Algérie - Sidi-Merouane
Sidi-Mérouane | |
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Informations | |
Pays | Algérie |
Région | |
Wilaya | |
Daïra | |
Code postal | 43150 |
Population | 9088 hab. (1958) |
Superficie | |
Densité | hab./km² |
Nom des habitants | |
Altitude | 359 m |
Point culminant | |
Coordonnées (long/lat) | 6°15'40" E / 36°31'14" N |
Localisation | |
Histoire de la commune
Présence française
Nom du début : Sidi-Merouan
Centre créé en 1874 dans le département de Constantine dans l'arrondissement de Mila
Village, qui a la particularité d'avoir été créé uniquement par des familles Corses grecques, toutes originaires de Cargèse ou de Piana.
Leur histoire est tout à fait bien décrite dans les guides de la Corse, qui font même allusion à ces 80 familles qui partirent créer Sidi Mérouan en 1874.
Appuyé par l’un des leurs, établi à Constantine, M. Stephanopoli, un groupe de 33 chefs de famille arriva en pionnier, pour établir les fondements de la colonie, munis des charrues, herses, outils, semences, mulets et chevaux nécessaires.
Les enfants et le reste de la colonie suivront entre 1875 et 1877.
Désormais, ne pouvant plus retourner, ni en Corse, ni à Itylon, les voilà avec leurs nombreux enfants confrontés à toutes les difficultés de la mise en valeur dans un milieu hostile, de lots exigus, envahis de figuiers de Barbarie et de lentisques. Comme les autres colons, ils sont exposés aux fièvres paludéennes en raison de la proximité d'un marais, aux ophtalmies, à la sécheresse, aux invasions de criquets, aux incursions des pillards et surtout au manque de moyens de financement.
La concession type qui leur est attribuée comprend un lot dit « urbain » un jardin, un lot à vignes, et 2 lots de culture situés en dehors du bourg projeté, soit 130 à 150 ha au total.
Les Gréco-Corses, tout en mettant en culture leurs exploitations, vont construire leurs maisons sur le modèle de Cargèse, à étage, avec un escalier extérieur et des fenêtres étroites pour se préserver de la chaleur et pouvoir se défendre si besoin est.
Le plan du village est très rectiligne, il se construit de part et d’autre d’une rue principale montant vers le « bordj », petit fortin avec réservoir d’eau, construit à l’origine pour protéger la population. Y furent incluses l’église et l’école. Le village fut construit sous la direction de Thomas Rocchiccioli et Philippe Casta.
Les Gréco-Corses étaient venus avec un prêtre uniate de Cargèse. Leur culte fut reproduit à Sidi-Merouan jusque dans les années 1930 (baptême par immersion, signe de croix inversé, processions, offices, chants et prières en grec ancien. Saint Spiridion protégeait ses ouailles.
Les travaux publics, eux, mirent plus de temps à suivre.
Deviendra commune de plein exercice en 1881
Repères géographiques
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En photos
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Vue générale
Notables
Les Maires jusqu'en 1962
6 février 1892 : STEPHANOPOLI Elie
Les Notaires
Les curés
À savoir pour vos recherches généalogiques
Horaires d'ouverture de la mairie
A partir de 1962 :
A.P.C (Assemblée Populaire et Communale dirigée par un Président)
Dépouillements des registres paroissiaux
- Identifier les actes numérisés au CAOM : 1881 - 1904 sous le nom de Sidi-Merouan
- Table des Mariages Site S.granger
Archives notariales
Patronymes
Cimetière
Le cimetière européen n'existe plus, en 2005 : opération de regroupement des tombes - une plaque commémorative sera apposée pour rappeler le souvenir de ces défunts (financée par des organismes français)
Remarques
Bibliographie
Sidi Merouan, un souffle d’aventure parle Général Jean Fiorini : Edition de l’Association des Descendants de Tomaso Rocchiccioli
Sidi Merouan, une colonie gréco-corse en Algérie : Marie-Claude Bartoli N°4 de la Revue « Etudes Corses » 1975
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Sidi Merouan Histoire site S.Granger