Arrondissement - 1801-1926 : Civray --> 1926-2025 : Montmorillon
Canton - 1801-2015 : Availles-Limouzine (Availles) --> 2015-2025 : Civray
Commune - 1801-2025 : Saint-Martin-l'Ars (Saint-Martin-las)
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Patrimoine religieux
Les dolmens situés au lieu-dit les Bars-Villaigue sont inscrits comme Monument Historique depuis 1980. À l'origine, ces dolmens étaient recouverts de pierres et de terre pour former une butte artificielle appelée tumulus. Une entrée permettait d'y accéder pour y placer les morts. Érodée par le temps et la pluie, la butte s'est dégradée et seules les plus grosses pierres sont restées. Les dolmens sont situés à une altitude de 140 m, non loin du rebord du plateau calcaire. Les deux dolmens sont très endommagés et subsistent dans les bosquets, au milieu des champs. En effet, avec, le développement de l'agriculture intensive, et, à partir de 1955, avec le remembrement, nombre de ces dolmens ont été démantelés. Ils sont,donc, un témoignage rare d'une époque révolue. Ils ressemblent à ceux de Usson-du-Poitou, situés à proximité du territoire de la commune de Saint-Martin-l'Ars. Ils font 3 m de haut pour 5 m de large. Les orthostates se sont affaissés sous le poids des dalles supérieures. L'un des deux pourrait être un dolmen à couloir et chambre quadrangulaire de type angoumoisin. Le mobilier a disparu à cause des fouilles clandestines[1].
Église Saint-Martin (XIe siècle). Édifice datant de la période romane, il présente une tour-clocher ainsi qu'un chevet plat. Une chapelle latérale s'ouvre à droite d'une nef à trois travées voûtées d'ogives. Dans les années 1860, sous le règne de Napoléon III, l'église du village connaît une campagne de travaux[2].
Abbaye Notre-Dame de la Réau. Propriété au XIXe siècle de la famille du Verrier de Boulzat (acquisition en 1820 par Auguste du Verrier de Boulzat) puis par héritage aux Fremond de La Merveillère (1885).
Patrimoine civil
Château (XVe siècle-XVIIIe siècle). Une première construction cernée de douves en eau alimentées par le Clain remonte au moins au XVe siècle comme en témoignent les quatre tours rondes qui subsistent. Le seigneur était alors Pierre de Salignac. Les lieux vont passer dans plusieurs familles (Le Boeuf, Greaulme, Pennevaire, du Raynier...) jusqu'aux Lambertye[3] qui font édifier le corps de logis actuel au XVIIIe siècle. Le château possède une chapelle particulière.
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
716
768
790
844
831
917
826
1 019
1 029
1 070
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 058
1 034
1 053
1 108
1 122
1 176
1 150
1 149
1 196
1 173
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 124
1 050
1 046
1 051
1 034
977
907
850
748
599
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
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-
Population
515
417
389
407
393
383
-
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-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
↑Toutefois, quelques haches polies, un collier de perles en calcaire et des restes humains ont été retrouvés in situ. Ces artefacts prouvent l'usage funéraire de ces monuments. De nos jours, les tumulus de Bougon dans le département voisin des Deux-Sèvres permettent de se donner une idée de ce que devait être ces sites à la Préhistoire.
↑Le curé, l'abbé Huet fait établir un "dépôt lapidaire" à côté du bâtiment, dans une partie des écuries de son cousin, M. Delhomme (archives Lesire Labrousse).
↑La seigneurie de Saint-Martin-l'Ars est mentionnée comme appartenant aux Lambertye à partir du mariage en 1660 de Jean de Lambertye, officier de cavalerie avec Marie du Raynier, fille du marquis Charles du Raynier, seigneur de Saint-Martin-l'Ars et de La Fougeray.