Belgique - Louvain (Leuven)
Louvain (Leuven) | |
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Informations | |
Pays | Belgique |
Région | Flamande |
Province | Brabant flamand |
Code postal | 3000 |
Population | 102 236 hab. (2022) |
Densité | 1 777,70 hab./km² |
Nom des habitants | Louvanistes |
Superficie | 5 751 ha |
Altitude | |
Point culminant | |
Coordonnées (long/lat) | 50.879202° / 4.701167° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation | |
- |
Histoire de la commune
L'histoire de la ville de Louvain a été écrite par Charles Piot, né à Louvain le 17 octobre 1812, et qui fut archiviste général du Royaume de Belgique. Cet ouvrage Histoire de Louvain, depuis son origine jusqu'aujourd'hui, paru en 1839 à Louvain, reste une œuvre majeure pour l'étude historique de la ville.
Héraldique
- De gueules à la fasce d'argent.
Histoire administrative
Louvain regroupe les sections administratives de : Heverlee, Kessel-Lo, Wijgmaal et Wilsele.
Patrimoine bâti
Collégiale Saint-Pierre
Église Sainte-Gertrude
Hôtel de ville
Repères géographiques
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | - | 85 193 | - | - | - | 99 075 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
En photos
Notables
Les bourgmestres
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Louis TOBBACK | 1995 - 2018 | |
Mohamed RIDOUANI | 2019 - |
Les Lignages de Louvain
- Article détaillé : Lignages de Louvain
Origine des Lignages de Louvain
Comme à Bruxelles, où durant tout l'Ancien Régime, avec l'assentiment des ducs de Brabant successifs, une véritable oligarchie monopolisait le pouvoir, Louvain avait aussi ses Lignages, également au nombre de sept et qui concentraient pareillement l'autorité de la ville entre leurs mains. Comme à Bruxelles aussi, la qualité lignagère se transmettait tant par les hommes que par les femmes. Il semble qu'à l'origine, l'administration de la ville appartenait exclusivement aux Lignages. À partir de 1378 et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, un pouvoir décisionnel prépondérant leur fut réservé : ainsi, il y avait un bourgmestre des Lignages (uyt de geslachten) et un bourgmestre des nations (ou métiers : uyt de ambachten) ; sept échevins, dont quatre des lignages, deux des métiers, et le septième tiré de la corporation des Gulde Broederen ; vingt et un conseillers, à savoir : onze des lignages et dix des métiers. Les deux bourgmestres étaient recrutés parmi les conseillers.
D'après un dicton populaire louvaniste, les familles patriciennes de Louvain sont issues d'un sac de laine. C'est en effet l'expression d'une réalité car la draperie et le commerce de la laine avaient fort enrichi ces familles. Une anecdote populaire, totalement fausse bien évidemment, voulait que les sept Lignages de Louvain étaient issus de Bastin (ou Bastijn), un comte de Louvain, qui avait donné ses sept filles en mariage à sept nobles louvanistes. Ce qui est certain, c'est que les lignagers sont issus des « Hommes de Saint-Pierre » (« Sinte Peetersmannen ») et c'est ainsi qu'il y avait à Louvain les « Hommes de Saint-Pierre issus des Lignages » (« Peetersmannen van de geslachten ») et les « Hommes de Saint-Pierre forains » (« buyten Sint-Peetermannen »), deux catégories bien distinctes (Voyez H. Lavallée, « Notice sur les Sint-Peetersmannen ou Homme de Saint-Pierre de Louvain », Bulletin de l'Académie Royale, 1854, téléchargeable sur Google.books). L'appellation officielle des Lignages était d'ailleurs « de heeren Sinte Peetersmannen van de seven Adelijcke geslachten der Stadt Loven » ("les sieurs hommes de saint Pierre des sept nobles lignages de la ville de Louvain"). À l'origine, d'après Divaeus (voyez ci-après), il n'y aurait eut que deux lignages : les Blankaerden et les Colveren qui, en 1262, étaient divisés en deux camps antagonistes. Il est possible que ces familles se soient ensuite divisées en sept compte tenu des sept échevinages mentionnés dans une charte de 1360.
L'œuvre de Petrus Divaeus (Pierre ou Peeter van Dieve, ° 1536 à Louvain, + 1581 à Malines), historien et érudit louvaniste, comprend notamment l'histoire de la ville de Louvain et elle mentionne les familles issues des sept lignages. Cinq parties de son œuvre furent éditées en un seul volume par l'imprimeur Henri vander Haert en 1757. Cet ouvrage est intégralement consultable sur Google.books (« Petri Divaei Opera Varia »). Le généalogiste trouvera ci-après seulement les noms et les armes de ces familles lignagères louvanistes mais le livre de Petrus Divaeus comprend, pour chaque famille, les membres de celle-ci mentionnés dans les archives ainsi que bien souvent, leurs alliances. La liste qui suit n'est dès lors qu'une invitation au généalogiste à se référer à l'ouvrage original. On notera aussi que de nombreuses variantes des blasons mentionnés ci-après sont décrites dans l'ouvrage.
On remarquera que plusieurs familles issues des Lignages de Louvain se sont unies à des Lignagers bruxellois (par exemple les van der Bauwetten qui sont alliés aux Spyskens), et que certaines caractéristiques des blasons lignagers louvanistes se retrouvent dans les blasons de certains Lignagers bruxellois (par exemple le blason van Redingen « D'argent, à la fasce de gueules, au lion de sable armé et lampassé de gueules naissant sur la fasce » dont les émaux et les métaux furent modifiés) parce qu'ils sont également issus en ligne féminine de familles lignagères louvanistes.
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
Les archives de la chambre pupillaire de Louvain
Sous l'Ancien Régime, le sort des orphelins était confié à une chambre pupillaire. Pour Louvain, les archives de cette institution ont fait l'objet d'un inventaire qui intéressera particulièrement le généalogiste :
A. Louant, Inventaire des archives de la chambre pupillaire de Louvain (1448 - 1795), suivi d'un Index alphabétique des noms de famille des pupilles, Instrument de recherche n° 67/1-2, aux Archives de l'État à Louvain.
Les archives de l'ancienne Université de Louvain
Ces archives font désormais partie du patrimoine mondial de l'Unesco car elles constituent un des plus importants et des plus intacts fonds d'archives d'une université.
L'université de Louvain a été fondée en 1425 par le duc de Brabant Jean IV (Jean de Bourgogne, né à Arras le 11 juin 1403, mort à Bruxelles le 17 avril 1427, duc de Brabant et de Limbourg, comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande).
L'actuelle Université Catholique de Louvain (U.C.L. ou en néerlandais K.U.L.), à Louvain (Leuven) et à Louvain-la-Neuve, se veut aujourd'hui l'héritière de l'ancienne Université de Louvain fondée en 1425. Mais en réalité toutefois, elle ne l'est pas, ni en Droit puisque l'ancienne Université de Louvain fut fermée en 1797 par le nouveau régime français, ni en fait, car les professeurs de la nouvelle université n'étaient pas ceux de l'ancienne. Cette réalité historique suivant laquelle il y a eu plusieurs universités à Louvain, bien distinctes en droit et en fait, est aujourd'hui reconnue par les archivistes de l'U.C.L. eux-mêmes puisque le site des archives de l'U.C.L. parle des « Universités de Louvain » au pluriel. Les quelques documents concernant l'ancienne Université de Louvain (entre autre une collection de notes de cours) ainsi que l'Université d'État de Louvain, sont entrés après 1918 dans les archives de l'Université Catholique de Louvain par achats et par dons, et non par héritage de ces précédentes universités. En outre, depuis 2018, le nouveau logo de l'U.C.L. omet dorénavant la date de 1425 qui figurait sur l'ancien, en évitant ainsi des discussions à ce propos.
Pour en revenir aux archives de l'ancienne Université de Louvain, supprimée en 1797, et contrairement à ce que beaucoup croient, elles n'ont pas été détruites en 1914 dans l'incendie de la ville de Louvain puisque ces archives reposaient aux Archives générales du Royaume à Bruxelles, l'État étant héritier et détenteur des biens des institutions publiques supprimées. C'est bien pourquoi ces archives n'étaient pas conservées à Louvain en 1914. Aujourd'hui cependant, ces archives ont été déplacées récemment aux archives de l'État à Louvain.
Très étrangement, et jusqu'à ce jour, ces archives, prétendument disparues en fumée, comme le croient les journalistes, n'ont jamais été exploitées pour rédiger une histoire authentique de l'ancienne Université de Louvain, qui depuis les recteurs De Bay et Jansénius était « la Rome janséniste ». Alors qu'on décrit l'ancienne université comme rétrograde, la plupart des derniers professeurs étaient adeptes du joséphisme, de l'Aufklärung et du fébronianisme, loin de l'esprit de la nouvelle université catholique de Malines fondée en 1834 qui deviendra l'Université Catholique de Louvain (U.C.L.) après son transfert dans cette ville en 1835.
Il existe un inventaire ancien : De Vocht H., Inventaire des archives de l'Université de Louvain (1426-1797), série Inventaires Archives de l'État à Louvain n° 5, publ. n° 3407, Archives générales du Royaume, Bruxelles, 2001, 9 € (plus frais d'envoi éventuels).
Les archives de l'Université de l'État à Louvain
En ce qui concerne les archives de l'Université de l'État à Louvain (1817 - 1835) : voyez H. Nelis, Inventaire des archives de l'Université de l'État à Louvain et du Collège Philosophique (1817-1835), Instrument de recherche n° 683 aux Archives de l'État à Louvain (Leuven).
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de l'administration centrale
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | de 9 h … | 9 h - 12 h 30 | de 9 h … | de 9 h … | 9 h - 12 h 30 | - | - |
Après-midi | … à 20 h | - | … à 16 h 30 | … à 20 h | - | - | - |
Administration centrale |
Adresse : Professor Roger Van Overstraetenplein, 1 - 3000 LOUVAIN
Tél : 016 27 20 00 - Fax : Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Administration communale (Janvier 2023) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Charles Piot, Histoire de Louvain, depuis son origine jusqu'aujourd'hui, 1839