Belgique - Evere
Evere | |
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Informations | |
Pays | Belgique |
Région | Bruxelles-Capitale |
Province | - |
Code postal | 1140 |
Population | 43 608 hab. (2022) |
Densité | 8 517,18 hab./km² |
Nom des habitants | Everois, Everoises |
Superficie | 512 ha |
Altitude | Mini : 18 m |
Point culminant | 98 m (Place Paduwa) |
Coordonnées (long/lat) | 50.872009° / 4.403418° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation | |
Histoire de la commune
La dénomination d'Everna, dont il est fait mention dans une charte du XIIe siècle, serait d'origine celtique. Déjà, sous l'ère prospère de la Pax Romana, les armées, les voyageurs, les pèlerins, les commerçants traversèrent la contrée en longeant la Senne, par l'ancienne route de Cologne. C'est le long de cette importante voie de pénétration qu'on a retrouvé les plus anciens vestiges d'habitations : l'église Saint-Vincent, dont on peut admirer encore de nos jours la vieille tour romane, était située en bordure de cette route.
Le chapitre de Soignies possédait dans nos régions un domaine très important. Il l'avait reçu probablement vers 670 du patrimoine de Saint Vincent-Madelgarius. Les prérogatives de ce chapitre à l'exercice du droit patronal sur nos régions, furent conservées jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
La seigneurie d'Evere était tenue en fief du duché de Brabant. Le premier seigneur d'Evere connu est Henri, seigneur de Bautersem. Cette seigneurie a été possédée ensuite par les familles de Clutinc, De woude, De Glymes, Culembourg et Bailleul (cette dernière la possédant en 1546). Elle parvint à l'illustre famille de Hornes, qui en était encore le propriétaire en 1761 et enfin aux vicomtes de Walckiers. Le blason de ces derniers, de même qu'un Saint Vincent assis, figurent dans les armoiries actuelles de la commune.
La population éveroise fut de tout temps composée, en majeure partie, d'agriculteurs qui, à la suite d'une crise aiguë au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, se sont spécialisés dans la culture maraîchère. Une caractéristique de cette culture était la production du witloof (endive de Bruxelles).
Une réelle vitalité de la commune, jointe à l'extension croissante de la population des centres urbains, réduisent de plus en plus la superficie restant acquise aux exploitations agricoles, pour faire place à de nouveaux quartiers qui transforment progressivement l'urbanisme de notre commune.
Toponymie
Plusieurs explications ont été avancées sur la signification du nom « Evere ». Une de celles-ci donne la traduction de passage d'eau ou passage à gué (trajectum aquae) en rappel de la voie romaine. Il pourrait également être la déformation du nom celtique de "rivière" : Ambrona. Il est aussi parfois considéré comme un collectif de « ever » qui veut dire sanglier. En 1186, on écrivait Everne. On mentionne également le nom Everna dans une charte du XIIe siècle.
Héraldique
- Sceau communal
En 1387, on se servait à Evere d'un sceau représentant un saint Vincent. Aux environs du XIVe siècle ce sceau fut modifié. Le saint sur le sceau, utilisé à Evere, en 1387, a la tête entourée d'une auréole et à la main gauche un écusson aux trois fleurs de lis (armes des Clutinc). Il tient dans la main droite un sceptre. La légende dit : « S. scabbinorum de Evere ». Au siècle suivant, ce saint se montre encore sur le sceau, mais il est placé sur un magnifique trône gothique, armé de toutes pièces et le corps couvert d'un manteau rejeté en arrière. Il a, près de lui, l'écusson des Borsele.
- Blason
L'arrêté royal du 15 novembre 1928 a reconnu à Evere des armoiries qui sont celles des WALCKIERS de TRONCHIENNES, derniers seigneurs d'Evere. Elles montrent deux faucons se faisant face, perchés sur des rochers. À gauche, le fond est de couleur or. Les rochers et l'étoile sont de couleur rouge. À droite, c'est le contraire. Le fond est rouge. Les rochers et l'étoile sont de couleur or. Sa description héraldique est :
« Parti, au premier d'or au faucon au naturel, contourné, posé sur un rocher de trois coupeaux de gueules, mouvant de la pointe, et surmonté d'une étoile à six rais du même; au second de gueules au faucon au naturel posé sur un rocher de trois coupeaux d'or, mouvant de la pointe et surmonté d'une étoile à six rais du même (qui est de Walckiers). »
Écu tenu de la senestre par un saint Vincent auréolé assis tenant de la dextre un sceptre de lyses, le tout d'argent.
Source : le site officiel
Histoire administrative
Evere est une commune de la Région de Bruxelles-Capitale.
Patrimoine bâti
Église Saint-Vincent
Repères géographiques
Evere est l'une des dix-neuf communes qui forment la Région de Bruxelles-Capitale. Limitée par les communes bruxelloises de Schaerbeek, de Bruxelles (Haren) et de Woluwé-Saint-Lambert, ainsi que par la commune flamande de Zaventem (Woluwé-Saint-Etienne).
Commune à vocation résidentielle, elle compte 33 175 habitants (chiffres au 01/07/2005), mais accueille aussi de nombreux immeubles de bureaux.
Un accès direct à l'aéroport de Zaventem et la proximité immédiate du ring[1] permettant une connexion avec les autoroutes E40, E19 et E411 ne sont pas étrangers à ce phénomène, mais les 61 ha de zones vertes participent aussi à la qualité de vie des Everois et de tous ceux qui travaillent là en journée. Quant aux seniors de 60 ans et plus, ils représentent plus d'un cinquième de la population (22,8 % précisément).
Evere était un village de 800 habitants au début du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, Evere comptait déjà 3 892 habitants, dont 1 125 agriculteurs et 391 artisans. Ayant développé les cultures maraîchères au cours du XIXe siècle, les Everois étaient devenus les rois du chicon, alias la witloof, alias l'endive en français.
La witloof a certes été « inventée » par hasard en 1830 par un agriculteur schaerbeekois, mais le développement urbanistique rapide de Schaerbeek au XIXe siècle a rapidement chassé les agriculteurs locaux, qui s'implantèrent massivement à Evere et y cultivèrent la célèbre racine. Aujourd'hui, un musée de la Witloof, dernier vestige de cette prodigieuse retrace l'épopée maraîchère aux portes de Bruxelles.
En photos
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La maison communale -
Église Saint-Vincent -
Moulin à vent -
Petit problème linguistique -
Evere
Notables
Les bourgmestres
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Cornelius Josephus VAN DER LINNEN | 1825 - 1830 | Périodes hollandaises. |
François Léopold Joseph WINSSINGER | 1830 - 1831 | |
Jan Baptist BASTIAENS | 1831 - 1836 | |
Edouard Michel Joseph STEVENS | 1836 - 1840 | |
Jan Baptist DE KOSTER | 1840 - 1843 | |
Egidius DEVELDER | 1843 - 1852 | |
Jan-Baptist VAN NEROM | 1852 - 1872 | |
Eduardus Egidius STUCKENS | 1872 - 1895 | |
Petrus VAN OBBERGHEN | 1895 - 1910 | |
Eduard DE KOSTER | 1910 - 1912 | |
Willem VAN LEEUW | 1912 - 1946 | |
Servaas HOEDEMAEKERS | 1947 - 1948 | |
Frans GUILLAUME | 1948 - 1963 | |
Pierre Louis VRIJDAGS | 1964 - 1970 | |
François GUILLAUME | 1970 - 1997 | Fils de Frans GUILLAUME. |
Rudi VERVOORT | 1998 - | |
Ridouane CHAHID | 2020 - | Premier échevin. Fait fonction de bourgmestre. |
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de l'administration communale
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8 h - 12 h 30 | 8 h - 12 h 30 | 8 h - 12 h 30 | 8 h - 12 h 30 | 8 h - 12 h 30 | - | - |
Après-midi | - | 16 h - 19 h 30 | - | - | - | - | - |
Administration communale |
Adresse : Square S. Hoedemaekers, 10 - 1140 EVERE
Tél : 02 247 62 62 - Fax : Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : * Accueil ouvert du lundi au vendredi parfois sur rendez-vous selon les services. Source : Administration communale (Février 2023) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Ring : belgicisme signifiant périphérique ou rocade (en Néerlandais "ring" = anneau).