Le nom d'origine d'Arpajon est Châtres-sous-Montlhéry et il a été remplacé et imposé de force et par la violence aux habitants en 1720 par Louis VI issu de la famille d'Arpajon du Rouergue qui obtint le privilège de donner son nom à la ville qui devint Arpajon. Le même phénomène concerne la commune de Noailles dans l'Oise dont le nom véritable est Longvillers. Arpajon-sur-Cère dans le Cantal n'est pas forcément le même Arpajon qui a donné son nom à la famille d'Arpajon du Rouergue mais il s'agit de toute évidence d'un même toponyme dont l'origine reste à découvrir. Il est donc vain de chercher l'étymologie de Arpajon qui est un nom occitan pour la région car si le nom est gaulois ou gallo-romain, la phonétique qui régit l'évolution des toponymes anciens est fortement voire radicalement différente entre le nord et le sud de la France.
Si nous nous en tenons au véritable nom de Châtres, les choses sont par contre tout à fait claires et le nom remonte au latin CASTRUM "fortification". Cependant il est probable et logique de penser que le lieu puisse avoir été occupé depuis toujours et que de ce fait un nom gaulois oublié ait pu précéder ce castrum gallo-romain. Seules des découvertes archéologiques pourraient nous en dire plus dans l'avenir.
(Texte de Patrick René Henri Jouannès cédé en contribution à Geneawiki)
Héraldique
Écartelé : au premier de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au deuxième d'argent au quatre pals de gueules, au troisième de gueules à la harpe d'or, au quatrième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au bâton de gueules péri en barre ; sur le tout de gueules à la croix de Malte d'argent.
Arrondissement - 1801-1962 : Corbeil, 1962-2025 : Palaiseau
Canton - 1801-2025 : Arpajon
Commune - 1801-2025 : Arpajon
Résumé chronologique :
1801-.... :
Nom de la commune donné pendant la période révolutionnaire : Franc-Val.
Patrimoine bâti
Repères géographiques
Hydronymie
L'Orge, rivière d'une cinquantaine de kilomètres, traverse la commune d'Arpajon d'ouest en est. Elle prend sa source à Ablis et se jette dans la Seine en deux bras d'une part à Viry-Châtillon et d'autre part plus au nord à Athis-Mons.
Odonymie locale
Rue des Grouaisons et résidence des Grouaisons. Une groie est une terre argilo-calcaire.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 988
2 153
2 110
2 173
2 165
2 172
2 234
2 017
2 094
1 890
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
2 148
2 565
2 822
2 779
2 776
2 851
2 970
3 032
2 904
2 975
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
3 191
3 221
3 578
3 999
4 069
4 195
4 550
5 935
6 576
8 105
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
7 999
8 713
9 053
9 668
10 704
10 227
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Jacques-Henry HARDOUIN , né le 13 février 1891 à Arpajon, est un écrivain de guerre français, auteur d’ouvrages autobiographiques, de romans et de recueils de poésie. Appelé en 1912, il est mobilisé le 2 août 1914. D'abord caporal puis sergent au 46e régiment d'infanterie, il est muté au 31e régiment d'infanterie en mars 1916. Il est gravement blessé le 16 mai 1916 à la bataille de Vauquois. Mutilé, il est réformé. Il avait commencé à écrire son journal de guerre dès le 2 août qui sera publié en 1934. Il sera reconnu comme écrivain de guerre grâce à ses différentes publications. Il décède à Arpajon le 24 novembre 1957.
Décès :
Francis GALEPIDES, jazzman connu sous le nom de MOUSTACHE, né à Paris le 14 février 1929, décédé le 25 mars 1987
Fils de Jean Baptiste Camille, gendarme, et de Rose Angélina VATHELET native de Varennes-sur-Amance, mariés dans la dite commune le 06/08/1927 Adjudant-chef au 519e R.T. Son nom figure également sur le Monument aux Morts de Varennes-sur-Amance (52)