Algérie - Beni Mered
Beni Mered | |
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Blandan, Blandan,Dix contre un | |
Informations | |
Pays | Algérie |
Région | |
Wilaya | Blida |
Daïra | Ouled Yaich |
Code postal | 09211 |
Population | hab. () |
Superficie | |
Densité | hab./km² |
Nom des habitants | |
Altitude | |
Point culminant | |
Coordonnées (long/lat) | |
Localisation | |
Histoire de la commune
Présence française 1830-1962
- La colonisation militaire
Beni-Méred située à 7 kilomètres de Boufarik avec une redoute en terre avec blockhaus devient le 11 avril 1842, un haut lieu de l'occupation de la Mitidja lorsque le sergent Blandan tombe sous les balles des Hadjoutes.
Gouverneur général d'Algérie, Thomas Robert BUGEAUD dit le maréchal BUGEAUD, poursuit son projet de colonisation militaire en peuplant de soldats libérables les villages de Beni-Méred et de Mahelma.
Pour Beni-Méred, aucune sélection, n'est faite parmi les soldats : on désigne une compagnie du 48ème de ligne, composée d'un lieutenant et de 66 sous-officiers, caporaux et soldats, qui le 18 novembre 1842 arrive sur le territoire où quelques mois avant, le sergent Blandan trouva une mort glorieuse.
Beni-Méred, située dans la plaine de la Mitidja, entre Boufarik et Blida, possède de bonnes terres à blé, et un terrain uni facile à travailler. L'eau est abondante, et -fait à noter- il n'existe pas de marécages alentour, un Centre est créé rattaché à Blida
La compagnie prend donc possession de cet emplacement salubre et protégé des vents du sud par les montagnes de l'Atlas, dans les meilleures conditions. Les soldats-colons trouvent des maisons construites par le Génie militaire.
La discipline militaire est appliquée dans toute sa rigueur et les colons sont soumis au travail en commun, ce qui provoque de violentes récriminations : « Le travail en commun serait parfait si chacun de nous travaillait consciencieusement, selon ses forces et ses aptitudes, pour assurer à la communauté la satisfaction de ses besoins. Mais il n'en est pas ainsi : il y a parmi nous des laborieux et des paresseux, et ceux-ci se croisent les bras et fument leur pipe, tandis que ceux-là peinent et piochent. Nous demandons en conséquence que les lots individuels qui nous avaient été promis, nous soient distribués. ».
Bugeaud, frappé par la justesse de ce raisonnement se rend à l'évidence, et peu après sa visite accorde satisfaction aux interéssés en supprimant le travail en commun.
Après leur désassociation les soldats-colons de Beni-Méred sont mis en possession de leurs lots individuels qui se fait par tirage au sort.
G.A.M.T n° 23-Extrait du livre : Les villages d'Algérie d'Emile Violard
- Commune - Blason -Devise
Beni-Méred d'abord section de la commune de Blida (érigée en commune en 1848) est séparée et érigée en commune en 1873, puis de nouveau rattachée à Blida depuis le 1er juillet 1963.
Le blason "de gueules à chevrons d'or accompagnées en chef d'une croix, d'une croissant d'or et d'un obélisque du même érigé en abîme"
- la devise : Blandan, Blandan, Dix contre Cent
- L'obélisque
Pour perpétuer la mémoire du combat du sergent Blandan et de ses compagnons dans la Mitidja à Beni-Méred, le gouvernement a autorisé l'érection dans la commune d'un obélisque dont le fût, haut de 22 mètres repose sur une base disposée en fontaine.
Note : Actuellement la colonne n'existe plus puisqu'elle a été démolie avec grande difficulté, pierre à pierre en 1962
- Les grands Travaux modernes
Il fut aménagé un jardin public planté d'arbustes à feuillage persistant et de rosiers.
Très rapidement, le village pris sa vocation agricole et un grand réseau de canalisations en ciment dirigeait les eaux de l'Oued Beni-Aza vers les jardins maraîchers.
La dernière grande réalisation de la municipalité Alexandre Ferrando a été le deplacement du momument aux Morts pour permettre la construction d'un espace de festivités. Un kiosque à musique et une aire de danse à ciel ouvert virent le jour.
Vers les années 50, c'est la polyculture qui orienta les activités agricoles. L'irrigation, toujours plus performante, favorisa les cultures maraîchères, le tabac, les agrumes. Le blé dur alimentait les usines de Blida pour la fabrication de pates, de couscous.
Invention de la charrue monosoc à timon
Le charron-forgeron et maire de Beni-Mered, Eugène Hoffmann inventa une charrue dont il déposa le brevet en 1900. C'était un monosoc à timon de bois porté sur deux roues que l'on pouvait diriger par deux mancherons à l'arrière et dont on pouvait régler la profondeur du sillon. Fabriquée et commercialisée à Beni-Mered depuis le début du siècle
Repères géographiques
En photos
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Vue générale sur l'obélisque -
L' Obélisque détruit en 1962 -
l' Eglise -
La Place -
Café du Commerce
Notables
Les Maires jusqu'en 1962
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Eugène HOFFMAN | - | - |
Alexandre FERRANDO | - | - |
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Les Notaires
Les curés
- Abbé Blanc
À savoir pour vos recherches généalogiques
Horaires d'ouverture de la mairie
A partir de 1962 :
A.P.C (Assemblée Populaire et Communale dirigée par un Président)
Dépouillements des registres paroissiaux
Archives notariales
Patronymes
Remarques
Bibliographie
Beni-Mered Haut lieu de la colonisation en Mitidja - Revue P.N.H.A n° 67 - Editions du Grand Sud - 34070 Montpellier