Inhabitée avant le VIIe siècle, la haute vallée de la Moselotte était empruntée pour relier les monastères de Remiremont et de Munster. Petit à petit, des colonies se fixèrent sur ce trajet. Le lieu dit Bois des Dames rappelle les promenades des chanoinesses de Remiremont.
La première trace écrite de la commune remonte à 910, elle est consignée dans une note desdites chanoinesses. Après avoir fait partie du ban de Vagney, la paroisse de Saulxures voit le jour en 1345.
Les Kyriolés. Jusqu'à la Révolution, tous les lundis de Pentecôte, huit paroisses dépendant du chapitre (Dommartin-lès-Remiremont, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saint-Amé, Saint-Nabord, Saint-Étienne, Saulxures-sur-Moselotte et Vagney) envoyaient des jeunes filles qui se présentaient à l'église de Remiremont et y entonnaient des cantiques en français .
À la Révolution, en 1790, Saulxures fut placée dans le canton de Cornimont et le district de Remiremont. Par arrêté consulaire du 26 ventôse an XI, le chef-lieu du canton fut transféré à Saulxures. Jadis Saussures en Vosges, la commune prit son nom actuel en 1867.
Longtemps vouée à l'agriculture vivrière, à l'industrie du bois et du granit, Saulxures connut une forte expansion à la fin du XIXe siècle grâce l'implantation d'usines textiles. Plusieurs vagues d'immigration ont soutenu cette évolution, alsacienne après la défaite de 1871, italienne au début du XXe siècle, portugaise dans les années 1960. La crise du textile valut à Saulxures de perdre son hégémonie locale au bénéfice de La Bresse. La commune cherche désormais à s'orienter vers le tourisme par l'aménagement récent d'un lac artificiel et de sa base de loisirs.
C'était au début du IXe siècle
Les colons étaient devenus trop nombreux dans les trois centres de population de REISEMONT (Remiremont) STEAMERT (Saint-Amé) et VAGUE (Vagney). Afin de pouvoir occuper tout le monde, sur les ordres de la mère Ymma, première abbesse bénédictine, les hommes, les femmes et les enfants, se mirent en marche sous la conduite d'un religieux qui les conduisit au pays des saules. Aidés par les vaillants de la troupe, ils commencèrent la construction d'une chapelle. Une dizaine de sapins abattus et leurs puissants branchages suffirent à ce destin primitif. Là, le religieux déposa une relique de Sainte Ségoberge, comme sous le nom de Cécile ou Claire et regardée comme la plus belle fille de Saint-Romaric.
Toponymie
Ainsi venait de naître « SALSURIX » LE SAUSSAIS, le lieu planté de saules qui deviendra-SAULXURES- par décret du 21 mai 1867, que le nom de la rivière fut accolé à celui de Saulxures et que la commune porta le nom de Saulxures-sur-Moselotte.
Héraldique
D'or à la roue de moulin de gueules et au rameau de saule de sinople au chef d'azur à cinq losanges d'argent à la bande de gueules chargée de trois champignons d'argent brochant sur le tout.
Histoire administrative
À la Révolution, Cornimont fut choisi comme chef-lieu de canton de 1790 à l'an XI, dans le district de Remiremont. Par arrêté consulaire du 26 ventôse an XI, le chef-lieu du canton de Cornimont fut transféré à Saulxures-sur-Moselotte. Le redécoupage cantonal de 2014 a inclus l'entité dans le canton de La Bresse nouvellement créé.
Département - 1801-2025 : Vosges
Arrondissement - 1801-1926 : Remiremont --> 1926- : Épinal
Canton - 1801-1803 : Cornimont --> Transfert de chef lieu : 1803-1864 : Saulxures --> 1867-2015 : Changement de nom : Saulxures-sur-Moselotte --> 2015-2025 : La Bresse
Commune - 1801-1867 : Saulxures --> 1867-2025 : Saulxures-sur-Moselotte
Résumé chronologique :
1801-.... :
La paroisse sous l'Ancien Régime
Intendance ou généralité :
Élection ou diocèse civil :
Subdélégation :
Parlement :
Coutume :
Bailliage ou sénéchaussée :
Diocèse religieux :
Vocable ou paroisse
Ancienne église (peinture)
Une peinture de H. Adam, offerte il y a 100 ans à la commune et qui trône dans la grande salle de la mairie, serait la seule représentation restante à ce jour de l'ancien édifice de style Roman. Dans le livre – Histoire de Saulxures – de l'abbé H. Lambert écrit dans les années 1900, on peut lire :
« C'était le lundi 31 Mai 1344, avant la
Fête Dieu, le cortège seigneurial était accueilli aux Longènes par Messire le
curé de Saulxures et le les Mayeurs de la Poirie, des Amias, de Bâmont et des
Graviers […] J'omets les compliments de bienvenue, les félicitations, les
bouquets de fleurs présentés par les filles de l'envers […] l'église était à la
place où elle est aujourd'hui, seulement
le portail regardait Thiéfosse c'est-à-dire l'ouest. Le presbytère était en
face ; nous dirions dans le jardin de l'agriculture. IL resta là jusque
dans la Soirée du dimanche 5 Janvier 1659 où il fut détruit par un grand
incendie. Bientôt le cortège Seigneurial continuait sa visite »
Patrimoine bâti
Château
Château, période récenteChâteau, période ancienne
Le château a été abandonné depuis 1972. Plusieurs projets de reprise avaient été envisagés, mais aucun n'a abouti. Les intempéries ont alors fait leur œuvre : les toitures et plafonds se sont écroulés, mais il subsiste la structure en bon état avec son soubassement en blocs de granit énormes, ses parements en grès et ses nombreuses sculptures, mais faute de mise hors d'eau le salpêtre progresse. L'intérieur a par ailleurs été pillé et vandalisé.
Église Saint-Prix
L'église moderne
Saulxures-sur-Moselotte est dominée par le clocher de l'église Saint-Prix, qui rythme la vie de ce chef lieu de canton nichée au coeur de la vallée de la Moselotte
La première pierre fut bénite en 1881, par l'abbé Pierrefite, et bien qu'officiellement consacrée en 1884, par l'évêque de Saint-Dié, les offices y seront célébrés dès Noël 1882, par l'abbé Lemasson.
Église Saint-Prix, XIXe siècle. Saint Prix ou Priest, saint catholique est mort martyr en 676. Il fut évêque de Clermont. Durant son apostolat il fonde des hôpitaux, des monastères et des églises. Il est proche du roi Childéric II auprès duquel il plaide les causes des petites gens et combat l'injustice des puissants du royaume. Il s'attire ainsi l'inimitié de l'aristocratie auvergnate. Suite à un complot dont il fut la victime il fut recherché et assassiné à Volvic le 25 janvier 676.
Les cloches : deux des trois cloches proviennent de l'ancienne église. Sur la première sont inscrits les noms des parrains : Maurice de Bâmont, Joseph-Antoine de la Poirie, Jean-Claude Mathieu de Bâmont, Thomas Lambert, Simon Montémont des Graviers. Elle à été fondu par les établissements Robert et Dubois. La date de fonte n'est plus visible mais compte-tenu des périodes de naissance et des dates de décès des parrains, elle fut fondue au début du XVIIIe siècle.
La deuxième, fondue par les établissements Thouvenet Frères et Goussel Frères, à été bénite à Saulxures l'an 1828 en présence de J.C Colin curé de la paroisse, de Monsieur F. Léonard, maire et Jean-Jacques Lambert adjoint.
La troisième aurait été fondue et installée entres les deux guerres.
Une petite cloche complète l'ensemble. Elle était utilisée quand les offices concernaient les enterrements d'enfants.
Musée du bois
Le Haut Fer
Le musée du bois est né de la force du poignet de bénévoles passionnés qui ont su en faire un lieu de mémoire pour certains savoir-faire.
Le musée du bois, c'est une vieille histoire. Signalé déjà au XVIIe siècle comme un ancien moulin, il traverse la révolution française et devient scierie au XIXe siècle. Laquelle deviendra propriété de la famille Claude dès le début du XXe siècle et sera brûlée par les Allemands avant leur départ. L'industrialisation de la production lui fera fermer ses portes définitivement en 1988.
Quelques passionnés de patrimoine ont néanmoins souhaité sauvegarder le bâtiment et, en 1989, une association a été créée pour se consacrer à la remise en état du site : « l'association pour la protection et la restauration du patrimoine ».
De 1991 à 1996, de nombreux travaux ont été réalisés afin de remettre les installations en état de fonctionner. Le coût s'est élevé à 15 000 €, une somme modeste qu'il faut mettre en perspective des centaines heures réalisées par l'équipe de bénévoles. Cette même année 1996, la roue hydraulique a été entièrement remontée par les bénévoles, avec le concours du lycée professionnel qui a re-fabriqué l'ensemble des pièces à l'identique. Les premières ouvertures au public ont eu lieu, mais le local grand ouvert ne facilitait pas une exposition permanente.
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 931
2 020
2 128
2 068
2 503
2 606
3 094
3 581
...
4 110
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
4 024
3 744
3 757
3 635
3 439
3 460
3 294
3 420
3 507
4 055
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
4 103
3 773
3 972
3 905
3 853
3 648
3 890
3 887
3 928
3 494
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
3 423
3 211
3 070
2 864
2 742
2 636
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Surveillant de l'état, chargé des cours pratique d'agriculture
Mme Madelaine PERRIN
1901
Institutrice
Mme Marie Louise Gabrielle TRUCOT
1901
Institutrice
Mme MATHIEU Marie Adrienne
1901
Institutrice
Mme Maria THOUVENIN
1901
Aide à l'école maternelle
Mme Stefanie Séraphine GRÉGOIRE
1901
Institutrice
M. Léon GRÉGOIRE
1901
Instituteur
M. Georges Emile GRANDJEAN
1901
Instituteur
M. Charles Léon CASSARD
1901
Instituteur
M. COLIN
1902 à 1904
Instituteur
M. Léon Joseph THEVENOT
1902 à 1909
Instituteur-Directeur (3e adjoint)
M. Marie Eugène Alphonse LECOMTE
1904
Instituteur
Mme Marie Louise Franceline CARO
1904
Institutrice
M. BRISMONT
1905
Instituteur
M. GANAYE
1905
Instituteur (Baudimont)
M. RAOUL
1905
Instituteur (Droit de la Poirie)
Mlle Maria Clémence Léonie JACQUOT
1901-1905
Directrice (2e adjoint)
Mme Marie Amélie REMY (née PERRIN)
1905
Institutrice (Les Graviers)
Mlle Marie Hélène COUZOT
1905
Directrice de l'école maternelle (4e adjoint)
M. René Edmond ROUYER
1906
Instituteur adjoint
M. Denis Jean-Baptiste GOUNAND
1906
Instituteur adjoint
GOUNAND Marie Lucie (née COURROY)
1906
Institutrice
M. Lucien FRESSE
1906
Instituteur
Mme Marie Hélène WOLTZ
1906
Institutrice adjointe
Mme Jeanne Isabelle JEANDON
1906
Institutrice adjointe
M. Jean Charles Elie VELIN
1906
Instituteur
M. Paul BRIGNON
1906
Instituteur (Les Graviers)
M. Louis Victor BENOIT
1906
Instituteur
M. Gustave Jean-Baptiste COLIN
1906
Instituteur
M. Jean-Baptiste BALLAND
1911
Instituteur (Les Graviers)
Mme Jeanne Marie Louise BONTEMPS (née GEISKOP)
1911
Institutrice
Mlle Pierrette BONTEMPS
1911
Institutrice maternelle
M. Joseph DUVIC
1911 - 1926
Instituteur
Mme Emilie DUVIC (née LAUGE)
1911
Institutrice
M. Joseph ROUSSEAU
1911 - 1931
Instituteur
Mme Maria Otilie ROUSSEAU (née COLIN)
1911 - 1936
Institutrice - Directrice
Mlle Jeanne ROUSSEAU
1911
Institutrice
M. Auguste André GAUDEL
1911
Instituteur
M. Maurice SACRE
1911
Instituteur
Mme Marie Henriette Elvire SACRE (née AUBERTIN)
1911
Institutrice
Mme Jeanne LUC
1911
Institutrice
M. Jules VIARD
1911
Instituteur
M. Eugène Emile VIARD
1911
Instituteur
M. VENDLING
1917
Instituteur
Mme VENDLING
1917
Ecole maternelle Saulxures
Mlle EMOND
1917
Institutrice (Rupt de Bâmont)
Mme Marie Laure GAUDEL (née FEDERLE)
1921
Institutrice
Mme Gabrielle PERRIN (née LAURENT)
1921 - 1926
Institutrice
M. Yves PERRIN
1921
Instituteur
M. BLAISON
1921
Instituteur
M. Nicolas Jules LAMBERT
1921
Instituteur
Mme LAMBERT Marie Louise (née GRANDCLAUDE)
1921
Institutrice
Mlle LAMBERT Marie Thérèse
1921
Institutrice
Mme Marie Louise CHARNOT
1921
Institutrice
M. Paul SONREL
1921
Instituteur
Mlle Marie Irène Simone RACLOT
1921
Institutrice
M. Jules Marcel Lucien GAXOTTE
1921
Instituteur
M. Pierre DIDIER
1921
Instituteur
Mlle Reine Charlotte SAUSSURE
1921
Institutrice
M. Marcel ROUSSEAU
1926
Instituteur
M. Pierre André HORY
1926
Instituteur
M. Georges Louis DEMARCHES
1926
Instituteur
Mlle Claire Victoire SIMON
1926
Institutrice
Mlle Marcelle FILLIEUX
1926
Institutrice
Mlle Lucia Maria Hélène BELPERAIN
1926
Institutrice
Mlle Jenny Denise BOUSQUET
1926
Institutrice
Mlle Germaine Marie Louise ANDRÉ
1926
Institutrice
Mlle Marie Honorine LAHEURTE
1926
Institutrice
M. Gaston Henri CHÂTELAIN
1926
Instituteur
Mlle Marie Jenny Rosalie BARRET
1926 - 1936
Institutrice
Mme KLEIN Marie (née ADAM)
1931
Institutrice
Mlle Anne Marcelin MARIE
1931
Institutrice
M. Noël Prosper AUBRY
1931
Instituteur
M. Pierre Charles CHOLET
1931
Instituteur
Mme COLIN Elisabeth Marie Pauline (née GALERNAU)
1931
Institutrice
M. Gilbert PERRIN
1931
Instituteur
M. Hubert COLIN
1936 -1940
Instituteur
Mme Simone COLIN (née MAURICE)
1936
Institutrice
Mlle Andrée BOUCHU
1936
Institutrice
M. Marcel THOMAS
1936
Instituteur
M. Marcel GRANDJEAN
1936
Instituteur
Mme GRANDJEAN Suzanne (née CEZARD)
1936
Institutrice
Mlle Eugénie BOUCHU
1938
Institutrice (Rupt de Bâmont) 5e à 6e classe
Mme ARDAILLON
1938
Institutrice (Filles maternelle Saulxures)
Mme MAUPONNE
1938
Institutrice (Filles maternelle Saulxures)
Mme MARCHAND
1938
Institutrice (Rupt de Bâmont)
M. Gaston CHATELAIN
1942
Instituteur (Les Graviers)
M. René REITZER
1946
Instituteur
Mme Andrée LADOUCE (née JEANGEORGES)
1946
Institutrice - Directrice
M. PERRIN
1946
Instituteur
Mme PERRIN Henriette (née MICLOT)
1946
Institutrice
Mme AUBERT Charlotte (née LOUIS)
1946
Institutrice
M. Jules PETIT
1946
Instituteur
M. MATHIEU Henri
1946
Instituteur
Mlle Simone BOLLIET
1946
Institutrice
M. Paul CLAUDEL
1946
Instituteur
M. Célestin ANTOINE
1946
Instituteur
Mlle Viviane VINCENT
1946
Institutrice
M. René TERRIER
1946
Instituteur
Mlle Andrée EUVRARD
1946
Institutrice
Mlle Pierrette FERRY
1946
Institutrice
Mme LAMBERT Simone (née HAILLANT)
1946
Institutrice
Mlle Louise JOLY
1946
Institutrice
M. MALHER
1947
Instituteur (Les Graviers)
-
-
-
-
Les instituteurs de l'école primaire de garçons de 1950 à 1967
Prénom(s) NOM
Période
Observations
M. PETIT
-
Instituteur - Directeur
M. SELLENET
-
Instituteur - Directeur
M. Guy MARCHAL
-
Instituteur
M. Pierre JOLY
-
Instituteur
M. LAMBOLEY
-
Instituteur
M. CLAUDEL
-
Instituteur
M. MARCHAND
-
Instituteur
M. JEANMOUGIN
-
Instituteur
Mme BESSON
-
Institutrice
Mme Danielle VOGLEY (née HOLTZ)
-
Institutrice
Mlle MOUILLE
-
Institutrice
Mlle DESCHASEAUX
-
Institutrice
-
-
Les instituteurs à partir de 1967
Prénom(s) NOM
Période
Observations
M. REITZER
Directeur
M. MARCHAL Guy
-
Directeur
M. ROUILLON
-
Instituteur
M. Angel ALVAREZ
-
Instituteur
M. Alain MERVEAUX
-
Instituteur
M. FEBVEY
-
Instituteur
Mme Danielle VOGLEY (née HOLTZ)
-
Institutrice
-
-
Les instituteurs de l'école primaire de filles de 1950 à 1966
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Mlle BELPPERAIN
1950
Institutrice - Directrice
Mme LEGARD
-
Institutrice
Mme Jeanine MARCHAL
Institutrice
Mme MARAIN
-
Institutrice
Mlle PIERRE
-
Institutrice
Mme Christiane PETITJEAN (née CURIEN)
-
Institutrice
Mlle MOUROT
-
Institutrice
Mme VOINSON
-
Institutrice
Mme RISTON
-
Institutrice
Mlle MAURICE
-
Institutrice
-
-
-
-
-
-
Les instituteurs de l'école primaire de filles de 1966 à 1984
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Mme Jeanine MARCHAL
1966
Institutrice - Directrice
Mme VOINSON
-
Institutrice
Mme HAUTENAUVE
-
Institutrice
Mme DECHEN
-
Institutrice
Mlle LEDUC
-
Institutrice
Mme JACQUES
-
Institutrice
M. DAVAL
-
Institutrice
Mme LACOUR (née PIERRE)
-
Institutrice
Mme VALDENAIRE
-
Institutrice
Mme BROGINNI
1975
Institutrice (Les Tayeux)
Mme Cécile LAMBERT
1975
Institutrice (Les Tayeux)
Les instituteurs de l'école primaire des Graviers de 1957 à 1987
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Mlle Henriette CLAUDEL
1957-1958
Institutrice adjointe maternelle - CP - CE1
Mme Marcelle ANDRÉ
1969-1970
Institutrice adjointe CE1-CE2
Mme Elizabeth PERNECHELE
1969 (environ 10 ans)
Institutrice adjointe maternelle - CP - CE1
Mlle Ginette MARTIN
1969-1985
Institutrice maternelle - CP - CE1
Mme Marie Odile HOLZ
1978-1987
Directrice Institutrice CE2 - CM1 - CM2
M. Jean SAINT-ÉTIENNE
1978 (plus de 30 ans)
Directeur instituteur CE2 - CM1 - CM2
Personnalités liées à la commune
Auguste GÉHIN (1833-1868), fils de Jean-Thiébaut GÉHIN et d'Élisabeth GÉHIN. Manufacturier, il fut conseiller général de 1861 à 1864.
Nicolas CLAUDE (1821-1888), député puis sénateur des Vosges, né à Celles-sur-Plaine (Vosges). Directeur puis propriétaire de la filature locale, il était maire de Saulxures lors de l'invasion allemande en 1870. En 1877, il épouse une nièce de Jean-Thiébaut GÉHIN.
Henri CLAUDEL (1884-1971), industriel fromager dans la Manche
Marie-Louise MATHIEU, née Didierlaurent à Rochesson en 1925, décorée de la Légion d'honneur, le 6 mai 2016 par le préfet des Vosges, pour son parcours de résistante dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI).
Jean-Marie CAVADA, né en 1940 à Épinal, ancien journaliste et homme politique français, fut élevé par une famille saulxuronne et fréquenta l'école des Graviers.
Joseph VIOLA, né à Cornimont en 1965, meilleur ouvrier de France, restaurateur à Lyon.
Gervaise PIERSON, née en 1986 à Neufchâteau, handballeuse.
Ville de naissance ou de décès de
Naissances :
Marcel ALBISER (1899-2003), chanoine, né à Saulxures-sur-Moselotte le 10 avril 1899.
Louis COLIN (1847-1930), journaliste et écrivain, né à Saulxures-sur-Moselotte
Pierre CREUSOT, artiste aquarelliste, né à Saulxures-sur-Moselotte le 8 février 1939, et qui a vécu de nombreuses années au Tholy.
Marie Thérèse Yvonne de KOMORNICKA (née Roeschlin), alias Kléber, chef du réseau Combat du département de Vaucluse, née dans la commune en 1898, morte à Avignon en 1994.
Décès :
Jean-Thiébaut GÉHIN (1796-1843), cet industriel a créé en 1825 à Saulxures-sur-Moselotte la première filature mécanique à moteur hydraulique de l'ancien arrondissement de Remiremont. Jean-Thiébaut Géhin puis sa veuve firent construire, au total, deux filatures et deux tissages à Saulxures. Il était considéré comme l'un des industriels ayant le plus contribué, en France, par la beauté de sa toile qu'il faisait fabriquer, à donner une bonne réputation aux calicots des Vosges, déjà avantageusement connus dans le commerce. Il fut également maire de Saulxures-sur-Moselotte et conseiller général du canton durant ses douze dernières années.
Élisabeth GÉHIN (1796-1878), née Mathieu, veuve du précédent. Elle administra l'important groupe textile hérité de son mari. Elle fit édifier de 1854 à 1861 un superbe château de style Louis XV. Elle consacra deux millions de francs de l'époque pour faire bâtir et meubler ce palais de granit et de marbre, malheureusement réduit à l'abandon depuis 1972. À sa mort, elle légua à la commune 150 000 F à la création d'un hôpital et 200 000 F à la reconstruction de l'église paroissiale. Deux des vitraux dans le chœur de l'église représentent les deux fils d'Élisabeth Géhin : Ernest et Auguste, traduits en Ernestus et Augustus.