Belgique - Ixelles (Elsene)
Ixelles (Elsene) | |
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Informations | |
Pays | Belgique |
Région | Bruxelles-Capitale |
Province | - |
Code postal | 1050 |
Population | 87 052 hab. (2022) |
Densité | 13 580,65 hab./km² |
Nom des habitants | Ixellois, Ixelloises |
Superficie | 641 ha |
Altitude | |
Point culminant | |
Coordonnées (long/lat) | 50.833114° / 4.366827° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation | |
Histoire de la commune
Divisée jadis par le Maelbeek[1], la commune dépendait en partie du magistrat de Bruxelles et du châtelain de la ville qui fût anobli au XIIIe siècle. Le hameau fut alors baptisé Ixelles-le-Vicomte ou Ixelles-sous-le-Châtelain. Le haut du hameau (porte de Namur) ne se développa qu'au XIXe siècle après la disparition de l'enceinte de Bruxelles, bien avant le bas (place Flagey).
Érigé en 1300, au pied de la "montagne raide" (Zwaerenberg - chaussée d'Ixelles) sous le patronage du duc Jean II de Brabant, l'hospice de la Sainte-Croix d'Ixelles dont le but était de soulager les porteurs de fagots en provenance de la Forêt de Soignes en leurs fournissant des repas, est à l'origine du hameau avec plusieurs cabanes appartenant aux serfs du duc venus assécher les marais ou travaillant au moulin abbatial de La Cambre. Une chapelle dédiée à la Vierge y fut construite et aurait abrité un fragment de la Sainte-Croix depuis sa consécration par l'évêque de Cambrai, en 1459. Une seconde chapelle fut érigée 4 ans plus tard par le bourgeois, Guillaume de Hulstbosch, aux abords de sa ferme de Boendael.
Quatre étangs divisaient le hameau dont le Grand Étang (place Flagey), le Pennebroeck et le Ghevaert ou "étangs d'Ixelles" et le Paddervyver qui fut asséché au XIXe siècle. Alimentés par le Maelbeek, ils servaient de réserve de poissons pour l'abbaye de la Cambre toute proche et alimentaient aussi les villages d'Etterbeek, Saint-Josse-Ten-Noode et Schaerbeek.
La chaussée de Vleurgat (ancienne chaussée wallonne - 1554) facilita les échanges commerciaux. Elle fut construite à la demande de l'abbesse de La Cambre dans le prolongement de la chaussée d'Ixelles en raison des dommages occasionnés par le transport des arbres abattus dans la forêt proche de l'abbaye. L'érection des châteaux de l'Ermitage, de Ten Bosch et d'Ixelles ainsi que plusieurs maisons de campagne transformeront le hameau en village à part entière.
C'est en 1795 que le hameau est érigé en municipalité. Il rassemble désormais en un seul territoire, le haut et le bas Ixelles ainsi que la seigneurie de Boondael. L'urbanisation avait déjà débutée vers 1785 avec la destruction à la mine de l'ancienne Porte de Namur, aussi dénommée Porte de Coudenberg, dont la physionomie était proche de la Porte de Hal. C'est en 1822 que naîtront les rues d'Orange (rue d'Edimbourg), des Jardins (rue des Chevaliers), des Mineurs (rue Solvay) et de la Bergerie (rue de Stassart). Elles accentueront l'écart entre le haut et bas de la commune avec la multiplication des impasses où se réfugiaient les pauvres. Il faudra attendre 1837 pour que les premières rues du quartier Léopold soient créées.
Hippolyte LEGRAND, maire-mayeur-bourgmestre durant plus de 30 ans, contribua largement au développement de la voirie communale et empêcha le pillage de l'abbaye de la Cambre, devenue hôpital, avec le départ des soldats français en 1813. De 1818 à 1900, Ixelles passa de 677 à 58 615 habitants. Elle concrétisera un jumelage avec la ville de Biarritz en 1959.
L'urbanisation subira un coup d'accélérateur avec l'assèchement du grand étang racheté aux héritiers Legrand en 1871 et la construction d'une nouvelle église Sainte-Croix. La même année, Léopold II souhaita contribuer au bien-être des gens du quartier. C'est alors qu'il commanda le "Jardin du Roi" qui depuis fait partie de la Donation royale bien que son entretien est réalisé par la Région. On y trouve la sculpture de Charles Van der STAPPEN (1892) illustrant "Ompdrailles, le Tombeau des Lutteurs" d'après le roman de Léon Cladel, en face duquel Olivier Strebelle a réalisé une sculpture intitulée Phénix 44, en hommage à la Libération symbolisée par le "V" de la victoire.
Source : "Les Clés de Bruxelles", guide touristique et culturel, ADISC Sport et Culture
Héraldique
La commune d'Ixelles s'est vue attribuer des armoiries par l'arrêté royal du 17 février 1888. Ces armoiries sont inspirées par le toponyme "els" (aulne) qui donna son nom à la commune.
En langage héraldique, les armoiries sont dites "D'argent à un aulne au naturel".
L'arbre est ainsi représenté avec son feuillage, le tronc et la base dans des couleurs naturelles. L'aulne est cependant stylisé et occupe tout le champ de l'écu qui est argenté ou blanc.
Histoire administrative
Ixelles est une commune de la Région de Bruxelles-Capitale.
Patrimoine bâti
Église Saint-Adrien
Repères géographiques
Coupée en deux par l’avenue Louise qui dépend de la Ville de Bruxelles, la commune d’Ixelles s’étend sur un peu plus de 6,34 km² que se partagent quelque 77 000 habitants aux nationalités multiples.
Outre Bruxelles, elle a comme voisines les communes d’Etterbeek, d’Auderghem, de Watermael-Boitsfort, d’Uccle, de Forest et de Saint-Gilles.
Depuis toujours, Ixelles, fréquentée par tous les Bruxellois, s’affiche comme une commune culturelle. Outre la présence de nombreuses salles de cinémas sur son territoire, elle abrite de multiples musées dont celui de la commune, rue Van Volsem, qui présente régulièrement des expositions de grand intérêt. Sa collection permanente fait, par ailleurs, la part belle à d’importants artistes belges comme le peintre Jean Brusselmans.
Parmi les personnages qui ont compté à Ixelles, figure la cantatrice Maria-Felicité GARCIA, plus connue sous le nom de La Malibran. Après avoir épousé le commerçant auquel elle emprunta le nom, elle épousa en 1836 à Paris le violoniste belge Charles de BÉRIOT qui mourut la même année qu'elle, à l'âge de 28 ans. Décédée à Manchester d'une chute de cheval, elle demeure au cimetière de Laeken. L'actuelle maison communale occupe le pavillon que Charles de BÉRIOT avait fait construire en 1833 pour sa belle, en lieu et place du manoir « Le Tulipant », propriété du secrétaire de Charles de Lorraine, Nicolas de Koraskeny qui l'habita en 1768.
De par la présence sur son territoire des campus de l’Université libre de Bruxelles (ULB) et de son pendant flamand, la Vrije Universiteit Brussel (VUB), Ixelles participe également à la vie intellectuelle de la capitale. Un foisonnement d’universitaires qui s’étend jusqu’aux abords du cimetière d’Ixelles où les nombreux cafés vivent au rythme des guindailles estudiantines. Ixelles, c’est aussi la résultante de multiples quartiers parfois très opposés mais avec un dénominateur commun : une convivialité indéniable favorisée par de nombreux commerces et restaurants.
En photos
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Maison communale -
Ancienne brasserie Lannoy -
Abbaye de la Cambre
En peinture
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Ixelles, matinée pluvieuse - Guillaume Vogels - 1883 - Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique
Notables
Les bourgmestres
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Willy DECOURTY | 2001 - 2016 | |
Mme Dominique DUFOURNY | 2016 - 2018 | |
Christos DOULKERIDIS | 2018 - |
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de l'administration communale
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | - | - | - | - | - | - |
Après-midi | - | - | - | - | - | - | - |
Administration communale |
Adresse : Chaussée d'Ixelles, 168 - 1050 IXELLES
Tél : - Fax : Courriel : [mailto: Contact] Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : * Accueil ouvert du lundi au vendredi uniquement sur rendez-vous. Source : Administration communale (Février 2023) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Site officiel de la commune (néerlandais)
- Site officiel de la commune (français)
Notes et références
- ↑ Maelbeek signifie "ruisseau du moulin" en ancien Flamand (Molenbeek en Néerlandais contemporain).