Jeanne MANCE

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Statue langroise de Jeanne MANCE - Photo C. PIEMINOT

Jeanne MANCE (1606 - 1673)

Fille de Charles Mance, originaire de Nogent (Haute-Marne), procureur au baillage royal de Langres, et de Catherine Emonnot, Jeanne fut baptisée le 12 novembre 1606, à l’ancienne église Saint-Pierre-Saint-Paul de Langres (Haute-Marne).

Elle mourut le 18 juin 1673 à Montréal (Canada).

Biographie

Deuxième de douze enfants, elle se sacrifia à sa famille pour suppléer sa mère trop tôt disparue.

Durant ses années langroises, elle se dévoua à ses compatriotes pour faire face à la peste, à la guerre et à la misère.

Elle ne songea ni à se marier, ni à entrer au couvent. Au contact des Jésuites de la cité et des nouvelles des premiers missionnaires français d’Amérique du Nord, elle partit de sa ville natale le 30 mai 1640, pour répondre à un appel à la mission.

Menant une vie simple et exemplaire, elle passa quelques mois à Paris avant d’embarquer à La Rochelle le 9 mai 1641 avec une cinquantaine d’hommes.

Elle arriva à Québec le 8 août 1641. Finalement, l’expédition débarqua dans l’île déserte de Montréal où, le 17 mai 1642, elle et ses compagnons fondirent « Ville-Marie », premier nom de la cité.

Infirmière et intendante, recrutée par Jérôme Le Royer de la Dauversière, concepteur de l’opération, elle fut le bras droit du gouverneur Paul Chomedey de Maisonnneuve natif de Neuville-sur-Vannes (10).
En 1645, elle fonda « l’Hôtel-Dieu ».

Trois voyages en France lui permirent de contribuer de manière décisive à la réussite de cette « folle entreprise ».

Après avoir remis son hôpital à la gestion des Hospitalières de Saint-Joseph, elle décéda le 18 juin 1673, accompagnée de son amie Marguerite Bourgeoys .

Cofondatrice de Montréal et première infirmière laïque en Amérique du Nord, elle resta toujours un modèle pour qui se destina à cette profession.

Statue


Don des Langrois, des Montréalais et de la Province de Québec, une statue lui rend hommage.

Œuvre du sculpteur Jean Cardot [1] , elle fut édifiée le 5 mai 1968 sur l’ancien emplacement des fonts baptismaux de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de la place baptisée à son nom.


Sources

  • Panneau informatif sur les lieux de sa statue à Langres.

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Notes et références

  1. Jean Cardot sur le site de l'« Académie des beaux-arts »