Guerre d'Indochine - La Légion étrangère
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La Légion Étrangère en Indochine
- En 1945, la Légion étrangère compte 16.163 hommes.
- En 1953, elle en alignera 36.312.
Les unités
- Le 2e Régiment Etranger d'infanterie
- Le 3e Régiment Étranger d'Infanterie
- Le 13e Demi-Brigade de Légion- Etrangère
- Le 5e Régiment Etranger d'Infanterie
- Le 1er Bataillon Etranger de Parachutistes
- Le 2e Bataillon Etranger de Parachutistes
- Le 1er Régiment Etranger de Cavalerie
Le Génie Légion en Indochine
Ses effectifs culmineront à 433 officiers, 1776 sous-officiers et 6222 gradés et hommes de troupe.
Au total, la grenade à 7 flammes orne les fanions et insignes de 18 unités de Génie Légion en Indochine, du bataillon à la compagnie parmi lesquelles on trouve :
- le peloton mécanique d’Extrême orient,
- les sections de bateaux pliants, [1]
- les compagnies de bateaux blindés
- la 4e Compagnie de Bateaux Blindés (4e C.B.B.) [2]
- les compagnies de camions bennes.
- La 38e Compagnie de Camions-Bennes (38e C.C.B.)
- La 40e Compagnie de Camions-Bennes. (38e C.C.B.)
Dès 1946, ces unités de Génie Légion ont participé à toutes les opérations majeures de la guerre.
Les Légionnaires autochtones
Au 22 juin 1950, 6.668 légionnaires autochtones (sans compter les personnels du génie Légion) étaient sous les drapeaux
- 216 au 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) [3], car le recrutement n’était pas encore terminé,
- 2.264 au 3e Régiment Étranger d'Infanterie (3e REI)
- 1.374 au 5e Régiment Étranger d'Infanterie (5e REI)
- 642 à la 13e Demi-Brigade de Légion Étrangère (13e DBLE)
- 810 pour le 1er BEP & 2e BEP - Bataillon Étranger de parachutistes, [4]
- 1.162 pour le 1er Régiment Étranger de Cavalerie (1er REC) [5]. On en comptait 583 le 13 avril 1950, et 2 062 le 5 avril 1950
À partir de 1952, le nombre de légionnaires autochtones diminua régulièrement à cause du développement des armées nationales.
Petit à petit, les unités mixtes passèrent à l’armée nationale du Vietnam.
Ainsi, le IV/3e rei devint 74e bvn en janvier 1952 ; le IV/13e dble, 68e bvn en février 1953 ; le V/3e rei, 76e bvn en mai 1953
Parallèlement, on renforça six bataillons (1er, 2e et 3e bataillons des 3e et 5e rei) de 143 légionnaires européens, soit 687 hommes sur 834 théoriques, de façon à ce que seule la 4e compagnie soit autochtone avec 170 hommes.
En 1953, on uniformisa les effectifs des bataillons mixtes ; tous devaient avoir 834 hommes dont 147 Indochinois, sauf le IV/2e rei qui comprenait 834 légionnaires dont 300 autochtones, mais tous étaient regroupés sous le nom de bataillons de Légion mixtes de type L2.
Au cours de 1953, d’autres formations mixtes redevinrent de type L1 blanc (III et V/3e rei et III/5e rei).
Dans le même temps, le IV/2e rei s’aligna sur les bataillons mixtes standards pour son effectif total, soit 834 hommes, mais ils comptaient 550 autochtones.
À l’automne 1953, la déflation continua, et on opéra un blanchiment des bataillons mixtes du fait du développement de l’armée nationale du Vietnam.
Des soldats allemands à la légion étrangère
En 1945, à l'issue du conflit, des milliers de prisonniers, des anciens soldats de l'armée allemande et des nazis ont été recrutés par la France dans sa légion étrangère.
Des centaines de milliers de prisonniers allemands sont parqués dans des camps français Pour certains, l'occasion se présente: un recrutement à la Légion étrangère.
Ces Allemands iront en Indochine, où une autre guerre commence, dès 1946, l'année où le corps expéditionnaire français se heurte aux maquisards communistes du Vietminh.
La moitié de ces légionnaires étaient allemands. Les Allemands sont "spécialisés" dans l'artillerie, dans les unités mobiles, les blindés notamment, très recherchés pour l'Indochine, mais aussi les unités de parachutistes.
Certains SS sont recrutés par la Légion étrangère et passent les différents filtres.
Sur 30.000 hommes, on a au maximum 3.000 à 4.000 ex-Waffen SS.
La défaite de Dien-Bien-Phu marque la fin de l'Indochine française, et le début d'un calvaire pour ces légionnaires prisonniers du Vietminh.
Il quitte la Légion en 1955 pour reprendre la vie civile celle d'un citoyen né en Allemagne et devenu Français de cœur. [6]
Les pertes de la Légion
La guerre d'Indochine reste la plus meurtrière de toutes celles où la Légion étrangère s'est trouvée engagée avec plus de 11.000 tués et disparus soit près de la moitié des pertes de la Légion hors métropole dans toute son histoire.
Cela représente également près d'un cinquième des pertes totales du Corps Expéditionnaire hors unités indochinoises. [7].
Notes et références
- ↑ Créée le 1er mars 1946, la section de bateaux pliants appartient à la 1° Compagnie d’état-major et des services du génie de Légion
- ↑ Créée le 16 août 1949, la 4ème compagnie de bateaux blindés ( Légion ) succède à la même unité dissoute, issue du 71e Bataillon colonial du génie
- ↑ Le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) est l'un des deux régiments d'infanterie blindée de la 6e brigade légère blindée (6e BLB).
- ↑ Pratiquement, durant la même période le 1 er BEP (bataillon étranger de parachutistes) est créé à Khamisis (Algérie), le 1 er juillet sous le commandement du capitaine Segrétain. Le 2e BEP voit le jour un peu plus tard, le 1er octobre 1948, à Sétif. Un 3e BEP est formé en avril 1949 à Mascara et s'installe après à Sétif, où il devient le dépôt des jeunes engagés en Extrême-Orient.
- ↑ le seul régiment de la Légion étrangère spécialisé dans le combat blindé.
- ↑ Extrait du JT de 20h du mercredi 30 avril 2014 Présenté par David Pujadas, Diffusé sur France Télévision
- ↑ Amicale des Anciens-Légionnaires-Parachutistes