Chapelle Notre-Dame de Nièvre de Vaux-en-Bugey

Localisation

Édifiée sur la colline de Nièvre, entre deux cimetières, elle domine la commune de Vaux-en-Bugey.

Historique

Placée sous le vocable de « Notre-Dame de Nièvre », cette chapelle date du XII^e siècle.
Elle est également appelée « Chapelle de Nièvre ».

Entièrement dédiée à la Vierge, elle était un haut lieu de pèlerinage marial.

Elle a été rénovée en 1955.

Elle est édifiée entre deux cimetières. Le plus ancien, au Nord, a été aménagé à partir de 1863. Le second, au Sud, l’est depuis 1898.

Patrimoine bâti

Extérieur

C. PIEMINOT depuis le cimetière Nord
C. PIEMINOT

Intérieur

Nef et chœur

Nef depuis l'entrée
Chœur
Autel

Chapelles

Angle Sud-Est, à droite du chœur

Angle Nord-Est, à gauche du chœur

Angle Nord-Ouest, à gauche de l’entrée

Quelques vitraux

Plaques commémoratives

Passage Notre-Dame de Boulogne
19 avril 1946
Plaque murale du chœur
Hommage aux Morts 1914-1918

Evènement miraculeux de 1760

Dans un registre paroissial, le père GRUMET, curé de l’époque, rapporte un fait survenu le 7 avril 1760.
Dans cet acte ^[1] , il est détaillé la naissance suivi du décès d’un enfant des époux Joseph Rigolet et Simone Billon Bontems, le trois du mois d’avril. Son corps avait été inhumé le lendemain dans le cimetière de la chapelle.
Le soir même de l’enterrement, un nommé Étienne Prévôt, qui priait dans la chapelle, entendit une voix d’enfant sortir de terre.
Deux jours après, soit le dix, jour de Pâques, un garçon de seize ans, Benoît Duport, distinguât aussi la voix d’un enfant.
Il fut donc décidé d'exhumer l'enfant qui fut porté au pied de l’autel de la chapelle. L’événement qui s’en suivit fut narré ainsi :
« Plus de cent personnes virent qu’il ouvrit l’œil gauche, le tint ouvert près d’un quart d’heure et le referma. Il remua les doigts de la main droite. On vit encore couler abondamment des gouttes de sueur de son visage... »

Ce miracle a contribué à classer la chapelle en haut lieu de pèlerinages.