La Mine Image
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Le musée "La Mine Image", situé sur le parcours du "Petit train de La Mure", propose une immersion souterraine dans les galeries d'une ancienne mine d'anthracite, sur le ban communal de La Motte-d'Aveillans.
Outre la visite de quelques galeries et la découverte du matériel de forage, le musée retrace l'histoire de l'exploitation minière sur le territoire de la Matheysine, la vie des mineurs mais aussi le rôle des femmes.
Situation et contexte

Au sud de Grenoble, la Matheysine correspond à une partie du massif du Taillefer et est constituée d'un plateau d'une altitude d'environ 900 mètres, cerné par les vallées du Drac, de la Romanche et de la Roizonne.
Le sous-sol de ce plateau matheysin est particulièrement riche en anthracite, déjà découvert au Moyen Âge, grâce à « des failles dans la montagne »[1]. Il est à l'origine d'une exploitation minière industrielle s'étendant de « La Motte-d'Aveillans à Prunières plus au sud en passant par Susville »[2].
La Matheysine, avec ses chevalements, ses installations techniques et ses logements ouvriers, a présenté la physionomie d'un pays minier pendant deux siècles.
Bon à savoir :
L'anthracite est une roche sédimentaire d'origine organique, d'aspect gris-noir et brillant.
Elle est issue du processus de "charbonisation" ou "houillification" qui s'effectue en plusieurs stades, et donne différents produits :
La tourbe contient moins de 50 % de carbone. La lignite en contient de 65 % à 75 %. La houille entre 80 % et 90 %. L'anthracite, ou or noir, correspond au stade le plus avancé, car il s'est libéré de ses impuretés et contient jusqu'à 98 % de carbone. Cela en fait une variété de charbon brûlant lentement et proprement mais dégageant beaucoup de chaleur.
Histoire de l'exploitation minière
- Il existe déjà des mentions écrites de la présence d'anthracite à partir du XIIIe siècle. Il est alors extrait par des paysans, de façon simpliste, en creusant non profondément sur les versants des collines. Et il sert à alimenter les fours à chaux.
- Au XVIIIe siècle, cette matière première devient indispensable, et tout le monde se met à l'exploiter, en privé et chacun à sa manière. À partir de la Révolution, les mines passent sous contrôle de l'État, mais il faudra attendre l'Empire pour que leur gestion soit optimisée en regroupant plusieurs sociétés concédées par le gouvernement en "Compagnies".
- En 1857, c'est le cas en Isère, lorsque la mine du Peychagnard (1805) et deux concessions de La Motte-d'Aveillans (celle de la Grande Draye et celle des Béthoux, de 1806) sont réunies pour former la Compagnie des Mines de la Mure (La cité de La Mure étant la capitale de la Matheysine). Mais l'exploitation a du mal à atteindre une bonne rentabilité à cause des difficultés de transport : relief montagneux et intempéries, routes rares et en mauvais état.
- La solution est trouvée grâce au chemin de fer. La voie ferrée Gap-Grenoble, ouverte aux voyageurs en 1878, accepte aussi de transporter des marchandises et donc du charbon. Comme elle s'arrête à Saint-Georges-de-Commiers, il faudrait maintenant pouvoir acheminer ce combustible de La Mure à Saint-Georges-de-Commiers. Réalisée à la fin du siècle, et véritable exploit technique avec ses viaducs[3], une nouvelle nouvelle liaison ferrée va contribuer à la prospérité du plateau matheysin. C'est une partie de cette ligne à vocation industrielle qui a été remise au goût du jour pour devenir le touristique "Petit train de la Mure". Mais « les dix-sept allers-retours »[4] du train en une journée sont insuffisants pour transporter tout l'anthracite extrait. Il faut faire encore mieux.
- En 1903, une partie de la voie ferrée est électrifiée, et la totalité six ans plus tard[5]. Le rendement en est fortement amélioré.

- En ce début de XXe siècle, les niveaux d'extraction ont considérablement baissés, rendant difficile la remontée du minerai. La Compagnie se lance donc dans la construction de trois puits. Le premier d'entre eux est foré au Pontet en 1902 et mis en service trois ans plus tard, sous le nom de Puits Sainte-Marie. D'une profondeur de 200 m sur un diamètre de 4 m, il était surmonté d'une imposante cabine abritant deux grosses roues. Son chevalement surplombait toute la zone minière, du Pontet jusqu'à La Motte-d'Aveillans. Au plus fort de sa production, en 1930, le puits a produit 405 000 tonnes d'anthracite. L'enseigne de ce puits est conservée au musée.

- En 1946, toutes les mines de France sont nationalisées pour relancer la production. Sont alors créés les grands ensembles : "Charbonnage de France" et neuf houillères, dont celle qui nous concerne, à savoir Houillères du Bassin du Dauphiné (HBD).
- Cependant, les besoins croissants peinent à être couverts, et l'État doit faire appel à l'importation. Dix ans plus tard, le gaz vient peu à peu supplanter le charbon, l'avenir des mines est en suspens.
- En 1956, au Pontet, l'extraction du puits Sainte-Marie est abandonnée, les galeries remblayées, les mineurs invités à se reconvertir. La production se recentre sur le Puits du Villaret, à Susville près de La Mure.
- En 1969, HBD devient "Houillères du Bassin du Centre et du Midi".
- En 1971, une explosion de gaz et ses projections fait « 8 morts et 4 blessés »[6].
- Après une légère recrudescence d'intérêt pour le charbon en 1973 et 1979, le déclin commence dans les années 1983.
- En 1984, le puits des Rioux, à Prunières, est abandonné. En 1997, c'est au tour du puits du Villaret, à Susville.
Présentation du musée

Le musée souterrain La Mine Image s'est construit sur le territoire de La Motte-d'Aveillans, près de l'ancien Puits Sainte-Marie et de son chevalement, restaurant certaines galeries pour la visite, d'autres restant remblayées.
Il est né de la nostalgie de certains mineurs qui se sont regroupés pour fonder "l'Association de Sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine mottois". Porteurs du projet de ce musée, ils ont effectué un chantier colossal sur le site, permettant au musée d'ouvrir ses portes en 1995, et d'être agrandi et modernisé quelques années plus tard.
La Mine Image est desservie par la gare touristique du Petit train de La Mure.
Bâtiments et pièces phares
Le bâtiment principal reprend l'architecture du bâtiment de recette du puits Sainte-Marie. Les deux premières salles sont typiques de toutes les mines : la lampisterie et la salle des pendus. D'autres retracent la vie des mineurs et l'essor du plateau matheysin.
Certaines galeries se visitent.
La salle des pendus

Toujours impressionnant, ce grand vestiaire permet de suspendre en hauteur les vêtements de chaque mineur grâce à un systèmes de câbles et poulies.
Ce procédé avait un avantage certain sur les armoires ou casiers, car il permettait aux vêtements de sécher beaucoup plus facilement. Et l'espace dégagé au sol facilitait le nettoyage de la salle.
Les vêtements sales étaient accrochés en premier, les propres au-dessus, et enfin la serviette nécessaire après la douche. Quant aux vêtements noircis ramenés à la maison, ils ne pouvaient pas passer en lave-linge, de peur d'encrasser la machine.
À noter :
Ce sont les journalistes qui ont donné à ces vestiaires le nom de "salle des pendus", en 1906, après la catastrophe des mines de Courrières. Bien que les mineurs aient préféré garder le simple terme de vestiaire ( et l'appellent encore naturellement comme cela dans certaines régions), l'expression est passée dans le langage courant.
La lampisterie

Cette pièce rassemble une belle collection de lampes de toutes sortes et de batteries. Elle nous permet aussi de retracer l'histoire de l'éclairage dans les mines :
Dans les premiers temps, les mineurs utilisaient des lampes à huile, avec pour conséquence de nombreuses explosions en cas de grisou.
Au XIXe siècle, deux britanniques[7] inventent la lampe DAVY, une lampe de sûreté munie d'un grillage très fin protégeant la flamme. Cette dernière servait plus à détecter le grisou qu'à éclairer.
Sont arrivées ensuite les lampes à acétylène, encore plus sécurisantes, car elles s'éteignaient en présence de gaz.
Enfin, l'arrivée de l'électricité en 1920 a permis l'utilisation de lampes frontales, nécessitant chacune une batterie d'environ 2 kg « accrochée à la ceinture »[8].
À noter :
Quand chaque mineur prenait son poste de travail, il donnait un jeton ou médaille avec son numéro personnel en échange d'une lampe. Et quand il ramenait sa lampe à la fin de son poste, il récupérait son jeton. Ce système permettait de s'assurer que chaque mineur était remonté du fond.
Galeries et matériel

- Les veines d'anthracite dans le sous-sol matheysin n'étaient pas faciles à repérer et exploiter. Comment les mineurs pouvaient-ils savoir où creuser leurs galeries ? C'est le géomètre qui pilotait les opérations après tout un travail de recherche préalable, par sondages successifs ou creusement de galeries verticales. Il pouvait alors effectuer un traçage topographique sur carte, et guider les opérations de creusement dans les différentes couches jusqu'à la veine. Le géomètre était également chargé de contrôler l'aérage du puits et de calculer les réserves d'anthracite.

- Il fallait ensuite descendre dans le sous-sol. Dès le départ les hommes se sont montrés inventifs. Ils ont commencé par confectionner des cordes à nœuds, ont élaboré des systèmes d'échelles, puis ont confectionné des paniers mus par des treuils. À partir de 1850, ils ont utilisés des cuffats, sorte de hauts tonneaux métalliques qui pouvaient descendre aussi bien hommes que matériel et remonter les gravats. Enfin, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les puits ont pu être aménagés avec une cage : ascenseur de deux ou trois niveaux pouvant prendre plusieurs personnes par niveau.
- Arrivés au bon étage, il était nécessaire de se déplacer vers le chantier en cours, parfois sur de longues distances. Cela était facilité par des wagonnets sur rail, ou vélo sur rail (ou télésiège, télé-mine ou télé-plate-forme selon les mines). Et alors, commençait le gros travail : creuser pour avancer.
- L'opération de piquage consistait à abattre le charbon le plus facile à l'aide de pics, et préparer le minage de blocs plus gros en faisant des entailles ou en posant des coins pour le futur minage.
- La même équipe préparait aussitôt le boisage, soutènement de la galerie (en bois, puis en métal) pour éviter les effondrements.
- Une autre équipe s'occupait du foudroyage. Trous au marteau-piqueur ou au perforateur à mèches afin de poser les charges explosives et les détonateurs. Mise au point en 1867, la dynamite a beaucoup été utilisée à La Mure pour venir a bout de l'anthracite, plus dur que le charbon.
- Une fois le minerai abattu, il fallait l'évacuer. Divers systèmes se complétaient, tapis roulants, berlines (caisson sur roues), pelleteuses, blindés, versement dans une trémie, concassage, et à nouveau transport jusqu'au centre de tri.
Les gueules noires
Les mineurs étaient répartis en deux catégories bien différentes, évoluant dans deux univers distincts, et ils ne s'entendaient pas toujours très bien.
Les mineurs "du jour" étaient employés à diverses tâches à la surface du carreau et ne "descendaient" jamais.
Les mineurs "de fond" descendaient dans les entrailles de la terre pour toute la durée de leur poste.
Leur vie quotidienne
- Les mineurs de fond travaillaient en équipes, avec des postes en 2/8 ou en 3/8. Toutes les deux semaines ils changeaient de poste.
- Après avoir récupéré leurs lampes, les mineurs prenaient la cage, puis des wagonnets ou autres moyens de locomotion jusqu'à leur chantier. Ils avaient droit à un premier casse-croûte, puis accrochaient en hauteur leur briquet ou musette, « appelé "cabas" à la mure et "pain" à Monceau-les-Mines »[9]. Leur repas durait 25 minutes.
- Les mineurs n'avaient pas le droit de fumer. Ils n'avaient pas non plus de longues pauses eu égard à leur charge de travail ; tout au plus pouvaient-ils souffler un peu quand leurs coéquipiers les relayaient. Les conditions de travail étaient pénibles : obscurité constante, bruit, humidité, chaleur, tout en devant faire de gros efforts physiques et, aussi, rester vigilants au moindre danger. C'est bien fatigués qu'ils remontaient à la surface pour aller se doucher et se changer dans la salle des pendus.
- Face à cette vie dure, ils étaient unis par une belle solidarité, renforcée par le regroupement de leurs logements dans les corons. Et ils appréciaient de partager des moments festifs, comme se retrouver les sacro-saints dimanches, ou « la fête de Noël et le réveillon au fond »[10].
Leur statut
Compte-tenu de la pénibilité de leur travail, qui se soldait souvent par des maladies comme la silicose, les mineurs se sont longuement battus à coups de syndicalisation, de revendications et de grèves, pour être reconnus et obtenir des améliorations de leurs conditions de travail.
C'est seulement en 1946 qu'un décret officiel établit enfin un statut du mineur, véritable déclaration de droits et devoirs. Tout y était consigné : temps de travail et de repos, formations, suivi médical, contreparties sociales et matérielles (avantages en nature comme le logement et attribution de combustible gratuit), exercice du droit syndical, reconnaissance de la silicose comme maladie professionnelle, etc.
Finalement, être mineur, c'était un peu vivre dans un monde à part, mais avec la fierté de contribuer activement au développement et à la richesse du pays tout entier.
Femmes et enfants à la mine
- Jusqu'au troisième quart du XIXe siècle, femmes et enfants travaillaient aussi à la mine, dans des conditions difficiles, non seulement physiquement mais aussi moralement puisque les femmes étaient plus ou moins harcelées par les hommes. Une loi de 1882 interdit de travailler au fond pour « les filles et garçons de moins de 12 ans »[11]. Une autre loi, en 1906, réglemente les conditions d'emploi (certificat d'études primaires et certificat médical) et le temps de travail pour les enfants de plus de 12 ans.
- Cette dernière loi interdit également aux femmes de travailler en souterrain, mais certaines compagnies mirent du temps à l'appliquer. Les femmes furent alors employées "au jour", notamment sur la tâche du criblage : il s'agissait de séparer l'anthracite des déchets le long de bandes transporteuses. En Matheysine, ces femmes étaient appelées les grilleuses.
En 1848, le tri manuel fut transféré au puits du Villaret. Puis il fut automatisé en 1952 et permit de dissocier 14 types différents d'anthracite (par leur taille ou qualité).
Les dangers de la mine
Dans les mines, les dangers étaient nombreux et omniprésents dans les esprits.
- L'eau pouvait surgir à toute étape du creusement, soit provenant d'une nappe phréatique, soit arrivant par infiltration, l'exhaure. Il fallut donc inventer des pompes pour évacuer ces eaux.
- Les éboulements étaient une conséquence inhérente au creusement tant qu'un solide boisage n'était pas encore terminé. Le risque était encore plus fort dans les régions montagneuses.
- L'air était indispensable à la respiration des hommes, mais aussi pour chasser les autres gaz ; les ingénieurs se devaient donc de concevoir un aérage efficace, souvent constitué de deux cheminées côte à côté avec un système pour faire circuler l'air : des portes ou ouvertures maniées par les jeunes galibots et plus tard des ventilateurs.
- Les explosions étaient constamment redoutées. Cela pouvait être des coups de grisou,[12], ou des dégagements instantanés (DI), dûs au gaz carbonique. À La Mure, « la mine était exempte de grisou »[13] puisque c'était de l'anthracite et non du charbon ; l'explosion de 1971 est dûe à un DI.
- Les incendies pouvaient être générés par les lampes à huile tout au début, mais surtout par des coups de poussière, résultant eux-mêmes d'une déflagration de grisou.
À cela, dans une moindre mesure, pouvaient se rajouter des accidents de cages, des déraillements de berlines, des chutes d'objets ou blessures par outils...
En photos
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Autre salle de la lampisterie, avec batteries -
Cuffat -
Dynamite (bâtons de 10 cm pour un diamètre de 3 cm) -
Chargeuse Eimco (pelle mécanique) -
Berline à anthracite -
Dispatcher Ericsson (commutateur téléphonique manuel adapté à l'environnement minier)
Bibliographie
- Dépliant touristique Le petit train de La Mure, voyage mythique au pied des Alpes, Département de l'Isère et edeis (la Culture partout et pour tous)
- Béatrice AILLOUD, La grande histoire d'un petit train, le chemin de fer de La Mure, edeis, Press Vercors, 2021, 28 pages
- Association "Roizonne à la recherche du temps passé", La vie des mineurs de la Roizonne aux mines de la Mure, bibliothèque du musée
- Revue "Nos ancêtres, vie et métiers" n° 11, Les Gueules noires, l'épopée des mineurs de charbon, Revigny, Martin Media, 2005, 86 pages, ISSN 1639-7304
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Histoire de La Mine Image
- Mines de charbon de France
- Les houillères du Dauphiné
- La vie des mineurs de la Matheysone
Notes et références
- ↑ Revue "Nos ancêtres, vie et métiers" n° 11, Les Gueules noires, l'épopée des mineurs de charbon, Revigny, Martin Media, 2005, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Béatrice AILLOUD, La grande histoire d'un petit train, le chemin de fer de La Mure, edeis, Press Vercors, 2021, 28 pages
- ↑ La ligne comportera au final 142 ouvrages d'art : soutènements, ponts, viaducs et tunnels.
- ↑ Béatrice AILLOUD, La grande histoire d'un petit train, le chemin de fer de La Mure, edeis, Press Vercors, 2021, 28 pages
- ↑ Ce sera le premier réseau ferré à être électrifié sous courant continu à haute tension.
- ↑ Association "Roizonne à la recherche du temps passé", La vie des mineurs de la Roizonne aux mines de la Mure, bibliothèque du musée
- ↑ Humphry DAVY et Georges STEPHENSON
- ↑ Association "Roizonne à la recherche du temps passé", La vie des mineurs de la Roizonne aux mines de la Mure, bibliothèque du musée
- ↑ Revue "Nos ancêtres, vie et métiers" n° 11, Les Gueules noires, l'épopée des mineurs de charbon, Revigny, Martin Media, 2005, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Association "Roizonne à la recherche du temps passé", La vie des mineurs de la Roizonne aux mines de la Mure, bibliothèque du musée
- ↑ Revue "Nos ancêtres, vie et métiers" n° 11, Les Gueules noires, l'épopée des mineurs de charbon, Revigny, Martin Media, 2005, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Le grisou est un gaz naturel, le méthane CH4, présent dans le charbon, mais pas dans l'anthracite.
- ↑ Association "Roizonne à la recherche du temps passé", La vie des mineurs de la Roizonne aux mines de la Mure, bibliothèque du musée
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