89306 - Pontaubert
Pontaubert | |
---|---|
Informations | |
Pays | France |
Département | Yonne |
Métropole | |
Canton | 89-05 Avallon
89-05 Avallon (Ancien canton) |
Code INSEE | 89306 |
Code postal | 89200 |
Population | 395 habitants (2016) |
Nom des habitants | Pontaubertois, Pontaubertoises |
Superficie | 391 hectares |
Densité | 101.02 hab./km² |
Altitude | Mini: 149 m |
Point culminant | 232 m |
Coordonnées géographiques |
47.49° / 3.86° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Le site de Pontaubert, au débouché de la vallée du Cousin, a probablement connu une occupation très ancienne (menhirs des Pierriottes, détruits), et la proximité de la grande voie d'Agrippa, qui longe la commune au Nord, a pu entraîner une implantation romaine (domaines d'Orbigny, Orbiniacus, et de Champien, Campus paganus), mais ils n'ont laissé aucun vestige visible.
Un pont sur le Cousin aurait été construit au IXe siècle par Aubert, comte d'Avallon. Mais l'histoire du village ne commence vraiment qu'avec la donation de son petit territoire, probablement par le seigneur du Vault, dont les terres enserrent la moitié de la commune, aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (depuis Ordre de Malte), à une date inconnue, mais comprise entre la seconde croisade (1146) prêchée par Saint Bernard à Vézelay, et l'année 1167, où ils sont déjà bien implantés. La voie du pélerinage de Saint Jacques est alors très fréquentée, menant d'Avallon et Vézelay jusqu'en Espagne. Les chevaliers construisent une église, une commanderie, une maladerie (qui existe encore), des granges, un moulin, des four et pressoir banaux, plusieurs chapelles, entretiennent le pont, etc.
En 1314, les Hospitaliers héritent des biens de la commanderie voisine du Saulce d'Island, fondée par les Templiers, dont l'Ordre est supprimé. Sept siècles plus tard, la commune possède toujours des bois sur le territoire d'Island. On lui adjoint ensuite le "membre" de Normier (Côte-d'Or). La commanderie devient ainsi une des plus importantes de Bourgogne (appartenant au baillage de Champagne), et une dizaine de ses titulaires seront aussi Grands Prieurs de Champagne.
Mais la "réunification" coûte cher, d'autant plus que la peste de 1348, puis les ravages de la guerre de cent ans n'épargnent pas le village, qui doit s'entourer d'une enceinte. La face Nord de l'église était crénelée jusqu'à sa restaurations au XIXe siècle, et l'on peut voir encore une meurtrière à gauche du chœur, qui commande la route. Le village est pillé par les "Ecorcheurs", puis par le capitaine français Robert Floquet.
Pendant les guerres de religion, Pontaubert résiste aux "reitres" allemands du duc de Deux-Ponts (Protestant), en 1569, mais tous les alentours sont ravagés. La chapelle du Saulce est brûlée. Peu après, les Ligueurs (Catholiques) emportent tout le bois qu'ils peuvent trouver pour assiéger Vézelay. Le pont actuel, dans sa partie aval, semble une reconstruction de cette époque.
Pendant un siècle, les commandeurs ne résident plus guère dans ce logis délabré, ils guerroient contre les Turcs ou vivent à la Cour, certains négligent même gravement leurs devoirs, jusqu'à l'arrivée de Denis Brûlart de La Borde (1670-1685), qui fait restaurer les bâtiments. Ses successeurs se montreront plus attentifs. Le village profite aussi des exemptions fiscales dues aux chevaliers de Malte, un Ordre réputé étranger. L'élargissement du pont en 1743, sur le grand chemin dit "d'Avallon à Poitiers", entraîne un essor de la population. Des artisans s'y installent. Les habitants nomment deux échevins.
A la Révolution, les biens de la commanderie sont vendus, une partie des bâtiments banaux démolis (ils se trouvaient sous l'esplanade des tilleuls), toutes les maisons se dotent de fours à pain. Le village prospère jusqu'à la crise du phylloxéra, qui ruine les vignerons. C'est ensuite un lent exode rural, la guerre achève la dépopulation, les vieilles familles dont les noms se retrouvaient dans les archives de la commanderie depuis le XIIe siècle, s'éteignent ou émigrent. Elles sont progressivement remplacées par des vacanciers en villégiature, des artistes ou des retraités, puis par des travailleurs qui profitent du développement d'Avallon dans les années 50-70. Les lotissements progressent, principalement le long des chemins (Champien, Island). Le village veut affirmer son potentiel touristique et résidentiel. Mais la fréquentation de la route départementale augmente et devient une nuisance, menaçant même la stabilité de l'église, sans réel profit pour la commune. Il se pose aussi d'importants problèmes d'assainissement.
Héraldique
De sinople au pont de trois arches d'argent, accompagné en pointe d'un haubert de même, revêtu de gueules à la croix de Malte d'argent (alias: un haubert d'argent, chargé d'une croisette du Temple de gueules).
Patrimoine bâti
Repères géographiques
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 513 | 573 | 578 | 543 | 582 | 607 | 535 | 513 | 500 | 504 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 482 | 503 | 487 | 503 | 482 | 447 | 431 | 396 | 385 | 383 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 382 | 293 | 287 | 253 | 231 | 268 | 273 | 242 | 208 | 243 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 314 | 336 | 377 | 390 | 390 | 395 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006 & 2011
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | - |
- | - | - |
Louis BOURREY | 1896 - 1919 | - |
Henri LEDUC | 1919 - 1923 | - |
Anatole RATEAU | 1923 - 1929 | - |
Pierre ROUXPETIT | 1929 - 1942 | - |
Henri CARABY | 1942 - 1961 | - |
Bernard LABOUREAU | 1961 - 1971 | - |
Pierre PELTIER | 1971 - 1973 | - |
Jacques RAUDOT | 1973 - 1983 | - |
Alain FISCHER | 1983 - 2001 | - |
Raymonde LECHAT | 2001 - 2008 | - |
René GILLIUNG | 2008 - 2014 | - |
Chantal HOCHART | 2014 - (2020) | - [ Photo] |
- | - | - |
Cfr: Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Recensements (1911-1911)
- Mariages (1793-1907)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- Décès (1898-1907)
- Naissances (1833-1872)
- Mariages (1873-1897)
- Décès (1873-1897)
- Naissances (1801-1832)
- Naissances & Mariages & Décès (1787-1801)
- Naissances & Mariages & Décès (1786-1792)
- Décès (1891-1897)
- Mariages (1833-1872)
- Naissances (1891-1897)
- Naissances & Mariages & Décès (1700-1717)
- Mariages (1891-1897)
- Naissances & Mariages & Décès (1883-1890)
- Naissances & Mariages & Décès (1649-1686)
- Naissances & Mariages & Décès (1686-1699)
- Naissances & Mariages & Décès (1875-1882)
- Mariages (1801-1832)
- Naissances & Mariages & Décès (1755-1785)
- Mariages (1898-1907)
- Naissances (1898-1907)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | - | - | - | - | - | - |
Après-midi | - | - | - | - | - | - | - |
Mairie |
Adresse : - 89200 PONTAUBERT
Tél : - Fax : Courriel : Site internet : GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : () |