Archidiocèse de Besançon
Province ecclésiastique - Archevêché métropolitain
La Province ecclésiastique de Besançon est formée de l’Église homonyme, avec ses suffragants, les Diocèses de Belfort-Montbéliard , de Nancy, de Saint-Claude , de Saint-Dié et de Verdun .
Diocèse de Besançon | |
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Informations diocèse | |
Département | une partie du Doubs et une partie de la Haute-Saône |
Province de | Besançon |
Communes | 1 010 communes : - 486 dans le Doubs - 524 en Haute-Saône |
Population du diocèse | 552 793 habitants |
Superficie | 9 732 km² |
Contact | |
Adresse : | Archevêché 3, rue de la Convention 25041 Besançon Cedex |
Téléphone : | 03 81 82 71 40 |
Télécopie : | 03 81 82 71 41 |
Courriel : | |
Site Web : | Site Internet du diocèse |
Évêque: | Mgr Jean-Luc BOUILLERET |
Liens complémentaires | |
Histoire de l'archidiocèse
L'archidiocèse de Besançon n'est français que depuis la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV (1674). Jusque-là, il faisait partie de la Lotharingie.
La Constituante fit de Besançon la métropole de l'arrondissement de l'Est.
Le Concordat lui donna comme territoire : le Doubs, la Haute-Saône et le Jura, avec quelques paroisses des diocèses de Dijon et de Langres, et pour suffragants : Autun, Metz, Strasbourg, Nancy et Dijon.
L'accord de 1822 reconstitua le diocèse de Saint-Claude, et donna à Besançon pour suffragants : Strasbourg, Metz, Verdun, Belley, Saint-Dié et Nancy.
Après la guerre de 1870, un décret de la Consistoriale, en date du 10 juillet 1874, ajouta au diocèse le territoire de Belfort, morceau resté français du diocèse de Strasbourg, et lui enleva Strasbourg et Metz .
Le 3 novembre 1979 a été érigé le diocèse de Belfort-Montbéliard par le pape Jean-Paul II. Cette création a été effectuée à la suite d'une consultation de l'Archevêque de Besançon afin de synder le diocèse de Besançon trop étendu.
Repères géographiques
Le Diocèse de Besançon comprend le département du Doubs moins le pays de Montbéliard et le département de la Haute-Saône, moins le canton d'Héricourt.
Le diocèse comporte 13 doyennés et 67 unités pastorales.(67 paroisses, appelées Unités pastorales depuis la restructuration en 1997).
Les 13 doyennés
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Les Unités pastorales
- 39 dans le Doubs
- 28 en Haute-Saône
Patrimoine bâti
- La cathédrale Saint-Jean est située juste derrière la "Porte Noire" gallo-romaine.
Elle a été reconstruite au XIIe siècle selon un plan roman-rhénan à l'emplacement d'un édifice précédent de type carolingien.
Par un moment, elle s'est également appelée "Cathédrale Saint-Jean et Saint-Étienne, car il y avait à proximité une cathédrale concurrente, la cathédrale Saint-Étienne, ce qui a entraîné une querelle de chapitre. C'est l'archevêque Guillaume de La Tour qui a solutionné le problème en 1254 en fusionnant les deux chapitres. Cela se traduit par le nouveau blason remplaçant le précédent : correspondant au blason des deux chapitres (bras de saint Étienne et aigle de saint Jean), il est devenu le blason de l'archidiocèse.
La cathédrale est dépourvue de transept mais présente deux absides opposées. Son clocher est coiffé d'un dôme à l'impériale.
S'y trouve par ailleurs une horloge astronomique réputée.
- L'archevêché :
Un palais pour les évêques se construit dès le Moyen Âge derrière le chevet ouest de la cathédrale, et ils y logent jusqu'en 1825. De cette bâtisse, appelée maintenant « vieux palais » il subsiste la base d'un corps de logis en angle dans lequel est incluse la chapelle Saint-Nicolas du XVe siècle, chapelle privée des archevêques. Tout au début du XVIIIe siècle, l'archevêque François-Joseph de Grammont achète des immeubles attenants pour agrandir sa demeure. À sa mort, l'ensemble ainsi créé, de grande taille, prend le nom d'"hôtel de Grammont" et est loué aux archevêques. Laissé à l'abandon après la Révolution, il est racheté par l'État, restauré et devient archevêché à partir de 1825. Abritant le rectorat depuis 1905, l'hôtel a conservé sa cour intérieure entourée de balustrades et « son escalier d'honneur orné des bustes des archevêques »[1].
Depuis 1905, date à laquelle l'ancien palais épiscopal est devenu le rectorat, les archevêques logent dans l'ancien hôtle Boitouset, maison canoniale datant de 1745 et ayant abrité le premier chanoine de la ville : François Boitouset.
Historique des évêques du diocèse
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Nicolas de FLAVIGNY | 1229 - 1235 | Archevêque - Parent de Pierre Ier de FLAVIGNY, doyen rural de Chaumont (52) de 1225 à 1242 |
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- | - | Voir quelques archevêques du début jusqu'à la Révolution sur la page dédiée à la cathédrale |
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Marie-Joseph PETIT | 1894 - 1909 | † |
François-Léon GAUTHEY | 1910 - 1918 | † |
Louis HUMBRECHT | 1918 - 1927 | † |
Charles-Henri-Joseph BINET |
1927 - 1936 | Archevêque de Besançon. Évêque de Soissons, Laon et de Saint Quentin. Né le 8 avril 1869 à Jivigny (Aisne) - † le 15 juillet 1936 à Besançon (Doubs) |
Maurice-Louis DUBOURG | 1936 - 1954 | † |
Marcel-Marie-Joseph-Henri-Paul DUBOIS | 1954 - 1966 | † |
Marc-Armand LALLIER | 1966 - 1980 | † |
Lucien DALOZ | 1980 - 2003 | (Démissionnaire pour raisons de santé le 13 août 2003) † le 31 juillet 2012 |
André LACRAMPE | 2003 - 2013 | (Démissionnaire pour raisons de santé le 25 avril 2013). Ordonné prêtre le 31 décembre 1967. Aumônier des lycées dans le diocèse de Tarbes (1968-1975). Aumônier national JOC-JOCF (1975-1979). Vicaire épiscopal ; curé de la cathédrale de Tarbes (1979-1983). Évêque auxiliaire de Monseigneur Ménager (archevêque de Reims) (1983-1988). Évêque prélat de la Mission de France (1988-1994). Évêque d’Ajaccio (1995-2003). Nommé Administrateur apostolique pour gouverner l'archidiocèse de Besançon en novembre 2013 |
Jean-Luc Marie Maurice Louis BOUILLERET |
2013 - ... | Ordonné prêtre le 28 juin 1981 pour le diocèse de Saint-Claude (Jura). Professeur de Théologie morale au grand séminaire de Dijon (1983-1993). Directeur du séminaire universitaire à Lyon et enseignant en théologie morale à l’Université catholique de Lyon et au séminaire Saint-Irénée (1996-2003). Évêque d'Amiens (11 mai 2003-2013). Nommé archevêque de Besançon le 17 novembre 2013 |
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Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- ↑ Chapitre "À l'ombre de la cathédrale", in Dominique BONNET, Denis MARAUX, Découvrir Besançon, Châtillon-sur-Chalaronne, Éditions La Taillanderie, 2002, 64 pages, ISBN 2-87629-257-2