Guerre d'Indochine - Les batailles

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche


Cet article est une ébauche à compléter.
Vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant.

<< Retour à la Guerre d'Indochine

Les batailles

Bataille de Cao Bang (1950)

La bataille de Cao Bang en Octobre 1950, connu sous le nom de la bataille de Le Hong Phong II en version vietnamienne ou la bataille de la Route Coloniale 4 à la française, [1]
Les Français ont commencé à retirer leurs troupes le 3 Octobre 1950. ( Le général Georges Revers, chef d’état-major de l’armée française, avait fait une mission d’enquête en Indochine à la mi-1949 à partir de laquelle il avait conclu que les Français ne devrait pas essayer de tenir la frontière nord contre une attaque chinoise potentielle et devrait retirer ses troupes de Cao Bang et Lang Son).
Vo Nguyen Giap et Chen Geng ont ordonné aux troupes vietnamiennes d’attaquer la principale colonne française qund elle se retira à l’est le long de la Route Coloniale 4 (RC4). Giap a utilise l’artillerie et deux régiments de la division 308e contre les troupes en retraite.
La République démocratique du Vietnam (DRV) a marqué sa première grande victoire de la bataille sur les Français.
Les Français ont perdu quelque 7.000 hommes , dont la plupart ont été faits prisonniers par l’armée vietnamienne et marcha dans des camps.

Bataille de Dông Khê (1950)

Après l'arrivée des troupes communistes chinoises sur la frontière du Tonkin, puis la chute de la citadelle de Dong Khê, en mai 1950, l'Etat-Major français décide l'évacuation de la forteresse de Cao Bang, dans le Nord-Est.
Pour tendre la main à la garnison de Cao Bang, forte de 3000 hommes, et aller à sa rencontre, une colonne est formée. Elle est constituée de trois bataillons, parmi lesquels le prestigieux 1er Bataillon étranger de parachutistes.
Le 1er octobre 1950, elle démarre.
Mais Giap [2] est à l'affût et a organisé une gigantesque embuscade, plus de 20 bataillons sont tapis dans la jungle, guettant le passage des Français. Alors, c'est la tragédie.
En quinze jours de combat féroce autour de Dong Khê, les 6000 soldats français vont s'engloutir corps et biens, en un désastre militaire sans précédent en Indochine

Bataille du Day

La "bataille du Day", [3]qui se déroule du 28 mai au 7 juin 1951, englobe les combats de Ninh Binh et constitue un épisode marquant de la guerre d'Indochine.
Elle s'inscrit dans une série d'opérations militaires lancées au premier semestre 1951 afin de contrôler les environs de Hanoï.
Le site rocheux de Ninh Binh (aujourd'hui Cuc Phûong), qui surplombe le fleuve Day, constitue un verrou stratégique.
Tenus par un escadron du 1er Chasseur, formé de troupes indochinoises commandées par le lieutenant Bernard de Lattre de Tassigny, fils unique du général, les pitons de Ninh Binh sont pris par les combattants du Vietminh, et Bernard de Lattre de Tassigny est tué au feu.
La dépouille du lieutenant de Lattre est transportée à Hanoï, et la résidence du haut commissaire est transformée en chapelle ardente : le fils décédé du "roi Jean" devient un héros.

Combats de Tu Lê (1952)

16 octobre 1952 : le 6e Bataillon de Parachutistes Coloniaux (Marcel Bigeard) est parachuté à Tú Lệ (village du district de Văn Chấn, province de Yên Bái).
20-23 octobre : les 308e et 312e divisions Việt Minh (Võ Nguyên Giáp) le contraignent à se replier sur 60 km jusqu'à la Rivière Noire

Bataille de Na Sam (1952-1953)

Ville du Viêt-Nam dans le haut Tonkin. Les Français y constituèrent pendant la guerre d'Indochine une base interarme autour d'un aérodrome. Le camp retranché a compté jusqu'à 22000 hommes et a résisté à quatre fortes offensives du Viêt-minh. Évacué par surprise, à l'insu de l'adversaire en août 1953, ce fut un exemple réussi d'une défense en hérisson

Bataille de Diên Biên Phu (1954)

Dien Bien Phu est la plus grande et la plus terrible des batailles menées par l’armée française après la seconde guerre mondiale, et à fortiori dans le cadre de ses guerres de décolonisation.
La bataille de Dien Bien Phu est donc engagée dès le 20 novembre 1953. Elle va durer au total 170 jours.
Entre le 20 novembre 1953 et le 7 mai 1954, les pertes françaises se répartissent ainsi : 1 726 soldats tués, 1 694 portés disparus, 1 161 déserteurs et 5 234 blessés. 56 avions ont été abattus en vol ou touché au sol, et 186 touchés par la DCA, pour 21 tués, 33 disparus et 43 prisonniers. 2 hélicoptères ont été abattus. [4]

Notes et références

  1. le Guide du Routard Vietnam 2019
  2. Le général Giap, héros de l'indépendance vietnamienne, l'un des plus importants stratèges militaires du XXe siècle. Le général Vo Nguyên Giap est mort vendredi 4 octobre 2013 à l'âge de 102 ans.
  3. INA: Collection: Les Actualités Françaises - 30 mai 1951
  4. Toute l'histoire en ligne