Chapelle Saint-Maudé de Guiscriff

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Chapelle située en bordure de la Voie Communale N°2 GUISCRIFF-Pont Priant-LE FAOUËT, à trois kilomètres du Bourg de Guiscriff

La Chapelle Saint Maudé de Guiscriff
Photo D. PÉRON

Histoire.pngHistorique

La Chapelle Saint Maudé est une belle construction ogivale en grand et moyen appareil, en forme de croix latine, mesurant environ vingt mètres sur cinq. Les proportions inhabituelles du vaisseau longitudinal, l'absence d'empattement à la base des murs de la nef et les différents types de remplage des petites fenêtres Sud prouvent que la chapelle se compose de deux parties: le transept et le chœur du XVIe siècle et la nef, plus ancienne, difficile à dater.
La mention la plus ancienne de la Chapelle Saint Maudé figure dans un "aveu" daté du 30 juin 1507.
La Chapelle a été inscrite à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 6 Octobre 1925[1].
Le placître a été agrandi en Juin 1991 puis nivelé et ensemencé au Printemps 1995, après les travaux de drainage.
La visite extérieure nous fait d'abord découvrir les murs nettoyés, consolidés par injection de chaux et rejointoyés en deux étapes :

Novembre-Décembre 1992 pour le mur-pignon occidental ainsi que le clocher et les murs Sud de la nef et du transept (quatre tonnes et demie de chaux).
Novembre 1994-Janvier 1995 pour les autres murs (huit tonnes de chaux). Un drainage a été posé à la base des murs.

Puis, en faisant le tour de l'édifice, nous découvrons :

- Le mur-pignon occidental. surmonté d'un élégant clocher, déjà renforcé en 1925 par la construction de deux contreforts. Depuis le mercredi 28 Octobre 1992, un coq-girouette coiffe à nouveau le clocher.
A la base de la flèche, les quatre hauts-reliefs angulaires représentent des visages humains.
- La toiture occidentale (nef et transept) refaite en 1961.
- La date 1864 : restauration de la longère Nord de la nef.
- Le pignon Nord du transept orné d'un fleuron et de crossettes figurées (buste humain et animal). Murée en partie à une époque inconnue pour consolider le mur-pignon, renforcée dans la partie supérieure vers 1925 par la construction d'un pilier en béton-armé, la fenêtre Nord a été ouverte le 12 Décembre 1994.
- La petite sacristie en hors œuvre, construite sans fondations (!)
- La toiture orientale, chœur et transept, ainsi que la charpente ont été mises en place entre le 12 Décembre 1975 et le 10 Janvier 1976 (l'ancienne toiture, en très mauvais état, avait été déposée le 11 Décembre).
- Le chevet plat, percé d'une grande fenêtre en arc brisé.
Les trois embases sont les seuls vestiges du réseau de pierre qui divisait la fenêtre en plusieurs panneaux et qui a disparu à la mise en place du vitrail actuel (XIXe siècle).
- Les contreforts angulaires amortis par des pinacles mutilés.
- Les rampants ornés de crochets et terminés par un beau fleuron.
- Les crossettes mutilées représentant des dragons.
- La date MIL NAO (MIL NEUF) difficile à interpréter (?)
- Le remplage de la fenêtre Sud du chœur composé de deux formes en plein-cintre surmontées de deux larmes et d'un lobe circulaire.
- La grande fenêtre Sud du transept.
- La porte Ouest du transept murée pour une raison inconnue (accès à un autel privatif dans le transept Sud ?)
- Le remplage de la fenêtre Sud de la nef composé de deux formes en plein-cintre trilobées surmontées d'un quatre-feuilles.
- La porte Sud de la nef à linteau extérieur droit.

En entrant par la grande porte occidentale, nous découvrons :

- Le sol remblayé et cimenté vers 1935.
- Les murs décapés en Mars 1982 et enduits à la chaux et au ciment en Décembre 1983.
- La voûte, en berceau plein-cintre, avait été peinte en jaune en 1924 puis restaurée en février 1982 et peinte en bleu en Février 1989.
A remarquer la particularité de la voûte qui forme deux petits plafonds horizontaux de part et d'autre du cintre.
- L'éclairage électrique, posé en 1987, remplace la première installation datant de 1956. (Le bourg de GUISCRIFF a été électrifié en 1938 mais le village de SAINT MAUDÉ a attendu 1954).
- Un bénitier monolithe, à décor géométrique.
- Les chaises ont remplacé les bancs en 2009 et 2010.

A la croisée du transept, nous découvrons:

- Les sablières sculptées en demi-relief (masques humains, motifs végétaux polychromes). La partie au-dessus de la statue de Saint Yves a été restaurée en Juillet 1986.


- Les entraits (poutres) terminés par des engoulants (gueules de dragon). Deux entraits sont ornés de part et d'autre de blasons illisibles.
Les engoulants et les motifs des sablières ont été restaurés en 2010.
- Les angles de la croisée sont abattus et adoucis à leurs parties supérieures de motifs figurés. A l'angle Sud-Est, un angelot tient un blason.
- La date 1838 sur le blochet Nord-Est de la croisée, (restauration de la charpente et de la voûte)
- Au fond du chœur, à droite, la crédence à deux niveaux et à voûte trilobée.

Depuis 1975. un Comité de Restauration organise une fête à l'occasion du pardon, le quatrième dimanche d'août. Les bénéfices servent uniquement à financer la restauration de la Chapelle. Par ailleurs, des dons et diverses subventions contribuent à la restauration : Commune, Conseil Général. Conseil Régional, Direction Régionale des Affaires Culturelles. Association pour la Sauvegarde de l'Art Français...

Tous les ans, une Crèche de Noël est réalisée dans la Chapelle.

La Chapelle est ouverte tous les jours de 14 h à 17 h de Mai à Septembre et les samedis et dimanches d’Octobre à Avril.

Vie de Saint Maudé

Vers le VIe siècle, Maudé naît dans le foyer du roi d'Irlande Éréléus et de son épouse Gentuse. Il est le dixième enfant du foyer, ce qui lui vaut d'être consacré à Dieu dès avant sa naissance comme la dîme de sa famille. Devenu prêtre, épris de sainteté, il prêche dans le royaume et à la cour de son père... Un jour, il quitte tout et fuit en Armorique pour s'y cacher seul avec Dieu seul. « Lanmodez », dans les Côtes d’Armor, garde le souvenir de sa vie d'ermite ainsi que l'île Modez au large des côtes.
Cependant, sa réputation de sainteté attire à lui les gens qui veulent se sanctifier à son contact, qui recourent à sa charité féconde en miracles. Les misères spirituelles et corporelles viennent chercher le soulagement au-près de lui. Il passe le reste de ses jours dans une grotte près de laquelle il a bâti un oratoire. On y montre encore une grande pierre qu'on nomme « Guele Sant Modez », le lit de Saint Maudé.

Divers

  • La cloche, d'un poids de 83 Kilos, fondue le 7 Novembre 1975 chez Comille-Havard à Villedieu-lès-Poêles, a été bénie le 28 Décembre 1975 par Monsieur le chanoine BROHAN, vicaire général et mise en place le 29 Décembre. Elle porte les inscriptions suivantes:
J’AI ETE NOMMEE
ANNE-MARIE
PAR LES HABITANTS
DU QUARTIER DE SAINT MAUDÉ
FONDUE EN 1923
REFONDUE EN L’ANNEE SAINTE 1975
MR L’ABBE J. CORNIQUEL ETANT RECTEUR
MR FRANÇOIS CATHERINE MAIRE
DE GUISCRIFF

La précédente cloche, appelée RENÉE-ANNE-MARIE, datant de 1924, avait été bénie le Vendredi 10 Avril 1925 par le chanoine BOËDEC.
Cette cloche sert uniquement à annoncer les offices religieux dans la chapelle et à la demande des familles, les décès dans le Quartier.

  • La statue de Sainte Anne (?) (plâtre, polychromie, milieu du XIX° siècle)
Sainte Anne




La statue de Sainte Anne a été restaurée en février 1999.
Épouse de Saint Joachim, Sainte Anne est la mère de la Vierge Marie. Les récits la concernant sont apocryphes (d'origine juive ou chrétienne, ces textes n'ont pas été accueillis dans le Canon des Écritures). Parce qu'elle a donné la vie à la Mère de Jésus et l'a formé spirituellement, elle est vénérée de longue date en Orient et à partir des Croisades, en Occident.

  • La seconde Piétà, ou Vierge de Pitié (plâtre, polychromie, milieu du XIXe siècle)
La seconde Piétà




La seconde Piétà, posée sur un socle de granité, a été restaurée en février 1999.

  • Le tableau de Saint Maudé (céramique, don d'un particulier en 1990)
Le tableau de Saint Maudé




Le tableau de Saint Maudé le représente, ici, en évêque. En breton: "Heureux celui qui aimera Dieu de tout son cœur et de toute son âme."
Saint Maudé, moine irlandais ou gallois, a traversé la Manche pour venir évangéliser l'Armorique vers le XVesiècle. Sur l'Ile Modez (22), on voit encore une cellule appelée "Fom Modez".

  • La statue de Saint Jean Baptiste, (plâtre, polychromie, milieu du XIXe siècle, restaurée en février 1999)
Saint Jean Baptiste




La statue de Saint Jean Baptiste, vêtu d'une peau de bête, un mouton à ses pieds, provient de l'église paroissiale.
Fils de Zacharie, (prêtre au Temple de Jérusalem), et de Elisabeth, (cousine de la Vierge Marie), Jean annonce la venue imminente du Sauveur, pressant les pécheurs de se convertir et les invitant à se faire baptiser dans l'eau du Jourdain en signe de pénitence.
"Jean avait un vêtement de poils de chameau et une ceinture de cuir autour des reins, il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage" (Matthieu 3, 4). "Le lendemain, il voit Jésus qui vient vers lui et il dit: voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jean 1, 29).

  • Le coffret en bois
Reliquaire


Abritant un reliquaire contenant des reliques des Saints Crescent, Désiré, Simplicien et Servien a été remis en état. L'ouverture de ce coffret a permis d'y découvrir le Certificat d'authenticité de ces reliques, daté du 23 mars 1735 ainsi qu'une lettre, datée du 18 septembre 1829, signée de M. Marc Lelivec, curé de Plœmeur, recteur de Guiscriff de 1816 à 1818, expliquant la présence de ces reliques dans la chapelle Saint Maudé.

  • Le maître-autel (bois, menuiserie, polychromie faux-marbre, 1862) en tombeau galbé à pans coupés posé sur un degré. A la suite de la réforme liturgique voulue par le Concile Vatican II (1962-1965), l'autel a été avancé. Les degrés portant le tabernacle sont fixés au mur oriental.
  • Les stalles (bois, menuiserie, polychromie, XVIIIe siècle) en rang unique à trois places de fausses stalles, décor géométrique, frettes et perles ont été restaurées en fin d'année 1999.

STATUES ANCIENNES

  • La statue de Saint Yves (bois, polychromie, XVe-XVIesiècle)
Saint-Yves




La statue de Saint Yves a été restaurée en Juillet 1986. Saint Yves est coiffé d'une barette, revêtu d'un surplis et d'un camail à capuchon et tient un livre dans sa main gauche. Cette statue, a été inscrite à l'inventaire Supplémentaire le 5 Février 1990[2].
Né à Minihy-Tréguier (22), Yves Hélory, (1253-1303), prêtre, official (juge ecclésiastique) à Tréguier et à Rennes, est, suivant le dicton, un juge modèle: "Saint Yves était avocat et pas voleur, chose étonnante pour le peuple ". Défenseur des pauvres et des opprimés, il est devenu le patron des avocats et des gens de loi.

  • La Piétà, ou Vierge de Pitié (granit, polychromie, XVIesiècle).
La Piétà




L'accent de la composition est mis sur la Vierge Marie en opposant les amples draperies de ses vêtements à la nudité pathétique du Christ de petites proportions, recroquevillé sur les genoux de sa Mère, dans une position très raide, le bras droit vertical. Cette statue a été inscrite à l'inventaire Supplémentaire le 19 Décembre 1991[3].
Au XIIIe siècle, en Allemagne, se répandit une dévotion à Marie tenant le cadavre de son Fils dans ses bras et pleurant. C'est la représentation de cette scène qui constitue la Piétà.

  • La statue de Saint Maudé, (granité, polychromie, XVIesiècle)
Saint-Maudé




La statue de Saint Maudé le représente en abbé enseignant, tenant de la main gauche un bâton recouvert d'un sudarium, et est posée sur une console sculptée en angelot tenant un phylactère.
Au VIIe siècle, Maudé naît dans le foyer du roi d'Irlande Eréléus et de son épouse Gentuse. Devenu prêtre, épris de sainteté, il prêche dans le royaume. Un jour, il quitte tout et vient se réfugier en Armorique pour s'y cacher seul, avec Dieu seul. Cependant, sa réputation de sainteté attire à lui les gens qui veulent se sanctifier à son contact. LANMODEZ garde le souvenir de sa vie d'ermite, ainsi que l'ILE MODEZ. Saint Maudé, saint guérisseur, est invoqué, ici, contre les enflures. Dans le dallage, un trou carré permet de prélever de la terre.
Cette statue a été inscrites à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 05 Février 1990[4].

  • La statue de Saint Benoît, (bois, polychromie, XVIesiècle)
Saint-Benoît




Saint Benoît coiffé d'un bonnet, vêtu d'une bure, d'un scapulaire et d'une cape, présentant un livre ouvert de la main gauche et enseignant. Cette statue ainsi que celle de Saint Maudé ont été inscrites à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 05 Février 1990[5].
Saint Benoît (480-547), est né à Nursie, en Ombrie (Italie). Abbé, il rédige une règle monastique brève, souple et pleine de sagesse, basée sur la prière, le travail, l'amour fraternel, la pauvreté, l'obéissance et l'hospitalité sous la direction d'un abbé (abba = père). C'est l'origine de l'Ordre de Saint Benoît (OSB) ou des bénédictins. La plupart des ordres monastiques d'Occident se sont inspirés de cette règle.

  • La statue de Saint André (bois, polychromie, XVIe siècle)
Saint-André




La statue de Saint André a certainement été renommée, sans doute à cause d'une altération du nom. Ce saint évêque tient sa crosse dans la main gauche et enseigne.
Cette statue est posée sur une console sculptée en demi-relief (granité, XVIe siècle), représentant une tête humaine accostée de deux petits animaux semblant la dévorer. Cette statue a été inscrite à l'inventaire Supplémentaire le 05 Février 1990[6].

  • La statue de Saint Adrien (granité, polychromie, première moitié du XVIe siècle)
Saint-Adrien




Classée Monument Historique le 12 Juillet 1912[7], provient d'une petite chapelle détruite qui lui était dédiée à environ trois kilomètres vers LE FAOUËT entre Roscaradec, Treuzéva et Rosagon.
Saint Adrien est coiffé d'un chaperon, vêtu d'une armure comprenant solerets, grèves, genouillères, cuirasse et manteau. Il tient ses entrailles des deux mains et il est invoqué, ici, pour les maux de ventre.

  • Statue et Croix : Granité. Vestiges de la Fontaine située près de la Chapelle Saint Adrien, détruite, qui se trouvait à environ trois kilomètres vers LE FAOUET, entre Roscaradec, Treuzéva et Rosagon.
Remarquer la similitude avec la statue provenant de la Chapelle.
  • Croix : Christ en bas-relief. Granité. Trouvée dans les environs de la Chapelle, cette croix est percée dans sa base pour recevoir un tenon d'assemblage avec un support.
  • Statue. (XVIe siècle, granité). Ecclésiastique, agenouillé, portant les mains aux épaules, mains brisées. Provient du Calvaire de Lande Saint Maudé, abattu vers 1950, pour agrandir l'embranchement des routes de Triguirzit et de Brohat-Kerjean et la route communale N° 2 du Bourg de Guiscriff à Pont-Priant.

(Source : fiches d'information dans la chapelle)

CHEMIN de CROIX

Le Chemin de Croix, (plâtre), don d'une famille en 1924, repeint en 1984.
Les Franciscains imaginèrent et diffusèrent aux XIVe et XVe siècles, la dévotion au Chemin de la Croix. Pour les fidèles qui ne pouvaient se rendre en Terre Sainte refaire le chemin parcouru par le Christ avant sa mort, les Franciscains disposèrent en plein air ou dans les églises, des représentations (tableaux, statues, croix...) des scènes marquantes de l'itinéraire du Christ vers le Calvaire. Ils faisaient prier et méditer les fidèles à chacune de ces étapes ou "stations".

  • Ie Station : JÉSUS EST CONDAMNÉ A MORT
Station I




"Pilate, alors, voulant contenter la foule, leur relâche Barrabas, et, après l'avoir fait flageller, leur livre Jésus pour être crucifié" (Marc 15, 15)

  • IIe Station : JÉSUS EST CHARGÉ DE SA CROIX
Station II




"Les soldats prennent Jésus qui, portant lui-même sa croix, sort de la ville pour aller au lieu-dit du Crâne, en hébreu Golgotha" (Jean 19, 27)

  • IIIe Station : JÉSUS TOMBE POUR LA PREMIERE FOIS
Station III




"Ils le conduisent hors de la ville pour le crucifier" (Marc 15, 20)

  • IVe Station : JÉSUS RENCONTRE SA MERE
Station IV




"Cet enfant amènera la chute et le relèvement d'un grand nombre en Israël; il doit être un Signe, en butte à la contradiction, et toi-même, un glaive te transpercera l'âme". (Luc, 34-35)

  • Ve Station : SIMON AIDE JÉSUS A PORTER SA CROIX
Station V




"Comme ils l'emmènent, ils mettent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revient des champs et le chargent de la croix pour la porter derrière Jésus". (Luc 23,26)

  • VIe Station : VÉRONIQUE ESSUIE LA FACE DE JÉSUS
Station VI





  • VIIe Station : JÉSUS TOMBE POUR LA DEUXIEME FOIS
Station VII


  • VIIIe Station : JÉSUS PARLE AUX FEMMES QUI LE SUIVENT
Station VIII




"Le peuple, en grande foule, suit Jésus, ainsi que des femmes qui se frappent la poitrine et se lamentent sur Lui. Se retournant vers elles, Jésus dit : "Ne pleurez pas sur Moi, pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !"(Luc 23, 26-28)

  • IXe Station : JÉSUS TOMBE POUR LA TROISIEME FOIS
Station IX


  • Xe Station : JÉSUS EST DÉPOUILLÉ DE SES VÊTEMENTS
Station X




"Les soldats prennent ses vêtements dont ils font quatre parts, une pour chaque soldat et la tunique. Cette tunique était sans couture, tissée d'une pièce de haut en bas : ils se disent entre-eux : ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l'aura! Voilà ce que font les soldats". (Jean 19, 23-24)

  • XIe Station : JÉSUS EST ATTACHÉ A LA CROIX
Station XI




"Arrivés au lieu-dit Golgotha, ils le crucifient ainsi que deux malfaiteurs, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche...
Près de la croix de Jésus se tiennent sa Mère, la sœur de sa Mère et Marie de Magdala... "( Jean 19, 25)

  • XIIe Station : JÉSUS MEURT SUR LA CROIX
Station XII




"Jésus dit, en un grand cri : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et inclinant la tête, il expira". (Luc, 23, 46)

  • XIIIe Station : JÉSUS EST DESCENDU DE LA CROIX
Station XIII




"Joseph d'Arimathie, membre du Conseil, s'en vint hardiment trouver Pilate et demande le corps de Jésus. Il le descend et l'enveloppe dans un linceul". (Marc 5, 43-46)

  • XIVe Station : JÉSUS EST MIS AU TOMBEAU
Station XIV




"Ils prennent le corps de Jésus et l'entourent de bandelettes, avec les aromates, selon la coutume d'ensevelir des Juifs. Joseph d'Arimathie roule une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en va". (Jean 19, 40-42)

(Source : fiche d'information dans la chapelle)

Extérieur

La Chapelle Saint Maudé
Photo D. PÉRON


Intérieur


Vitraux

Fenêtre Sud du chœur

Vitrail du Choeur
Vitrail du Choeur

- La partie supérieure (XVIe siècle ?) classé à titre d'objet le 8/05/1978[8]
représente, d'une part, deux anges tenant les instruments de la Passion (à gauche la colonne de la flagellation, à droite soit la lance de la transfixion soit le bâton où était fixée l'éponge), d'autre part, dans un écu aux formes germaniques, les armes d'une famille non identifiée, qui se lisent: "d'azur au chef d'or chargé de trois coquilles de gueules".
- La partie inférieure est une création récente (1991, don d'un particulier), représentant la résurrection du Christ.

Fenêtre Sud de la nef

Saint-François d'Assise parlant aux oiseaux


- 1987. Atelier GRALL (GUENGAT).
- Don d'un particulier. Inspiré d'un vitrail suisse du XIV°siècle.
- Ce vitrail représente Saint François d'Assise, entouré de six animaux.
- Jean BERNADONE, né à ASSISE (Italie), surnommé FRANCOIS par son père de retour de France se retire dans le plus grand dénuement, après une vie frivole. Des compagnons le rejoignent rapidement et il fonde l'Ordre des Frères Mineurs. Diacre, prédicateur remarquable, on dit qu'il prêchait même aux oiseaux et que ceux-ci l'écoutaient.

Fenêtre Sud du transept

Fenêtre Sud du transept


- 1995
- Dessin : Monsieur François DILASSER
- Verrier: Atelier LE BIHAN (QUIMPER)

- Le motif du vitrail est dans son ensemble abstrait faisant jouer des taches de couleur dans une composition graphique de plombs et de grisaille d'une grande sensibilité. On y voit cependant la présence d'un grand personnage debout, comme un seigneur vêtu d'une lourde robe de velours aux larges épaules, solidement campé sur ses jambes, le port de tête bien assuré et les mains tenues sur le devant à la hauteur de la ceinture. Faut-il y voir Saint Maudé qui était semble-t-il fils de Roi? On peut en tout cas y voir un saint personnage dont l'attitude confirme bien la qualité.
- Les couleurs, bien que nuancées sont vives, comme celles du 15e -16e siècle et liées entre elles par un traitement de grisaille. Le graphisme est assuré par le dessin des plombs et des traits de grisaille.


Fenêtre Nord du transept

Fenêtre Nord du transept


- Murée à une époque inconnue pour consolider le mur-pignon. Le cintre avait été renforcé vers 1925 par un pilier en béton-armé. Après injection de chaux dans le mur-pignon, la fenêtre a été ouverte le 11 Décembre 1994.
- Les logements des vergettes (barres horizonta¬les destinées à renforcer le vitrail) prouvent qu'il y a eu un vitrail dans cette fenêtre.
- Les pierres du cintre et de l'embase, déposées lors de la fermeture de cette fenêtre, ont été remontées fin janvier 1998. La mise en place d'un nouveau vitrail a été réalisée les 27 et 28 juillet 1998.
- C'est une conception abstraite du même style que le vitrail de la fenêtre sud du transept. Le thème en est la Sainte Trinité.



Maîtresse-vitre, Fenêtre du chevet

Maîtresse-vitre, Fenêtre du chevet

- Fin du XIXe siècle.
- Don probable d'une famille du Quartier. Sa mise en place a nécessité la destruction des remplages du précédent vitrail, (on en voit encore les embases) et la modification du cintre de la fenêtre.
- Restauré en 1990 par l'atelier GRALL (GUENGAT).
- Ce vitrail représente le Sacré-Coeur de Jésus.
- La dévotion au coeur de Jésus a vu le jour au XIIIe siècle. Au cours du XVII°siècle, saint Jean Eudes s'était fait l'initiateur d'un culte liturgique des Coeurs de Jésus et Marie. Les apparitions du Christ à MARGUERITE-MARIE ALACOQUE (1647-1690), à PARAY-LE-MONIAL, donne une impulsion nouvelle à ce culte, qui se répandra dans toute l'Eglise, encouragé par les papes Clément XIII (1765) et Pie IX (1856), avant d'aboutir à l'institution, par le pape Léon XIII (1899), d'une Fête du Sacré-coeur de Jésus, le Vendredi après la Fête du Saint-Sacrement.

(Source : fiche d'information dans la chapelle)

Fontaine de Saint-Maudé

La fontaine

Cette fontaine, tarie une partie de l'année, sise sur une propriété privée à environ 300 mètres de la chapelle Saint Maudé, d'accès et d'entretien difficiles, allait disparaître.
En accord avec la famille propriétaire de la parcelle de terrain, il a été décidé, après réflexion, de déposer les pierres de la fontaine et de remonter le monument sur le placître au Sud de la chapelle.
Lors du démontage, il a été découvert, avec surprise, sous près de 60 centimètres de terre, une auge de pierre accolée à la fontaine.
Vraisemblablement, il s'agit d'une « fontaine guérisseuse ». L'auge de pierre, destinée sans doute à des ablutions ou au trempage de linge ou de vêtements, est alimentée par un canal creusé dans la pierre d'environ 90 centimètres de longueur, ceci afin d'éviter de « contaminer » la source.
L'eau s'écoule ensuite par l'angle inférieur de l'auge vers le fossé voisin.
Ni les archives paroissiales ni les traditions populaires ne mentionnent des pratiques rituelles auprès de cette fontaine (processions, ablutions, trempage de linge ou de vêtements...)
Il y a eu, une seule fois, dans les années 1950, une procession à cette fontaine, sans doute lors du pardon».
Cette fontaine est appelée « Feunteun Zoner », le terme breton local ( ?) « Zoner » (ou Zaon ou Zonh) désignant le Village de Saint Maudé (« Sont Vaudé » est la forme bretonne du nom du Saint).

Beaucoup de questions (sans réponses pour le moment !) :

- Qui était le saint patron de cette fontaine ?
- Pourquoi était-il invoqué ?
- Quels étaient les rites pratiqués ?
- A quelle époque a-t-elle été construite ?
- Depuis quand cette auge a-t-elle été « abandonnée » ?
- Pourquoi l'une des pierres de l'entourage de la source semble « brisée »

(Source : panneau d'information à proximité)


Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Visuel sources.png Sources

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références

  1. Chapelle Saint-Maudé (Guiscriff):Fiche Base Mérimée
  2. Saint Yves :Fiche Base Palissy
  3. Vierge de Pitié :Fiche Base Palissy
  4. Saint-Maudé:Fiche Base Palissy
  5. Saint Benoît:Fiche Base Palissy
  6. Saint André:Fiche Base Palissy
  7. Saint Adrien:Fiche Base Palissy
  8. Verrière Fiche Base Palissy

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