Bâtisseurs de cathédrales
Que l'on soit à l'extérieur ou à l'intérieur d'une cathédrale, nous sommes séduits par son architecture et sa profusion de décors. Mais une autre dimension nous interpelle : leur construction. Quels hommes ont eu l'audace de lancer de tels défis ? Comment ont-ils réalisé ces prouesses techniques ? La réponse à ce "mystère des cathédrales" n'est-elle pas à chercher dans le génie des bâtisseurs ? Ne serait-ce pas « ce que les penseurs médiévaux ont appelé "l'Éternelle Sagesse" »[1] ?
Bâtisseurs ou constructeurs ?
Ces deux mots ont le même sens, mais "bâtisseur" compte parmi ses synonymes : initiateur, ou conquérant, ce qui n'est pas le cas pour "constructeur".
Cela correspond bien à l'esprit des « bastisseurs »[2] du Moyen Âge : tous les corps de métiers, et même les manœuvres qui n'ont rien "construit", ont mutualisé leurs efforts avec le même sens du Devoir. Et n'oublions pas leur ingéniosité à se doter d'outils ou de moyens pour faciliter leur travail.
Organisés « en confréries, en fraternités ou en compagnonnages »[3], leur œuvre témoigne encore de leur ferveur, et ils sont ancrés dans l'Histoire en tant que "bâtisseurs de cathédrales".
Le projet
- La construction d'une cathédrale ne s'improvise pas. Le projet déjà rêvé et pensé au préalable se concrétise avec l'accord entre le commanditaire (souvent un évêque, un ecclésiastique ou la fabrique) et son maître d'œuvre. Il s'agit là d'un contrat précisant les obligations du maître d'œuvre et son salaire. Les documents historiques nous apprennent que le maître d'œuvre de Notre-Dame d'Évreux, Gauthier de Varinfroy, touchait « 50 livres par an »[4].
- Alors que le commanditaire (aussi appelé maître d'ouvrage) se charge du choix de la carrière de pierres et de l'approvisionnement du chantier, le maître d'œuvre mettra en œuvre et suivra le déroulement du projet depuis la conception des plans et des fondations, jusqu'à la finalisation de l'édifice.
- Article détaillé : Pour découvrir l'âge d'or des cathédrales en France...
Maître d'œuvre ou architecte ?
- Le « maitre d'œuvre », ainsi appelé au Moyen Âge, est le plus souvent un maître maçon, « homme formé à un art combinant les fonctions d'architecte, d'ingénieur et de maître d'œuvre »[5]. Pivot de la réalisation du début à la fin, une lourde responsabilité pesait sur ses épaules. Il était respecté et son statut lui conférait des privilèges.
- Après six ans d'apprentissage, le maçon préparait un chef d'œuvre pour être accepté dans la communauté des Compagnons et on lui donnait « son nom secret d'initiation »[6]. Il voyageait de chantier en chantier et engrangeait de l'expérience. Un jour enfin, son talent était reconnu, il pouvait passer l'ultime épreuve et acheter sa maîtrise.
- Dans les diverses représentations, le maître d'œuvre porte un bonnet et une canne. Les attributs l'accompagnant sont le compas et l'équerre, instruments fondamentaux de la géométrie.
- Quant au terme architecte (issu du latin architector) il n'apparaît qu'au milieu du XIIIe siècle ou au début de la Renaissance suivant les auteurs. Peu à peu l'architecte va se poser en "homme savant" par rapport au maître d'œuvre qui était "homme d'expérience". Mais les statuts de chacun resteront flous un long moment, et cela ne se passera pas sans heurts, car l'architecte deviendra un dessinateur et « donneur d'ordres »[7] qui se détachera progressivement du chantier et des artisans.
La communauté des "pierreux"
Cette communauté englobait tailleurs de pierre et maçons, d'ailleurs inclus dans la même corporation au Moyen Âge, ainsi que divers métiers moins connus qui gravitaient autour.
Tailleurs de pierre
- Sans les tailleurs de pierre, aussi dénommés « entailleurs » ou « espilleurs », le chantier ne pouvait pas démarrer.
- Mais encore en amont, sur le site même de la carrière, travaillaient les carriers qui extrayaient la pierre et la détaillaient grossièrement sous la supervision du maître carrier.
- Certains tailleurs travaillaient aussi à la carrière, car la pierre fraichement extraite était plus tendre à tailler. D'autres travaillaient sur le chantier pour y affiner le bloc en fonction des attentes de l'appareilleur ou du maître maçon.
- Par mauvais temps, ou pour une taille plus minutieuse, les tailleurs se rendaient dans la loge, un atelier fermé et plus ou moins chauffé en hiver, où ils côtoyaient les maçons. C'était aussi l'endroit idéal pour ranger leurs outils.
- L'apprentissage des tailleurs durait six ans. Métier difficile car exposé aux intempéries et exigeant beaucoup de force, il était interdit aux moins de 15 ans. L'apprenti devait savoir reconnaître chaque type de pierre et de quelle façon l'aborder. Il devait maîtriser à la perfection la taille de formes spécifiques « destinées aux clés de voûte, voussoirs, moulures ou chapiteaux »[8] s'il souhaitait devenir Compagnon.
- Les outils des tailleurs de pierre :
- - la fameuse équerre permettant de tailler les claveaux avec la même inclinaison pour tous, comme en témoignent certains signes lapidaires (illustration ci-contre),
- - mais aussi : compas d'appareilleur, massette, ciseaux, broche, smile (pic à deux pointes), taillant (hache à brettelures), boucharde, peigne à grès, chemin de fer, scie crocodile, bordelaise... (Source [9]).
Maçons
- C'était un métier courant, souvent exercé de père en fils. Mais aussi un métier ambigu ou polyvalent, certains maçons assumant les tâches de tailleurs de pierre ou d'architecte, même si le terme n'était pas encore en usage. Enfin c'était un métier itinérant pour les maçons devenus Compagnons. D'ailleurs sur un chantier de cathédrale étaient employés de nombreux migrants.
- Parmi les maçons talentueux, certains passaient leur maîtrise et pouvaient alors diriger toute une construction. D'autres choisissaient de devenir ravaleur : cette qualification exigeait le goût du travail soigné car la tâche consistait à ajuster les irrégularités d'un élément architectural pour qu'il présente un aspect fini plus harmonieux. Le métier était d'ailleurs mieux rémunéré que celui de simple maçon.
- Les maçons étaient vêtus d'une blouse de couleur blanche « qui leur valait le surnom "d'hirondelles blanches" »[10]. Ils portaient une hotte et une calotte rembourrée afin de transporter leur auge sur la tête quand ils montaient à l'échelle. D'ailleurs, le travail des maçons était indissociable de celui des morteliers et plâtriers, ainsi que du maître gâcheur.
Les outils des maçons : auge, truelle, sciotte, équerre de maçon, fil à plomb...
- Remarque : À l'époque médiévale, le maçon « était appelé "franc" car il travaillait la franche pierre, c'est à dire une pierre qui pouvait se tailler sans risque dans le sens du grain ou à contresens »[11].
Est-ce là l'origine de la franc-maçonnerie ? Aucun historien ne peut l'affirmer avec certitude.
Sculpteurs
- Au début du Moyen Âge, le sculpteur se confondait avec le tailleur de pierre. Ce n'est que vers le XIVe siècle que son statut se précise : le tailleur de pierre s'occupe du gros œuvre, le sculpteur s'oriente vers la décoration. D'ailleurs certains auteurs rangent les sculpteurs avec les peintres, dans la communauté des "Imagiers".
- Alors que le sculpteur roman se focalisait sur tympan, voussures du portail, modillons sous corniches et chapiteaux de colonnes, l'architecture gothique crée de nouvelles zones propices à la sculpture, notamment les trois portails de la façade harmonique, les gâbles et autres dentelles sur tours, flèches ou pinacles, les gargouilles, et, à l'intérieur, chapiteaux et clés de voûte.
- Les thèmes à représenter concernaient surtout « un sujet religieux ou moralisateur »[12] : scènes de l'Ancien Testament par exemple, galeries de prophètes ou rois, mais aussi des allégories comme celle représentant les Vices et vertus. Mais l'interprétation du thème était laissée au soin de l'artisan. À cela se rajoutaient des créatures fantastiques, parfois surprenantes, voire grotesques. Enfin se répandaient partout décors végétaux, accompagnés parfois d'éléments du bestiaire de l'époque.
- Quant à la statuaire, elle alliait « l'élément humain à la théologie chrétienne »[13].
- Les premiers sculpteurs ne signaient pas leurs œuvres. Une part d'entre elles leur était attribuée à posteriori, à partir de documents d'archives.
- Les outils des sculpteurs : laie pour épanneler, poinçon, gradine, ciseaux de diverses tailles, lime à polir, abrasif...
- Quelques sculptures :
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Gâble sculpté
Saint-Étienne de Toul
Photo Chantoue -
Statue d'ange d'un portail,
Notre-Dame de Strasbourg
J. GALICHON -
Gargouille, Saint-Sauveur,
Aix-en-Provence
Photo Alainpaul -
Clé de voûte
Notre-Dame d'Évreux
Christiane Angsthelm -
L'homme aux serpents
Saint-Apollinaire de Valence
J-P GALICHON
Autres artisans
Charpentiers et couvreurs
- Les charpentiers :
- À la différence des métiers ci-dessus qui s'exerçaient librement, les charpentiers devaient se soumettre « à la juridiction d'un "charpentier royal" »[14], qui, au XIIIe siècle, était Foulques du Temple.
- Les charpentiers apportaient leur contribution tout au long du chantier pour confectionner les échafaudages, la roue écureuil ou d'autres moyens de levage, mais aussi les cintres en bois servant de support aux baies, portes ou voûtes. Puis, quand l'élévation était terminée, ils devenaient les maîtres du chantier pour coiffer l'édifice.
- Les pièces principales de la charpente étaient les grandes fermes (il avait fallu « douze chênes »[15] pour la Basilique cathédrale de Saint-Denis). Les charpentiers faisaient un premier assemblage au sol, marquaient ou numérotaient les pièces et les démontaient avant de les hisser à l'endroit final pour constituer « La forêt ».
Après avoir traversé plus de sept siècles, la charpente gothique de Notre-Dame de Paris, de 110 mètres de long et 13 mètres de large, a entièrement brûlé avec sa flèche lors de l'incendie du 15 avril 2019. Souhaitant la reconstruire à l'identique, l'architecte en chef Rémi FROMONT donne en mars 2021 des consignes précises pour sélectionner 1 200 chênes centenaires, partout en France (Reportage de France 2, dans la forêt d'Oizon dans le Cher, diffusé au journal de 20 heures le 5 mars 2021). Fin janvier 2024, la "forêt" de Notre-Dame est entièrement reconstituée, non seulement à l'identique de la précédente mais aussi en respectant un savoir-faire médiéval, comme l'équarrissage à la hache. Après l'achèvement de la couverture et le retrait des échafaudages, la cathédrale retrouve son allure d'antan et, cinq ans après l'incendie, est prête à accueillir le public le 8 décembre 2024.
Quelques pièces de bois : sole, colombes, poteaux principaux ou corniers, entretoises, sablières, sommiers, arbalétriers, filières, chevrons, gaulettes...
- Les couvreurs :
- Initialement de la même corporation que les charpentiers, les couvreurs ont eu le droit de former une communauté spécifique « en 1292 »[16], mais c'est seulement en 1703 que voient le jour les « Compagnons du devoir, en même temps que les Compagnons plâtriers »[17].
- C'était des ouvriers polyvalents, car ils devaient savoir utiliser différents types de couverture. Pour les cathédrales, il s'agissait le plus souvent d'ardoises, comme à Reims et Troyes, de tuiles en céramique dans le cas de Saint-Étienne de Sens, ou de feuilles de plomb pour Chartres (à l'origine), ce qui nécessitait la collaboration des plombiers.
- L'autre mission des couvreurs était de veiller à une bonne étanchéité et de gérer le drainage des eaux de pluie. Sur ces édifices, divers systèmes de conduites étaient utilisés, et des chéneaux étaient creusés en pente dans la pierre, souvent « dans la volée supérieure des arcs-boutants »[18], pour arriver jusqu'aux célèbres gargouilles permettant un jet à distance des murs.
Verriers et plombiers
- Les historiens font remonter la technique du vitrail au VIe siècle, mais elle connaît son apogée au XIIe siècle et va être élevée au rang d'art majeur pendant quatre siècles.
- Pour concevoir leur décor, les maîtres verriers prenaient modèle sur des enluminures ou peintures de l'époque. Si c'était une gravure, cela devenait une grisaille. Son projet finalisé, le maître réalisait « une maquette en couleurs, en général au 1/10e »[19] qu'il présentait à son commanditaire. Si le projet était accepté, il réalisait ensuite un carton à taille réelle.
- Les peintres verriers s'occupaient de préparer le verre et de le colorer par « un mélange d'oxydes métalliques, de verre pilé et d'un liant »[19], qui était fixé par une cuisson au four, à 500° (le célèbre bleu de Chartres était obtenu à l'aide de cobalt). Les pièces découpées et numérotées étaient ensuite serties de gouttières de plomb coulées en amont par les plombiers (artisans polyvalents puisque nécessaires aux couvreurs). Puis l'ensemble était mastiqué et fixé aux baies, maintenu par les remplages ou par des barlotières.
- Article détaillé : Pour découvrir les techniques des verrières au XIXe siècle
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Arbre de Jessé, 1240
Saint-Pierre de Beauvais
Christiane Angsthelm -
Grande rosace
Notre-Dame de Strasbourg
J-P GALICHON -
Verrière de l'abside
Saint-Gatien de Tours
Gthirionet -
Rosace d'un transept
St-Jean-Baptiste de Lyon
J-P GALICHON -
Vitrail offert par la corporation des boulangers, XIIIe
Saint-Étienne de Bourges
Michel 45
Peintres
- Comme pour les tailleurs de pierre et les sculpteurs, la limite entre peintre en bâtiment et peintre décorateur n'était pas franchement marquée. Pour certains auteurs les peintres faisaient partie des imagiers au même titre que les enlumineurs et sculpteurs.
- Les surfaces à peindre étaient nombreuses.
- -D'abord, l'accent était mis sur les portails extérieurs. Si cela s'est effacé avec le temps, sauf quelques touches sur le portail de la cathédrale de Senlis, la vivacité de la polychromie de Notre-Dame d'Amiens nous a été révélée récemment par un nettoyage au laser.
- - À l'intérieur, tout était exploitable : les murs de la nef et les piles, pour des couleurs franches ou des fresques, la coupole de l'abside comme à Sainte-Cécile d'Albi, les statues, les moulures ou voussures pour des frises décoratives, les clés de voûte.
- Avant le XIVe siècle, la peinture à l'huile n'existait pas encore. Les peintres mélangeaient des pigments naturels à un liant comme le blanc d'œuf ou l'alcool.
Et tous les autres
De nombreux autres artisans participaient à l'œuvre collective :
- Carreleurs, pour les pavements en céramique ou les décors en mosaïque,
- Forgerons pour préparer et réparer toutes sortes d'outils, pour les « chaînages, tirants et barlotières »[20],
- Ferroniers pour les ornements de portes, mais aussi les lutrins et supports de bougies,
- Menuisiers pour certaines chaires, les stalles et leur miséricordes,
- Drapiers et Tisserands, pour les bannières, draperies ou tapis, mêlant l'esthétique de l'époque au confort,
- Manœuvres, appelés « œuvriers » au Moyen Âge, et tous citadins qui donnaient spontanément un coup de main...
C'est cette fructueuse collaboration qui fera dire à Victor Hugo (1802-1885), dans son roman Notre-Dame de Paris (1831) :
Le temps est l'architecte, le peuple est le maçon ».
Outils et techniques
- Les bâtisseurs n'avaient ni électricité ni pétrole, mais ils étaient ingénieux. Outre les traditionnelles échelles en bois, ils confectionnaient des platelages[21]. Différents engins de levage étaient fabriqués suivant les besoins, et mûs soit par un treuil, soit par une roue (comme la barre à roue des navires), soit par la fameuse grue médiévale, couramment appelée "cage d'écureuil", actionnée par un ou deux hommes marchant dedans. Ainsi de lourdes charges pouvaient être hissées à l'aide de griffes prenant les blocs de pierre (ou autres objets) en tenaille.
- Les maîtres d'œuvre n'étaient pas forcément de grands mathématiciens. Tout était affaire de géométrie et de proportions. Les figures de base étaient le carré avec diagonales et variantes ainsi que le triangle (« la cathédrale de Bourges [...] repose sur la triangulation »[22]). À ces figures se rattachaient toutes sortes d'arcs de cercle tracés au compas.
- Si vraiment secret il y a, il réside , selon Christian Jacq, dans le respect de la Divine Proportion et du Nombre d'Or, ainsi que dans l'art du dessin appelé « le Trait »[23] transmis par les maîtres maçons à leurs Compagnons.
La signature des bâtisseurs
- Les tailleurs de pierre ont laissé des traces concrètes de leur labeur. Elles sont parfois appelées "marques de tâcherons", ce qui est une erreur, car les tâcherons étaient plutôt des aides ou des apprentis effectuant les menues tâches. Ces marques sont propres à chaque tailleur, sa signature en fait, comme le pentagone étoilé correspondant à un tailleur de Rouen, « Colin de Berneval »[24]. La "glyptographie" recense et étudie ces signes lapidaires et parvient à attribuer un auteur à certains signes. Il arrive de retrouver le même signe sur d'autres édifices, prouvant les déplacements du tailleur en question.
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Moulages de signes retrouvés à l'abbaye de Montmajour.
Musée de la glyptographie à Colmar -
Moulages de signes retrouvés à la cathédrale de Strasbourg.
Musée de la glyptographie à Colmar -
Moulages de signes retrouvés à l'abbaye de Sénanque.
Musée de la glyptographie à Colmar
- Une grande partie des maîtres d'œuvres du début ne nous est pas connue. Cela faisait partie de leur philosophie, le but de l'œuvre primant sur la gloriole personnelle. Mais petit à petit, certains ont laissé leur empreinte, et plus encore avec la progression du gothique rayonnant et du statut d'architecte. En voici quelques exemples : :
- - une inscription de 1257 sur les murs de Notre-Dame de Paris, pour Jean de Chelles,
- - trois noms figurant encore dans le labyrinthe de Notre-Dame d'Amiens,
- - des pierres tombales comme celle d'Hugues Libergier (avec une représentation de sa personne) à Notre-Dame de Reims, ou celle de Pierre Perrat à Saint-Étienne de Metz,
- - des statues réalisées plus tard, comme celle d'Erwin von Steinbach à Strasbourg...
- Puis d'autres architectes devinrent célèbres, particulièrement Viollet-le-Duc pour avoir "revu et corrigé" de nombreux édifices, soit en finissant des parties inachevées au Moyen Âge, soit en en restaurant d'autres, avec toujours comme principe « revenir à la logique initiale des bâtisseurs de cathédrales »[25].
Bibliographie
- Malcolm HISLOP, Comment bâtir une cathédrale, la fascinante histoire des chefs d'œuvre de l'architecture médiévale, Paris, Guy Trédaniel Éditeur, 2013, 224 pages, ISBN 978-2-8132-0610-7
- Olivier MIGNON, Architecture des cathédrales gothiques, Lille-Rennes, Éditions OUEST-FRANCE, 2015, 48 pages, ISBN 978-2-7373-6535-5
- Christian JACQ, Le message des constructeurs de cathédrales, Paris, Éditions J'AI LU, 1986, 215 pages, EAN 9782290343814
- Collectif d'auteurs, Revue mensuelle "L'Histoire", Les bâtisseurs de cathédrale, les secrets des chefs d'œuvre, Paris, Société d'éditions scientifiques, 2000, 98 pages
- Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 22, Gens d'église, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 21, Métiers du bâtiment, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 3, Métiers de la terre cuite, Revigny, Martin Média, 2003, 86 pages, ISSN 1639-7304
- Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 25, Métiers de la lumière, Revigny, Martin Média, 2007, 86 pages, ISSN 1639-7304
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Édifices et bâtiments religieux
- Quelques termes sur l'architecture et le mobilier d'église
- Cathédrale Saint-Étienne de Toul
- Cathédrale Saint-Apolliniare de Valence
- Cathédrale Saint-Gatien de Tours
- Primatiale Saint-Jean-Baptiste de Lyon
- Cathédrale Saint-Louis de La Rochelle
- Cathédrale Saint-Luperc d'Eauze
- Métiers anciens
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Page 13, in Christian JACQ, Le message des constructeurs de cathédrales, Paris, Éditions J'AI LU, 1986, 215 pages, EAN 9782290343814
- ↑ Terme du XVIe siècle
- ↑ Les bâtisseurs de cathédrales - Chemin
- ↑ Page 31, in Olivier MIGNON, Architecture des cathédrales gothiques, Lille-Rennes, Éditions OUEST-FRANCE, 2015, 48 pages, ISBN 978-2-7373-6535-5
- ↑ Page 12, in Malcolm HISLOP, Comment bâtir une cathédrale, la fascinante histoire des chefs d'œuvre de l'architecture médiévale, Paris, Guy Trédaniel Éditeur, 2013, 224 pages, ISBN 978-2-8132-0610-7
- ↑ Page 120, in Christian JACQ, Le message des constructeurs de cathédrales, Paris, Éditions J'AI LU, 1986, 215 pages, EAN 9782290343814
- ↑ Page 46, dans l'article de Jean-Louis Biget et Patrick Boucheron intitulé "Le grand chantier médiéval", in Collectif d'auteurs, Revue mensuelle "L'Histoire", Les bâtisseurs de cathédrale, les secrets des chefs d'œuvre, Paris, Société d'éditions scientifiques, 2000, 98 pages
- ↑ Page 56, in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 21, Métiers du bâtiment, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Pages 53 et 54 in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 21, Métiers du bâtiment, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Page 50, in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 21, Métiers du bâtiment, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Page 46, in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 21, Métiers du bâtiment, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Page 171, in Malcolm HISLOP, Comment bâtir une cathédrale, la fascinante histoire des chefs d'œuvre de l'architecture médiévale, Paris, Guy Trédaniel Éditeur, 2013, 224 pages, ISBN 978-2-8132-0610-7
- ↑ Page 178, in Malcolm HISLOP, Comment bâtir une cathédrale, la fascinante histoire des chefs d'œuvre de l'architecture médiévale, Paris, Guy Trédaniel Éditeur, 2013, 224 pages, ISBN 978-2-8132-0610-7
- ↑ Page 68, in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 21, Métiers du bâtiment, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Page 92, in Malcolm HISLOP, Comment bâtir une cathédrale, la fascinante histoire des chefs d'œuvre de l'architecture médiévale, Paris, Guy Trédaniel Éditeur, 2013, 224 pages, ISBN 978-2-8132-0610-7
- ↑ Page 69, in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 21, Métiers du bâtiment, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Page 56, in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 3, Métiers de la terre cuite, Revigny, Martin Média, 2003, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Page 101, in Malcolm HISLOP, Comment bâtir une cathédrale, la fascinante histoire des chefs d'œuvre de l'architecture médiévale, Paris, Guy Trédaniel Éditeur, 2013, 224 pages, ISBN 978-2-8132-0610-7
- ↑ 19,0 et 19,1 Page 74, in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 25, Métiers de la lumière, Revigny, Martin Média, 2007, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Page 34, in Olivier MIGNON, Architecture des cathédrales gothiques, Lille-Rennes, Éditions OUEST-FRANCE, 2015, 48 pages, ISBN 978-2-7373-6535-5
- ↑ Passerelles en osier avec petites marches permettant de transporter sur des pentes douces divers chargements, y compris des civières de matériaux portées à deux
- ↑ Page 30, in Malcolm HISLOP, Comment bâtir une cathédrale, la fascinante histoire des chefs d'œuvre de l'architecture médiévale, Paris, Guy Trédaniel Éditeur, 2013, 224 pages, ISBN 978-2-8132-0610-7
- ↑ Page 66, in Christian JACQ, Le message des constructeurs de cathédrales, Paris, Éditions J'AI LU, 1986, 215 pages, EAN 9782290343814
- ↑ Page 60, in Collectif d'auteurs, revue "Nos ancêtres, vie & métiers" n° 21, Métiers du bâtiment, Revigny, Martin Média, 2006, 86 pages, ISSN 1639-7304
- ↑ Page 57, in Collectif d'auteurs, Revue mensuelle "L'Histoire", Les bâtisseurs de cathédrale, les secrets des chefs d'œuvre, Paris, Société d'éditions scientifiques, 2000, 98 pages