88319 - Moyenmoutier
Moyenmoutier | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 88319 |
Code postal | 88420 |
Population | 3304 habitants (2016) |
Nom des habitants | 3284 (en 2010) |
Superficie | 3421 hectares |
Densité | 96.58 hab./km² |
Altitude | 320 m (de 285 à 642 m) |
Point culminant | |
Coordonnées géographiques |
48.380556° / 6.914167° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Le nom de Moyenmoutier vient de "moustier" qui signifie monastère et "moyen" c'est-à-dire "milieu". Il s'agit donc littéralement du "monastère du milieu". En effet, fondé en 671 par saint Hydulphe, le monastère de la commune se situe au centre d'une croix formée par celui de Senones à l'est, d'Étival à l'ouest, de Saint-Dié au sud et de Bonmoutier au nord. Cet ensemble forme la "croix monastique des Vosges".
L'histoire de Moyenmoutier semble débuter à la fin du VIIème siècle quand Saint Hydulphe reçoit des terres de l'abbaye déjà existante d'Étival et d'autres de l'abbaye de Senones. Il commence à les défricher avec l'aide de quelques moines. Ces terres se situent près du torrent nommé Rapida Aqua, nom qui sera déformé en Rapideau puis en Rabodeau.
Très vite l'importance du monastère dépassera celle de la rivière et le nom de la commune deviendra Moyenmoutier. Le nom de Rabodeau est tout de même resté : le torrent ainsi que l'un des hameaux (voir plus bas dans les repères géographiques) s'appellent tous deux "Le Rabodeau".
Saint Hydulphe fait également construire deux églises, dédiées à la Vierge Marie et à Saint-Pierre.
Avant cet épisode, tout ce que l'on connaît de ces terres est l'existence de sources salées qui étaient exploitées dès la fin de l'Antiquité par les Romains. Ces puits et sources furent malheureusement comblés par la suite, à l'époque de Saint-Hydulphe vraisemblablement, car les utilisateurs échappaient grâce à eux à la gabelle (impôt sur le sel) ! Peu de ces puits ont été retrouvés par les archéologues. Une chose est sure, la région était peu peuplée, les quelques tribus celtes des Leuques se trouvant plutôt sur ce qui est aujourd'hui le territoire de Saint-Dié ou encore celui de Baccarat.
En 850, Lothaire II, roi d'Austrasie, confisque les terres de l'abbaye fondée par Saint-Hydulphe et les donne au duc de la province, Boson. Moyenmoutier relève de l'autorité de l'évêché de Toul, alors que le monastère voisin de Senones relève lui de l'évêché de Metz !
Pillée vers 910/915 par les Hongrois, l'abbaye est reconstruite vers 960.
En 985, la ville relève du duché de Lorraine et vers 1050 les terres confisquées au IXème siècle commencent à être rendues progressivement aux moines. Néanmoins, Le Duc de Lorraine réussit à en conserver une partie en échange de sa protection gratuite de l'abbaye. Il devient donc le voué (ou avoué) des moines. La charge d'avouerie était courante à l'époque, moyennant rente régulière ou don de terres.
Vers la fin du XIe siècle (date incertaine), les sires de Haute-Pierre (lieu dit dominant la commune) obtiennent du Duc de Lorraine la charge d'avouerie de l'abbaye. Selon certaines sources ils se serraient en fait auto-proclamés voués des moines pour profiter de la rente...Quoiqu'il en soit, le Duc de Lorraine ne réagit pas tout de suite. Au XIIe siècle, Aubert de Parroy, sire se Haute-pierre, bâtit son château sur le rocher de la Haute-Pierre. Le Duc de Lorraine de l'époque ne répond toujours pas. En 1223, Aubert commet l'imprudence de se trouver mêlé à un complot contre le Duc de Lorraine Matthieu II. Cette fois la réaction ne se fait pas attendre : Matthieu II détruit totalement le château de Haute-Pierre après 3 mois de siège et réaffirme ce faisant l'autorité du duché sur cette région.
En 1680, une académie est formée qui enseigne toutes les sciences, religieuses ou non : histoire, médecine,théologie, mécanique, archéologie. Elle connaîtra un important rayonnement et sera la cause de l'enrichissement exceptionnel de la bibliothèque de l'abbaye.
Le monastère et l'académie connaissent leur âge d'or au XVIIIe siècle. La bibliothèque est alors réputée dans toute l'Europe. La région profite également des retombées de la célébrité de Dom Augustin Calmet, célèbre professeur de philosophie et d'Écriture Sainte, devenu abbé du monastère voisin de Senones en 1728. Il entretiendra une correspondance régulière avec son ami le non moins célèbre Voltaire. Les lettres de ce dernier sont actuellement détenues par la bibliothèque municipale de Senones et y sont exposées lors des journées du patrimoine. La signature de Dom Augustin Calmet est visible sur les registres paroissiaux de Moyenmoutier au tout début du XVIIIème siècle car pendant cette période il a été vicaire puis curé de Moyenmoutier. Il était également chargé d'enseigner les Saintes Ecritures dans cette abbaye. En fait, il a parcouru les divers monastères de son ordre avant de devenir abbé à Senones.
Dans la vallée, à cette époque, le seigle et l'avoine sont abondamment cultivés, la forêt est plus restreinte qu'aujourd'hui.
De 1766 à 1776 l'abbaye fait peau neuve : l'église est reconstruite dans le style baroque qu'on lui connaît toujours aujourd'hui et qui est absolument unique dans les Vosges, des cuisines et trois bâtiments sont ajoutés aux quatre existants. Les stalles en bois de l'église qui attirent de nombreux visiteurs de nos jours dateraient de cette époque.
Le 10 juin 1788 voit l'élection des représentants du Tiers-Etat, sous la présidence de Dom François Maillard.
En 1792, Moyenmoutier demande à être rattachée au district de Senones qui, je le rappelle, était la capitale de la principauté autonome de Salm (principauté dépendant du Saint-Empire-Romain-Germanique). Mais en Mars 1793 (Germinal de l'an II d'après le calendrier républicain) cette principauté n'a d'autre choix que de se rattacher à la France qui lui impose un important blocus. La tentative de Moyenmoutier d'échapper aux conséquences de la Révolution vient donc d'échouer.
L'orthographe "Moyenmoutier" est définitivement fixée en 1793, comme celle de beaucoup de communes françaises, et confirmée en 1801.
La Révolution française sonne alors le glas de la vie monacale et les orgues des églises de Moyenmoutier sont vendus malgré les protestations au début de l'année 1794. Les fameuses stalles monacales restent sur place, ce qui est une exception relevant du miracle au vu des destructions occasionnées par la république naissante !
Au début du XIXe siècle, la première filature mécanique de coton construite dans le département des Vosges s'installe contre les bâtiments jouxtant l'abbatiale, en plein milieu du domaine. Quant aux ouvrages de l'abbaye désertée, ils sont de nos jours consultables à la BDP d'Epinal.
Toutes les communes de la Vallée du Rabodeau connaissent une époque prospère au XIXe siècle et au début du XXe grâce à l'industrie textile.
Le premier corps de sapeurs-pompiers de Moyenmoutier est créé en 1831, la mairie est construite en 1860, un bureau de poste en 1870 et le télégraphe fonctionne à partir de [[[1881]]. En 1884, une voie ferrée reliant Étival à Senones traverse la commune.
Relativement épargnée du point de vue humain au cours de la Première Guerre Mondiale, cette vallée prendra le surnom de "Vallée des larmes" à la suite de la seconde guerre mondiale en raison des nombreux morts et déportés. En effet, à la fin de la guerre, les Vosges comptent 3000 déportés dont un millier seulement reviendra. La vallée du Rabodeau fournit à elle seule le tiers de ces chiffres ! D'un point de vue plus matériel, les stalles de l'abbaye échappent miraculeusement aux nombreux pillages des allemands en 1918. Durant la période de 39-45, pour causes de problèmes d'approvisionnement en coton, les fibres synthétiques commencent à être utilisées dans les usines de la vallée.
Suite au démantèlement de l'industrie textile, l'usine implantée sur le domaine de l'abbaye a été détruite entre 2009 et 2012. Des travaux sont en cours pour créer un parc et des jardins à la place, ainsi que pour rénover les façades des bâtiments du monastère. Moyenmoutier s'oriente donc résolument vers le tourisme et une zone industrielle intercommunale dite "la pépinière" s'est implantée dans une autre zone, à proximité de la RN 59 à 70 km de Nancy et 80 km de Strasbourg (superficie 20ha).
Deux grands groupes nationaux et internationaux y sont représentés : GEODIS LOGISTICS (40 salariés) et LA VOSGIENNE INDUSTRIELLE DE MAILINGS (VIM, Centre d'adressage du groupe Yves Rocher comportant 33 salariés sur le site).
Héraldique
D'azur au dextrochère de carnation vêtu d'argent tenant une crosse abbatiale d'or en pal, avec son sudarium d'argent.
La commune a repris les armoiries de l'abbaye.
Patrimoine bâti
- L'abbaye (bâtiments, église baroque unique dans les Vosges (dont les très fameuses stalles de bois), restes de murs et portails). Pour connaître l'histoire de cette abbaye qui a fait l'histoire de Moyenmoutier lire ci-avant.
- La Haute-Pierre, emplacement de l'ancien château. Au nord de l'abbaye, à 575 mètres d'altitude, se trouve le lieu dit de la Haute-pierre. Il s'agit d'un affleurement rocheux de grès des Vosges depuis lequel vous pouvez admirer une vue exceptionnelle sur 360°. Comme expliqué ci-avant dans l'histoire de la commune, c'est sur ce rocher qu'Aubert de Parroy construisit son château en 1193. Il fut entraîné au côté de Hugues de Lunéville dans un complot contre le Duc de Lorraine Matthieu II. Ce dernier répliqua en assiégeant le château à la Pentecôte 1223, château qui tomba en décembre de la même année. C'était très probablement un habitat fortifié plus qu'une véritable forteresse. D'ailleurs la Haute-pierre ne dispose que d'une faible superficie. Il reste donc très peu de traces de ce petit château (seulement l'escalier, restauré en 1905), mais le lieu vaut le détour ne serait-ce que pour le paysage !
- La Chapelle de Malfosse. Au nord-est du hameau de La Prelle se trouve la chapelle dite de Malfosse. On y accède par la rue de malfosse (en voiture) puis par un sentier qu'il faut emprunter à pied sur environ 1 Km. La première construction fut un prieuré créé par Saint Hydulphe en même temps que l'abbaye de Moyenmoutier, c'est-à-dire en 671. On y enterrait les enfants mort-nés ce qui donna au lieu le nom de Mortefosse. Ensuite, l'ermitage servi de léproserie et le nom se changea en Malfosse, le "mal" étant la maladie de la lèpre. L'ermitage fut habité jusqu'en 1793, il ne survécu pas à la Révolution qui chassa les prêtres et fit fermer tant de bâtiments religieux. Tout tomba en ruine. Il ne reste aujourd'hui que la chapelle qui a été détruite (vétusté) et reconstruire de nombreuses fois. La source d'eau qui permettait d'abreuver les habitants et les malades du lieu existe toujours, en face de la chapelle.
Repères géographiques
L'agglomération principale (le Centre) occupe la partie basse de la vallée du Rabodeau (du nom de la rivière qui la traverse). Elle se situe à 17 km de Saint-Dié-des-Vosges, à 76 km de Nancy et à 85 km de Strasbourg par le col du Hantz. Moyenmoutier regroupe plusieurs hameaux : le Centre, le Rabodeau, le Paire, la Chapelle, Saint-Prayel, la Prelle, le Grand Himbaumont, le Petit Himbaumont et enfin Saint-Blaise.
L'accès peut se faire par la RN 59, la D 424 ou par train à la gare d'Etival Clairefontaine à 4 km grâce à la ligne Nancy-Saint Dié.
Démographie
Année | 1688-1692 | 1789 | 1792 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 |
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Population | estimation : 800 | 1 450 | 1 500 | 1 553 | 1 615 (dont 490 au centre, le reste dans les hameaux) | 1 922 | 2 249 | 2 200 | 2 316 | 2 595 |
Année | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
Population | abs | 2 491 | 2 766 | 2 784 | 2 788 | 3 339 | 3 465 | 4 005 | 4 126 | 4 479 |
Année | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
Population | 4 698 | 4 897 | 5 108 | 4 277 | 4 520 | 4 378 | 4 266 | 3 814 | 4 521 | 4 188 |
Année | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2010 | - | - | - |
Population | 4 148 | 3 854 | 3 498 | 3 304 | 3 350 | 3 350 | 3 284 | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006 & 2011.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Michel GRAND BLAISE | 1749 | Maire Moderne en la Justice |
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Benoît CHENESTER | 1790-1791 | |
Jean-Hubert DIDELOT | 1791-1792 | |
Christophe PIERSON | 1792-juil.1800 | Dates incertaines, registres peu clairs. |
Nicolas DIDIERMICHEL | juillet 1800 | Il a été adjoint puis maire provisoire avant d'être maire. Son mandat officiel a été très court apparemment mais il est difficile d'en évaluer la durée car Christophe Pierson, le maire précédent, ne signait pratiquement jamais les registres. Les signatures qui apparaissent sur tous les actes sont celles de Jean-Hubert Didelot et de Nicolas Didiermichel. La dernière signature de Nicolas Didiermichel en tant que maire officiel est sur un acte de naissance du 2 thermidor an VIII ce qui correspond au 21 juillet 1800 |
Benoît PIERSON | fin juil.1800-1803 | Première signature de maire le 10 thermidor an VIII soit le 29 juillet 1800 |
Hubert BADEROT | 1803-1808 | |
Jean-François BADEROT | 1808-janv.1813 | |
Jean-Baptiste Pierre RICHEMONT | janv.1813-oct.1813 | |
Jean-Baptiste BADEROT | oct.1813-janv.1830 | |
Jean-François HENNEQUIN | janv.1830-juil.1830 | |
Jean-François BADEROT | juil.1830-1853 | |
Jean-Baptiste MATTHIEU | 1853-1877 | |
Victor FEYS | 1877-1881 | |
Charles ANDRE | 1881-mai 1884 | Dernière signature en tant que maire le 17 mai 1884. |
Hyppolyte KEUFFER | mai 1884-1888 | Conseiller général du canton de Senones (1907-1909) |
Hubert BAZE | 1888-1891 | Entrepreneur en maçonnerie ; déjà adjoint sous Charles ANDRE (signature au bas de quelques actes). |
Hyppolyte KEUFFER | 1891-1909 | Conseiller général des Vosges ; décédé en cours de mandat |
Hubert KEUFFER | 1909-1918 | Frère d'Hyppolite (ci-dessus) ; peintre en bâtiment ; chevalier de la légion d'honneur |
Charles DIVOIR | 1918-1919 | Pharmacien |
Charles RENAUD | 119-1921 | |
Ferreol JARRAUD | 1921-1932 | |
Charles MARCHAL | 1932-déc.1933 | |
Augustin MICHEL | janv.1934-1935 | Photographe et chef de gare |
Albert BONNOT | 1935-1941 | |
Marcel GUY | 1941-1965 | |
Lusien VERNIER | 1965-1989 | |
Guy PARET | 1989-2008 | |
Pascal GUY | 2008-(2020) | Petit-fils de Marcel GUY ci-dessus |
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Cfr: Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Dom Hydulphe Colfer | 06 ou 07/1657 - 1659 | |
Dom Barthelemy Claudon | depuis au moins 1667 jusqu'à fin 1668 | Archives fragmentaires. |
Dom André Mufrial | 05/1672 | Nom de famille incertain. Archives fragmentaires. |
Dom Gerard Nicolas | 1672 | Était-il curé ou vicaire ? Dates incertaines car archives très fragmentaires. |
Dom Bernard | 07/1673 - fin 1674 | |
Dom martin Leclerc | 01/1675 - au moins jusqu'en mai 1675 | |
Dom Nicolas Foudremont (nom de famille terminant par "-dremont" mais difficile à lire) | 1675 et 1676 | Archives fragmentaires et abîmées (lecture difficile voire impossible). |
Dom P. Alliot | mai et juin 1679 | Dates exactes inconnues ; archives incomplètes. |
Dom François Roynault | ? - 11/1687 | Date de prise d'activité inconnue car les archives sont endommagées, beaucoup de pages ont été perdues. En 1682 un certain Dom Arsène Vaultrin est vicaire et signe quelques actes à la place du curé. Aux alentours de 1680 c'est peut-être Dom Joseph Quelleux qui est curé. |
Dom A. (ou E.) Csarrouy | fin 1687? - 04/1691 | Prénom et nom quasiment indéchiffrables. |
Dom Placide Virbain | 04/1691 - 02/1692 | Dates de transition avec le curé suivant incertaines. Nom de famille difficile à déchiffrer. |
Dom Claude Bertrand | 10/1692 - 02/1702 | |
Dom Augustin Calmet | 02/1702 - 03/1704 | |
Dom Timothée Huflon | 04/1704 - 05/1705 | |
Dom Jean Ribamont | 06/1705 - 12/1705 | |
Dom Dieudonné Verlet | 01/1706 - 03/1707 | |
Dom Basile Antoine | 04/1707 - 04/1709 | |
Dom Pierre Musnier | 04/1709 - 05/1714 | |
Dom Basile Antoine | 05/1714 - 03/1716 | |
Dom Remy Ceillier | fin mars ou début mai 1716 - 02/1718 | |
Dom Joseph Delhe | 03/1718 - 11/1722 | |
Dom Augustin Founot | 12/1722 - 05/1725 | |
Dom André Constant | 06/1725 - 19/08/1732 | |
Dom Nicolas Loumont | 24/08/1732 - 05/1734 | |
Dom Placide Gillot | 06/1734 - 04/1735 | |
Dom Augustin Grandidier | 05/1735 - 07/1736 | |
Dom Hyacinthe Lavefre | 08/1736 - 14/07/1738 | |
Dom François Heff | 16/07/1738 - 1746 | Curé au moins jusqu'en mai 1746 puisque sa signature figure dans les registres paroissiaux jusqu'à cette date. Mais la date de transition est incertaine car le vicaire signait parfois à la place du curé et il faut attendre plusieurs mois pour passer à la signature de Dom François Maillard. |
Dom François Maillard | 1746 - 08/04/1755 | |
D. Quirin | 9/4/1755 - 03/1770 | |
D. N. Le Queux | 06/1770 - au moins jusqu'en oct. 1792 | |
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Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1700-1799)
- Autres (1914-1918)
- Mariages (1626-1699)
- Livres d'or 14/18 (1870-1919)
- Mariages (1800-1900)
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Relevé des mariages à Moyenmoutier (88) - En cours (04.04.2016) Mise en ligne sur Geneatique.net : http://geneatique.net/genealogie/WEBCOUBLANC/franckart-schwinte/
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | de 9h à 12h | de 9h à 12h | de 9h à 12h | de 9h à 12h | de 9h à 12h | - | - |
Après-midi | de 14h30 à 18h | de 14h30 à 18h | de 14h30 à 18h | de 14h30 à 18h | 14h30 à 17h | - | - |
Mairie |
Adresse : - 88420 MOYENMOUTIER
Tél : - Fax : Courriel : Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Fermé le samedi. Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Pour les passionnés de généalogie les archives sont consultables sur place et remontent à 1881 (pour une date antérieure, se rendre aux Archives départementales à Épinal). Prière de téléphoner avant de se rendre à la mairie pour s'assurer d'avoir une salle libre pour effectuer tranquillement ses recherches.
03.29.42.09.09
Dépouillements des registres paroissiaux
Se rendre aux archives paroissiales d’Épinal ou contacter les Archives Départementales des Vosges (Épinal également). Les dégâts occasionnés par la seconde guerre mondiale ayant été importants dans le secteur, les archives des communes de l'est vosgien sont malheureusement parmi les plus incomplètes et endommagées du département. Les documents des Archives et du diocèse sont rigoureusement identiques. Vous ne trouverez rien de plus à une place qu'à une autre.
Archives notariales
Patronymes
Remarques
Moyenmoutier est jumelée avec Oberthal en Allemagne.
Bibliographie
- "Promenades dans les Vosges n°2", de Serge et Lucie Lambolez, éditions J.P. Kruch, 1996.
- "Chronique de Richer", de Richer le Lorrain (1190-1266). S'adresser à la BDP d'epinal.
- "Senones, Moyenmoutier, Etival : Pays d'abbayes en Lorraine", de André Petitdemange ; livret des éditions Pays des Abbayes, disponible entre autres à l'office de tourisme de Senones.
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
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