien de Fort-Louis.

Il était également destiné au transport d’hommes et de matériel de guerre vers le nord, hors de la vue et du feu de l’ennemi.

Dès 1699, Jean-Baptiste de RÉGEMORTE, sur une idée du maréchal VAUBAN, propose de construire un canal reliant La Wantzenau à Seltz.

La construction débute en février 1707 sous les ordres de Jacques DAUDET.

Pionniers, soldats et paysans sont réquisitionnés pour effectuer les travaux de terrassement.

La première partie du Canal, de Drusenheim à Seltz se termine fin avril 1707. Le trajet allant de Drusenheim à La Wantzenau se poursuit sous Louis XIV.

Initialement prévu pour transporter du bois, le Canal est utilisé par l’armée et s’abime rapidement.

Ce canal est abandonné très rapidement, dès 1714.

Sa longueur est originellement de 42,3 kilomètres. 7 écluses, 17 mètres de dénivelé.

Par endroit il ne reste plus, à l’heure actuelle, qu’un fossé. Il permet dorénavant de drainer les eaux des crues dans les champs et d’être un refuge pour les animaux.

Le fossé du canal Vauban forme ainsi la frontière naturelle entre Auenheim et Rountzenheim.[1]

Canal de Provins (projet de Vauban)

Le maréchal de VAUBAN proposait trois projets pour rendre la Voulzie navigable, de Provins à la Seine.


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Notes et références

  1. D’après Henri Jacob, tiré de l’annuaire 1992 de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Ried Nord.