88078 - Bruyères
Bruyères | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 88078 |
Code postal | 88600 |
Population | 3 078 habitants (2018) |
Nom des habitants | |
Superficie | 1 602 hectares |
Densité | 192.13 hab./km² |
Altitude | Mini : 390 m |
Point culminant | 704 m |
Coordonnées géographiques |
48.208333° / 6.721111° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Bruyères fait partie des bourgs castraux créés au XIIe siècle dans le Duché de Lorraine.
Les noms attestés dans les actes officiels sont successivement :
- Brueris, Bruierium, Bruyeris au XIIe siècle, donc essentiellement en latin dans les actes
- Bruières , Bruyeres au XIIIe siècle
- Bruyerre, Brouyères au XVe siècle
En dialecte lorrain, on dit « Brouère ».
Le château se situe en bordure du territoire de l’Insigne Chapitre de Remiremont dont les possessions sont énormes dans tout le massif vosgien jusqu’aux crêtes aux confins de l’Alsace. Très souvent, les princes séculiers à qui un seigneur ecclésiastique confiait la fonction de « voué », en l’occurrence l’abbesse princesse d’empire, profitaient de cette tâche pour édifier un château.
En 1196, l'empereur du Saint Empire romain germanique, Henri VI, choisit le château de Bruyères (dénommé dans l’acte Brueriis) pour faire étape. La cour de l’empereur est itinérante à cette époque ; quand le souverain est de passage dans une région, il en profite pour régler les litiges et les affaires importantes dans le secteur où il installe sa cour provisoire. En l’occurrence, il signe un acte par lequel il confirme les privilèges du chapitre de Saint-Dié.
- Le 6 novembre 1263, le Duc de Lorraine, Ferri III, affranchit la ville de Montfort par la Charte dite Loi de Beaumont. Dans le même acte, il affranchit Bruyères, Arches et Châtenois. Il poursuit avec un peu de retard un mouvement d’affranchissement lancé par le comte de Bar (Les ducs de Lorraine n’ont affranchi que 17 cités alors que les Comtes de Bar en ont réalisé 65). Pour Bruyères, il s’agit d’abord d’une charte castrale destinée à consolider et entretenir le château. Il s’agit également du bourg dont la vocation commerciale sur une voie de passage entre la Lorraine et l’Alsace a été décisive. Le nombre des villes affranchies dans les Vosges est faible car c’est là que sont possessionnées les grandes abbayes et les grands chapitres (Remiremont, Saint-Dié, Moyenmoutier, Etival, Autrey, Senones). Le phénomène est identique dans les temporels des Evêchés de Toul ou Metz.
En général, les cités qui passent sous la Loi de Beaumont correspondent à un schéma basé sur trois piliers : la présence d’un château sur une voie de passage, une charte de franchise pour faciliter le commerce et réglementer l’installation des bourgeois et une table (ou un comptoir) de Lombards (tables de prêt conduites par des Italiens). C’est le cas à Bruyères.
- Cette vocation de ville commerciale dans la vallée de la Vologne qui rejoint le Col du Bonhomme par le col du Plafond est confirmée par une lettre du duc René II « aux manans et habitans » de Bruyères le 28 février 1473 où l’on dit de Bruyères qu’elle est « contigüe et merchisant ès frontières d’Allemaigne ». Il faut comprendre Allemagne ici dans le sens de terres où l’on parle allemand, quel que soit sa forme dialectale.
- En 1475, la ville est occupée par les Bourguignons dont le duc Charles le Téméraire veut s’approprier le duché lorrain pour relier ses deux possessions : le duché de Bourgogne et les Pays-Bas espagnols. En 1476, grâce à une ruse du Bruyérois Varin Doron, parti chercher secours à Strasbourg auprès du duc René II, et grâce à l’engagement de nombreux villageois de Laveline devant Bruyères, la cité est libérée. La troupe d’un peu plus de mille combattants poursuit sa marche et libère d’autres villes avoisinantes. Depuis, les descendants des braves combattants de Laveline portent le titre et le blason des Gentilshommes de Laveline jusqu’à la Révolution française. Ce titre de noblesse est également transmis par les femmes. Les patronymes concernés par ce titre sont : Claudel, Voinesson ou Wannesson, Hollare, Chasnel, Ferry, Mathieu, Rausière, Roziere, Le Mareschal, d'Yvoul, Jacquemin, Jacquin, Colin.
Histoire administrative
Résumé chronologique :
Bruyères fut :
- Chef-lieu de prévôté : du Moyen Age à 1698 ;
- Chef-lieu d’une gruerie : du Moyen Age à 1747 ;
- Chef-lieu de bailliage : de 1698 à 1790 ;
- chef-lieu de district : de 1790 à l’An III ;
- Chef-lieu d’une Mairie très étendue ;
Bruyères fit partie des états et sous-divisions suivants :
- Dans le Royaume de Germanie ou des Francs orientaux (jusqu'en 973) :
- Le duché de Haute-Lorraine avec pour archevêché Trèves
- Dans le Saint Empire romain germanique (de 973 à 1737) :
- Le duché de Haute-Lorraine (jusqu'en 1512) Chef-lieu : Nancy
- Bailliage de Vosges, chef-lieu Mirecourt (les deux autres de Lorraine étaient celui de Nancy et celui d’Allemagne)
- Le cercle impérial du Haut-Rhin (jusqu'en 1542)
- Le duché de Haute-Lorraine, chef-lieu : Nancy
- Bailliage de Vosges, chef-lieu Mirecourt
- Le duché de Haute-Lorraine, chef-lieu : Nancy
- Le duché de Haute-Lorraine (jusqu'en 1512) Chef-lieu : Nancy
- Dans le Duché de Lorraine au sein du Saint-Empire, mais avec statut d’autonomie (1542-1737)
- Bailliage de Vosges, chef-lieu Mirecourt
- Dans le Duché de Lorraine sous tutelle française (1737–1766)
- Bailliage de Vosges, chef-lieu Mirecourt
- Bailliage de Bruyères, chef-lieu Bruyères
- En France républicaine et pour les périodes suivantes :
- Département des Vosges, chef-lieu Épinal
- District de Bruyères, chef-lieu Bruyères (1790-1795)
- Arrondissement d’Épinal
- Canton de Bruyères, chef-lieu Bruyères
- Département des Vosges, chef-lieu Épinal
Bans et Communautés de la prévôté de Bruyères au XVIIe siècle :
A Grandvillers, le 19 décembre 1664, B .du Bourg dresse « l’Estat des Bans et Communaultez de la La Prévôté de Bruyères » (A.D. VOSG 3DH-3).
Appartenant au domaine ducal entièrement ou pour partie : Aumontzey, Bruyères, Corcieux, Champdray, Champs, Docelles, Deycimont, Dompierre, Fays, Gentilshommes de Laveline, Girecourt, Grandvillers, Granges, Gugnécourt, Herpelmont, Jussarupt, La Chapelle, La papellerie de Sieur Gérard, La Rozière, Laval,Prey, Réhaupal, Yvoux.
Donné en fief à d’autres seigneurs : Belmont, Bois de Champs, Cheniménil, Corcieux, Faucompierre, Fimenil, Granges, Lépanges, Vaudicourt.
Appartenant à une seigneurie ecclésiastique entièrement ou pour moitié: Basse Rue de Destord, Bancourt, Biffontaine, Nonzeville, Pierrepont.
A cette liste qui ne précise pas toutes les agglomérations ou lieux dits puisque l’état s’arrête aux bans et communautés, il faut ajouter des alpages ou « chaumes » sur les crêtes pour l’estive : Schirmsberg, Lanversgotte, Belbriette, Balveurche.
La Mairie de Bruyères se composait des villages suivants : Aumontzey (indivise entre le Duc et le Chapitre de Remiremont), Beauménil (indivise entre le Duc et le Chapitre de Remiremont), La Chapelle (Autrefois dans la prévôté de Saint-Dié, ban de Moyenmoutier), Fays, Frambéménil, La Goutte (Cense), Herpelmont (seigneurie – Appartenait directement au Duc de Lorraine), Jussarupt ((seigneurie – Appartenait directement au Duc de Lorraine), Laval, Laveline devant Bruyères (Appartenait directement au Duc de Lorraine), La Rozière (cense), Yvoux, Partie de Champ-le-Duc.
Héraldique
Blason initial
"D'azur, à la montagne surmontée d'une ville entourée de murailles ; au centre, une église et son clocher ; à dextre et à sénestre, des maisons ; en chef, deux étoiles ; le tout d'argent".
Blason actuel
"D’azur, à la tour d’argent crénelée, accompagnée au canton dextre d’une maison avec deux panonceaux de même, et au sénestre d’une église avec son clocher, aussi d’argent, en chef trois étoiles d’argent".
Au second blason se rajoute la croix de guerre suite à la bataille de 1944.
Gentilshommes de Laveline
On associe à Bruyères les Gentilshommes de Laveline, habitants du village voisin de Laveline, à l'histoire de la ville de Bruyères puisqu'avec Varin Doron ils ont fièrement combattu pour libérer la ville des occupants bourguignons.
Leur blasonnement : De gueules à deux épées d'argent emmanchées d'or mises en sautoir, et un rateau la tête en bas mis en pal d'argent, liés par un cordon d'or ; au chef cousu d'azur, chargé d'une levrette d'argent colletée d'or.
Autres familles
Les Chaisnel sont de Bruyères. Ils ont occupé des postes importants au sein de la prévôté et pour le château. Jacques est anobli par le duc de Lorraine Charles IV le 4 mai 1663. Porte d'azur à un chêne d'argent, accompagné de trois étoiles d'or, deux en chef et une en pointe (Page 110 Armorial général de Lorraine de Pelletier. Toussaint Chaisnel, natif de Bruyères et dit d'une bonne famille de cette ville, a un autre blasonnement après anoblissement à Lunéville le 9 août 1706. Il fera sa carrière au siège bailliager de Saint-Dié. Une Madelaine de Chainel, native de Bruyères, épouse le 17 mai 1680 Jean Le Paige, famille noble du Barrois. Elle aura pour fils Jean-Pierre Le Paige (1683-1737), garde-du-corps de son Altesse R. Léopold, duc de Lorraine, puis capitaine-commandant la citadelle de Porto-Ferraro sur l'île d'ELbe pour le Grand Duc de Toscane.
Les Roynette : châtelain de Bruyères, lieutenant du bailli de Nancy, Lieutenant de l'Insigne Eglise de Saint-Dié, capitaine du château du Spitzemberg, contrôleur des Mines du Val de Lièpvre. Jeanne de Roynette épousera à Bruyères le 22/07/1617 le comte Henri de Martimprey de Villefont. Une autre famille de plus ancienne noblesse que l'on retrouve assez souvent à Bruyères même si elle est surtout rattachée à Gerbépal, dans la prévôté de Bruyères.
La famille de Girecourt est aussi très liée à Bruyères, elle est propriétaire de nombreuses seigneuries autour de Bruyères. Le comte Jean-François fondera l'hôpital de Bruyères : "D'or au chevron d'azur, accompagné de trois pattes de lion coupées de sable, armées de même, deux en chef affrontées, et une en pointe ; et pour cimier une patte de l'écu, entre deux ailes dragonnées d'or, d'azur et de sable".
Famille d'Ourches de Cercueil, dite Comte d'Ourches, dont le créateur fut capitaine de Bruyères à partir du 28/10/1558 avant de devenir capitaine et bailli d’Épinal le 24/04/1576.
La famille du Saulget est arrivée du Bourbonnais (pays de Womas) en Lorraine avec Étienne Saulget. Il fut anobli à Nancy en 1535. Plusieurs de ses descendants occuperont des postes militaires, administratifs ou judiciaires en Lorraine ducale, et notamment pour le siège bailliager de Bruyères ou celui d'Arches. Au XVIIe siècle et XVIIe siècle, ils possédaient une maison franche à Laval. Deux sœurs du Conseiller au siège bailliager de Bruyères épouseront des Gentilshommes de Laveline (J. Wanesson et N. Marchal). J.F.A. du Saulget obtient également en fief un pavillon à Rosières (1737) avec droit de chasse, pêche et troupeau. Le blasonnement dans l'armorial général de Lorraine et du Barrois de Pelletier est le suivant : Porte d'or à deux merlettes de sable sur les deux cantons ; coupé de gueules empêché de cinq pièces et deux demies de l'une en l'autre, à la rose d'argent mise en pointe (f°326, reg.1535).
Repères géographiques
Suivant que l’on parle du secteur immédiat de Bruyères ou de son ex-territoire de prévôté ou bailliage, on peut différencier deux à trois types de paysages avec sa propre végétation climacique. Bruyères est situé dans un massif de moyenne montagne à l’Est de la France, avec un faciès plus tourné vers l’Europe centrale dont il forme l’extrême limite à l’Ouest. A l’inverse, il marque le passage vers le Plateau lorrain et le Bassin parisien. Bruyères est situé sur une bande de grès permien qui longe la zone gréseuse du Trias au nord et le massif granitique au sud. On distingue trois étages.
Basse montagne
Le premier étage, dit de basse montagne, est formé par les premières pentes des Vosges gréseuses (grès bigarré) couvertes de forêts mixtes avec forte dominance des hêtraies. Il fait face au nord et à l’ouest au plateau lorrain et la plaine sous-vosgienne. Cette région est très peu fertile à cause du sol gréseux sableux ; on trouve les agglomérations en bordure des massifs forestiers. L’altitude va de 400 à 500 m.
Étage montagnard moyen
Il va de 450 m à 800 m d’altitude. C’est celui de la ville de Bruyères.
Face Nord et Ouest : il s’agit de sols bruns acides où pousse en maître la sapinière-hêtraie. Le sous-bois est caractérisé par la myrtille, les mousses et les fougères. La ville de Bruyères organise une « fête de la brimbelle » depuis des décennies.
Face Sud : les versants méridionaux et les pentes rocailleuses plus protégées présentent un sol podzolique où l’on trouve une espèce endémique de pin sylvestre.
Le sapin très endémique dans la région bruyéroise ne supportant pas les été chauds (il ne franchit pas souvent l’isotherme 18°C), on le trouve donc fréquemment dans les hautes vallées, les endroits plus humides, mais pas forcément trop enneigé non plus.
Les sommets de ces moyennes montagnes sont couronnés de rochers tabulaires formés de conglomérat. Cela leur donne un cachet caractéristique et rattache la région aux régions voisines comme le pays de Saint-Dié, du Donon ou de Dabo. Les rochers sommitaux servaient souvent de base aux châteaux-forts médiévaux.
Étage montagnard supérieur
Bruyères se situe au-dessus de la Moyenne Vologne ; si l’on remonte la Haute Vologne, on parvient aux quelques parties du massif granitique qui dépendait de la prévôté de Bruyères administrativement, mais aussi économiquement car le marché de Bruyères a longtemps été le seul pour les montagnards. L’autre prévôté montagnarde était celle d’Arches.
De 800 m à 1200 m, on trouve des sapinières-hêtraies, des pessières pures sur les sols tourbeux et marécageux, des hêtres rabougris et des sorbiers à partir de 1200 m. Le vent fort et l’effet de crête expliquent la présence de prairies d’altitude naturelles sur les hauteurs, d’origine anthropique dans les parties inférieures. Il s’agit de lande à genêts à balai, avec des plantes et fleurs de type alpin.
Vallée de la Vologne
Entre le massif gréseux et la partie granitique coule la Vologne. C’était autrefois la voie de communication de la région. Donc Bruyères n’est pas à proprement parler sur cette voie en fond de vallée. Elle la surplombe. C’est plutôt le village de Champ-le-Duc, ancienne paroisse très vaste à laquelle appartenait le bourg de Bruyères, qui servait de point névralgique.
En revanche, la route commerciale ne longeait pas la rivière partout. Elle passait légèrement en contrebas de Bruyères et traversait le Neuné (affluent de la Vologne) à La Chapelle-devant-Bruyères pour rejoindre le pays de Saint-Dié et le Col du Bonhomme vers l’Alsace. Ce passage a donné lieu dès le moyen âge à un tonlieu qui a beaucoup rapporté à la cité. Voir plus bas « notables », sous-catégorie « offices sous l’ancien régime ».
Géographie humaine
La Vologne forme un coude à hauteur de Bruyères pour s’enfoncer dans le massif cristallin en devenant de plus en plus étroite. Ce n’est pas un axe de communication ancestral. Autrefois, la communication entre Bruyères et la Haute-Vologne se faisait essentiellement à pied par des sentiers muletiers. C’est notamment le cas des marchands itinérants, des fermiers portant leurs fromages à la hotte jusqu’aux marchés environnants. Maintenant, le réseau routier permet d’accéder rapidement à des régions autrefois à l’écart.
La géographie physique a influencé l’activité humaine : comme le bassin de Saint-Dié, le bassin de Bruyères-Gérardmer fait parties des « vallées textiles » des Vosges. L’activité a été très forte à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXème siècle. L’industrie textile a occupé une main d’œuvre très fortement féminine. Sur Bruyères même, on peut citer les anciennes entreprises Cotte (lingerie), Doumy (soutien-gorge, corset), Claude (linge de maison, drap), Vansson (torchon), Henri Veyrier(béret, passe-montagne) ou encore Janel (vêtement pour bébés). Non loin de là, on trouve la filature de Laveline-devant-Bruyères.
Bien entendu, la présence de la forêt et de l’eau a favorisé l’implantation de scieries, forges ou papeteries. L’agriculture agro-pastorale traditionnelle a permis la création de fromageries artisanales ou industrielles. Autrefois, chaque ferme plus ou moins autosuffisante faisait son propre « Gérômé » ou « Munster » pour la vente locale. Aujourd’hui, il reste des fromageries-laiteries industrielles dont la plus proche et la plus connue reste Marcillat à Corcieux.
La situation géographique de Bruyères, et surtout la voie ferrée du XIXe siècle avec la percée nécessaire de plusieurs tunnels, ont également favorisé l’implantation de casernes après la défaite de 1870. Le Quartier Barbazan a marqué la vie locale jusqu’à la fin de la seconde Guerre mondiale et un peu après.
Patrimoine bâti
En photos
Ville de naissance ou de décès de
Les personnes citées ci-dessous sont soit nées ou décédées à Bruyères, soit elles y ont grandi et vécu ou œuvré pendant longtemps comme ville d’adoption.
- Abbé Jean-François GEORGEL [1], jésuite professeur d’université, vicaire de l’évêché de Strasbourg, diplomate aux côtés du prince évêque de Rohan à Vienne, né le 29 janvier 1731 à Bruyères, décédé à Bruyères en 1813.
- Jean-François HUMBERT, chevalier, baron puis comte de Girecourt, Seigneur de la Basse-Vosges, Régent et Chancelier de la principauté de Commercy, Grand Maître des Eaux et Forêts, Secrétaire d'État, Chef du Conseil des Finances, conseiller au bailliage d'Épinal, fondateur de l’hôpital de Bruyères en 1727, né à Bruyères en 1663, décédé à Nancy le 5 juin 1754.
- Dieudonné-Gabriel HUMBERT, comte de Girecourt, fils de Jean-François, historien qui a publié un Essai sur la Maison d’Autriche en 1781, né à Bruyères, décédé à Nancy en 1793
- Joseph - Nicolas GUYOT, jurisconsulte français, membre du bureau de consultation et de révision du ministère du Grand juge, auteur d’ouvrages de jurisprudence, dont le « Dictionnaire raisonné des lois de la République française », « Répertoire universel et raisonné de jurisprudence civile, criminelle, canonique et bénéficiale », né à Bruyères en 1728, décédé en 1816.
- Dr Jean-Baptiste MOUGEOT, médecin, chercheur épidémiologiste, conseiller général des Vosges, né à Bruyères le 25 septembre 1776, décédé en 1858.
- Paul Christophe Elisabeth MERLIN, officier d’artillerie, acquéreur du château de Bruyères, maire de Bruyères, fils du Président de la Convention Nationale en 1794, Antoine MERLIN, dit de Thionville ; né en 1788 à Thionville, Paul se retira en 1813 à Bruyères ; il décéda en 1864, sa tombe est au cimetière de Fouday. Il rédigea un ouvrage sur le célèbre Pasteur Oberlin (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5625632k)
- Joseph-Antoine MOUGEOT, fils de Jean-Baptiste, médecin, secrétaire de la Société mycologique de France, Président du Conseil général des Vosges, auteur d’ouvrages sur la géologie et la botanique, collecteur d’herbiers et centuries, notamment dans les Vosges, né en 1815 à Bruyères, décédé à en 1889.
- Mgr Jean-Claude MICHE, missionnaire, évêque, diplomate, né le 4 août 1805 à Bruyères, décédé le 1er décembre 1873.
- Dr Jean-Antoine VILLEMIN, médecin inspecteur des armées, professeur agrégé de médecine, chercheur, né le 24 janvier 1827 à Prey, décédé à Paris en 1892, il grandit à Bruyères après le décès de ses parents.
- Louis MARIN, ministre d’État, professeur d’ethnographie, né le 7 février 1871 à Faulx, décédé à Paris le 23 mai 1960, inhumé à Bruyères.
- Félix BOUVIER, historien, officier d’académie, membre du Comité d’histoire vosgienne, auteur de « Les Vosges pendant la Révolution » chez Berger-Levrault Éditeurs, Paris 1885 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5778580v), né à Bruyères en 1853.
- Jean LURÇAT, peintre né le 1er juillet 1892, décédé à Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes) le 6 janvier 1966
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 1 912 | 1 911 | 2 118 | 2 160 | 2 328 | 2 359 | 2 343 | 2 494 | ? | 2 367 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 2 379 | 2 410 | 2 428 | 2 849 | 2 825 | 2 630 | 4 221 | 4 422 | 3 550 | 3 724 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 4 450 | 3 363 | 2 908 | 3 266 | 3 549 | 3 269 | 3 514 | 3 639 | 3 767 | 3 852 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 3 679 | 3 368 | 3 362 | 3 315 | 3 204 | 3 080 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Population en 1669 de 435 habitants, en 1708 de 760 habitants, en 1783 de 1 813 habitants et en 1849 de 2 494 habitants.
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
Notables
Les titulaires d’office héréditaire ou non sous l’ancien régime
Comme chef-lieu de prévôté, de gruerie ou de bailliage, il y avait à Bruyères un certain nombre de fonctions administratives ou offices pour représenter les souverains ducaux. Au départ, ce furent souvent des personnes issues de la petite noblesse locale, plus tard l’office conduisait à l’anoblissement. Comme Bruyères est une région de forêt, l’importance du bois y est considérable et explique la présence d’une gruerie. De même, la voie commerciale, en autre pour le vin transitant de Lorraine à l’Alsace, a rapporté des revenus de péage (tonlieu) que la loi demandait de consigner dans les comptes de la ville.
Le prévôt était l'intendant d'un domaine seigneurial, ici Bruyères, et avait pour rôle d'administrer, de juger et de percevoir les taxes. Il était subordonné au bailli de Nancy. Il était en outre chargé de gérer les biens et les revenus pour le compte du duc de Lorraine. Le prévôt encaisse les revenus et entretient les bâtiments et château ducaux. Le prévôt est le représentant du duc et de son pouvoir dans le domaine de Bruyères; on le désignait également suivant les actes par les termes de capitaine, châtelain ou fauconnier.
Les grueries avaient pour objet l'administration des forêts de l'État ; le ressort était généralement le même que celui des prévôtés. Aux XVe, XVIe et XVIIe siècles, les fonctions de gruyer et de prévôt étaient souvent exercées par un seul individu, qui se qualifie fréquemment aussi de receveur.
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Huyn ROYNETTE ![]() |
1473 | Châtelain de Bruyères, Conseiller-lieutenant du bailli de Nancy à Bruyères, anobli le 03/03/1482 [2] |
Guillaume HENNEZEL | 1482-1486 | Gouverneur et receveur du passage de Bruyères |
Denis FABRY | Prévôt de Bruyères, anobli en 1544 | |
Adam du BOURG![]() |
1509-1544 | Lieutenant de prévôté et receveur du passage de Bruyères |
Pierre GRAWEZEL | 1544-1545 | Receveur du passage de Bruyères |
Jacques ROUSSELOT![]() |
1577 | Prévôt de Bruyères après avoir été huissier de la chambre, écuyer de cuisine du duc, anobli le 1/10/1584 |
Didier D'OURCHE ![]() |
28/10/1558 | capitaine de Bruyères, bailli d'Epinal en 1560,chevalier, seigneur d'Ourche, de Cercueil, Germini et Vaudoncourt, maître d'Hôtel du duc Charles III, gentilhomme ordinaire de la maison ducale, écuyer d'écurie du duc, mari d'Alix DE BILDSTEIN[1] Maison de Bildstein |
Jean GAUTHIER | 1558-1575 | Receveur du passage de Bruyères, garde des sceaux du tabellionage de Bruyères |
Maurice AYME | 1564-1565 | Lieutenant de prévôté et receveur du passage de Bruyères |
Jean CHAISNEL | ° 1567- + 1650 | Fauconnier de Bruyères, père de Claude, Jacques et Toussaint CHAISNEL |
Georges CHAISNEL ![]() |
° 1565- +1622 | Fauconnier de Bruyères , frère de Jean CHAISNEL |
Adrien SOIREL | 1576-1587 | Receveur du passage de Bruyères |
Antoine VERRIER | 1588-1628 | Receveur du passage de Bruyères |
Georges de RUZ | Prévôt de Bruyères, seigneur d'Arbamont | |
Claude CHAISNEL | °1604-+1699 | Procureur de la Justice de Bruyères |
Quirin GRANDIDIER | 1608-1619 | Père de Jean Granddidier, clerc-juré et garde des sceaux du tabellionage de Bruyères |
Toussaint CHAISNEL | Tabellion à Herpelmont - Fils de Claude CHAISNEL | |
Jacques CHAISNEL ![]() |
Lieutenant de prévôté et receveur du passage de Bruyères , fils de Claude CHAISNEL | |
Jean CHAISNEL ![]() |
°1627 + 1696 | Porte-Enseigne au château de Bruyères, anobli en 1663, fils de Jacques CHAISNEL |
Jean BERTRAND | 1629 | Receveur du passage de Bruyères |
Bernard GARNIER | 1643 | Receveur du passage de Bruyères |
François Louis du SAULGET![]() |
Conseiller du siège bailliager de Bruyères | |
Jean François Antoine du SAULGET ![]() |
1736 | Seigneur du Saulget, chevalier, 1er conseiller-assesseur du siège bailliager de Bruyères, lieutenant des chasses au département de Bruyères, puis il sera capitaine-prévôt et chef de police de la prévôté d'Arches voisine. |
Jean d'EINVILLE | Gouverneur (capitaine) de Bruyères | |
Jean d'ARNOLET![]() |
Gouverneur (capitaine)de Bruyères, époux de Jeanne-Antoinette Fournier,fille du baron Nicolas-François II Fournier; conseiller d'état et plénipotentiaire au Reichstag de Ratisbonne. Gentilhomme descendant des Arnolet de Champagne | |
Balthazard du BOURG![]() |
1661 | Receveur du passage de Bruyères, seigneur de Gueblange et Blainville/l'Eau |
Jean DORIDANT | Années 1660 | Capitaine du château de Bruyères, anobli le 1er mars 1663, puis gruyer de Bruyères en 1673 |
Jacques CHOÜEL | Garde des sceaux de de Bruyères, anobli le 4 mai 1663 | |
François Louis du SAULGET![]() |
Conseiller du siège bailliager de Bruyères | |
Jean François Antoine du SAULGET ![]() |
1736 | Seigneur du Saulget, chevalier, 1er conseiller-assesseur du siège bailliager de Bruyères, lieutenant des chasses au département de Bruyères, puis il sera capitaine-prévôt et chef de police de la prévôté d'Arches voisine. |
Jacques-Joseph VAUDECHAMPS | Avocat au siège bailliager de Bruyères, puis lieutenant particulier du bailliage de Mirecourt | |
Charles-Honoré REDOUBTÉ | capitaine-prévôt de Bruyères, anobli 12/8/1702,puis autres offices à Saint-Dié | |
Jean-François DORIDANT de GRAND-HAYE | 1700 | fils de Jean Doridant, seigneur de Frémifontaine, lieutenant des prévôtés de Bruyères et d'Arches |
Toussaint DORIDANT | Fils de Jean Doridant, seigneur de Ruxurieux, chevaux-léger du duc Charles IV, gruyer et capitaine des chasses de Bruyères | |
Claude Michel des ROSIERS | 1673 | Receveur du passage de Bruyères |
Dominique PIERRE | Avocat à Bruyères, père de Claude Pierre, adjudant-général des armées du duc Charles V | |
Pierre-Henri JEAUGEON LAVAUX | - 1709 | Procureur du roi au siège bailliager de Bruyères, anobli le 23/4/1722 |
Antoine-François DORIDANT | 1713 | Fils de Jean-François, lieutenant du siège bailliager de Bruyères |
Jean-François FEBUREL | 1738 | Capitaine et prévôt de Bruyères, chef de police |
Joseph-Nicolas GUYOT | 1763 | Conseiller au bailliage et chef de police de Bruyères |
Jacques MILOT | Conseiller d’Etat, Lieutenant et prévôt de Bruyères | |
Charles-Joachim GERARD | Avocat du bailliage royal de Bruyères |
Les gruyers
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Mengin BESSAT | 1548-1556 | Gruyer du Domaine de Bruyères et receveur du passage de Bruyères |
Martin BESSAT | 1558 | Gruyer du Domaine de Bruyères |
André BESSAT | ..- 1592 | Gruyer du Domaine de Bruyères |
Henri du BOURG![]() |
1592-1599 | Gruyer du Domaine de Bruyères, lieutenant du bailli depuis 1589 |
François du BOURG![]() |
1599-1618 | Lieutenant de la prévôté et gruyer du Domaine de Bruyères |
Jean GRANDDIDIER | 1619 | Gruyer et clerc-juré de l'office de Bruyères, anobli le 22.11/1629.Issu côté maternel du 1er gruyer de Bruyères, Dominique Bessot. |
Claude MENGIN | °22/7/1622 - + 1688 | Gruyer du domaine de Bruyères |
Jean-François DORIDANT | 1716 | Fils de Toussaint Doridant, Avocat en la Cour, gruyer de Bruyères, puis procureur du roi à la gruerie de Saint-Dié |
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Jean-Baptiste LOYE | 1822-1830 | |
- | - | |
- | - | - |
Jean-Baptiste LOYE | 1841-1847 | |
Nicolas François GRANFERRY | 1847 - 1849 | - |
Jean Baptiste DIDIERGEORGE | 1849 - 1850 | - |
Nicolas François LIEVRE | 1850 - 1854 | - |
Joseph MOUGEOT | 1854-1856 | Conseiller général du canton de Bruyères (1859-1880) |
Joseph GERARDIN | 1856 - 1859 | - |
Jean Joseph HUMBERT | 1859 - 1861 | - |
Joseph MOUGEOT | 1861-1868 | Conseiller général du canton de Bruyères (1859-1880) |
- | - | - |
Jean Joseph HUMBERT | 1870 - 1876 | - |
Joseph MOUGEOT | 1871-1876 | Conseiller général du canton de Bruyères (1859-1880) |
Charles Jean-Baptiste MATHIEU | 1876 - 1877 | - |
Jean Joseph HUMBERT | 1877-1878 | - |
Charles MATHIEU | 1878 - 1880 | - |
Jean Joseph BABEL | 1880 - 1882 | - |
Jean-Louis BECKLER | 1882 - 1883 | - |
Charles MATHIEU | 1883 - 1885 | - |
Georges, Victor, Jean-Baptiste PARMENTIER | 1885 - 1888 | - |
Roger MERLIN | 1908 - 1904 | - |
Charles SPITZ | 1904- 1908 | |
Victor LITAIZE | 1908 - 1910 | Entrepreneur de transport |
Paul SCHMITT | 1910 - 1912 | Banquier |
Joseph Émile MOUGEL | 1912- 1935 | Professeur d'histoire |
Roger MERCIER | 1935 - 1940 | Cafetier - Conseiller général du canton de Bruyères (1960-1973) |
Henri VEYRIER | 1943- 1945 | Industriel - Conseiller général du canton de Bruyères (1943-1945) |
Roger MERCIER | 1945- 1947 | Cafetier - Conseiller général du canton de Bruyères (1960-1973) |
Louis GILLON | 1947- 1953 | Instituteur |
René DRAHON | 1953 - 1965 | |
Roger MERCIER | 1965 - 1976 | Cafetier - Conseiller général du canton de Bruyères (1960-1973) |
Raymond MARX | 1976 - 1977 | Commerçant |
Michel LANGLOIX | 1977 - 1989 | Pharmacien - Conseiller général du canton de Bruyères (1979-2011) |
Alain THIRION | 1989-2001 | Industriel |
Alain BLANGY | 2001-2014 | Inspecteur d'Education nationale |
Yves BONJEAN | 2014 -2020 | Technicien territorial |
Denis MASY | 2020 - (2026) | |
- | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Le clergé régulier
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Père Chérubin | 1776 | Père Gardien du couvent capucin |
Père Dorothée | …- 1790 | Père Gardien du couvent capucin |
Père Thiébault | …- 1790 | Frère capucin – Originaire de Grandvillers, Jean-François CLAUDEL |
Père Honoré | …- 1790 | Frère capucin né à Bruyères le 27/7/1744– Part en 1790 à Labaroche où il est décédé le 22/4/1824 |
Père Etienne | …- 1790 | De son nom LOTH, originaire de Sarreguemines, Frère capucin |
Frère Matthieu | …- 1790 | Frère laïc du couvent capucin |
Frère Roch | …- 1790 | Frère laïc du couvent capucin d’origine alsacienne – Repart en Alsace en 1790 |
Frère Antonin | …- 1790 | Frère laïc du couvent capucin- Revient finir sa vie à Bruyères à partir de 1791 |
Frère Phélix | Frère laïc du couvent capucin, originaire de Bruyères | |
Mère Saint-Jean L'Evangéliste | 1631 - 1635 | Catherine de Bar née à Saint-Dié le 312/12/1614, Mère supérieure du couvent des Annonciades rouges de Bruyères - Fuit le saccage de son monastère - Elle deviendra Mère Mectilde du Saint-Sacrement, fondatrice de la Congrégation bénédictine du même nom |
Loge maçonnique Saint-Jean de la Parfaite Amitié
Elle a été créée le 30 juin 1768. Le président d’une loge maçonnique était désigné par le terme de « vénérable maître».
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | ||
Comte Nicolas-Joseph de Martimprey | 1768 -1772 | 1er Vénérable Maître, chevalier, seigneur de Martimprey, comte de Villefont, domicilié à Laval |
Charles-Joachim GERARD | -1772 | 2e Vénérable Maître, avocat du bailliage royal de Bruyères |
Liste des titulaires de la Légion d'Honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
- | ||||
Gaston Paul Marie ABOUT | 17 Mars 1890 Bruyères | Dossier - Député de Haute-Saône - Médaille Militaire - Croix de Guerre (3 citations) - Epoux de Fernande Schwartz : 1 fille Claude | ||
Jean-Baptiste MOUGEOT | 25 septembre 1776 Bruyères | 1858 | Naturaliste, correspondant de l’Académie de médecine, conseiller général des Vosges, auteurs de nombreux ouvrages scientifiques | |
Jean-Baptiste LOYE | 17 septembre 1777 Bruyères | 6 Novembre 1860 Bruyères | Nommé en 1815 par Napoléon I, confirmé le 9/9/1817 - Capitaine - Maire de Bruyères - Sous -préfet à Saint-Dié- | |
Joseph-Antoine MOUGEOT | 1815 Bruyères | 1889 | Fils de Jean-Baptiste, médecin, secrétaire de la Société mycologique de France, Président du Conseil général des Vosges, auteur d’ouvrages sur la géologie et la botanique, collecteur d’herbiers et centuries, notamment dans les Vosges | |
Jean-Antoine VILLEMIN | 24 janvier 1827 | 1892 | Médecin Inspecteur de l’Armée – Professeur agrégé de médecine – Vice-Président de l'Académie de médecine ; Biographie sur le site de la commune | |
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Monument aux morts

Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
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Henri Auguste Marie Lucien MERCIER | 02/04/1892 Villiers-sur-Suize (52) |
08/07/1919 Ludwigshafen (Allemagne) |
Fils de Jules Eloi, coquetier, et de Marie Lucie Mathilde DELANNE - Marié le 10/12/1913 à Bruyères avec Marie Camille Yvonne PIERROT Matricule au recrutement : 51 Nancy - Soldat au 2e G.A. - Inhumé à la nécropole nationale des prisonniers de guerre (1914-1918) à Sarrebourg (57), Tombe 3048 Inscrit sur les Livre d’Or, et Plaque commémorative paroissiale de Bruyères Son nom figure également sur l’une des Plaques commémoratives de l’Église Saint-Rémy et le Monuments aux morts de Villiers-sur-Suize (52) |
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Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1660-1699)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Recensements (1911-1911)
- Mariages (1800-1900)
- Mariages (1700-1799)
Documents numérisés
Cimetières
- Cimetière de Bruyères, carré militaire
- Cimetière de Bruyères (carré juif)
- Cimetière communal de Bruyères
- Adresse : 2 Bis Rue Louis Marin - 88600 Bruyères
- Nombre d'inhumés référencés : 3 917
- Nombre de sépultures : 2 000
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h30-12h00 | 8h30-12h00 | 8h30-12h00 | 8h30-12h00 | 8h30-12h00 | 9h00-12h00 | fermé |
Après-midi | fermé | 13h30-17h30 | fermé | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | fermé | fermé |
Mairie |
Adresse : 7 rue du Général de Gaulle - 88600 BRUYÈRES
Tél : 03 29 50 52 52 - Fax : Courriel : [email protected] Site internet : http://www.ville-bruyeres.fr GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Dépouillements des registres paroissiaux
Aux archives départementales sur microfilms
5 Mi 80 (R1) | jusqu'à | 5 Mi (R3) |
1640 | 1792 |
Archives départementales- Etat civil
- Registres dans 5 Mi 80 R4 à R11 :
- R4 = 1793- an XII
- R5 = an XIII – 1814
- R6 = 1815-1825
- R7 =1826-1837
- R8 = 1838-1848
- R9 = 1849-1859
- R10 = 1860-1864
- R11 = 1865-1873
Tables Décennales : Bruyères 6 Mi 10 (R1) 1802-1892
- Collection départementale 4E 80
4E 80/1 | jusque | 4E 80/22 |
1765-1792 | 1883-1884 |
- Série V pour le culte
15V5 = recensement des Juifs 1906-1867 (Voir aussi A.N. F19/11010 Statistiques des Juifs de l’Empire et F19/11011 pièce 61 Liste des juifs prêteurs)
- Comptes et états
Séries 1Mi, 2Mi, 4Mi sur les comptes de la prévôté. Sur les conduits des prévôtés de Bruyères et d’Arches en 1502 : 1Mi 339 (R1), en 1525 1Mi 347 (R1), en 1554 1Mi 362 (R1), en 1618 1Mi 467 (R1), en 1658 1Mi 504(R1).
Patronymes
- Voici quelques patronymes que l’on retrouve souvent à et autour de Bruyères :
BAILLY, BALLAND, BARADEL, BEDEL, BERNARD, BERQUAND, BOMBARDE, BONTEMPS, CHAISNEL , CLAUDEL, COLNEL,CURIN, DELANG, DEMANGE , DEMANGEAT, DENY, DIDIER , DORIDANT, DURAND, FETET, FLORENCE, FREMINET, GEORGES, GEORGEL, GERARDIN, GRANDIDIER, GREMILLET ,GROSJEAN, GUERIN, JEANDAT, LALLEMANT, LAMY, MANGIN, MAURICE, MELINE, MICHEL, MOLIN, MOULIN, PETIT, PETITDEMENGE , PIERELLE, PIERRAT, RANFAING, RIVAT, SONRIER, STOUVENEL, STOUVENOT,THOMAS, TISSERANT, VILLAUME , VILLAUMÉ, VIRY, WOINNESSON,VOINESSON
- Pour les nobles et anoblis, certains apparaissent dans le cadre de leurs fonctions officielles, mais ils ne sont pas originaires de Bruyères. Nombreux sont propriétaires de seigneurie fieffée au sein de la prévôté de Bruyères, mais ils n’y apparaissent pas forcément. Leur représentant prévôtal se charge des affaires courantes.
de BARBEY, de BAYE, de BILISTEIN, de BOURCIER, de CHATEAUBREHIN, de DISTORCH, de DOMMARTIN, de FAUCONCOURT, de FONTENOY, de GIRECOURT, de HARAUCOURT, de HAUTEPIERRE, de HOFFLIZE, de JUSSEY, de LENONCOURT, de MARTIMPREY, de MONTJOIE, de MONTREUIL, de NEUFCHATEL, de PARROYE, de RACHECOURT, de ROYNETTE, du SAULGET, de VIERMES
- Pour la communauté juive, on peut citer :
HOLSTEIN, MARX ,STRAUSS, SCHWAB
Sources et références
Les sources utilisées pour la présente page sont :
- Pour les personnes nées, décédés ou ayant œuvré à Bruyères :
- Le site de la commune de Bruyères
- Département des Vosges, Res Universis,Paris,1991, t.1 et t.2
- Pour les notables « receveurs du passage de Bruyères » et la composition de la prévôté :
- Archives départementales
- HENNEZEL : AD 1 Mi 329-332 (R1)
- Adam du BOURG : AD 1 Mi 343 (R1) -357 (R1)
- GRAWEZEL : AD 1 Mi 358 (R1)
- BESSAT : AD 1 Mi 362 (R1) -370 (R1) & Mi519(R&) – 541(R1)
- GAUTHIER : AD 1 Mi 365 (R1)
- AYME : AD 1 Mi 366(R1)
- ROUSSELOT : AD 1 Mi 376 (R1)
- SOIREL : AD 1 Mi 373 (R1) -386 (R1)
- VERRIER : AD 1 Mi 388 (R1) -488 (R1)
- du BOURG : AD 1 Mi 542 (R1) -549 (R1)
- François du BOURG : AD 1 Mi 551 (R1) -572 (R1)
- GRANDDIDIER : AD 1 Mi 573 (R1) -583 (R1)
- BERTRAND : AD 1 Mi 489 (R1) -495 (R1)
- GARNIER : AD 1 Mi 496 (R1) -504 (R1)
- Balthazard du BOURG : AD 1 Mi 505 (R1) -511 (R1)
- des ROSIERS : AD 1 Mi 512 (R1) -516 (R1)
- FEBUREL : A.D. MM 30H – 3 n°15
- MILOT : AD 1 Mi 343 (R1) -357 (R1)
- Etat des bans et communautés de la prévôté : A.D. VOSG 3DH-3, 1664
- Le Trésor des Chartes de Lorraine
- capitaine ROYNETTE : registre B1 folio 127
- Citation sur la nature de la ville de Bruyères au XVème siècle : registre B1, folio127
- Archives départementales
- Pour les Vénérables Maîtres de la Loge maçonnique :
- Alain LE BIHAN, Loges et chapitres de la Grande Loge et du Grand orient de France (2e moitié du XVIIIe s.), SOLSTICES RARE BOOKS, PARIS,1990, page 53
- Pour le bourg castral et la Loi de Beaumont :
- Jean-Luc Fray, Villes et bourgs de Lorraine: réseaux urbains et centralité au Moyen Âge, Presses Universitaires Blaise Pascal, 01.01.2006 - 551 pages
- Hubert Collin, 800ème anniversaire de la Charte de Beaumont en Argonne 1182-1982, PUN 1988
- Pour le descriptif des étages montagnards du pays de Bruyères :
- Jean-Claude Bonnefont, Lorraine, Ed. C. Bonneton, pages 297-379
- Pour le récit de la libération de Bruyères par DORON : Discours des choses advenues en Lorraine depuis le décès du Duc Nicolas, jusqu’à celui du Duc René, par Melchior Bernard, imprimeur de Mgr. le Duc de Lorraine, Pont-à-Mousson, 1605, pp. 52-57, sur le site Livres et Hommes du livre en Lorraine - Histoire de la Lorraine
Bibliographie
Sur Geneanet
Sur Google Books
- Qui êtes-vous ? - Volume 3 - C. Delagrave
Archives départementales
- Trésor des Chartes de Lorraine, registre B1, folio 127
Autres
- Jean-Luc Fray, Villes et bourgs de Lorraine : réseaux urbains et centralité au Moyen Âge, Presses Universitaires Blaise Pascal, 01.01.2006 - 551 pages.
- Hubert Collin, 800e anniversaire de la Charte de Beaumont en Argonne 1182-1982, PUN 1988.
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ http://www.ville-bruyeres.fr/Situation/Histoire/Georgel.asp
- ↑ Trésor des Chartes de Lorraine, registre B1 folio 127
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