Alphonse de LAMARTINE

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Buste du tombeau de LAMARTINE à Saint-Point -
Photo J-P GALICHON

Né à Mâcon le 21 octobre 1790, décédé le 28 février 1869 à Paris ; Alphonse de Lamartine appartient à la petite noblesse provinciale. Son père, Pierre, était un royaliste convaincu, et sa mère, Alix des Roys, issue de la bourgeoisie cultivée. Ses parents sont de fervents catholiques. La Révolution frappa sa famille comme celles qui tenaient à l’ordre ancien par leur naissance et leurs opinions. Alphonse de Lamartine allait à la maison d’arrêt visiter son père. Il est l’aîné d'une famille de huit enfants, six sœurs (Cécile DE LAMARTINE 1793-1862 ;M Eugénie DE LAMARTINE 1796-1873; Césarine DE LAMARTINE 1799-1824 ;Suzanne DE LAMARTINE 1800-1824 ; M Sophie DE LAMARTINE 1802-1863) ; et un frère Jean Marie Félix de LAMARTINE né le 10 mai 1792 à Mions et décédé à quatre ans; à lui, par conséquent, tous les châteaux et toutes les terres de la famille.


  • 1797 : La famille de Lamartine s'établit à Milly. Il va jusqu’à l'âge de onze ans à l’école de Bussières suivre l’enseignement donné par l’abbé Dumont, vicaire de la paroisse. Le poète conservera cette propriété jusqu'en 1860. Il évoquera celle-ci dans plusieurs de ses œuvres et notamment "Milly ou la terre natale." et "la Vigne et la Maison".
  • Entre 1803 et 1808, il est pensionnaire au collège des Pères de la Foi, à Belley.
    Généalogie simplifiée -
    Photo J-P GALICHON
  • 1809, après le collège, il vécut à Lyon.
  • 1811, la famille d’Alphonse de Lamartine rassemble des fonds pour permettre au jeune conscrit des armées de l’empire de s’offrir un remplaçant. Il n’est pas question dans son milieu de servir Napoléon.
  • 1811-1812 Lamartine voyage en Italie, entre autres à Naples où il entretient une liaison avec une Antoniella (employée de la Manufacture des tabacs) qui lui servira de modèle pour des poèmes à la gloire de Graziella (1849). Mais leur inspiratrice meurt de la tuberculose en 1815.
  • 1812 : Lamartine devient maire de Milly après son retour dans la propriété familiale.
  • 1814 : Lamartine s'engage dans la garde de Louis XVIII. En 1815 il s’abstient pendant les Cent-Jours, de suivre Louis XVIII à Gand. Il se réfugie en Suisse, puis en Savoie et reprend son service après Waterloo, mais démissionne peut après.
  • 1816 : En cure à Aix, en Savoie au cours du mois d'octobre, le poète fréquente Julie CHARLES qui sera l'Elvire des "Méditations poétiques" (1821) et l'héroïne du "Lac" écrit en 1817. Amour tragique puisque Julie meurt en décembre 1817.
  • 1820 : Fin mars, Lamartine est nommé attaché d’ambassade à Naples. Il exercera des fonctions diplomatiques en Italie jusqu'en 1830. Le 5 juin 1820 à Chambéry, il épouse une anglaise Maria Anna Elisa BIRCH, qui sera pour lui une épouse dévouée et admirative. Il aura deux enfants qui mourront l’un et l’autre.
  • 1820 : le poète reçoit le domaine de Saint-Point de son père lors de son mariage ; le jeune ménage fait restaurer le château.
  • 1822 : Naissance de Julia de Lamartine. La même année meurt Alphonse, le fils du poète, né l'année précédente.
  • 1823 : Publication des "Nouvelles Méditations poétiques" et de "la Mort de Socrate".
  • 1829 : Il rencontre Chateaubriand et Hugo et se lie avec Sainte-Beuve, grâce auxquels il est élu à l’Académie française le 5 novembre. Le 16 novembre, sa mère décède. Il connait un nouveau succès en publiant les deux volumes de ses "Harmonies poétiques et religieuses".
Plaque commémorative, palais Beiteddine, Liban
Plaque commémorative, réserve de Becchare, Liban
  • 1832 : Publication des "Révolutions". Il s’embarque en juin 1832 pour le Proche-Orient où il visite entre autre le Saint-Sépulcre ou Becharreh. C'est pendant ce voyage, à Beyrouth, que meurt Julia de Lamartine.
  • 1833 : Élu député de Bergues grâce aux efforts de l'un de ses beaux-frères, il regagne la France à l’automne 1833, pour prendre place à la Chambre, le 23 décembre 1833, pour l’ouverture de la session. Au Parlement, il ne sert aucun parti, préférant siéger « au plafond ». Cette même année il est élu conseiller général du canton de Mâcon-Nord.
  • Publication de "Jocelyn" (1836). La même année, "Jocelyn" et "Le Voyage en Orient" sont mis à l'Index. Laurence de "Jocelyn" a été inspirée par Jacqueline Marguerite de Pierreclau Château de Pierreclos.
  • 1836 : élu président du Conseil Général.
  • 1837 : Il resta député de Bergues jusqu’en 1837, il préféra ensuite représenter sa ville natale et devint député de Mâcon jusqu'en 1848[1].
  • 1839 : Mise en vente des "Recueillements poétiques". Lamartine s’exclame à la chambre des députés : La France est une nation qui s’ennuie.
  • 1840, le 30 août meurt Pierre de Lamartine, le père du poète. Lamartine refuse un portefeuille ministériel dans le gouvernement de Guizot.
  • En 1847, il fait paraître "l’Histoire des Girondins", écrite à l’usage du peuple. Cet ouvrage destiné à donner au peuple « une haute leçon de moralité révolutionnaire, propre à l’instruire et à le contenir à la veille d’une révolution ».
  • En février 1848, il devient ministre des Affaires étrangères de la France. En décembre, il pose sa candidature à la présidence de la République. Il ne recueille que 17 910 voix face à Louis Napoléon, qui lui en obtient, cinq millions et demi.
  • 1851 : en décembre il se retire de la vie politique suite au coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte.
  • 1860 : Vente de Milly, la maison où Lamartine passa son enfance.
  • 1863 : Sa femme meurt.
  • Il meurt oublié de tous, le 28 février 1869 à Paris, il est inhumé au Château de Saint-Point.

Remarque

Souvent oublié dans les biographies familiales, un frère au poète Alphonse de Lamartine a été baptisé à Mions (69780) en date du 10 mai 1792 . Il portait les prénoms de Jean Marie Félix  ; pour en savoir plus Cercle de Généalogie de Mions

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Notes et références


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