Georges SALENDRE
Georges SALENDRE (1890 - 1985)
Georges Léon SALENDRE, est le fils d'Auguste, entrepreneur, et de Marie Elise SECRETAN. Il est né le 1er mars 1890 à ROMANÈCHE (01).
Sculpteur statuaire, il est décédé le 28 mars 1985 à PIERRE-BÉNITE (69) .
Situation maritale
Il s'est marié dans le 1er arrondissement de Lyon le 13 janvier 1921 avec Angélique TARDY.
Biographie
A quatorze ans, il entra comme apprenti tailleur de pierre aux carrières de Grand-Corent, dans l’Ain.
A dix-huit ans, il travailla dans le bâtiment à LYON (69), tout en effectuant des études à l’École des Beaux-Arts.
Il remporta un premier prix de sculpture en 1913.
En 1914, il fut mobilisé et combattit jusqu’en mai 1918 au sein de 6e régiment d’artillerie de campagne. Il fut grièvement blessé par une salve d’obus allemands en Champagne. Il fut cité aux ordres de la division et de l’armée et les croix de guerre et médaille militaire lui furent décernées.
Après cette guerre, il s'installa définitivement dans le quartier de la Croix-Rousse et s'engagea dans les rangs du Parti communiste.
Son métier de sculpteur lui permit de s’affirmer comme un artiste lyonnais, réussissant son pari grâce à ses rencontres avec Tony GARNIER et Édouard HERRIOT.
En 1925, il fut l’un des fondateurs de l’Union des arts plastiques qui allait donner naissance au Salon du Sud-Est. C’est à cette occasion qu’il rencontra Maurice UTRILLO et Suzanne VALADON.
En 1937, il reçut le grand prix de l’exposition internationale de sculpture de Paris.
Durant l’occupation, il rejoignit la Résistance. A la Libération, sa réputation lui valut d’être élu conseiller municipal communiste de la ville alors qu’Édouard HERRIOT retrouvait son mandat de maire de Lyon.
Après la seconde guerre, il continua à tailler la pierre de Bourgogne, pour en extraire de nombreux monuments à la Résistance.
Ses œuvres se multiplièrent, non seulement à Lyon mais aussi dans nombre de municipalités communistes de la région, et notamment à Givors où il s’était lié d’amitié avec Camille VALLIN, maire de cette ville de 1953 à 1993.
Oeuvres
Note : La liste des œuvres n'est pas exhaustive.
Beaujeu (Rhône)
- Monument aux morts de 1914-1918, en collaboration avec le sculpteur Benoît MYARD.
Caluire-et-Cuire (Rhône)
- Monument commémoratif en hommage à Jean MOULIN, inauguré le 24 juin 1973.
- Statue sur la tombe de la famille ROSSAT GUILLOTTE au cimetière communal.
Chambost-Allières (Rhône)
Décines-Charpieu (Rhône)
Écully (Rhône)
- Sculpture « À la beauté », buste sur la tombe de la famille BILLOTTE au cimetière communal.
Givors (Rhône)
- Quai Georges Lévy : Sculpture « Le Rhône ».
- Avenue Leclerc : « Monument de la Résistance ».
- Place Henri-Barbusse : « Crypte du Souvenir ».
- Aux Vernes : « La Commune de Paris ».
- Place Camille-Vallin : « Henri BARBUSSE ».
Sculptures du parc de la maison du fleuve Rhône :
- « Frédéric Joliot-Curie - 1959 ».
- « La Captive - 1954 ».
- « La mère et l'enfant - 1960 ».
- « La République - 1970 ».
- « L'enfant aux Raisins ».
- « Maternité - 1959 ».
- « Maurice THOREZ ».
- « Titre inconnu ».
- « Titre inconnu ».
Jassans-Riottier (Ain)
- Monument à « Léon FOURNET ».
Lucenay (Rhône)
Lyon (Rhône)
1er arrondissement
- Cours Général-Giraud : « La pensée », Monument aux peintres et sculpteurs lyonnais disparus.
- Lycée professionnel de la Martinière : « Les Couturières », en 1950.
- Lycée professionnel de la Martinière : « Les Couturières », en 1950.
- Musée des beaux-arts.
2e arrondissement
- Angle de la place Bellecour et de la rue Gasparin : « Le Veilleur de pierre », en 1948, haut-relief en pierre.
- Angle de la place Bellecour et de la rue Gasparin : « Le Veilleur de pierre », en 1948, haut-relief en pierre.
- Hôtel des Postes, 22 place Antonin-Poncet, bas relief.
3e arrondissement
- Place d'Arsonval :
- • Monument à « Édouard HERRIOT », en 1958 ;
• Chapelle de l'hôpital, « le Christ en croix ».
4e arrondissement
- Place des Tapis :
- • « Le Chant des Canuts », au début du boulevard des Canuts (Croix-Rousse). Cette statue fut offerte en 1984 à la Ville pour honorer le 150e anniversaire de la révolte de 1834. Son titre évoque la chanson d'Aristide BRUANT. Le projet fut réalisé par José DA FONSECA. L'œuvre fut érigée jusqu'en 2014 dans le square Déjean à l'ouest de la mairie du 4e arrondissement.
- • « Le Chant des Canuts », au début du boulevard des Canuts (Croix-Rousse). Cette statue fut offerte en 1984 à la Ville pour honorer le 150e anniversaire de la révolte de 1834. Son titre évoque la chanson d'Aristide BRUANT. Le projet fut réalisé par José DA FONSECA. L'œuvre fut érigée jusqu'en 2014 dans le square Déjean à l'ouest de la mairie du 4e arrondissement.
- • « Le Printemps » ;
• « Portait sculpté de l'artiste peintre Louis CARRAND » sur la stèle de sa tombe.
• Cariatide de la tombe de la famille MILLIET.
• Sculpture « La douleur » de la tombe de la famille DONAT.
5e arrondissement
• Sépulture de Édouard HERRIOT, avec l'architecte WECKERLIN.
6e arrondissement
- Parc de la Tête-d'Or : « Le Sportif ».
- Parc de la Tête-d'Or : « Le Sportif ».
7e arrondissement
8e arrondissement
• Tombe avec buste de face en haut-relief, de Jean CAGNE (1907-1958) [2] .
9e arrondissement
- Place Dumas de la Loire, Lyon, Vaise : « Souvenir, Unité, Paix » 1960.
- Stade de La Duchère : « Athlète », statue.
Paladru (Isère)
Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
- Musée d'Art et d'Histoire : Buste de « Gustave COURBET », 1970, pierre du Jura.
Saint-Étienne (Loire)
- « Le Fusillé », 1969.
Vénissieux (Rhône)
- « La République des peuples », 1971.
Villeurbanne (Rhône)
- Église de la Sainte-Famille : « Statue de Saint-Roch ».
- Place Lazare-Goujon : « La République enchaînée », 1946, monument aux morts.
Légion d'honneur
Il fut nommé Officier par décret du 13 novembre 1954.
Sources
- SALENDRE Georges, Léon sur le site « Le Maitron »
- Georges Salendre sur « Wikipédia »
- LES SÉPULTURES « REMARQUABLES » DES CIMETIÈRES LYONNAIS (Pdf) sur le site des « Archives Municipales de Lyon »
Après sa mort
Il a été inhumé au nouveau cimetière de la Croix-Rousse dans le 4e arrondissement de Lyon (69).
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Patrimoine Auvergne-Rhône-Alpes
- ↑ Source : LES SÉPULTURES « REMARQUABLES » DES CIMETIÈRES LYONNAIS (Pdf) sur le site des « Archives Municipales de Lyon »