87049 - Coussac-Bonneval

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Coussac-Bonneval
(oc : Coçac)
Blason de Coussac-Bonneval
Informations
Pays    France
Département    Haute-Vienne
Métropole -
Canton   87-07   Eymoutiers

  87-29   Saint-Yrieix-la-Perche (Ancien canton)

Code INSEE 87049
Code postal 87500
Population 1356 habitants (2008)
Nom des habitants Coussacois, Coussacoises
Superficie 6 670 hectares
Densité 20.33 hab./km²
Altitude Mini: 280 m
Point culminant 454 m
Coordonnées
géographiques
45.511944° / 1.325° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

Héraldique

  • D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules.

Ce qui se traduit en français courant par: « sur fond bleu brillant, avec un lion d’or montrant des crocs et griffes agressifs et une langue rouge vif ».
Les armes de la ville sont semblables à celles de la famille de Bonneval.

Histoire Administrative

  • Département - 1801-2025 : Haute-Vienne
  • Arrondissement - 1801-1919 : Saint-Yrieix, 1919-1926 : Saint-Yrieix-la-Perche, 1926-2025 : Limoges
  • Canton - 1801-1919 : Saint-Yrieix, 1919-2015 : Saint-Yrieix-la-Perche, 2015-2025 : Eymoutiers

Résumé chronologique :

  • 1801-... :

Histoire

Le bourg

- Coussac serait le nom occitanisé de Cocciacum, domaine de Coccius, sur lequel était bâtie la villa d'un dignitaire gallo-romain, qu'il aurait faite construire sur l'emplacement d'une forteresse celte de la tribu des Lémovices.
Siège d'un atelier monétaire dès le milieu du VIIe siècle, Coussac a vu sous les Carolingiens, son importance décroître au profit de Brêt. Formule gravée sur une pièce d’or, retrouvée dans les douves du château : "Cociaco Bonaldo. [1]
Sur cette villa a été construit à son tour le premier château de la famille de Bonneval au XIe siècle.La motte est considérée comme un château fort primitif. -"En Europe occidentale, au Xe siècle, l'armée carolingienne devient trop lourde pour répondre aux rapides raids vikings et sarrasins. La défense s'organise donc localement autour des mottes, rapides à construire, et qui utilisent des matériaux peu coûteux et disponibles partout. Progressivement se distingue ainsi une élite guerrière dont la motte castrale matérialise l'autorité. Le seigneur assure la protection d'un axe commercial ou économique (souvent un village) et la motte devient l'élément fort de l'organisation spatiale de l'an mil. Elle peut servir également de résidence seigneuriale et favorise la vie économique. L'émergence du pouvoir banal (monopoles économiques-taxes- exercés par le seigneur) sur l'ensemble du territoire au début du xie siècle est un élément supplémentaire favorisant la généralisation des mottes, qui se développent surtout à partir du XIIe siècle" [2]
Bien qu'ancien, il ne faut pas s'attendre à trouver dans le vieux village "en rond", au pied du château, des maisons à colombages ou des rues pavées sauvegardées..(peut-être sous le goudron!), Coussac a peu ou pas de maisons antérieures à 1750. D'autre part, les murs extérieurs très épais étaient construits en pierre ou en brique pour échapper aux flammes d'éventuels ennemis et ... au froid de l'hiver !

-Le village, comme beaucoup d'autres dans la région, a été dévasté au moment des invasions barbares et en 488 par les Wisigoths qui investirent la région au Sud de la Loire jusqu'en Espagne, puis les Arabes montèrent jusqu'à Poitiers mais en se répandant dans le sud et dans l'Aquitaine dont Limoges faisait partie. Cette ville était déjà connue et convoitée à cause de son orfèvrerie. Coussac a subit aussi, comme la région, les raids des Normands,qui remontaient les cours d'eau Dordogne, Vézère... vers 840/850.

On peut penser que Coussac a également souffert des soldats Anglais du Prince Noir (Édouard de Woodstock 1330-1376). En effet en 1370, pendant la première partie de la Guerre de Cent Ans ils avaient ravagé une grande partie de Limoges : En septembre 1370, le Prince Noir, fils aîné du roi d'Angleterre Édouard III, et prince d’Aquitaine, prit et dévasta «la Cité» (plus de 300 morts) -la ville de Limoges était divisée en deux entités distinctes : la « Cité » et le « Château ». Le Prince Noir attaqua en représailles la « Cité », dominée par l’évêque (Johan du Cros), coupable d'être passée au roi de France, mais pas le « Château » qui lui resta fidèle jusqu'en 1372. Ses troupes étaient , renommées pour piller et mettre le feu aux villages qu'elles trouvaient sur leur passage.
« Alain d'Albret et son fils Jean, roi de Navarre, vendirent pour 4000 livres le bourg et la paroisse de Coussac à Antoine de Bonneval, à la fin du 15e siècle. »

Le village a du également subir des dommages pendant les Guerres de Religion, en 1589, appartenant tantôt aux protestants tantôt aux papistes, et faisant partie de la Grande Aquitaine en terre occitane à soumettre.
Au Moyen Âge, le bourg et le château étaient protégés par des remparts. Ceux-ci ont été abattus entre 1700 et 1800 et de nouvelles constructions ont agrandi le village.
Au XVIII e siècle l'extraction du kaolin anima la campagne coussacoise lui valant le nom de « Chine du Limousin ».[3]


Le cimetière

- Le cimetière qui se trouvait au dessous de l'église, autour de "La Lanterne des Morts", a été transposé et a laissé place à des maisons, au "grand lavoir" et au "Foirail", aujourd'hui : Place Daniel Lamazière.

Le Foirail ou champ de foire

Le Foirail ou champ de foire était le nom donné à cette place par les habitants jusque dans les années 1960/70. Quelques traces sont encore visibles pour qui le sait : place de la Mairie, sous les arbres deux rangées de barres tenues par des bornes et l'emplacement d'une ancienne bascule (à côté de la lanterne des morts) qui sert aujourd'hui de petit parterre surélevé.

La maison commune ou communale

Après la Révolution, il existait une maison commune ou communale (première mairie) qui se trouvait vraisemblablement "place Petit de La Fosse" qui est la place de l'église (plan cadastral 1824-1827 et témoignages anciens).

L'école des Maîtres

Depuis longtemps (Avant 1800>>1895) il y avait à Coussac des écoles tenues par des religieuses et des frères mais ces écoles étaient payantes et les enfants des familles modestes y allaient surtout pour être soignés lorsqu'ils souffraient notamment de la fièvre quarte : ils payaient leur journée et les sœurs leur donnaient de la quinine. Je suppose que les frères faisaient l'école et vivaient dans la grande bâtisse avec perron en pierre, rue d'Albret, en face du couvent des sœurs Saint Roch.(Seule rue d'entrée côté ouest à l'époque et très ancienne).

Vers 1895, grâce à la séparation de l'Église et de l'État , "L'école des Maîtres", laïque et gratuite a été construite au "Foirail". Il fallait cependant conserver celui-ci et ses rangées de "barres" pour attacher le bétail, ainsi la nouvelle mairie et les écoles ont été bâties au fond du Foirail, prenant leurs cours sur une partie des jardins du Chadal. Lieu qui tenait son nom de sa fonction. En effet, le Chadal était autrefois une "sorte de bail" à mis-fruit où le bailleur et le preneur s'entendaient. Le Chadal représentait le capital que le bailleur avait mis dans l'affaire (à Coussac terrain cultivable). Le "fruit" était partagé entre le bailleur et le preneur. Aujourd'hui, on dit simplement : les jardins.

La gendarmerie

Après 1830 et jusque vers 1930, Coussac possédait sa gendarmerie située route de la Gare.(Bonneval Pacha) Elle a été transformée en maison d'habitation.

L'électricité

Coussac a été un des premiers village à bénéficier de l'électricité grâce au "Moulin Authier" et à la famille Lavaud.

Les vie en 1800

-En 1850, Coussac était un bourg déjà très animé. Je sais, de mémoire orale familiale, qu'il y avait une Auberge , au 5, rue de la fontaine du cellier, avant 1870, dont le tenancier faisaient entrer le vin par une petite fenêtre derrière la maison, pour ne pas payer de taxes.
En 1870, dans cette même rue de la fontaine du cellier, on trouvait une sage-femme, des forgerons-taillandiers depuis au moins 1830 (Les Montazeau), l'abattoir, une boucherie, une boulangerie, un charpentier(Nouhaud) et une couturière son épouse.
Un chiffonnier; plus loin, rue principale, en face de la place du marché et du restaurant un quincaillier, la forge du maréchal-ferrant, un sabotier, et un tailleur d'habits.

La fête foraine

En 1880 il y avait déjà une fête foraine avec des manèges comme les chevaux de bois. Des jeunes se louaient pour aider à monter et démonter les manèges -place de l'église et place du marché- Ils étaient aussi employés pour pousser les manèges et les faire tourner. Ainsi ces quelques sous gagnés leur permettaient de profiter un peu de la fête et de payer quelques tours de manège à leurs petits frères par exemple.(mémoire orale familiale).

Le lavoir

Le lavoir à l'entrée côté route de Lubersac : ce lavoir existait avant 1945, mais il n'était pas couvert. C'est monsieur Curabet habitant rue de la fontaine du cellier(charcutier, )alors conseiller municipal pendant la guerre (40-45) qui l'a fait restaurer et couvrir. Il a de nouveau été recouvert vers 1990, bien qu'il ne serve plus depuis 1965.

Entre 1900 et 1970 Coussac comptait
  • quatre boulangeries, un pâtissier/chocolatier (Lagarde),
  • un abattoir(Aubin Barillaud puis Aumaître), deux boucheries, la charcuterie Curabet jusqu'en 1945 -rue du 11 novembre- à côté de la pharmacie Texier;
  • Au moins quatre épiceries dans le bourg, dont une épicerie/bar/mercerie/jouets (Cécile Faye) en face un marchand de pantoufles (Le père Thoumieux ) et à côté une épicerie/quincaillerie (Darlavoie);
  • Un menuisier (Le père Prugnaud) habitait la grande maison en face de la boucherie, place Petit de la fosse. Il a exercé jusqu'en 1950.
  • Une librairie/papeterie/ tabac de 1945 à 1965 (Mme Martin)avait pris la suite du restaurant Mazelle;
  • un ou deux médecins; une pharmacie (Texier >>1930 puis Giraud >>1970) rue du 11 novembre;
  • un maréchal-ferrant (Bonnet),
  • une coiffeuse (Coste)place de l'église, des coiffeurs(Laplaud >>1958), (Roustinski et Coste).
  • Un marchand de tissus/vêtements (Dulérie>>1960) rue Courbessie; un maître-tailleur 1900-1945 (sacristain et sonneur de cloches accessoirement) et son épouse couturière 1905-1955 (Pascaraud) rue de la fontaine du cellier;
  • un antiquaire 1960-1980 (Blaizat)rue du 11 novembre, une mercerie (Mme Brondeau) rue principale;
  • deux plombiers/zingueurs qui faisaient tinter leurs outils sur le zinc, dont Gaston Moulinier, rue de la fontaine du cellier>>1965.
  • Un marchand de vin avec son chai Ernest Barillaudrue de la fontaine du cellier, faisait rouler ses "barricoux" dans la rue et tapait sur les bondes avec son maillet. - le vin était livré en citernes et il remplissait d'énormes barriques et tonneaux : chaque client apportait son ou ses fûts à faire remplir...-ceci jusqu'en 1960-
Un autre marchand de vin était installé en face de l'église (Manuel Garcia >>1965).
  • Sans parler de l’hôtel/restaurant (Robert) au pied du château , du café restaurant "Chez Nenette" (Bordes) et du "Gai-Coussac" , bar-restaurant et salle des fêtes privée près du monument aux morts.
L'usine de conserves

De 1930 à 1965, l'usine de conserves "Darlavoie" route de Lubersac (compote, confiture de marrons, haricots verts...) employait des hommes et de nombreuses femmes dans l'usine, ou à leur domicile, pour équeuter les haricots verts à la saison : Ces personnes allaient chercher le matin un ou deux grands sacs en toile de jute de haricots pesés, non équeutés, et les rapportaient le soir, les faisaient peser à nouveau et étaient payées au poids le jour même. Beaucoup de femmes jeunes sans emploi, ou des retraités, étaient très contents de cet appoint financier.

Les foires et le le marché de primeurs

Les foires aux bestiaux étaient importantes à Coussac jusque dans les années 1950/1960

Toutes les semaines jusqu'en 1960/65 le marché de primeurs se tenait Place du Marché, devant la papeterie qui était en 1900 le restaurant Mazelle, puis une librairie dans les années 50/60, et à côté également en 1900 de l’hôtel Célèrier, remplacé par la boulangerie Granger (années 40 à 80)
Volailles et lapins étaient vendus ce même jour place de la poste.

Une fois par mois se tenait "La Foire" : les bancs des commerçants, banchéroux, s'étalaient et animaient les rues et les places : place de l'Église,la montée au Château, place du Marché et en face de celle-ci. . Le poissonnier venait tous les jeudi.

Les fêtes foraines

Deux fêtes foraines avec attractions pour petits et grands sur chaque places et un "dancing" place du marché rendaient le bourg vivant jusque dans les années 90

  • l'une au mois de Mai,
  • l'autre plus importante, fête des commerçants, le premier week-end d'août, avec corso fleuri et feu d'artifice de 1970 à 1990.

Le matin concours de pêche à l'étang de la Marche. On était réveillé par trois coups de canon à 7h, tirés devant la mairie, puis les pêcheurs partaient en cortège en suivant la fanfare de Coussac, puis de Saint-Yrieix lorsque celle de Coussac a disparue.

Aujourd'hui tout n'a pas disparu, mais pas mal de commerces ont fermé et n'ont pas été remplacés. Cependant on y trouve encore les commerces principaux, un médecin, une infirmière et une pharmacie. D'autres animations sont organisées, mais plus de foires, plus de carrousel ni de fête foraine!

Histoire religieuse

Au IIIe siècle : évangélisation du Limousin par saint Martial, qui est le saint limousin par excellence.

Du VIIe au XIIe siècle. Le Limousin demeure dans la mouvance de l'Aquitaine.

Saint Eloi fonde le monastère de Solignac (VIIe siècle).

Avant la Révolution française, la France n'étant pas un pays laïc, les habitants n'étaient pas libres, ils devaient se plier à la religion du clergé au pouvoir, surtout catholique lié à la royauté française.

Au Moyen Âge et jusqu'au XIXesiècle, domestiques, paysans et artisans, tout le monde devait se plier à la volonté du "Seigneur" de l'endroit et aux notables qui exerçaient un genre de chantage.
Le dimanche et les jours de fêtes religieuses tout le monde devait aller à la messe pour ne contrarier ni les nobles ni les bourgeois.
Aussi, le dimanche matin, paysans et artisans de la paroisse faisaient parfois plusieurs kilomètres à pied pour assister à la messe.
Ceux qui n'étaient pas venus se faisaient réprimander ou rappeler à l'ordre.
une anecdote

un curé qui s'était rendu au château pour rappeler aux nobles qu'il fallait jeûner pendant le carême avait reçu cette réponse : « Nous ferons jeûner nos gens! »
Comme si le jeûne de leurs métayers, qui n'avaient pas beaucoup de nourriture, et autres domestiques pouvait remplacer le leur.
Le petit peuple leur appartenait "corps et âmes".

Ainsi les églises étaient bien remplies, mais pas forcément de vrais croyants.

D'autre part, la messe et les prières étaient dites en latin, langue que la majorité des braves gens ne comprenaient pas.
En haute-Vienne on parlait le lémozi, langue parlée et admirée sur le territoire occitan. - Même Dante a écrit La Divine Comédie en lémozi- Limoges était la capitale culturelle de l'Occitanie.
Mais les enfants du catéchisme avaient beaucoup de mal à apprendre les prières en latin sans les comprendre.

On racontait comme une "gnórló" : "Un curé de campagne essayait d'apprendre à un petit pâtre le "Pater Noster" en latin.

Il disait à l'enfant : « Écoute, tu appelles bien tes moutons, on va donner à chacun le nom d'un mot du Pater et tu les appelleras toujours dans le même ordre. »
et par la suite l'enfant récitait en prononçant : "Patèr, Nostèr, Quiès, I'nchélis, Sanctifichétour, Nomintoum, Fiat, Volountas, Touas"...
Le brave curé était très content de sa trouvaille.
Mais un jour, l'enfant lui dit : "Patèr, Noster, I'nchélis, Sanctifichétour...
"Mais -dit le curé- tu as oublié Quiès"! -"Má Mouchúr lo curá, lo pobrè Quiès, dépais qué lé loup l'ó mé mi'njà, o Patèr y ó mi'nquá!":
"Mais Monsieur le curé, le pauvre Quiès, depuis que le loup me l'a mangé, au Pater il a manqué!"

Et en référence à "Panazaud" conteur dé gnórlas limouzinas, XXesiècle, qui finit toujours ses histoires par cette expression, je dis : "È hardi qué té débouéró!"-

Patrimoine bâti

Le château

Château
Photo Thierry CHAUMEL


Bâti sur une éminence assez forte, il domine le bourg. "Résidence de famille depuis la fin du XVIIIe siècle, il a été auparavant, une place militaire, élément d’une ligne de défense d’importance stratégique faisant partie de bastions qui protégeaient l'accès à l'Aquitaine." [4]

C'est un véritable château fort entouré de fossés secs, muni de deux ponts-levis et de tours crénelées avec mâchicoulis (sans toiture à l'origine, mais couvert de pierres), de meurtrières, d'un donjon et d'oubliettes.
Les anciens prétendaient qu'il y avait au moins trois souterrains qui débouchaient dans la campagne. Mémoire orale ou légende ?

Il était, jusqu'en 1750/1780, entouré de vastes fortifications, hautes murailles extérieures, qui renfermaient aussi le bourg de Coussac.

Lorsque les temps sont devenus plus propices, à l’époque où les châteaux et manoirs féodaux ont fait place à des habitations moins redoutables, mais plus commodes, ces fortifications ont été démantelées.

On peut se demander si la Révolution n'a pas achevé le travail, car Coussac-Bonneval avait été rebaptisé Coussac sans culottes par les révolutionnaires pour supprimer le nom des Bonneval.

Érigé sur l'ancienne villa d'un dignitaire romain -Je cite :
"Ce lien avec la première occupation de la Gaule par les Romains est confirmé par la célèbre abréviation S.P.Q.R.*, que l’on trouve gravée sur les armoiries du XVIe siècle de la famille Bonneval sur la tour de l’entrée.
On la retrouve sur la tombe de Bernard de Bonneval dans la Cathédrale de Limoges. Il fût Evêque de Limoges de 1390 jusqu’à sa mort en 1403"(...)

Le château de Bonneval est le berceau de la famille de ce nom. "La famille Bonneval est l’une des maisons aristocratiques les plus anciennes de France. Son origine est attestée dans le Limousin dès le XIe siècle.(...) Le chevalier Gérault de Bonneval (XIe siècle), bâtisseur du premier château et fondateur de la Maison Noble de Bonneval[5].

Tel qu’il est aujourd’hui ses nombreuses et hautes tours crénelées, rondes ou carrées, lui donnent à la fois un aspect imposant et pittoresque.
Il se développe sur un plan carré, comme presque tous les châteaux du Limousin, ayant une tour à chacun de ses angles.
Construit au XIe siècle, il a été reconstruit au XIVe siècle, restauré par l'architecte BROUSSAUD au cours du XVIIIe siècle, il possède une partie Renaissance avec de grandes fenêtres (photo).
La cour intérieure d'époque Renaissance elle aussi a été restaurée en 1900.
Observez ce qui est écrit sur la pendule... devinette : "eut elues enu tnessialb setuoT"...:les secondes-

Le château possède un très riche mobilier et de nombreuses œuvres d'art, qui ne sont pas toujours les mêmes.
À l’intérieur c’est l’architecture de la fin du XIVe siècle ou du XVe qui domine, partout où le XVIIIe n’a pas étendu ses réparations.

Les seigneurs de Bonneval possédaient de nombreuses propriétés et métairies. Après la Révolution, ils ont été obligés d'en vendre la plupart petit à petit pour entretenir le château.

Le blason des Bonneval est semblable à celui de la ville, cependant il est surmonté de : "La couronne indiquant le rang de la famille , qui est celui de marquis.

On lit aussi les lettres S.P.Q.R.,« Senatus Populus Que Romanus », le tout est entouré de l’ancienne devise de la famille : « Victorios A Tots Lous Azars » en occitan médiéval, ce qui signifie : « Victorieux contre tous les dangers »
Cette version daterait du début du XIVe ou peut-être de la fin du XIIIe siècle."[1]


Dans le parc du château, un joli petit mausolée récent, très coloré, tombe du père de l'actuel marquis de Bonneval, intrigue parfois les visiteurs.

Dans le cimetière de Coussac, la chapelle de la famille de Bonneval.

Intérieur du château:


L'église

Église - Photo Thierry CHAUMEL



L'église de Coussac-Bonneval est dédiée à saint Saturnin de Toulouse.

De style gothique, elle a été vraisemblablement construite au XIVe siècle puis terminée au XVe siècle, sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien probablement détruit au XIesiècle.

Elle est constituée d'une nef à trois travées, terminée par une abside à pans coupés.

Elle possède en outre deux chapelles.

Voûtes en croisée d'ogives.

De sa vocation anciennement militaire, l'église a gardé l'aspect sévère de sa façade et la masse puissante de son clocher tour. [6]

Au XXe siècle vers 1940, lors d'une rénovation demandée par le curé Quintal, la voûte du cœur avait été peinte en bleu ciel parsemée d'étoiles dorées, ainsi que la voûte de la chapelle dédiée à la vierge. Les murs et la voûte de la nef étaient recouverts de plâtre et peints en blanc. L'abside était séparée de la nef par une balustre en fer forgé.

Particularité : les derniers travaux de restauration ont révélé :

  1. d'importants fragments de la litre seigneuriale du XIVe ou XVe siècle des Bonneval. On y voit ainsi par endroit les couronnes et le blason des comtes et marquis de Bonneval. La litre funéraire : il s’agit de cette bande noire en hauteur, qui fait le tour de la nef. Cette église étant une église seigneuriale, la litre s'agrandissait à l'occasion du décès d'un membre de la famille de Bonneval.
  2. des fragments d'une fresque dite "des deux évèques".
  3. Les croisées d'ogives peintes de portions jaunes, rouges, noires en rapport avec le château.
  4. Une petite porte en hauteur ouvrant sur le vide et dont on ne sait pas à quoi elle donnait accès.


On peut voir également :

  • Sur la clé de voûte un lion, emblème de la famille de Bonneval.
  • Dans une niche protégée, la statue en bois, ancienne, fragilisée, de la Madone qui se trouvait il y a quelques années encore dans l'oratoire bleu et blanc, situé dans le quartier de la Madone, à la sortie de Coussac, route de St-Yrieix. Elle a été remplacée par une copie
  • Dans le cœur une pietà en bois du XVIIe siècle.
  • Dans un bras du transept un bas-relief doré.
  • Des stalles et un autel en bois sculptées qui proviennent de la chapelle du château de Chaufaille. Don du comte et de la comtesse de Montbron à l'occasion de la vente de ce château .
  • À l'entrée, sur la gauche des fonts-baptismaux en marbre rose.

Vers 1960 une des cloches a été refondue. Avant d'être mise en place lors d'une cérémonie, la nouvelle cloche a été baptisée Véronique.

Certains membres de la famille de Bonneval ont leur sépulture sous le cœur, notamment Antoine de Bonneval (inhumé le 8 septembre 1505), et son épouse Marguerite de Foix de la maison de Navarre en 1509.
En 1943, lors des travaux de l'autel, fut découvert le tombeau d'un religieux. Mais rien sur son identité n'a été découvert. Il est probable qu'il s'agissait d'un membre de la famille de Bonneval dont deux furent évêques.
En 1978, l'église a été inscrite aux Monuments historiques.

La lanterne des morts

Lanterne des morts
Photo Thierry CHAUMEL


"Un phènomène architectural unique, va apparaître au XIIe siècle dans les diocèses de Poitiers, Saintes et du Limousin  : c'est l'élévation des lanternes des morts. En Limousin les recherches ont recensé 21 lanternes des morts, dont 15 en Haute-Vienne, 5 en Creuse et la mention d'une dans le cimetière de Dalon en Corrèze. Le pays des lanternes des morts est le plus souvent en rébellion ouverte contre l'autorité clunisienne"[7]

La lanterne des morts de Coussac est une tour octogonale construite sur socle de base carrée, particularité limousine. Du XIIe siècle (restaurée au XIVe) elle se trouvait,à l'origine au milieu du cimetière de Coussac, à l'emplacement actuel du jet-d'eau et des bâtiments alentours.

D'une hauteur totale de six mètres, cette lanterne est construite en pierre de granit. La partie supérieure est constituée par huit petites piles qui forment entre elles huit baies. Elle s'achève par une petite pyramide à huit pans surmontée d'une croix. On remarque, en dessous de la petite porte, une table d'autel que l'on pourrait prendre pour une marche : un autel destiné aux cérémonies des funérailles. À l'intérieur, pas d'escalier mais des trous carrés en quinconce espacés de 40/50 cm. Au sommet un crochet pour suspendre la lanterne qui devait être hissée à l'aide d'une poulie ou d'une crémaillère. De maître d'œuvre inconnu, elle s'apparente beaucoup à celle de Felletin (23) qui s'élève encore au milieu du cimetière.

La lanterne des morts, avait pour rôle de prolonger la veillée funèbre ainsi que de protéger l’âme des défunts des mauvais esprits, grâce à sa lumière toujours ravivée, symbole de la présence divine.

Selon la tradition orale, elle servait également de repère au voyageur égaré car elle dominait le "chemin de Ségur-le-Château" (route de Ferminet), en contre-bas du cimetière. Voie tortueuse, très sombre et très lugubre la nuit à pied aujourd'hui encore. "La traversée du cimetière peut , suivant l’attitude du passant, être paisible ou devenir diablement dangereuse, surtout la nuit. Car celle-ci, au Moyen Âge, appartient aux morts. De manière générale, l’obscurité, qui rappelle les ténèbres, sied aux manifestations surnaturelles inquiétantes. La nuit est le royaume du diable et des démons ; c’est également celui des morts malfaisants. La nuit terrestre, noire comme les ténèbres des enfers, est peuplée des âmes privées de la lumière divine."[8]
On dit qu'elle aurait aussi servi de mise en garde en cas d’épidémie de peste dans le village. Ce qui amène à penser qu'on l'aurait éclairée différemment en cas de danger !

Lors du transfert du cimetière, il fut question de la démolir. Mais sur les réclamations de la Société Archéologique, le conseil municipal lui céda la propriété à la charge de la réparer et de l'entretenir (délibération du 18 août 1888). Ce que fit la société qui prit soin de la faire réparer par Jules TIXIER, architecte des monuments historiques.
La lanterne est classée Monument historique depuis le 9 février 1939.

Depuis le Xe siècle, les lieux d'inhumation faisaient l'objet d'un contrôle jaloux de la part de l'autorité ecclésiastique qui s'arrogeait également le droit, dans le même temps, d'excommunier ou de maudire ceux qui s'opposaient à elle en les privant de la lumière éternelle.(...) Avant même cette époque, le cimetière jouissait d'un statut juridique particulier, protégé, dès l'Antiquité tardive : statut du droit d'asile. Cette immunité locale permet à toute personne qui le souhaite d'y trouver refuge,(...) Le droit d'asile fut revivifié par le développement du mouvement de la Paix de Dieu à partir de la fin du Xe siècle en Gaule méridionale. [9]

Le prieuré

Cette grande bâtisse fut construite en 1875 à l'initiative de l'Abbé Michel, curé de Coussac-Bonneval, qui trouva dans sa paroisse deux familles nobles, les familles de Bonneval et de Montbron du château de Chaufaille, pour l'aider à réaliser cette oeuvre : Fonder une école des Frères.
L'école fut largement et généreusement dotée et ouvrit sous la responsabilité d'un prieur, d'où l'appellation de Prieuré.

Un prieuré est généralement un établissement religieux créé par une abbaye plus importante -sans doute celle de Limoges ou - sur un domaine foncier qui lui a été donné; ici en l'occurrence par la famille de Bonneval.
Il est occupé par des moines de cette abbaye qui en gèrent le temporel sur place et envoient les revenus à leur abbaye. Un prieuré rural était sous la dépendance directe de son abbaye qui l'avait obtenu en donation.

Les familles de la commune qui n'envoyaient pas, ou plus, leurs enfants à "l'école des frères", mais qui inscrivaient leurs enfants "chez les maîtres laïcs" étaient très mal considérées et les bourgeois de Coussac les menaçaient de ne plus les faire travailler lorsqu'il s'agissait de journaliers, d'artisans ou de tâcherons.

Par la suite le prieuré servit à des réunions paroissiales et dans une grande salle une scène fut installée pour donner des spectacles amateurs notamment des pièces de théâtre jouées par des jeunes coussacois.

Dorénavant propriété privée, Cette scène a été conservée, et le prieuré a été reconverti en gîtes luxueux avec piscine.

Repères géographiques

Vue du bourg
Photo Thierry CHAUMEL
Plan de la ville de Coussac-Bonneval
(cadastre de 1824-1827)


Toponymie

Hameaux et lieux-dits

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

A

• Allées (Les) • Angelaud • Arfeuille • Auby (L') • Augerie (L')

B • Bastide (La) • Batailles (Les) • Besse (La) • Bessouillade (La) • Biaugeas • Bois-la-Roussie (Le) • Bois-Vicomte autrefois Bos-Vicomte • Boslange • Bret (ou Bré) • Breuilh (Le) • Breuilhatour (Le) (ou Le Breuilh-la-Tour) • Burguet (Le)
C • Caillou blanc (Le) • Chaillaud (Grand) • Chaillaud (Petit) • Chanoncle • Chatain (Le) • Chauffaille • Champ-Ribière (Le) • Champs (Les) • Chez Pabot • Chez Pagnon • Courtette (La) • Crouzillac • Cubertafon
D • Drouly
E • Eaubisseau (L')
F • Fabrique (La) • Fargettas • Faye (La) • Figeas (Bas) • Figeas (Haut)
G • Gouttas (Las)
J • Jarousse (La) • Joubertie (La) • Jugie (La)
L • Lambertie • Lamérine
M • Madone (La) • Marche (La) • Marsac • Marsaguet • Mas (Le) • Maschevry (Le) (ou Mas-Chevry) • Maziauds (Les) • Mercier • Messeillac • Montazeau (Le) • Moulin Authier (Le) • Moulin de Bré (Le) • Moulin de Courtillas (Le) • Moulin de Ferminet (Le) • Moulin de Figeas (Le) • Moulin de la Lande (Le) • Moulin de la Pouge (Le) • Moulin de Pressac (Le) • Murailles (Les)
N • Népoux
P • Penaud (Le) • Pierrefiche • Plantade (La) • Pouriol (Grand) • Pouriol (Petit) • Pressac • Puy (Le)
R • Renaudie (Grande) • Renaudie (Petite) • Ribière (La) • Roumégoux
S • Sartreix (Le) • Sept-Fonts (Les) • Sézeillac • Soirat
T • Tournerie (La) • Touvent autrefois "Tous-vents" • Trousségeras
V • Veyssière (La) • Vias (Las) (signifie "Les voies", carrefour)

Site archéologique de Bré

Au Moyen Âge, Bré (ou Bret) était une place forte sur la rive gauche de la Boucheuse, appartenant à la famille du même nom. On trouve parmi les chevaliers limousins qui partirent pour les croisades quatre de ses membres dont les armes représentent trois lions.

Le château de Bré, aujourd'hui en ruine, se présentait comme un camp retranché dominé par une seule tour éventrée. Il est dit que Gui IV, vicomte de Limoges, accompagné d'une milice bourgeoise, mit le siège devant le château de Bré le 3 octobre 1242, le prit et le démolit. Durand d’Orliac, évêque de Limoges, se plaignit au roi de France de cette violence, mais les habitants de Limoges répondirent qu’ils n’en étaient pas responsables, parce qu’ils étaient au service du vicomte.
Sur un parchemin (XII e siècle il est inscrit "capellana de Breno de Melzat" .(ADHV87). la paroisse de Melzat c'est à dire Meuzac, avait-elle pour paroisse mère LUBERSAC? Bré se trouvait peut-être sur le territoire paroissial de Meuzac au X e ??

Après être restée quelque temps aux vicomtes de Limoges, la terre de Bré passa aux de Maumont et le roi de France l’acheta en 1306.
Puis, en 1317, Philippe-le-Long la donna à Henri de Sully ; elle était alors titrée baronnie.
En 1353, Louis de Sully et Marguerite de Bourbon, sa mère, la vendirent à Guillaume Aubert.

Lorsque Bré appartenait au vicomte de Limoges, les seigneurs voisins lui rendaient hommage ; ils le rendirent ensuite au roi lorsque ce fut une propriété royale, mais ils refusèrent de rendre hommage à Henri de Sully et à ses successeurs.
Ainsi en 1500, Jean de Pompadour leur intenta un procès devant le Parlement de Bordeaux, qui, par un arrêt du 19 mars 1504, «condamne les seigneurs de Bonneval, de Cotet, de La Tour, de Livron, de Jougnac, de Lubersac, du Breuil, de Pérusse, des Cars, ..., à rendre hommage au baron de Bré.»

La paroisse de Bré existe toujours au XVIIIe siècle, née de la chapelle castrale. Au XVIII°, Bré est une baronnie et une paroisse qui dépendent de la famille de Pompadour.
Marie-Françoise Hélie de Pompadour, la dernière représentante de sa branche, épouse du marquis de Hautefort, possédait encore la baronnie de Bré. Elle mourut, sans enfants, en 1726.

Vers 1762, le roi acquiert, par échange avec le duc de Choiseul, les terres de Pompadour et de Bré. Au XVIII e, Bré ne figure pas sur les États des fonds de Meuzac ni de Coussac Bonneval.

Observations archéologiques [10]

A l'aide d'un plan du site vectorisé, basé sur un cadastre du XIXe siècle, synthétisant les travaux de B. Barrière, G. Cantié et R. Lombart, élaboré avec Ch. Rémy (...); plan plaqué sur la vue satellite Google Maps cela me semble des plus intéressant.
On observe :

  • l’enclos médiéval dans lequel figurent 2 mottes castrales
  • au centre une construction arrasée.
  • à droite les vestiges d’une tour maçonnée. Les formes ovales sont des granges ovallaires, architecture singulière et typique du secteur (il en reste une dizaine).

Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 2 363 2 224 2 342 2 711 2 936 3 013 2 803 3 152 3 007 3 145
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 070 3 273 3 246 3 412 3 508 3 597 3 483 3 672 3 672 3 581
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 3 505 3 154 3 080 3 010 2 804 2 635 2 331 2 155 2 008 1 723
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 1 605 1 447 1 379 1 350 1 330 1 314 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.


Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2017.

En photos

Le Bourg

La commune

Ville de naissance ou de décès de

Ville de naissance

  • Jean PAGUENAUD (dit Jean-Louis), 1876-1952, peignit outre les paysages limousins de superbes marines et fut nommé peintre officiel de la Marine en 1922.

Ville de décès

Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Jean LAPORTE 1792 - 1795  
Jean PAIGNON 1795 - 1796  
Jean LAPORTE 1796 - 1797  
Louis LAPEYROUX 1797 - 1799  
Pierre GUILHAUMAUD 1799 - 1816  
Bernard-Auguste du BURGUET de CHAUFFAILLE 1816 - 1830 dit "Auguste Chaufaille"  
Izaac MALEYX 1830 - 1831 Notaire  
Jean-Baptiste MALEYX 1831 - 1844  
Simon Jacques Xavier BUGEAUD de LABASTIDE 1844 - 1869 Conseiller général du canton de Saint-Yrieix-la-Perche (1848-1867)  
Pierre Lucien BORDAS 1869 - 1870  
Antoine Arsène DUNOYER 1870 - 1874  
Almer GUILHAUMAUD d'ARFEUILLE 1874 - 1876  
Antoine Arsène DUNOYER 1876 - 1877  
Pierre ROUX 1877 - 1888  
Jean FREYSSELINARD 1888 - 1903 (1835-1903)  
Jean BAYLE 1903 - 1904  
Joseph FÉRAL 1904 - 1914  
Charles PESTRE 1914 - 1918  
Yrieix PLANTADIS 1918 - 1919  
Henri PLANTADIS 1919 - 1941 Conseiller général du canton de Saint-Yrieix-la-Perche (1931-1940)  
René VAUGELADE 1941 - 1944  
Claude FEBRE 1944 - 1945  
Maurice AUDRERIE 1945 - 1953 Ancien résistant 39/45  
Léonard MAYTRAUD 1953 - 1959 Agriculteur  
Roger LACOTTE 1959 - 1965 Manufacture Limousine de clôtures-Gare de Coussac  
Maurice THOMAS 1965 - 1971 Professeur puis Directeur au collège de St-Germain-les-Belles  
Marcel THOUMIEUX 1971 - 1987 Directeur des écoles-Coussac  
Guy FURELAUD 1987 - 2014 Entreprise plomberie/chauffage  
Philippe SUDRAT 2014 - (2020) Boulanger retraité-le bourg  

Cfr : MairesGenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
Paul BOUTY 1686 - 1730  
CHARTIER 1727 - 1748  
André BOUTY 1731 - 1775  
Pierre BOUTY 1762 - 1791  
Isaac MALEYX 1770 - 1833  
Martial MARSAGUEY 1783 - an VII  
Isaac BORDAS 1833 - 1846  
Pierre PANARDIE 1846 - 1853  
Charles CROUZILLARD 1854 - 1883  
GUILLEROT 1883  
- -  
Robert- 1930  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Jean de BEYSSAC 1503 Chanoine de la Sainte-Chapelle du Palais à Paris, et curé de Bré et de Coussac.  
- -  
- -  
Pierre de VERDILHAC 1582  
Léonard du BURGUET 1602  
- -  
- -  
Etienne CHASSAIGNE 1687 - 1697  
- -  
- -  
MASSONNEAU 1751  
GUILHAUMAUD vers 1766  
Yrieix IMBERT de la BOISSEILLE 1772 - 1785 Chapelain du château, nommé curé en 1772.  
Raymond DE BEAUNE 1785 - Subit la déportation pendant la Révolution.  
- -  
- -  
Élie SILVAIN 1803 - 1828  
Victor MERLAN 1847 - 1872 source[11]  
Jean MICHEL 1872 - 1908 A fait construire le prieuré de Coussac avec l'aide des familles de Bonneval et de Montbron  
Élie CAZALS 1908 -  
Félix QUINTAL -1925-1935 A écrit des nouvelles.  
MASSARD (abbé) 1935 - 1945  
LARRIQUE (abbé) 1945 - 1955  
Henri POMMARET 1955 - 1999 Dernier curé de la paroisse, actuellement église rattachée à St-Yrieix. Communauté de paroisses appelée : Paroisse St-Aurélien.  

Les médecins

Prénom(s) NOM Période Observations
Louis LAPEYROUX vers 1860  
RUTON Avant 1934 - après 1945  
REGAUDIE (19..) - après 1955  
DESBORDES 1948 - 1957  
Jacques BARENNES vers 1957 - 2000  
Patrick JOUHAUD vers 1978 - 1990  
Mme ? 1990 - 1993 A succédé au Docteur JOUHAUD  
François BARENNES vers 2000  
- -  

Les autres personnalités

La famille Autier ou Authier

Blason des Autier



La famille Autier était une famille noble qui possédait entre autre les seigneuries de La Bastide (jusqu'au XVIe siècle), Las Foussadias, La Faye, Veyrat, La Chauvière et Leyssard.

Elle quitta le bourg de Coussac au XVIIIe siècle.

Encore aujourd'hui subsiste le nom des Autier grâce aux lieux-dits du Moulin Authier et l'Auterie, d'autres fiefs possédés par cette famille.

La famille de Bonneval

Blason des de Bonneval


La famille de Bonneval s'est illustrée dans l'histoire depuis les croisades.
Elle possède le château qui surplombe la ville de Coussac-Bonneval. Nous pouvons compter parmi les plus importants :
- Guillaume de Bonneval qui partit pour les Croisades.
- Bernard de Bonneval, évêque de Limoges en 1391.
- Antoine de Bonneval qui épousa en 1471 Marguerite de Foix.
- Germain de Bonneval qui se distingua à la bataille de Fornoue en 1495.
- Claude-Alexandre de Bonneval, dit Bonneval Pacha, qui après avoir servi la France, passa en Autriche, puis en Turquie, où il devint gouverneur de Roumélie, grand maître de l’artillerie et mourut en 1747.
- Hippolyte de Bonneval,(1786-1873) eu une carrière militaire couronnée de succès.
Après sa retraite, en 1816 le marquis s’intéressa beaucoup à l’industrie de la céramique.
À son époque, l’extraction du kaolin, à 6 km de là, à Marcognac, ainsi que la fabrication de porcelaine à Saint-Yrieix-la-Perche étaient en plein essor.
Il construisit une manufacture de porcelaine à Coussac-Bonneval, centre florissant du commerce et de production de porcelaine de haute qualité.
Il a restauré et énormément embelli le château durant les 57 ans qu’il a consacrés au domaine.
Les bâtiments de la Fabrique d’Hyppolite sont aujourd’hui le siège de l’exploitation agricole, propriété des Bonneval, et on peut les voir juste à l’extérieur du village, sur le côté droit de la route, en direction de La Marche, Meuzac et Lubersac.
- Timoléon de Bonneval (1845-1939) Après la fin de sa carrière militaire à l’issue de laquelle on lui décerna la Légion d’honneur, il devint célèbre pour avoir le premier introduit la race de chevaux Anglo-arabes en Limousin. Il est l’arrière grand-père de l’actuel marquis de Bonneval.
- Gaston de Bonneval(1911-1998). Aide de camp du général de Gaulle.


La famille du Burguet de Chauffaille

Blason des du Burguet de Chauffaille



La famille du Burguet de Chauffaille possédait et exploitait une forge à Chauffaille, construite au XVIIe siècle.

Leur château date de la même époque.

Bernard-Auguste du Burguet de Chauffaille, maire de Coussac de 1816 à 1830, y fit construire une chapelle de style gothique, qui fut consacrée en 1831.

Sa fille, Lucie-Louise du Burguet de Chauffaille donna la propriété de Chauffaille à son époux le comte Théodore-Auguste Chérade de Montbron.

Les décorés

Les titulaires de la Légion d'honneur

Les personnes citées dans le tableau ci-dessous sont nées dans la commune.

Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Lucien Celstin BOST 5/4/1878  
Pierre Joseph CHADAL 5/9/1839 -  
Georges Louis CHAMEAU 14/10/1899 -  
Henri COUSTY 6/11/1889 -  
Georges Arnoul CUBERTAFOND 28/1/1869 -  
Bernard DEBEAUNE 8/3/1751 -  
Paul DUMAIN 9/7/1897 -  
Roger DUTHEIL 11/2/1911 -  
Louis DUVERNEUIL 26/1/1896 -  
Vincent FAUCHER 9/12/1879 -  
Léonard FREYSSELINARD 9/3/1865 -  
Pierre GOLFIER 28/6/1874 -  
Alexandre Marie Hermann Alfred IMBERT LABOISSEILLE 6/12/1862 -  
Eugène JANNISSIER 30/4/1885 -  
Jean-Baptiste LABOISSEILLE 23/12/1762 -  
François René LETOURNEUR 26/9/1878 -  
Louis Marie Joseph Albert LETOURNEUR 26/2/1876 -  
Pardoux MARCELAUD 3/4/1796 -  
Jean MERCIE 9/1/1814 -  
Guillaume MOISSONIE 13/9/1883 -  
Léonard MOURET 6/9/1880 -  
Jean-Louis PAGUENAUD 2/7/1876 -  
Pierre Marie Antoine ROUX 20/2/1874 -  
François SIAUVE 4/5/1862 -  
Gabriel THOMAS 8/5/1887 -  
- - -  

Les titulaires de la médaille de Sainte Hélène

La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405 000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.

Les personnes citées dans le tableau ci-dessous sont nées dans la commune.

Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  

Source : Les médaillés de Sainte-Hélène

Monument aux morts

Monument aux morts
Photo Thierry CHAUMEL



Les sculptures du monument ont été réalisées par Jules Pollacchi, sculpteur qui réalisa de nombreuses sculptures pour les monuments aux morts. Le coq, qui serait un original, a été ensuite édité en série et se retrouve sur d'autres monuments. Monuments aux Morts
L'établissement GUICHARD a été le fondeur.

Sous la statue du soldat, on peut lire: DEBOUT LES MORTS

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

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Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30 - 12h 8h30 - 12h 8h30 - 12h 8h30 - 12h 8h30 - 12h 10h - 12h * -
Après-midi 13h30 - 18h 13h30 - 18h 13h30 - 18h -13h30 - 18h 13h30 - 17h - -

Mairie
Adresse : 1, place Daniel Lamazière - 87500 COUSSAC-BONNEVAL

Tél : 05 55 75 20 29 - Fax : 05 55 75 12 94

Courriel : Contact 1 & Contact 2

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : * Samedi ouvert : permanence des élus

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Décembre 2015)

Photo Thierry CHAUMEL

Dépouillements des registres paroissiaux et d'état civil

Archives notariales

Patronymes

Noms de familles anciens et actuels de la commune (non exhaustifs)

En gras, le nom des familles connues présentent à Coussac-Bonneval avant la Révolution.

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z


A

  • Abriat
  • Arnaud
  • Audrerie
  • Aumaître
  • Authier
  • Assier

B

  • Barennes
  • Barry(ie)
  • Barillaud(eau)
  • Berland
  • Berthou(t)
  • Beune
  • Biaugeau(x)
  • Blondie
  • Blondin
  • Bois-la-Roussie (du)
  • Bombeau
  • Bonneau(aud)
  • Bonnet
  • Bonneval (de)
  • Bordas
  • Bordes
  • Bossavie
  • Bosselut
  • Bourbon
  • Breuilh
  • Brondeau
  • Bruant
  • Brun
  • Bruni(e)
  • Burguet
  • Burguet(du)-de chaufaille

C

  • Cat(h)alifaud
  • Chabassier
  • Chameau(aud)
  • Cailhaud(llaud)
  • Célérier
  • Clunia
  • Coré (Marsac)
  • Coste(s)
  • Courcelaud
  • Coudert
  • Cournarie
  • Cousty
  • Cubertafond(t)
  • Curabet

D

  • Darlavoie(x)
  • Dauriat
  • Deverney
  • Deysnie (Soirat)
  • Dubois
  • Dudognon
  • Dulérie
  • Dumont(d)
  • Dunoyer
  • Dunoyer de Gonzague
  • Durand

E

  • Émery

F

  • Faucher
  • Faye
  • Filleul
  • Fleury
  • Fouétillou(x)
  • Frétille
  • Furelaud

G

  • Garcia (1 famille)
  • Gauffier (Fargettas)
  • Gaumondie(s)(Meuniers)
  • Gerry
  • Géraud
  • Giraud
  • Gisardin (Marsaguet)
  • Granger
  • Golfier
  • Guillaumaud
  • Guillaumaud(-d'arfeuille)

H

  • Hémery
  • Hollande

I

  • Imbeau

J

  • Janicot
  • Janicier
  • Jaraud
  • Jarrie
  • Jarry
  • Jeannot
  • Jouhaud(naiss)
  • Joubertie(de la)

L

  • Laboisseille
  • Labrugnas
  • Lacotte
  • Lafond(t)(Pouriol)
  • Lajoie
  • Lallet
  • Lambert
  • Lansade(ç)
  • Lapeyroux
  • Laplaud
  • Laporte
  • Larue
  • Latournerie
  • Lamérine
  • Larieux
  • Lavaud
  • Lazeyras(1 F))
  • Lespinas
  • Leysseine
  • Loiseau
  • Lortholary
  • Loubignac
  • Loubrias

M

  • Machado (1 même famille)
  • Madrange
  • Malaval
  • Malissin(ain)
  • Mandeix
  • Mandré(eix)
  • Mantelet
  • Marbouty
  • Marcelaud
  • Marouteau(aut)
  • Marsac
  • Mathieu
  • Martin
  • Maurant(d)
  • Maurie
  • Maurieriat
  • Mazeau(d)
  • Mazelle
  • Mazin (Pouriol)
  • Médard (le puy)
  • Ménicot
  • Mercier
  • Merliau
  • Méthraud
  • Meynier (le dognon)
  • Meyzie
  • Moissonnie
  • Moneront
  • Montastier
  • Montazeau(t)(d)
  • Monté(e)(Marsac)
  • Monteillet(r)(le Puy)
  • Morand(au)
  • Moulinier (1 famille)
  • Mouret (Brinde)

N

  • Nouhaud

O

P

  • Pabot
  • Paignon
  • Pagnon
  • Paguenaud
  • Paillesse
  • Paroutaud
  • Pascaraud(t)(Pascarel)
  • Penaud
  • Pertuis(1)(la Bastide)
  • Pestre
  • Peyramaure (la Marche)
  • Peyronet
  • Picot
  • Piquet
  • Plantadis
  • Pouyadou
  • Pradaud
  • Prugnaud (menuisier le bourg))
  • Puyfaucher

Q

R

  • Raynaud
  • Regaudie (t)
  • Renaudie
  • Restier
  • Restoueix(é)
  • Reynaud
  • Robert
  • Rougerie
  • Rousseau (la Bastide)
  • Roustinski(y)(1 fam)
  • Roux
  • Ruton

S

  • Sami(e)
  • Simonet
  • Soirat
  • Sudrat

T

  • Tabareau(t)

*Tamain(en)

  • Tarrade (la madone)
  • Texier(la Plantade)
  • Thomas
  • Tilman
  • Thoumieux
  • Toussaint

V

  • Valade
  • Vaugelade
  • Vergnaud
  • Vergnole
  • Versavaud
  • Vignaud
  • Viot(Viaux)

Remarques

Bibliographie

    • En passant par Coussac-Bonneval, de A. Lazeyras - La Clau Lemosina Numéro spécial

    Voir aussi (sur Geneawiki)

    Liens utiles (externes)

    Notes et références



    Cet article a été mis en avant pour sa qualité dans la rubrique "Article de la semaine" sur l’encyclopédie Geneawiki.