Camps de Prisonniers 39/45 - Liste des camps en France
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Les prisonniers
Les chiffres
Les autorités militaires allemandes recensent les prisonniers et communiquent à leur organisation de renseignements, installée à Paris, les listes établies.
Les autorités allemandes déclarent détenir 29.000 officiers et 1.900.000 sous-officiers et soldats.
Le gouvernement français (Secrétariat d'État aux anciens combattants) donne 1.850.000 Français prisonniers.
La Croix-Rouge internationale recense 1.605.000 fiches individuelles établies.
Liste des Dulags (Durchgangslager)
Le Dulag était un camp de transit à travers lequel passait tout prisonnier de guerre pour enregistrement, mais aussi pour vérifié son état médical,
N° Nom Département Observations 194 Nancy Meurthe-et-Moselle 1943 - La Chapelle/Baunay -septembre 1940 (Dulag le Bertefois) - Châlons-en-Champagne Marne octobre 1943 à janvier 1945 - Chartres Eure-et-Loir - Auvours Sarthe juillet 1941 - Baccarat Meurthe-et-Moselle 1940 - Coëtquidan Guer Morbihan - Colmar Haut-Rhin 1940 - Epernay Marne 1940 - Mailly Aube 1940 - Neuf-Brisach Haut-Rhin 1940 - Strasbourg Bas-Rhin à novembre 1940
Liste des Ilags (Internierungslager) [1]
Camp d'internement pour civils français et étrangers en zone non occupée, on y internait des prisonniers de la zone occupée.
Internierungslager : internement en allemand
Nom Département Dates Observations Argelès-sur-Mer Pyrénées-Orientales Juin 1940 - 1944 Camps de détention et prisons de police (pour les prisonniers de la zone occupée), y sont internés des étrangers demeurant en France : républicains espagnols, tsiganes, basques espagnols, ressortissants d'Europe centrale, latino-américains, coloniaux des colonies françaises ou espagnoles, Arméniens Brens Tarn février 1942 - 1944 Camps de concentration pour femmes transférées de Rieucros en février. C'est un camp de travaux forcés Gurs Pyrénées-Atlantiques Juin 1940 - 1944 Camps de détention et prisons de police (pour les prisonniers de la zone occupée), y sont internés des étrangers demeurant en France Les Milles
(Aix-en-Provence)Bouches-du-Rhônes 1939-1942 Camps de détention et prison de police, plus de 10 000 personnes y furent internées dans des conditions rudes. Réfugiées en France, la plupart fuyait le totalitarisme, le fanatisme et les persécutions en Europe.
Camps des milles.orgLe Récébédou
(Portet-sur-Garonne)Haute-Garonne fév 1941 - sept 1942 Camp d'internement pour les juifs (Juillet 1940) et les républicains espagnols. Le Vernet Ariège Juin 1940 - 1944 Camps de détention et prisons de police (pour les prisonniers de la zone occupée) Le camp du Vernet a servi à regrouper les 12 000 combattants espagnols de la Division Durruti dès 1939 après la défaite de la République espagnole.
Environ 40 000 personnes de 54 nationalités ont été internées dans ce camp, principalement des hommes, mais aussi des femmes et des enfants.
Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d'AriègeNexon Haute-Vienne 1940 - 1945 Camps de détention et prison de police, pour les condamnés politiques, des communistes, des allemands anti-nazi, des juifs, des tziganes et des résistants. Camp ayant eut une capacité de 17 baraques pour 1 600 internés [2] Noé Haute-Garonne 25. juin 1940 - 1944 Camps de détention et prisons de police (pour les prisonniers de la zone occupée) Rieucros Lozère 1939 - 1942 En février 1939, créé par le gouvernement Daladier affecté aux femmes et à leurs enfants. 320 détenues y furent internées et 26 enfants. Elles furent déplacées au camps de Brens [3] Rivesaltes Pyrénées-Orientales - Camp de réfugiés qui aura jusqu'à 10 000 occupants, environ la moitié de réfugiés espagnols et un tiers de Juifs étrangers ou apatrides. Septfonds Tarn-et-Garonne 25. juin 1940 - 1944 Camps de détention et prisons de police pour des prisonniers étrangers (espagnols, juifs en fonction des époques
Liste des Stalags (Stammlager)
Camp de prisonniers destiné aux soldats et sous-officiers, les officiers étant détenus dans des Oflags.
Selon les Conventions de Genève de 1929, ces camps sont réservés uniquement aux prisonniers de guerre, pas aux civils.
N° Nom Département Observations V C/Z Strasbourg Bas-Rhin -1/3.1944 V D Strasbourg Bas-Rhin 11.1940-6.1942 V E Mulhouse Haut-Rhin 12.1940-3.1942 XII E Metz Moselle 12.1940-1.1942 XII F Sarrebourg Moselle 11.1940-5.1941 XII F Boulay-Moselle Moselle 5.1941-10.1943 XII F Forbach Moselle 10.1943-11.1944 XII F/Z (XII G) Denting bei Boulay-Moselle Moselle 9.1941-11.1944 101 ? ? 4.1940-9.1940 102 ? ? 4.1940-9.1940 122 ? ? 3.1944- 126 ? ? 3/9.1942-9.1944 133 Chartres-Morancez Eure-et-Loir 9.1943-10.1943 220 ? ? ? 221 Rennes Ille-et-Vilaine septembre 1943 à octobre 1943 (Le camp de prisonniers de Rennes, qui servait à la fois d’Oflag et de Stalag) 221 Saint-Médard-en-Jalles Gironde 9.1943-10.1943 222 Bayonne-Anglet Pyrénées-Atlantiques 9.1943-10.1943 314 Épinal Vosges 4.1941-5.1941 315 ? ? 3.1944- 315/Z Giromagny Territoire-de-Belfort 3.1944- 356 Compiègne Oise 8.1942- 356/Z Rouen Seine-Maritime 8.1942- 385 Strasbourg Bas-Rhin 6.1942-8.1943 - Veckring Moselle ? - Morfontaine Meurthe-et-Moselle
Liste des Oflags (Offizier-Lager)
N° Nom Département Observations 65 Strasbourg Bas-Rhin de mai 1942 à octobre 1944
Liste des Heilags
Camps de rapatriement
N° Nom Département Observations Chalon-sur-Saône Saône-et-Loire octobre 1942 à mars 1944 Compiègne Oise avril 1943 à mars 1944 Rouen Seine-Maritime septembre 1942 à avril 1943
La liste des Frontstalags ((Frontstammlager)
Des dizaines de milliers de combattants originaires de l’Empire colonial furent capturés lors de la débâcle de juin 1940.
Les Frontstalags étaient des camps de prisonniers de l’armée allemande installés à l’extérieur de l’Allemagne, principalement en France.
Les Frontstalags français ont d’abord servi à héberger les prisonniers de guerre depuis leur capture en mai-juin 1940 jusqu’à leur départ en Allemagne, fin 1940 ou début 1941.
A partir de 1941, ces camps sont réservés aux prisonniers issus des colonies françaises.
Les Frontstalags sont restés sous administration allemande jusqu’au début de l’année 1943.
Une soixantaine de ces camps sont répartis en zone occupée de Bayonne à Strasbourg. [4] [5] [6]
N° Nom Département Observations 100 Hazebrouck Nord du 20 juillet 1940 au décembre 1940 puis Amiens, [Somme) de janvier 1941 au 18 mars 1941 101 Cambrai Nord de juillet 1940 à mars 1941 102 Lille Nord d'octobre à décembre 1940 puis Amiens, [Somme) 111 Drancy Seine-et-Oise jusqu'à août 1941 112 La Celle-St-Cloud Seine-et-Oise octobre 1940 à avril 1941 120 Mirecourt Vosges juin 1940 à mars 1941 - camp de prisonniers installé dans les bâtiments de l'hôpital psychiatrique Ravenel à Mirecourt 121 Épinal Vosges juin 1940 à novembre 1941 122 Chaumont Haute-Marne août 1940 à février 1941 puis Dijon (Côte d'Or) de février à juin 1941 123 Langres Haute-Marne juillet 1940 à mars 1941 124 Troyes Aube octobre 1940 à avril 1941 puis Joigny (Yonne) avril à août 1941 125 Melun Seine-et-Marne juillet 1940 à mars 1941 126 Saint-Brieuc Côte d'Or septembre 1940 à février 1941 127 Rennes Ille-et-Vilaine septembre 1940 à février 1941 130 Caen Calvados octobre à décembre 1940 puis Amiens (Somme) décembre 1940 à mars 1941 131 Saint-Lô Manche juillet 1940 à mars 1941 132 Mayenne Mayenne jusqu'en avril 1941 puis Laval (Mayenne) avril 1941 à mai 1942 133 Rennes Ille-etVilaine octobre 1940à décembre 1943 - Charleville (Aedennes) camp annexe octobre 1943 puis Chartres (Eure-et-Loir) à partir de janvier 1944 134 Saint-Brieuc Côte-d'Or août 1940 à mars 1941 135 Quimper Finistère fin 1940 à juin 1942 137 Giromagny Territoire de Belfort juin 1940 à novembre 1943 140 Belfort Territoire de Belfort septembre 1940 à mars 1941 141 Vesoul Haute-Saône octobre 1940 à décembre 1943 142 Besançon Doubs octobre 1940 à avril 1941 puis Vittel (Vosges) avril à août 1941 150 Saint-Florentin Yonne août à novembre 1940 puis Auxerre (Yonne) novembre 1940 à mars 1941 151 Montargis Loiret juillet 1940 à avril 1942 152 Pithiviers Loiret octobre 1940 à mars 1942 153 Orléans Loiret juillet 1940 à février 1941 puis Chartre (Eure-et-Loir) de février 1941 à janvier 1944 remplacé par 133 en janvier 1944 154 Fourchambault Nièvre septembre 1940 puis Besançon (Doubs) en mars 1941 155 Dijon-Longvic Côte-d’Or juillet 1940 à avril 1941 160 Lunéville Meurthe-et-Moselle juillet 1940 à mars 1941 161 Laxou / Nancy Meurthe-et-Moselle juillet 1940 à avril 1942 162 Dommartin-lès-Toul Meurthe-et-Moselle juillet 1940 à mars 1941 170 Compiègne Oise octobre 1940 à décembre 1940 puis La Fèle (Aisne) décembre 1940 à mars 1941 171 Amiens
RouenSomme
Seine-Inférieurede juillet 1940 à octobre 1940 & décembre 1940 à mars 1941
d'octobre 1940 à décembre 1940172 Doullens Somme juillet 1940 à décembre 1940 puis Amiens (Somme) de janvier 1941 à mars 1941 172 A Abbeville Somme juillet 1940 à août 1940 180 Tour / Amboise Indre-et-Loire Tour de juillet 1940 à octobre 1940 puis Amboise d'octobre 1940 à mars 1941 181 Anger
SaumurMaine-et-Loire de juillet 1940 à décembre 1940
de décembre 1940 à juin 1942182 Nantes / Savenay Loire-Inférieure Nantes de juillet 1940 à octobre 1940 puis Savenay d'octobre 1940 à avril 1941 183
183 BVannes
HennebontMorbihan de juillet 1940 à mars 1941
de ? à décembre 1940183 A Châteaubriant Loire-lnférieure de octobre 1940 à décembre 1940 184 Saintes
AngoulêmeCharente-Maritime
Charentede juillet 1940 à octobre 1940
d'octobre 1940 à novembre 1941185 Tourcoing Nord août 1940 à mars 1941 186 Lille Nord août 1940 à mars 1941 190 Sedan
CharlevilleArdennes de juillet 1940 à octobre 1940
de juillet 1940 à juin 1942191 La Fère Aisne juillet 1940 à octobre 1940 puis devient 192 (ex Laon) de mars 1941 à juin 1942 192 Laon / La Fère Aisne Laon de juillet 1940 à mars 1941 puis La Fère de mars 1941 à juin 1942 193 Sainte-Menehould Marne juillet 1940 à août 1940 194 Châlons-sur-Marne Marne juillet 1940 à septembre 1943 195 Saint-Omer
Onesse-et-LahariePas-de-Calais
Landesaoût 1940 à décembre 1940
décembre 1940 à ? 1943200 Evreux
Verneuil-sur-AvreEure de juillet 1940 à décembre 1940
de mai 1941 à août 1941200 A Verneuil-sur-Avre Eure de décembre 1940 à avril 1941 200 B Cherbourg Manche de décembre 1940 à avril 1941 201 Alençon Orne juillet 1940 à août 1940 202 Chartres Eure-et-Loir aout 1940 à mars 1941 203 Le Mans Sarthe aout 1940 à mars 1941 204 Péronne
Amiens
Saint-Quentin
CharlevilleSomme
Somme
Aisne
Ardennesde juillet 1940 à décembre 1940
de décembre 1940 à mars 1942
de mars 1942
de décembre 1943205 Donges Seine-Maritime décembre 1940 à mars 1941 210 Strasbourg (Strassburg) Alsace (Elsass). juillet 1940 à novembre 1940 211 Sarrebourg (Saarburg) Lorraine (Lothringen) août 1940 à novembre 1940 212 Metz Lorraine (Lothringen) juillet 1940 à décembre 1940 213 Mulhouse (Mulhausen) Alsace (Elsass) août 1940 à décembre 1940 220 Saint-Denis Seine juillet 1940 à juillet 1941 221 Camp de Souge Gironde à Martignas-sur-Jalle 221 Bordeaux
Saint-MédartGironde de juillet 1940 à avril 1941 & de 1943 à ?
de mai 1941 à 1943221 S Bordeaux Gironde de janvier 1944 221 W Rennes Ille-et-Vilaine de janvier 1944 222 Peyrehorade
Bayonne-AngletLandes
Pyrénées-Atlantiquesaoût 1940 à avril 1941
mai 1941 à août 1944230 Poitiers Vienne mai 1941-8.1944 231 Parthenay
AirvaultDeux-Sèvres août 1940 à octobre 1940
octobre 1940 à mars 1941232 La Roche-sur-Yon
Luçon
SavenayVendée
Vendée
Loire Atlantiquede août 1940 à octobre 1940
d'octobre 1940 à août 1941
de août 1941 à mars 1942240 Verdun Meuse août 1940 à mars 1941 241 Saint-Mihiel Meuse août 1940 à mars 1941
Camps pour prisonniers originaires des colonies françaises [7]
Les 22 Frontstalags qui restent encore en activité en 1941 en zone occupée sont alors réservés aux prisonniers originaires des colonies françaises.
Environ 69 000 sont détenus, dont 50 000 Nord-Africains et 16 000 Sénégalais.
En mai 1943, ils ne sont plus que 37 000.
Les Frontstalags demeurent sous administration allemande jusqu’au début de l’année 1943.
Ensuite, aussi étonnant que cela puisse paraître, la plupart seront sous la responsabilité d'officiers français qui deviennent ainsi les geôliers de leurs propres soldats et compatriotes !
Les prisonniers des Frontstalags sont employés comme main d'œuvre en particulier dans l'agriculture et l'industrie
Selon un document daté du 8 octobre 1941, les effectifs des internés, originaires d’outre-mer étaient de
- 43.973 Nord-Africains,
- 15.777 Sénégalais,
- 3.888 Malgaches,
- 2.317 Indochinois,
- 380 Martiniquais et
- 2.718 autres soldats non classés par race.
Si ces prisonniers de guerre étaient en grand nombre à la fin de l’année 40, soit approximativement 80.000 hommes cantonnant dans les camps, à la fin de l’année 1941 il n’étaient plus que 60.000, faisant suite à la décision allemande datée du 3 juillet autorisant 20.000 Nord-Africains de race blanche à retourner chez eux.
Camps d’internement pour nomades
Pendant la guerre, entre 3 000 et 6 000 Tsiganes sont internés dans trente camps pour nomades aujourd’hui recensés en France.
En zone libre, les camps de Saliers et Lannemezan ouvrent sous l’ordre du gouvernement de Vichy.
Parmi les camps les plus importants où sont internés « nomades », « forains », « romanichels », « bohémiens », « tsiganes » ou « roms » : Poitiers, Montreuil-Bellay, Rennes, La Forge à Moisdon-la-Rivière, Choisel, Linas-Montlhéry, Mulsanne, Arc-et-Senans, Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes.
Camps pour Groupements des Travailleurs Étrangers
Après l’armistice, la loi du 27 septembre 1940 remplace les CTE par des Groupements de travailleurs étrangers (GTE) qui ont pour but de rassembler les étrangers ne pouvant regagner leur pays d’origine.
L’objectif est de fournir de la main d’œuvre pour les travaux agricoles, forestiers et industriels.
Jusqu’en novembre 1941, les GTE sont organisés en groupements régionaux, rattachés à une région administrative.
En 1943, ils rassemblaient 37 000 travailleurs étrangers, dont plus de 30 000 Espagnols.
Les « évadés », quand ils sont repris, sont réaffectés dans un autre GTE ou bien encore sont requis par l’organisation Todt pour aller travailler sur le front de l’Atlantique.
Les GTE ont fonctionné jusqu’à la Libération en 1945 et les rapatriements se sont souvent étalés jusqu’en 1948. [8]
Au plan national, « avec 40 000 personnes incorporées dans plus de cent groupes »
Chaque GTE est encadré par un chef de groupe, un adjoint, un surveillant-chef entouré de quatre à six surveillants.
- 647e GTE stationné à Chancelade (Dordogne). M. Malinvaud est chef de groupe. Il a pour adjoint M. Grosjean, 1942,
- 652e GTE stationné à Mauzac (Groupe de travailleurs espagnols)
- Vous trouverez une liste des C.T.E. (table en construction) sur Lettres d'exil/Cartas del exilio
Archives
Archives nationales - Pierrefitte sur Seine
Prisonniers
- Cote : F/9/6899-F/9/6962 (1940-1955) - 64 cartons (Librement communicables)
- Wehrmachtauskunftstelle (WASt) pour les listes des prisonniers de guerre
- United Nations Relief and Rehabilitation Administration (UNRRA) pour le recensement des travailleurs et des personnes déplacées
- Service international de Recherches d'Arolsen pour les fiches et listes de travailleurs et de prisonniers transformés.
- Cote : F/9/2661 à 2801 : Service diplomatique des prisonniers de guerre (Mission Scapini), Délégation de Berlin,
- Cote : F/9/3420 à 3665 : Archives des camps de prisonniers de guerre,
- Cote : F/9/3290 à 3315 : Ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, mission française de rapatriement en Allemagne,
- Cote : F/9/3842 à 3882, F/9/6846 à 6898, 19830559/1 à 4 : Ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre, missions de recherches et de rapatriement à l'étranger
- Cote : 618/MI/1 à 618/MI/21
- Fichier et dossiers des internés dans les prisons françaises, allemandes et autrichiennes (Les fiches sont en français ou en allemand ; les dossiers sont en allemand)
- Fichier et dossiers des internés dans les prisons françaises, allemandes et autrichiennes (Les fiches sont en français ou en allemand ; les dossiers sont en allemand)
- Il y a plusieurs fichiers : fichiers des internés dans les prisons françaises (5 bobines) et fichiers des internés dans les prisons allemandes (6 bobines).
Les fiches des internés dans les prisons françaises, en français, sont plus ou moins détaillées et comportent les renseignements suivants : nom, prénom, date de naissance de l'interné, date d'arrivée et de départ de la prison, motif de l'arrestation
Fichier Matriculaires en Frontstalag 1940-1945
- Cote 619/MI/1 à 619/MI/95
- Les documents sont en allemand, les fiches proviennent de l’administration allemande d’Occupation, département des prisonniers de guerre (Militärbefehlshaber in Frankreich, Chef der Militärverwaltung, Abteilung Kriegsgefangene, Gruppe : Kriegsgefangenenbetreuung)
- On y trouve les renseignements suivants :
- Numéro du Frontstalag,
- Numéro matricule,
- Nom & prénom,
- Date & lieu de naissance du prisonnier
- Date de sa libération,
- Certaines fiches de prisonniers coloniaux sont en français.
- Les originaux sont conservés au Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), à Caen.
À savoir
Accès
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59 rue Guynemer, 93380 Pierrefitte-sur-Seine
Téléphone : +33 (0)1 75 47 20 02
Métro : Saint-Denis Université (Ligne 13)
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Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Arolsen - Source allemande
- ↑ Camp de Nexon
- ↑ Metchild Gilzmen, Frauen Internierungslager in Sudfrankreich – Rieucos und Brens 1939-1944 - Cahier du Cedreff - Rita Thalmann - Berlin, Orlando Frauenverlag, 1994
- ↑ Lexikon der wehrmacht
- ↑ Association Apra
- ↑ Team Moosburg Online
- ↑ Les prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale - Documents disponibles aux Archives départementales du Cher
- ↑ Le site Prisonniers-de-guerre.