Généalogie en Corse
Vous avez un ancêtre Corse ?
Quelle chance ! Vous allez découvrir l'une des plus belles îles du monde - et ses habitants ! Mais il y a quelques particularités à connaître : nous vous les présentons ci-dessous.
Bonne découverte !
Corse | |
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Blason de la Corse | |
Informations | |
Pays | France |
Préfecture régionale | Ajaccio |
Population | 260 196 hab. (1999) |
Superficie | 8 680 km² |
Densité | {{{Densité}}} hab./km² |
Arrondissements | 5 |
Cantons | 52 |
Communes | 360 |
Départements | |
Haute Corse (2B) | |
Liens complémentaires | |
Historique | |
Localisation | |
Comment débuter en généalogie Corse ?
La généalogie Corse présente certaines particularités, liées à l'Histoire tourmentée et aux coutumes de l'Île. Sauf si l'une de vos branches fait partie des quelques familles illustres, vous aurez plus de mal à "remonter le temps" que dans d'autres départements métropolitains.
Donc, pour vous lancer, après avoir fait un tour sur la méthodologie, et sur le fonctionnement de l'État civil :
- Prenez contact avec les associations ou listes de discussion présentées dans cet article, qui se feront un plaisir de vous aider à démarrer...
- Allez voir la liste de vos communes Corses et leurs articles dédiés dans Histoire locale Corse.
Puis, pour aller plus loin, voir Généalogie corse - Perfectionnement.
Je fais des recherches généalogiques sur...
... une commune Corse
Pour accéder aux articles Geneawiki de chaque commune Corse :
- Liste des communes de Haute Corse - ou cliquer sur l'initiale :
- Liste des communes de Corse du Sud ou cliquer sur l'initiale :
- Au 15 mars 2012, cinq communes Corses ont obtenu le label "Article de qualité" sur Généawiki : Aullène (2a), Calenzana (2b), Calvi (2b), Casalta (2b), Nonza (2b)
... un patronyme Corse
- Commencer par une recherche sur le site de dépouillement des tables décennales, actes d'état-civil et registres paroissiaux de l'association Corsica Genealugia. Une option découverte d'une durée de 15 jours de ce site comportant plus 130 000 actes dont 90 000 sont filiatifs est proposée à tous les non-membres. Pour continuer à avoir le détail (date exacte des actes et filiation), il est nécessaire d'adhérer.
- Consulter également le site de la RHFC (Dépouillement de tables et actes d'état-civil ou de registres paroissiaux réalisés par la RHFC - 372.246 actes au 10 juin 2016). Pour avoir le détail, il est nécessaire d'adhérer.
- Consulter également Geneanet
- Ne pas oublier si vous avez un compte que la recherche par individus permet de centrer la recherche sur un seul village ou une seule région,
- Ne pas hésiter à contacter les différents généalogistes possédant des couples (nom, commune) similaires à ceux recherchés,
- Voir si un chercheur ne travaille pas sur la commune,
- Consulter les 4 possibilités de recherche offertes par Geneanet dans l'ordre de suivant (arbres en ligne, autres sources, archives et relevés, bibliothèques).
... des Corses ayant quitté leur Île
- N'hésitez pas à compulser la page Recherche généalogique en Algérie sur Geneawiki.
Quelques groupes qui peuvent vous aider
Dans ces différents groupes, vous trouverez peut-être des collègues étudiant le même village que vous, des personnes avec qui échanger des informations, ou bien encore des bénévoles qui pourront faire des recherches pour vous.
Associations Corses
Trois associations peuvent vous aider dans vos recherches:
- Corsica Genealugia est domiciliée aux archives départementales de la Corse-du-Sud. Ses membres recherchent sur toutes les communes de l'Île
- Site internet
- Page Facebook
- Page consacrée à cette association sur Geneawiki : Corsica Genealugia
- RHFC Basée à Marseille, ses recherches portent sur toute l'Île
- Site
- Page consacrée à cette association sur Geneawiki : Recherche sur l'Histoire des Familles Corses
- A.E.H.G.M. Association qui s'est spécialisée dans l'étude historique et généalogique de la région de Monticello, en Balagne
- Site
- Page consacrée à cette association sur Geneawiki : Association d'Etudes Historiques et Généalogiques de Monticello
Particularités historiques de la généalogie Corse
et récapitulatif des sources
Récapitulatif des sources généalogiques corses |
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Indépendamment des points présentés à partir de l’article « Sources généalogiques », la Corse présente certaines particularités exposées ci-dessous. |
Les inventaires des AD2b Les AD2b disposent d'un inventaire des dépôts des communes de Haute-Corse. Cet inventaire est disponible en ligne sur initiative privée, index et détail. Les AD2b disposent également sur place d'un inventaire détaillé des archives notariales disponibles ("ceppi" de Haute-Corse). |
Les Registres d'état civil Les Archives départementales (AD) de Haute-Corse fournissent en ligne sur leur site quelque 250 000 photographies (novembre 2010) des registres d’état civil, de 1800 à 1890 environ, et les Tables Décennales (TD) correspondantes. Pour le moment, aucune autre mise en ligne que celle de l’état civil n’est prévue. Cet état civil est et restera lacunaire car les AD de Haute-Corse ne disposent pas des registres pour certains villages ou que d’autres aient été perdus ou détruits. En l’absence des registres en ligne aux AD, ne pas hésiter à tenter sa chance à la mairie. Pour faciliter la navigation dans ces registres en ligne, quelques démarches privées d’indexation viennent des débuter (novembre 2010 - voir par exemple les articles Calenzana et Lumio).
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Les Registres Paroissiaux La plus grande majorité s'arrête avant 1797. Les AD de Corse-du-Sud disposent d'un inventaire complet, consultable sur place de ces registres ou sur demande sur cgwcorse. Les AD de Haute-Corse tiennent un inventaire des dépôts d'archives réalisés par chaque commune, qui comporte entre autres les BMS que les AD ont reçus. En Haute-Corse, les registres sont souvent restés en mairie : il n’en existe alors aucun inventaire officiel centralisé. Sur des initiatives privées, quelques inventaires sont disponibles en ligne (par exemple dans les « Fichiers » de GénéaCorse ou d’autres sites généalogiques personnels). |
Les registres matricules du recrutement militaire Les registres matricules de tout l’ancien département de Corse sont conservés aux archives de Corse-du-Sud, car la Corse ne comptait qu’un seul bureau de recrutement siégeant à Ajaccio. Outre pour chacun des hommes recensés : la date, le lieu de naissance, la filiation et les états de service, on trouve une foule de renseignements parfois truculents, qui vont de la description physique aux condamnations pénales. Les fiches les plus détaillées sont celles de la Grande Guerre, avec unités, combats, blessures, ... |
Recensement « Choiseul » Recensement général de 1769-1786 dit « Choiseul », maillon très important quoique souvent incomplet (environ 10 % des familles manquantes) auquel l’ANNEXE du présent article est consacrée. |
Recensements du XIXe siècle
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« Ceppi » et « pendetta » Ce sont les Archives notariales en termes locaux. Elles sont conservées aux AD. Remises par les notaires corses, elles remontent jusqu’au XVIIe siècle au moins, et au XVIe siècle pour certains notaires. Les AD détiennent un inventaire de ces registres volumineux. |
« Registres de taille » génois Ces registres fiscaux décomptent les familles, la taille génoise étant payées de façon uniforme par « feu ». Ils contiennent parfois les noms, âges, professsions et liens de parenté de toute la famille. Les plus anciens remontent au moins à 1490. Ces registres sont conservés majoritairement par l’ASG (Archivio di Stato di Genova). Un inventaire en est disponible dans l'ouvrage « Vistighie Corse » de A.M. GRAZIANI - Tome I Volume 2 (1493 - 1790). Certains registres sont aussi détenus par les AD d'Ajaccio uniquement. La FrancisCorsa posséde des copies de quelques éditions. |
« États des âmes » Recensements religieux, réalisés moins souvent que les registres de taille, détenus par les AD de Corse-du-Sud et / ou à l’ASG. Pour leur recherche d'états des âmes, les membres de cgwcorse s'appuyent sur les travaux de Pierre Lamotte, ancien directeur des archives, qui note que :" certains évêques auraient souhaité que les curés consacrent un registre exclusivement à ces états, si précieux pour les historiens et pour les généalogistes. Ils n'ont guère été suivis ou, en tout cas, bien peu de tels registres sont parvenus jusqu'à nous, et les stati delle anime se trouvent surtout dans les registres, ou parties de registres, réservés aux baptêmes et aux listes de confirmés. On en trouve aussi dans le fonds de l'ancien évêché de Sagone conservé au AD d'Ajaccio". |
« Dispenses de mariages » Ces registres de dispenses, classés chronologiquement par évêché, fournissent des arbres généalogiques sur 4 générations au plus pour établir les dispenses de consanguinité ou d'affinité. Les AD2A les détiennent, dans la série 5G, pour Ajaccio et Sagone, et les AD2B dans la série 2G pour Mariana, Aléria, Nebbio et Accia. Les registres correspondants remontent jusqu’en 1570 au moins. Pour l'évéché d'Ajaccio, les recherches des membres de cgwcorse montrent qu'elles sont beaucoup plus récentes. Ces dispenses de mariage font partie des fonds des évâchés Corses d'avant 1801, conservés aux AD. Voir par exemple l'index de l'évèché de Sagone. |
« Fonds génois » Les AD2a disposent d'un important fonds de l'administration génoise (environ 900 liasses de documents). Ce fonds est muni d'un index très détaillé consultable sur place qui représente à lui seul une vingtaine de classeurs. Il fournit apparemment pièce par pièce les noms des personnes en cause et le sujet du document. |
Cadastre napoléonien Le cadastre napoléonien, très utile par exemple pour identifier les quartiers d’époque dans les villages – les toponymes étant souvent conservés de nos jours est en ligne pour toute la Corse, pour sa partie « Plan », les matrices étant conservées aux AD. |
Sources de cet encadré Messages GénéaCorse : Messages cgwcorse |
Sources généalogiques corses
Identification des sources
Idéalement, la recherche sur un village corse commence par la collecte et la localisation des différentes sources généalogiques.
La Corse présente certaines particularités qui sont décrites dans l'encadré ci-contre. Actuellement, on ne dispose sur internet que :
- de l'état civil (1800-1880) de la Haute-Corse Site des AD
- des recensements mis en ligne par les AD2A [1]
- des registres matricules militaires de certaines périodes, mis en ligne par les AD2A Matricules
- de dépouillements systématiques réalisés principalement en Corse-du-Sud et surtout par des membres de Cgwcorse
- de quelques registres paroissiaux numérisés et mis en ligne par des initiatives privées.
Après avoir identifié et analysé les sources pour un village, il est souhaitable d'en faire une synthèse sur internet. Exemple de travail pour une commune : Calenzana
Indexation des sources
D'autre part, pour faciliter le travail collectif, plusieurs initiatives privées ont démarré pour indexer les sources disponibles au niveau Corse global.
Les Annexes 1, 2, et 3 rassemblent les informations disponibles à ces sujet.
Remarques sur les patronymes corses
Presque pas de patronymes - "casate" - avant 1769
La Corse appartient à la France depuis le 15 mai 1768 par le traité de Versailles. Elle dépendait de l'Italie avant.
Auparavant, surtout dans les villages, les personnes étaient désignés par Prénom fils(le) de Prénom paternel. Cette particularité implique que l'on trouve rarement des patronymes dans les BMS.
Même cas de figure pour le premier recensement de 1769, variable selon les villages, l'Administration royale de Louis XV cherchant à doter chacun d'un patronyme (voir ci-dessous).
On trouve cependant des patronymes plus anciens : casate, dans les archives notariales. Les notables ont souvent un patronyme, (le curé, le notaire, etc.). Par exemple, le curé signe souvent les actes de sa "casata".
Des patronymes fixés récemment
Même après 1769, les patronymes, essentiellement formés à partir de prénoms ou de toponymes (noms de lieux) ne sont pas encore fixés, et peuvent par exemple devenir doubles (avec trait d'union), puis "perdre" l'un des deux noms.
Des terminaisons en "Y" trompeuses...
Plusieurs patronymes corses se terminent par "Y", ce qui surprend souvent les non-corses (voire certains corses mal informés). Il s'agit en fait de variations scripturales à partir des terminaisons "IJ" ou "J", pluriel des prénoms se terminant en -IO. Par exemple :
- Prénom "GREGORIO", qui fournit le patronyme "GREGORIJ" ou GREGORJ (pluriel de "GREGORIO"), transcrit en "GREGORY". Même chose avec DARIO, VALERIO, ...
- Mais "FABIANO" ou "NAMO" (terminaison en "O"), deviennent "FABIANI" et "NAMI" au pluriel.
Ces noms se terminant par "Y" sont donc authentiquement corses, contrairement à certaines apparences.
Spécificités des registres paroissiaux corses
En Corse-du-Sud un inventaire (contenu et lieu de classement) est consultable en salle de lecture et disponible sur le site cgwcorse qui a réalisé le microfilmage des registres en 2007. La majorité des registres paroissiaux est détenue par les archives de Corse-du-Sud.
Les registres paroissiaux de Haute-Corse présentent, par contre, des particularités de classement et de rédaction.
Les AD de Haute-Corse ne détiennent pas tous les registres, souvent restés en mairie
Informations largement tirées du message de GénéaCorse :
http://fr.groups.yahoo.com/group/geneacorse/message/5219
Surtout en Haute-Corse, il y a encore de nombreux cas où les registres d'état civil anciens (> 100 ans) et les B.M.S. de l'arrondissement de Bastia sont restés dans les mairies conformément
Ils n'existent donc pas aux A.D. de Bastia de copies de par la destruction de la collection du greffe de Bastia par un bombardement en 1943. Il conviendra donc de se tourner vers ces villages.
Les choses se présentent de la façon suivante :
- Corse Gênoise
- Les registres paroissiaux sont rédigés en un seul exemplaire (pas de second exemplaire pour l'évêché)
- Peu d'archives, les documents conservés par la République sont ceux des administrations qui suivaient les affaires de Corse depuis Gênes même. On peut y trouver ex : les registres de taille servant à l'établissement de l'impôt.
- Corse Française
- Depuis le Traité de Versailles du 15 Mai 1768, la loi, imposait aux membres du clergé de constituer des registres paroissiaux en double exemplaires, l'un conservé dans les communes et l'autre déposé au greffe du tribunal. Ces collections présentes aux AD, après 1793, sont celles des tribunaux d’Instance. L'évêché conserve une collection de doubles à compter de 1835.
- Normalement les registres paroissiaux antérieurs à 1793 ont été remis à la mairie. La sécession paoliste, puis le royaume anglo-corse ont suspendu l'application.
- Beaucoup de registres, en Corse comme ailleurs, ont été perdus, détournés et détruits par les intempéries, les rats, les incendies, les guerres, etc. Ces calamités expliquent les lacunes pour certaines communes.
Exemple : la collection du greffe du tribunal de Bastia a souffert du bombardement en 1943
- Code du Patrimoine
L'Article L212-11 : Les documents de l’état civil ayant plus de cent cinquante ans de date, les plans et registres cadastraux ayant cessé d’être en service depuis au moins trente ans et les autres documents d’archives ayant plus de cent ans de date, conservés dans les archives des communes de moins de 2 000 habitants, sont déposés aux archives du département. Toutefois, après déclaration auprès du représentant de l’Etat dans le département, la commune peut conserver elle-même ces documents ou, si elle est membre d’un groupement de collectivités territoriales".
- En application à cette dérogation, beaucoup de municipalité conservent leurs registres d'état civil, représentatifs de l'histoire de celle-ci. C'est le cas en Corse.
- Cette particularité a amené plusieurs bénévoles, à entreprendre de leur propre initiative une numérisation des registres demeurés dans les communes. Ils mettent ces collections photographiques à la disposition des chercheurs,
- soit sur des sites personnels,
- soit sur des listes de diffusion : GénéaCorse,
- soit au sein d'Associations.
Les états civils et BMS des AD sont actuellement largement numérisés. Seul en ligne sur internet actuellement, Etat Civil Haute-Corse - (1800-1900). Hélas rien pour le moment d'antérieur à la Révolution.
"Pievi" et paroisses
En Corse, l'unité religieuse de base a longtemps été la "pieve", pluriel "pievi". 60 à 70 "pievi" dans toute l'Île, regroupaient des hameaux et villages. Une église centrale, l'église piévane, avait le monopole des baptêmes, les funérailles pouvant être célébrées dans des églises locales. Au fil du temps, et avec la construction d'églises plus grandes, l'unité religieuse est devenue la "parrochia" (paroisse).
On a donc les deux types de registres : piévans puis paroissiaux. Mais le tout est souvent très lacunaire.
Les langues employées dans les actes : latin, toscan, français
Paragraphe essentiellement tiré de : Message d'Accueil Geneacorse - Traduction
"Il faut d'abord rappeler que, en Corse, comme dans le reste de la France, l'état civil indépendant des actes de catholicité est une création de la Révolution. La décision d'enlever l'état civil au clergé date du 20-25 septembre 1792. Mais il faut quelques années pour qu'elle soit appliquée, entre les réticences du clergé et l'organisation des services municipaux. En fait, on peut dire que les registres d'état civil sont mis en place entre 1795 et 1800.
En Corse, pour l'essentiel :
- Les actes antérieurs à 1750/1760 sont consignés par le curé dans les registres de paroisse, et, la plupart du temps, rédigés en (mauvais) latin ;
- Après 1750/1760, les registres de paroisse sont rédigés en toscan, qui correspond à peu près à l’italien moderne le plus pur ;
- En 1795/1800, les mairies mettent en place des registres d'état civil, toujours rédigés en toscan ;
- À partir de 1850, ils sont rédigés en français.
Bien sûr, ces dates sont approximatives, et on pourra toujours trouver des cas sortant de ce schéma, ainsi que des différences selon les registres et les scripteurs. On constatera que ce calendrier est influencé - mais de loin - par le paragraphe suivant sur l'administration de Louis XV ...
Il n’y a pas, sauf initiative très locale (non découverte pour le moment), d’actes rédigés en langue corse. Par exception, on trouve souvent des noms de métiers écrits dans leur forme corse. On peut aussi tomber sur quelques mots de
corse dans un acte, sans doute tout simplement parce que le rédacteur n’aura pas trouvé le mot juste en toscan !"
Plus de précisions sur la langue corse dans l'article que Wikipédia lui consacre : La Corse
L'administration royale de Louis XV impose l'état civil "à la française"
Le recensement de 1769
Le premier "jalon" complet en Corse est le Recensement de 1769, réalisé par l'Administration Royale de Louis XV. Dans ce registre chaque membre d'un foyer a un patronyme (sauf les veuves), et il y a beaucoup d'exceptions pour les communes de Corse-du-Sud. On y trouve la composition de chaque foyer avec les liens familiaux, l'âge (approximatif), l'inventaire agricole de chacun (cheptel).
Ce recensement est consultable aux Archives Nationales de Paris (CARAN). On le visionne sous forme de 6 microfilms portant les cotes Q 1 298 1 à Q 1 298 6. Plus d'informations en ANNEXE.
Titres de noblesse corses
L’administration de Louis XV entreprend également de reconnaître les titres de noblesse d’un peu moins d’une centaine de familles corses. Ces familles doivent fournir des documents prouvant leur noblesse depuis au moins 200 ans. Le recensement et la reconnaissance des droits de ces familles furent terminés en 1774. On peut y trouver : la famille BONAPARTE.
Voir le détail sur le site d’Ours Jean CAPOROSSI : Site
Les genéalogistes de Cgwcorse effectuent leurs recherches concernant ces reconnaissances de noblesse dans les archives du Conseil Supérieur de la Corse
Comment remonter au-delà de 1769 ?
Pour remonter au-delà, en particulier dans les petits villages, la seule solution est le dépouillement exhaustif des BMS. Voir sur les méthodes utilisables l'article sur Geneawiki : Dépouillement systématique.
Ce dépouillement permet en effet de reconstituer, par déductions successives, les familles du village, à condition que les registres ne soient pas trop lacunaires.
Pour compléter le dépouillement des BMS et conforter certaines hypothèses, il faut faire appel aussi :
- Aux Etats des âmes, recensement fait par le curé et conservé dans les registres paroissiaux
- Aux Registres de taille, sortes de recensements destinés à recouvrer la "taille génoise", un impôt uniforme par "feu"
- Aux Archives notariales - "ceppi" ainsi qu'à leurs index d'époque pendetta
- Aux documents de gestion des mariages par l'Eglise, c'est-à-dire les dispenses de consanguinité, nombreuses dans les petits villages de l'Île, le "stato libero" (conjoints de deux diocèses différent), le contentieux, les demandes de bans, etc. Ces documents font partie des archives des évêchés et sont conservés aux AD2a et 2b (voir encadré sur les sources Corses). Ils remontent très loin, et sont classées dans chaque évêché par ordre chronologique. Ils peuvent fournir des arbres généalogiques sur plusieurs générations. Sur plusieurs milliers de pages des liasses correspondantes (sans doute 10 000 à 12 000), 1 900 environ sont actuellement visibles sur Internet, sur initiative privée, et restent à dépouiller (août 2012).
Les sources les plus anciennes sont les ceppi et les dispenses de consanguinité, souvent très antérieures aux premiers BMS. Voir paragraphe sur les évêchés Corses d'avant le Concordat (1801).
Sur cgwcorse ou GénéaCorse, vous retrouverez les informations des chercheurs qui ont réalisé les dépouillement de BMS.
Quelques particularités familiales de la généalogie corse
Il ne s'agit pas ici de coutumes, mais de décrire quelques conséquences des conditions locales, intéressantes au plan généalogique.
Endogamie, consanguinité et apports ponctuels inattendus
Il ne faut pas perdre de vue que la Corse a un territoire important (environ 180 km sur 80 et 8 700 km²), avec une population somme toute très modeste :
- 135 000 aux premiers chiffres connus (1580),
- Moins de 150 000 personnes au XVIIIe siècle, soit moins de 20 hab. / km²,
- Plus de 300 000 vers 1939,
- Près de 300 000 en 2010 (dont près de 90 000 concentrés à Ajaccio et Bastia) après un "point bas" à 240 000 environ vers 1980.
Répartis sur 360 communes, dont seules quelques dizaines dépassent 1 000 habitants (Ajaccio et Bastia avaient beaucoup moins de 10 000 habitants au XIXe siècle), cela fait de tout petits villages. Leur dépouillement complet peut aisément être réalisé par une seule personne, contrairement à des agglomérations comme Nice ou Marseille par exemple.
En outre, l'endogamie est encore plus forte ici qu'ailleurs, les gens se mariant entre eux, et les plus audacieux avec l'"étranger" ou l"étrangère" de la commune voisine (5 km) ou de l'extrémité du chemin de transhumance (20 à 30 km). Cela s'explique par les communications internes très difficiles, dues à un relief montagneux tourmenté (Monte Cinto, plus de 2 700 m et des dizaines d'autres sommets à plus de 2 000 m).
Sur des villages de quelques centaines d'habitants, la consanguinité existe forcément - comme ailleurs, mais sans doute encore plus. Les partenaires possibles sont très limités, dans un "rayon d'action matrimonial" de l'ordre de 10 km. Et encore plus si l'on ajoute la stratification sociale.
Ne vous étonnez donc pas de trouver des "implexes". Vous les identifierez sans doute plus aisément que décrit dans la progression théorique du nombre de nos ascendants, à condition d'interpréter correctement les redoutables actes du XVIIIe siècle, dépourvus de patronymes ...
Mais ceci n'exclut nullement des apports génétiques ponctuels et parfois surprenants au fil des siècles :
- Catalans et Grecs Maniotes,
- Quelques centaines d'Antillais (originaires d'Haïti et de Guadeloupe)... déportés en Corse aux environs de 1800 !
Les généalogistes de Cgwcorse ne partagent pas cette thèse. Pour eux, les mariés ou mariées qui ne sont pas nés dans des communes de Corse et qui s'y marient avant 1840 sont originaires principalement d'Italie, de France, de Suisse, de Malte, de Grèce, de Russie voire d'Allemagne mais pas des Antilles. - Environ 1 500 Russes blancs débarqués en 1921 du paquebot "Rion" en provenance de Constantinople. Voir Exode des Russes blancs en Corse sur Wikipédia.
Les tombeaux privés du XIXe siècle
Au XIXe siècle, les cimetières corses sont si encombrés que les familles de notables se font construire des tombeaux monumentaux sur leurs terres. Ces nécropoles privées sont toujours visibles, et c'est une particularité extraordinaire au sens propre, aussi bien en France que dans tout le Bassin Méditerranéen.
Transmission spécifique des patrimoines fonciers et conséquences
Historiquement, les filles héritaient des plus mauvaises terres : en particulier celles qui sont près du bord de mer, de ses marécages et de ses fièvres... Au XXe siècle, de grandes fortunes foncières ont donc été transmises par les femmes, les marécages étant devenus des terrains à bâtir.
En outre, en Corse, les terres et les bâtiments sont exonérés de droits de succession, au moins dans les conditions suivantes :
- Exonération totale pour les successions ouvertes entre le 23/01/2002 et le 31/12/2012,
- Exonération à concurrence de 50 % de leur valeur, pour les successions ouvertes entre le 01/01/2013 et le 31/12/2017,
- Exonération supprimée pour les successions ouvertes à compter du 01/01/2018
Enfin, on peut pour le moment rester en indivision sur plusieurs générations...
Plus de détails pour ceux qui le souhaitent ici, sur le site du Sénat : Projet de Loi de Succession en Corse
Les soldats Corses
Depuis leur île, beaucoup de Corses sont partis à l'aventure plus ou moins volontairement, et ont combattu sur de nombreux champs de bataille.
On trouve donc des Corses soldats ou mercenaires un peu partout autour de la Méditerranée
En particulier, une certain nombre razziés par les Barbaresques sont devenus janissaires ou mameluks, selon les méthodes ottomanes de constitution des troupes d'élite à partir d'enfants esclaves. L'un des plus célèbres de ceux-ci est certainement Jacques SENTI devenu Mourad Bey, et dont la dynastie Mouradite règnera sur la Tunisie pendant tout le XVIIesiècle.
Plus récemment, entre 1769 et 1789, certains régiments étaient spécifiquement Corses, comme le "Royal Corse", dont des soldats feront ensuite les guerres de la Révolution et de l'Empire.
Le Corse le plus illustre, Napoléon - lui-même ayant "vu du pays" en devenant soldat - créera en 1803 son "Bataillon de tirailleurs Corses" au sein de la Grande Armée. Il y aura aussi un Régiment servant dans l'Armée Italienne du Roi d'Italie Napoléon.
Enfin, pendant la Première Guerre Mondiale, la Corse aura "son" Régiment spécifique, le 173e Régiment d'Infanterie, muni de son régiment de réserve, le 373e, créé en 1914. Tous deux étaient cantonnés et recrutés en Corse. Mais de nombreux Corses, là encore, avaient devancé l'appel et se retrouvaient depuis plusieurs années dans de nombreux régiments au gré des affectations.
Indépendamment des registres matricules déjà publiés par les AD2b (voir ci-contre), il reste de nombreuses archives à explorer (avril 2012). Par exemple, il existait des régiments français composé de soldats d'origine Corse bien avant le rattachement à la France de 1769.
Un site militaire Corse donne de nombreuses informations sur les Régiments Corses anciens.
Généalogie protestante en Corse
Il semble y avoir eu quelques missionnaires protestants en Corse vers 1780-1790, selon Ours Jean CAPOROSSI.
Il existe au moins un temple à Aullène (Audde) en Corse-du-Sud, depuis le début du XXe siècle :
Généalogie juive en Corse
Selon l’Association Corse-Israël http://www.corse-israel.com/default1.php :
- Première présence juive dans l'Île vers 800 (population venue d'Égypte installée dans le Sud de la Corse, surtout près de Levie (20 km de Porto-Vecchio)
- En 1500-1530, environ 1 000 Juifs de la région de Naples (persécutés ?) s'installèrent au centre de l'Île
- En 1684, des juifs de Padoue, également persécutés, arrivent en Corse (origine du patronyme « PADOVANI » ?)
- En 1760, immigration de 5 000 à 10 000 Juifs du Nord de l’Italie, invités par Pascal PAOLI (attesté également par Ours Jean Caporossi).
Pour aller plus loin ...
Les membres de GénéaCorse et leurs amis déposent dans Généalogie corse - Perfectionnement leurs réflexions généalogiques sur des points spécifiques à la Corse, quand leurs travaux les y conduisent...
Vous y trouverez pour le moment :
- Comment établir la généalogie complète d'un village Corse ?
- Quelques éléments sur les évolutions des patronymes Corses...
- Impositions anciennes Corses
- Essai d'évaluation des temps de travail en généalogie Corse
Éléments historiques et économiques Corses d'intérêt généalogique
Structures administratives et religieuses avant 1769
Traditionnellement, la Corse a toujours été divisée en :
- Cismonte', en-deçà des Monts par rapport à l'Italie, la partie Nord Est, approximativement la Haute-Corse actuelle
- Pumonte, au-delà des Monts par rapport à l'Italie, la partie sud, approximativement la Corse du Sud actuelle
La structure de base : la soixantaine de "pievi"
La Pieve qui regroupe plusieurs villages et / ou hameaux est la structure Corse de base, et apparemment la plus stable dans le temps. En 1769, et depuis plusieures siècles, il y a en Corse une grosse soixantaine de "pievi", avec une église piévane et un curé piévano à leur tête (religieuse)
Les dix provinces génoises
L'administration génoise a organisé les "pievi" en dix "juridictions", structurées de façon à avoir toutes une façade maritime. Il ne faut pas perdre de vue que les Génois s'intéressent fort peu à l'intérieur de l'Île. Ces juridictions sont :
L'index du recensement "Choiseul" de 1769 donne une bonne visibilité de détail sur cette organisation administrative (Voir en Annexe du présent article l'analyse détaillée du "Choiseul").
Les six diocèses
Indépendamment de la structure des juridictions, la structure religieuse des diocèses s'y superpose, en regroupant des "pievi" d'une autre manière. Il existe au XVIIIe siècle six diocèses en Corse. Leur carte sommaire est visible ici, à l'alinéa "Vescovato". Ces six diocèses sont desservis par six évêques et environ 2 000 prêtres. Depuis le Concordat de 1801, il n'existe plus qu'un seul diocèse en Corse, Ajaccio. Il subsiste de ces diocèses des archives très intéressantes pour le généalogiste, et à ce jour (juillet 2012) certains de ces évêchés anciens disposent d'articles Généawiki (voir liens) :
- Archives conservées aux AD2a (Ajaccio) :
- Evêché d'Ajaccio,
- Évêché de Sagona.
- Archives aujourd'hui aux AD2b (Bastia) :
- Evêché d'Accia (disparu dès le XVIe siècle, fusionné avec Mariana),
- Evêché d'Aléria,
- Evêché de Mariana|Mariana,
- Evêché du Nebbio|Nebbio. Parmi les archives du Nebbio (source message GénéaCorse N° 8002), on notera :
- 4 G 23-48 - 1644-1781 Dispenses de mariages,
- 4 G 57-60 - 1644-1770 Demandes de licences de mariage,
- 4 G 61-62 - Oppositions à mariage.
- Article détaillé : Diocèses corses avant 1801
Une économie agricole et pastorale très pauvre
Le recensement de 1769 comporte également une description brève de chaque village, avec ses caractéristiques (nombre de maisons, aspect général) et productions agricoles.
Habitat
Les Corses habitent dans les villages, souvent tout petits. Il ne faut cependant pas négliger l'existence des "paillers", habitatons sommaires dans les champs, souvent éloignés des villages, où ils habitent une partie de l'année. Ce point n'améliore certainement pas la fiabilité des recensements.
Troupeaux et transhumance
Il décrit aussi le cheptel (inventaire agricole). Les troupeaux de brebis (dans les zones plutôt de plaine et/ou plutôt proches des villages) et de chèvres (en montagne et/ou plus loin des villages). On distingue donc :
- capraghju ou chevrier,
- pecuraghju ou éleveur de brebis,
- et enfin, plus rare le vaccaghju, ou vacher.
Ceux sont le plus souvent des populations séparées, qui évoluent sur des pâturages différents et habitent dans certains cas des hameaux spécifiques. Apparemment, 25 chèvres suffisent à faire vivre (sans doute mal ...) une famille de 5 personnes (les parents et 3 enfants).
Les "pecuraghju" sont en principe plus "aisés". Peu de gros bétail (chevaux, ânes, mulets, bovins) qui sont surtout des animaux de bât et de trait (labours).
La transhumance explique en partie les rapports matrimoniaux entre différentes zones géographiques.
Ex : entre les plaines de Calenzana et de Galeria et les estives du Niolu (Calacuccia, Lozzi, ...), les distances sont "courtes" de 20 à 30 km, pour un paysage très accidenté.
On trouve la description des chemins de transhumance par exemple au Musée de la Corse de Corte : Musée de Corte
Professions Corses anciennes : une société autarcique
Les documents de recensement permettent souvent une approche des professions.
L'Île, à l'époque, a une population pastorale et agricole. On y trouve donc majoritairement des lavoratore(laboureur, travailleur), quelques propriétario (propriétaires) et une forte minorité de pastore (bergers).
On trouve également quelques meuniers, bûcherons, cordonniers, ...
Enfin, le village comporte quelques lettrés Notario (Notaire par exemple) et les membres du clergé sont recensés ailleurs. Ces Lettrés et les membres du clergé faisaient leurs études en Italie, entraînant des échanges de populations.
Il n'y a pas beaucoup d'autres professions, dans cette économie pauvre et autarcique, à base d'autoconsommation de la production familiale.
Exemple : les femmes cuisent le pain, fabriquent le fromage, tissent la laine et confectionnent les vêtements ...
Mais certaines professions sont parfois savoureuses : par exemple, "Bandito" (= bandit) !
Les soldats sont traditionnellement des vecteurs importants d'échanges de populations, comme on l'a vu plus haut...
Une Île peu tournée vers la mer
Les Corses sont peu tournés vers la mer. Ils ont produit beaucoup plus d'esclaves chez les Barbaresques - "schiavo in Barbaria" que de marins, ces derniers étant surtout des ressortissants du Cap Corse.
Les marinaro étant nombreux dans les dépouillements des membres de Cgwcorse, ils s'étonnent que les barbaresques n'aient pas été vaincus par les esclaves ....
En fait, ce sont surtout les Corses de l'intérieur qui sont peu tournés vers la mer. Les marins sont principalement originaires d'Ajaccio, Bastia, Bonifacio et du Cap Corse.
Quelques galères cap-corsines semblent avoir participé à Lépante (1571) - côté chrétien. Cette dernière précision est utile, car quelques années auparavant, Sampieru Corsu débarque dans l'Île et la conquiert momentanément pour le Roi de France, aidé par des galères turques !
Éléments d'Histoire de l'Île
L'Île semble peuplée par l'Homme depuis au moins 10 000 ans avant Jésus-Christ. Les premières mentions historiques de la Corse remontent à l'arrivée des Phocéens. Ceux-ci viennent de Phocée, cité grecque d'Asie Mineure, sur la côte occidentale de la Turquie actuelle. Ce sont également les fondateurs de Marseille, Nice, Antibes. Ils s'installent à Alalia (Aleria).
Depuis la fin de l'Empire Romain d'Occident, l'Histoire de l'Île est très peu connue, jusqu'au Xe siècle. Ensuite, l'Histoire Corse est sombre et agitée entre raids de Barbaresques, querelles intestines et visées des puissances méditerranéennes (Papauté, Pise, Gênes, Catalogne, France, ...).
Une Histoire tragique
Déjà, lors de l'assassinat du Comte Arrigo Bel Messere, peronnage quasi légendaire du Xe siècle, l'Île pleure son unité perdue :
« E morte Arrigo Bel Messere, e Corsica sarà di male in peggio »
Il est mort Arrigo le Beau Sire et la Corse ira de mal en pis,
ou la variante :
« E morte Arrigo Bel Messere, Corsica non avrià mai bene »
Il est mort Arrigo le Beau Sire ; Corse, tu ne connaîtras jamais le bonheur.
On remarquera qu'Arrigo s'appelle simplement "Bel Messere", qui signifie "Beau Messire"...
http://pagesperso-orange.fr/bludimare/bel_messere.htm
Sous la menace constante des pirates barbaresques
En cas de raids barbaresques, la population prévenue par les tours de guet ("tours génoises") va se réfugier derrière les remparts des villes visibles de la mer, qui sont souvent fortifiées (Calvi, Monticello, ...) ou dans les villages de montagne, ou simplement quasi-invisibles de la mer (comme Calenzana, près de Calvi) qui ne comportent aucune trace de remparts.
Au XIXe siècle, le décollage économique et industriel commencé vers 1820 avorte à partir des années 1870, déclenchant largement le phénomène d'émigration Corse. En effet, la population a beaucoup augmenté au cours du XIXe siècle. On trouvera donc beaucoup de Corses dans l'armée et l'administration coloniales de la IIIe République.
Et plusieurs sites d'informations historiques accessibles en ligne
Des ouvrages et études savants narrent et analysent ces points en détails. Les sites ci-dessous fournissent une première approche de qualité.
- Article Wikipedia sur le sujet : Histoire de la Corse
- Site personnel d'Ours Jean CAPOROSSI - Excellent site personnel d'Histoire (et de Préhistoire) de la Corse, des dinosaures à nos jours : Cronica di a Corsica
- Page d'Histoire de la Préfecture : Histoire de la Corse
- Site "Curagiu": Storia di a Corsica
- Divers éléments historiques Corses : http://fr.groups.yahoo.com/group/geneacorse/files/Histoire%20de%20la%20Corse/
- Sur geneawiki : Histoire locale Corse
Adresses et outils Internet indispensables
Où trouver les archives Corses ?
Dans les recherches en Corse, les conservateurs d'archives identifiés sont les suivants :
Les Archives Départementales
- Corse du Sud - Site Internet :Archives Départementales 2A
- Haute Corse Site Internet AD 2B. Etat Civil en ligne à cette adresse : Etat Civil. Etat-Civil de 1800 à 1880, par ordre alphabétique jusqu'à "Pino". Environ 300 000 clichés, mais nombreuses lacunes sur beaucoup de villages.
Les Archives Diocésaines
- 9, boulevard S.Marcaggi - 20000 Ajaccio
RDV obligatoire, indications de contact : Contacts. - Exemples de documents conservés : Aiti Tempi Fà - Archives Evéché Ajaccio
Archives Nationales - CARAN
- Site du Caran. On y trouve en particulier le recensement de 1769-1786, sous les cotes : Q1 298 2 à Q1 298 5.
Pour faire une recherche sur le site du CARAN :- Taper la cote sous cette forme : q/1/298/2
- Demander le document puis le consulter sur place à Paris
- Adresse : 11, rue des Quatre Fils - 75003 Paris
- Téléphone : (33) 01 40 27 64 19 - Télécopie : (33) 01 40 27 66 28 - Imél : Contact
FrancisCorsa
Cette association détient d'énormes collections privées microfilmées de registres de toutes natures - Site
Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours - Mormons
Ils ont assez peu travaillé en Corse mais ont toutefois microfilmé beaucoup de communes au Nord comme au Sud. Leur travail a servi d'ossature au site des Archives de Haute-Corse, et le premier microfilmage des bobines détenus par les deux départements en est issu.
- Liste des registres microfilmés - Pour visionner ces microfilms, se déplacer au centre le plus proche,
- Centre d'Histoire Familiale - France,
- Sur Geneawiki, pages consacrées aux Mormons : Les mormons et la généalogie et Adresses des centres mormons.
Geneacorse
Les membres de GénéaCorse et leurs amis ont de grandes collections de photos numériques réalisées par eux en Mairies ou aux AD.
Autres lieux en France
- Les Mairies des villages, essentiellement en Haute Corse,
- Bibliothèque Municipale de Marseille, établissement à vocation régionale Bibliothèque Municipale
Autres lieux en Italie
Il existe d'autres établissement conservateurs d'archives Corses en Italie :
- ARCHIVIO DI STATO DI GENOVA
Via T. Reggio 14 - 16123 Genova
Via R. Bianchi 63 - Genova-Campi
Site - Courriel : Contact - ARCHIVIO DI STATO DI ROMA
Palazzo della Sapienza
Corso del Rinascimento,40 - 00186 Roma
Site - Courriel : [mailot:[email protected] Contact] - ARCHIVIO DI STATO DI PISA
Lungarno Mediceo 30 - 56100 Pisa
Site - Courriel : Contact
Sites d'entraide
Fil d'Ariane
Le Site d'entraide s'est forgé une grande réputation, n'hésitez pas à faire appel à eux pour la Haute Corse et la Corse du Sud.
Sidonie
Important site privé pour la Corse du Sud : AD Ajaccio et Liste des communes
France Genweb
L'entraide de Francegenweb a aussi une grande réputation en en Haute Corse et en Corse du Sud.
Geneanet
La communauté des Geneanautes est un atout aussi en Corse : Relevés Collaboratifs et Registres en ligne
La Corse vue par "Wikipedia"
Pour plus d'informations générales sur la Corse, rendez-vous sur l'un des 1 000 articles les plus consultés de Wikipedia en français, Corse.
Il existe aussi un "Wikipedia" en langue Corse : Wikipedia en Langue Corse
Annexe 1 - Indexation du recensement "Choiseul"
complet de 1769 et partiel de 1786
Ce recensement - appelé couramment "Choiseul" - est le premier réalisé par l'Administration Royale de Louis XV. Il recense environ 150 000 personnes, avec la structure suivante :
- Chaque village est recensé, les villages sont classés par :
- Pieve d'appartenance (60 environ). Elles sont groupées en juridiction en 1769.
- Division de l'Île en *Cismonte', en-deçà des Monts et Pumonte, au-delà des Monts.
- Dans chaque village :
- Classement par familles (feux)
- Lien de parenté
- Age (approximatif)
- Cheptel agricole (chevaux, ânes, mulets, vaches, boeufs, moutons et chèvres)
Index du "Choiseul"
L'index du "Choiseul" (un livret de 23 pages) est fourni en fac simile amateur ici : Index Choiseul. Cet index permet d'appréhender le découpage de la Corse en 1769, ainsi que de commander des tirages au CARAN ou aux AD. Il est organisé de la façon suivante :
- Introduction | page 1 |
- Organisation des dénombrements de 1769 par jurdiction et pievi | page 3 |
- Dénombrement partiel de 1786 (cote Q 1 298 7) | page 9 |
- Recherche alphabétique par toponyme | page 12 |
Consultation et communication au CARAN (ainsi qu'aux AD2a / AD2b)
La totalité du recensement est consultable aux Archives Nationales de Paris (CARAN) - Site. On le visionne sous forme de 6 microfilms portant les cotes Q 1 298 1 à Q 1 298 6. Chaque microfilm contient des centaines des photos de ces registres en grand format (et double page). Les AD2a et AD2b disposent d'une copie de ces microfilms.
Numérisations en ligne sur initiative privée
- Sur initiative privée, au 10 mars 2011, 19 villages sur 360 (5,3 %) et environ 10 100 personnes sur 150 000 (6,7 %) sont en ligne, (à compléter par d'autres initiatives privées) - Voir détails ci-dessous ;
- Les photographies et dépouillements sont disponibles sur demande pour environ 45 autres villages (sur 360 - 12,5 %) - Voir détails ci-cessous ;
- Pour tous les autres villages, demander des photocopies au CARAN, aux AD2a, ou aux AD2b.
En-deçà des Monts ("Banda di dentro", "Diquà dai monti", "Cismonte")
Province de Corte (Q 1 298 2)
- Pieve du Niolu : Récapitulatif
Dénombrement de la juridiction de Bastia (Q 1 298 3 et 4)
- Pieve d'Ampugnani
- Pieve de Caccia
- Pieve de Casaconi
Province du Cap Corse (Q 1 298 4)
Province du Nebbio (Q 1 298 5)
Dénombrement de la juridiction d'Aleria(Q 1 298 5)
- Pieve d'Alesani
Dénombrement de la juridiction de Balagne (Q 1 298 5)
- Ville de Calvi (pieve de Santa Maria)
- Pieve de Ghjussani
- Pieve de Tuani
- Communauté d'Occhiatana
- Recensement disponible sur cgwcorse
- Pieve de Sant'Andrea
- Pieve de Pino
- Pieve d’Olmia
- Pieve d'Aregno : Récapitulatif
Au-delà des Monts ("Banda di fuori", "Dilà dai monti", "Pumonte")
Dénombrement de la juridiction d'Ajaccio (Q 1 298 6)
- Ville d'Ajaccio
- Pieve de Mezzana
- Pieve de Celavo
- Pieve de Cauro
- Communauté de Cauro - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Ecica (Eccica) - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Sovarella (Suarella) - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté d'Occana(Ocana) - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Tolla - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Bastelica - Tertiere de Vassellacci,Troccolacci,Domenicacci - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Pieve d'Ornano
- Communauté de Grosseto - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Zigliara - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Guargualé - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Pila - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Canale - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Frasseto - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Santa Maria - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Siché - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Forciolo - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Cognocoli - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Monticchi - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Campo - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté d'Ampaza - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté d'Azilone - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté d'Albitreccia - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Quasquara - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Cardo-Torgia - Recensement et dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Pieve de Talavo
- Communauté de Zicavo - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Zevaco - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Giovicacci
- Communauté de Guitera
- Communauté de Ciamanacci
- Communauté de Tasso - Dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Palneca - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de Corrano - Recensement disponible sur cgwcorse
- Communauté de San Paolo - Dépouillement disponibles sur cgwcorse
- Communauté de Cozza
- Pieve d'Istria
- Pieve de Cinarca
- Communauté d'Arro - Recensement disponible sur cgwcorse
Dénombrement de la juridiction de Bonifacio (Q 1 298 6)
Dénombrement de la juridiction de Sartène(Q 1 298 6)
Dénombrement de la juridiction de Vico (Q 1 298 6)
- Commune de Marignana - Recensement disponible sur cgwcorse
- Commune de Renno - Recensement disponible sur cgwcorse
Dénombrement partiel de 1786
- Dénombrement de la communauté de Bastia
Annexe 2 - Indexation des AD2B
Les AD2b ont mis en ligne des centaines de milliers de photos de registres. Ces albums en ligne comprennent chacun des centaines de photos. Une indexation qui fournit le détail du contenu est donc particulièrement utile pour faire des recherches dans les meilleures conditions.
Des initiatives privées ont commencé cette indexation, en particulier sur GénéaWiki. La présente Annexe cherche à rassembler le maximum de liens corespondants.
Indexation des Tables Décennales (TD)
- Communes de l'arrondissement de Corte : Indexation
- Calenzana
- Lumio
Indexation des registres d'Etat-Civil
Annexe 3 - Index des fonds privés
On trouvera ci-dessous les index de fonds privés, en ligne sur des pages Internet accessibles au public.
Index de la RHFC
- Les registres d'état civil et paroissiaux numérisés de la RHFC , triés par commune :
- Publication de l'Association
- cliquer sur "les registres d'état civil et paroissiaux numérisés de la RHFC "
Index de la FrancisCorsa
A ce jour (mars 2011), les index de la FrancisCorsa (qui répertorient environ 1 000 000 microfilms) ne sont pas consultables sur Internet. On peut néanmoins se les procurer : sur leur Site
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Archives départementales de la Corse-du-Sud
- Archives départementales de la Haute-Corse
- Archives municipales de la Haute-Corse
- Associations de Généalogie en Corse
- Bibliographie de la Haute-Corse
- Diocèses corses avant 1801
- Liste des communes de la Haute-Corse
- Listes de diffusion de la Haute-Corse
- Archives municipales de la Corse du Sud
- Associations de Généalogie en Corse
- Bibliographie de la Corse du Sud
- Liste des communes de la Corse-du-Sud
- Listes de diffusion de la Corse du Sud