Belgique - Onkerzele (section)

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Onkerzele
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Informations
Pays Drapeau de la Belgique    Belgique
Région    Flamande
Province    Flandre-Orientale
Code postal 9500
Population 2 738 hab. (2005)
Densité 329,48 hab./km²
Nom des habitants
Superficie 831 ha
Altitude
Point culminant
Coordonnées (long/lat) ° / ° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation
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Histoire de la commune

Onkerzele (ou parfois anciennement Onkerzeele), était un petit village essentiellement agricole dont les productions de tabac étaient forts renommées. Le seul cours d'eau est, à l'ouest, la Dendre.

Onkerzele est déjà mentionné en 1149 sous le non de Unchresele.

Sous l'Ancien Régime, Onkerzele avait un banc échevinal commun (Vierschaer en néerlandais) avec le village de Nederboelaere. Le village (ou "paroisse" comme l'on disait alors) faisait partie de la baronnie de Boulaere (ou parfois Bourlers en français) et était englobé dans le "Pays d'Alost" (Land van Aalst en néerlandais).

Mentionnons aussi les apparitions mariales du 9 août au 31 octobre 1933 à Onkerzele : Léonie (Leonieke, Nieke) Van den Dijck, une mère de famille nombreuse, née en 1875 et morte en 1949, dit avoir vu la Vierge à trente-trois reprises. Elle aurait reçu les stigmates. Cependant, le cardinal van Roey estima le 25 mars 1942 que « les faits manquent de tout caractère surnaturel » et qu’« en conséquence, tout acte de culte procédant de ces faits ou ayant un rapport avec eux doit être regardé comme interdit ». Léonie aurait, si l’on en croit son biographe, prédit la mort du roi Albert (Ier), la mort de la reine Astrid, l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale. Elle reçut des fleurs d’une main invisible et ses larmes s'étaient cristallisées en perles. Peu avant sa mort, elle avait dit que comme preuve de ses dires, son corps ne retournerait pas en poussière avant longtemps. En 1972, sous l’œil des caméras, son cercueil fut ouvert et de fait, bien qu’elle n’ait pas été embaumée, son corps était intact.

Histoire administrative

Onkerzele est une section administrative de la ville de Geraardsbergen (Grammont).

Patrimoine bâti

Église Saint-Martin

L'église Saint-Martin date de 1842 et a été construite dans le style néo-gothique.

Repères géographiques


En photos

Notables

Les bourgmestres

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Les archives de l'ancienne commune d'Onkerzele étaient conservées aux Archives de l'État à Renaix. Ce dépôt a été supprimé le 1er septembre 2009.

Pour toute recherche relative à des actes de plus de cent ans, il faut s'adresser aux Archives de l'État.

Sont notamment consultables aux Archives de l'État :

  • les actes d'état civil de 1795 jusqu'à la fin du XIXe siècle avec des tables décennales, sous la forme de microfilms. Ces actes sont rédigés en français ou en néerlandais suivant les époques considérées.
  • les registres paroissiaux antérieurs à 1796, malheureusement sans index alphabétique, sous la forme de microfilms. Ces registres sont rédigés en latin. Ces registres débutent en 1606 pour les baptêmes, en 1610 pour les mariages et en 1621 pour les inhumations.

À l'appui et en complément des registres paroissiaux, l'on consultera prioritairement les actes de dévolution successorale et de tutelle (les « états de biens », « staten van goed » en néerlandais) passés devant les échevins jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Pour Onkerzele et Nederboelare (le banc échevinal était commun aux deux paroisses), les actes vont de 1549 à 1795. Les renseignements généalogiques contenus dans ces actes ont été analysés par André Lafort et publiés en 2007. Cet ouvrage peut être acquis auprès de M. André Lafort à l'adresse : andre.lafort(arobase)skynet.be

Cet ouvrage donne également la liste des nombreux bourgeois forains de Grammont (Geraardsbergen en néerlandais) résidant à Onkerzele. Il est en effet intéressant de savoir que de très nombreux habitants du village (ou de la "paroisse" comme l'on disait alors) prenaient, contre payement généralement, la bourgeoisie (la "civilité" ou, en quelque sorte, la "nationalité") d'une ville (Grammont en l'occurrence) pour bénéficier de la protection de cette ville. Les bourgeois "forains" (= "du dehors", "extérieurs", à rapprocher de "foreign" en anglais) bénéficiaient de cette bourgeoisie sans toutefois résider dans la ville qui leur accordait sa protection. Cette qualité de bourgeois était héréditaire (moyennant payement périodique, certes) et c'est en cela que ces registres de bourgeoisie sont très intéressants pour le généalogiste. Il serait erroné de croire que cette qualité de bourgeois ou de bourgeois forain impliquait l'appartenance à une classe sociale supérieure (même si ceux qui ne possédaient strictement rien ne remplissaient pas non plus les formalités pour obtenir ou conserver la qualité de bourgeois d'une ville) : de modestes paysans étaient bourgeois forains de la ville précitée.

Documents numérisés

Cimetières

Informations pratiques

Associations d'histoire locale

Bibliographie

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Notes et références