84088 - Pernes-les-Fontaines
Pernes-les-Fontaines | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Vaucluse |
Métropole | |
Canton | 84-12 Pernes-les-Fontaines
84-18 Pernes-les-Fontaines (Ancien canton) |
Code INSEE | 84088 |
Code postal | 84210 |
Population | 9 975 habitants (2018) |
Nom des habitants | Pernois, Pernoises |
Superficie | 5112 hectares |
Densité | 195.13 hab./km² |
Altitude | Mini: 36 m |
Point culminant | 263 m |
Coordonnées géographiques |
43.997778° / 5.059167° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Une présence humaine dès la période gallo-romaine est attestée par une campagne de fouilles « au début des années 1990 »[1] ayant révélé des traces de villas antiques, installées au bord de la Nesque. L'ensemble appartenait à un certain "Paternus", qui serait à l'origine du toponyme actuel.
- Dans son livre[2], l'abbé J.J. CONSTANTIN nous confirme que le village a été fondé au tout début de notre ère et a connu une certaine prospérité jusqu'à l'invasion des Sarrazins au VIIe siècle.
- Peu à peu, le bourg prend possession de la rive gauche de la Nesque, et recommence à se développer de façon importante, autant sur le plan architectural, culturel, qu'économique. « En 968 »[3], Pernes devient la Capitale du Comtat Venaissin[4]. Dès « la fin du XIe siècle »[5], une première église s'élève.
- La cité est alors la propriété des comtes de Toulouse qui font ériger une forteresse dont il reste le donjon (actuelle tour de l'horloge). Puis ce sont des fortifications qui s'élèvent autour de la ville, dont il subsiste également quelques éléments. Quant au prieuré Saint-Barthélémy, il appartient à l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon.
- Lorsque les papes s'installent en Avignon, en 1274, le comtat leur est cédé par Philippe III. Un recteur est alors nommé à Pernes et y établit sa résidence.
- En 1320 s'opère un changement de gestion : c'est Carpentras qui devient à la fois résidence du recteur et capitale du Comtat Venaissin. Mais la cité pernoise continue à prospérer.
- Quand Charles IVer le BEL[6] fait expulser les Juifs de France, ceux-ci se réfugient en Alsace d'une part et dans les états pontificaux d'autre part (donc Avignon et le Comtat Venaissin), où leur liberté de culte est respectée. On les surnommera les Juifs du pape. Cependant, le pape Jean XXII (1244-1334), s'alignant sur le roi, commence par les expulser et mettre à bas plusieurs synagogues (Bédarrides, Bollène, Carpentras, Malaucène, etc) avant de se montrer plus tolérant. Par la suite, Clément VI (1291-1352) leur apportera une grande protection. Néanmoins, au tout début du XVIe siècle, les Juifs sont obligés de se regrouper dans un secteur précis de la ville, parfois une unique rue, appelé "carrière", et par la suite "Juiverie".
- Pernes connait une période difficile lors des guerres de religion et doit aussi affronter quelques épidémies.
- La prospérité revient aux XVIe et XVIIe siècles, quand les bourgeois construisent « 14 hôtels particuliers »[7]. Des fontaines sont également mentionnées à cette époque. C'est ce riche patrimoine, s'ajoutant aux vestiges médiévaux, qui vaudra plus tard à la ville le surnom de Perle du Comtat.
- En 1723, la peste fait des ravages sur le territoire. Les cités s'unissent pour construire un "Mur de la peste" d'une trentaine de mètres, en pierres sèches, que l'on peut encore voir à Fontaine-de-Vaucluse. Dans la cité pernoise, les remparts sont fermés, des gardes surveillent depuis des guérites, des mesures de quarantaine sont mises en place.
- Au XVIIIe siècle toujours, les habitants doivent faire face à une grande sécheresse. Ils mandatent un sourcier local qui finit par découvrir la Source Saint-Barthélémy. Les Pernois construisent alors « un aqueduc souterrain »[8] pour acheminer cette eau précieuse vers la petite agglomération. Et pour fêter cela, quatre grandes fontaines supplémentaires sont construites.
- En 1791, les habitants votent favorablement pour être rattachés à la France.
- Concernant les activités économiques, une évolution s'est lentement dessinée, remplaçant l'agriculture dominante des débuts par des cultures typiquement provençales comme la vigne, les oliviers, la garance, la lavande et le safran, enfin les mûriers blancs pour la sériciculture.
- En 1936, la municipalité décide de changer le nom de Pernes en Pernes-les-Fontaines.
- Les atouts et richesses patrimoniales de la ville sont à l'origine de deux labels : "Plus beau détour de France" et "Ville et Métiers d'Art".
Héraldique
Les armoiries de la ville datent de 1566.
- Blasonnement :
« D'azur, à un soleil rayonnant d'or, accompagné en pointe d'une perle d'argent ».
- Signification :
La couleur "azur" représente la beauté, la fidélité et la force. Le soleil d'or rappelle la splendeur de la cité au cours de son histoire. La perle d'argent symbolise la fécondité du territoire.
- Devise :
Le blason est accompagné de la devise « Inter alia lucet dei gratia », soit « Entre toutes, elle brille par la grâce de Dieu ».
Toponymie
La première forme connue date de l'époque gallo-romaine : "Paternae" (dérivée du patronyme Paternus).
Elle va évoluer en "Pernes", patronyme qui va rester stable durant de nombreux siècles.
La transformation en Pernes-les-Fontaines est initiée par le maire Paul CHIRON et officialisée par le décret du 18 mars 1936, signé par le président Albert LEBRUN.
Histoire administrative
- Département - 1801-2024 : Vaucluse
- Arrondissement - 1801-2024 : Carpentras
- Canton - 1801-2024 : Pernes [1936, Pernes-les-Fontaines]
- Commune - 1801-1936 : Pernes --> 1936-2024 : Pernes-les-Fontaines
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Collégiale Notre-Dame de Nazareth
- Historique :
L'église est construite au XIe siècle sur les ruines d'une ancienne chapelle dédiée à la Vierge, et constitue d'abord l'église d'un prieuré. De cette première époque subsistent le fond de l'abside, deux colonnettes engagées à l'entrée du chœur, et une porte côté sud, à la décoration « inspirée de l'antique »[9].
La nef est reconstruite au XIIe siècle. Suite à un effondrement partiel à la fin du XIVe siècle, la façade et la partie nord de trois travées doivent être reconstruites.
Lors de l'invasion des troupes du baron des Adrets, au XVIe siècle, l'église est incendiée et pillée, ce qui entraîne évidemment une nouvelle réfection.
Enfin, au siècle suivant, le sol est surélevé pour le mettre à niveau avec le nouveau pont de pierres de la Porte Notre-Dame.
L'édifice est classé aux Monuments historiques dès la première liste de 1840[10]
- Description :
Par la simplicité de sa structure et la sobriété de ses décors, l'église s'inscrit dans le groupe des églises romanes de Provence rhodanienne. Située en dehors de l'enceinte médiévale, elle est mise en valeur par la place qui lui sert d'écrin.
Le plan de l'édifice adopte une forme basilicale, avec des chapelles latérales pouvant faire penser à un transept. Le porche d'entrée est de même ordonnance que celui de l'église de Saint-Restitut, mais dépossédé de son fronton triangulaire. Les façades méridionales et occidentales présentent chacune un cadran solaire différent (au sud, les heures matinales ; à l'ouest, les heures vespérales).
Tout autour de la nef court une frise en corniche, originale par ses sculptures de scènes historiées et/ou décorations florales.
La tribune met en scène un beau buffet d'orgue, en boiserie de couleur verte. Il ne s'agit pas du buffet d'origine, réalisé par Pierre MARCHAND en 1603 (seule la tuyauterie a pu être préservée). Le buffet a été reconstruit par Antoine GIBERT en 1771. Deux siècles plus tard, une restauration est confiée au facteur Alain SALS et lui redonne « son aspect du XVIIIe siècle »[11].
L'instrument est classé au titre des objets historiques[12].
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Façade occidentale -
Cadran solaire de la façade sud (heures matinales) -
Nef et ses voûtes -
Chœur et abside -
Orgue -
Fonts baptismaux -
Plan et campagnes de construction
Tours médiévales
Elles sont au nombre de deux.
- La Tour de l'Horloge :
Cette tour correspond à l'ancien donjon du château des comtes de Toulouse et remonte donc au XIIe siècle. Mis à part Sanche, l'épouse de Raymond VII (1197-1249) qui a été répudiée et est venue finir sa vie ici, les comtes n'ont pas habité le château. Il servait de résidence ou d'office pour les sénéchaux des comtes ou pour les recteurs de la papauté jusqu'en 1274.
Au XVe siècle, la château est déjà démantelé, laissant uniquement le donjon qui va servir de prison pendant trois siècles. On y installe des cadrans solaires qui indiquent l'heure et les cycles lunaires, puis une horloge.
Durant ce même siècle, la tour est surmontée d'un clocheton en pierre, accompagné d'une cloche de 1432, « la plus vielle de Provence »[13]. Lorsque la commune décide d'installer un campanile en fer forgé, en 1764, la cloche se trouve prisonnière de la structure.
Jusqu'à la Révolution, le campanile était coiffé d'une girouette représentant un chat poursuivant une souris. Il faudra attendre 1992 pour qu'un ferronnier pernois en fasse une réplique. Cette girouette est à l'origine de deux dictons locaux :
« Il est haut comme le chat de Pernes » et « Il est au milieu comme le chat de Pernes ».
- La Tour Ferrande :
Cette tour date également du XIIe siècle. Elle faisait partie intégrante d'un ensemble architectural appartenant, soit aux chevaliers de l'hôpital, soit à la famille des Baux. Elle est enclavée dans des habitations autour d'une petite place.
Sa particularité est d'avoir conservé des fresques du XIIIe siècle encore fort représentatives : elles racontent « l'épopée chevaleresque de Charles d'Anjou »[14].
La Tour Ferrande est classée aux Monuments historiques depuis 1862[15].
Portes médiévales
Il existait autrefois quatre portes pour entrer dans la ville. Il n'en reste désormais que trois :
- La Porte Saint-Gilles :
Caractérisée par une tour carrée qui a conservé ses mâchicoulis et une ouverture en arc brisé, elle date du XIVe siècle. L'emplacement de la herse y est encore visible. À proximité se trouvait une petite chapelle aujourd'hui transformée en maison.
Cette porte est classée aux Monuments historiques depuis 1913[16].
- La Porte Notre-Dame :
Construite en 1548, du côté nord de la cité, elle permettait d'accéder à l'église située en dehors de l'enceinte. Les mâchicoulis et meurtrières sont toujours présents, mais l'écusson armorial a été martelé à la Révolution.
Sur une des piles du pont demeure une toute petite chapelle (dédiée à Notre-Dame des Grâces) et son auvent. Élevée dans les années 1510 à 1515, elle a longtemps servi de salle pour les francs-maçons.
En deux étapes différentes, le pont-levis d'origine a été remplacé au XVIIe siècle par un pont en pierres. Détruit en 1944, il a été reconstitué conformément à l'originel par l'école des Beaux arts de Nîmes.
- La Porte Villeneuve :
Encore plus massive que la porte précédente, elle a été construite en 1550. Son passage voûté est surmonté d'un chemin de ronde.
Face à la porte demeure la chapelle Notre-Dame des Abcès, construite lors de l'épidémie de peste.
Cette porte est inscrite aux Monuments historiques depuis 1928[17].
Hôtels particuliers
Du XVIe siècle siècle au XIXe, quatorze hôtels particuliers sont bâtis dans la cité pernoise, par des familles plus ou moins célèbres :
- l'hôtel de Villefranche, habité par le marquis éponyme ; l'hôtel de Crillon, pour la famille de Crillon le Brave, compagnon d'armes d'Henri IV ; l'hôtel de Brancas, dont un membre fut maréchal de France (hôtel racheté par la commune en 1973 et transformé en hôtel de ville) ; l'hôtel de la famille Camaret, dont un des membres fut le premier maire de Pernes après la Révolution, etc...
- l'hôtel d'Anselme, construit pour un marquis, comprend plusieurs parties de différentes époques : la façade orientale et l'entrée datées de la Renaissance, et des rajouts plus tardifs comme la tour à créneaux et la tourelle ronde. Il est inscrit aux Monuments historiques depuis 1928[18].
- l'hôtel de Vichet, du XVIe siècle, remarquable par son balcon en fer forgé et sa porte en bois sculptée (d'époque, mais restaurée par un ébéniste local).
- l'hôtel de Cheylus : d'abord groupement de maisons du quartier de la Juiverie, il a été racheté en 1590 par la famille de Cheylus. Dans ses caves voûtées, subsiste un "mikvé", bain rituel juif, appelé « cabussadou »[19] en provençal, constitué d'un bassin en forme de "L", profond de plus de 2 mètres et accessible par un escalier. Il est à noter qu'un second bain rituel a été découvert en 2016 et mis en valeur sur la Place de la Juiverie. L'hôtel de Cheylus, classé aux Monuments historiques en 1996 pour son mikvé[20], abrite désormais le Musée Comtadin du Cycle.
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Hôtel d'Anselme -
Hôtel de Vichet -
Hôtel de Cheylus, abritant le mikvé du début du XVIe siècle
Halle couverte
- La halle de marché a été construite entre 1622 et 1627. Les poutres de sa charpente sont sculptées dans les angles.
- En 1660, le sol a été recouvert d'un dallage, des bancs ont été rajoutés, ainsi que des bornes pour en interdire l'accès aux charrettes.
- Les habitants et marchands y trouvaient un "repoids" (balance municipale permettant de vérifier chaque poids) et, sur un des piliers, une barre en fer correspondant à la mesure étalon de la "demi-canne" (voir guide des mesures ci-contre).
- Durant la Première Guerre mondiale, les façades ont été fermées afin de transformer le lieu en caserne pour les tirailleurs sénégalais.
- Au XXe siècle, le même lieu a fait office de cinéma.
- Puis la halle d'autrefois a été réhabilitée et accueille des concerts ou autres manifestations.
Fontaines
Les fontaines sont très nombreuses dans la ville. C'est pour cette raison que le toponyme de Pernes a été modifié en Pernes-les-Fontaines au XXe siècle.
Il existait déjà des petites fontaines au Moyen Âge. Au XVIIe siècle de plus grandes sont construites, et lorsque la source Saint-Barthélémy est découverte au XVIIIe siècle, la commune en construit quatre autres, monumentales : la fontaine Reboul, la fontaine de l'Hôpital, la fontaine du Cormoran et celle du Gigot.
Par la suite, d'autres s'élèvent encore, si bien qu'aujourd'hui ce sont pas moins de 41 fontaines publiques qui décorent la ville. À cela se rajoutent des fontaines privées portant le nombre total à environ une centaine !
De nombreuses fontaines sont ornées de mascarons ; plusieurs présentent un décor sculpté en haut de l'obélisque et une panse fort ventrue ; quelques unes disposent d'un bassin octogonal, avec quatre faces incurvées pour celle du Cormoran, afin d'en faciliter l'accès pour y puiser de l'eau.
La fontaine du Cormoran, qui jouxte la Porte Notre-Dame, date de 1761 et disposait autrefois d'un lavoir qui est maintenant accolé au mur du rempart. Le cormoran symbolise la bienveillance de la cité qui a su protéger ses habitants des épidémies et de la sécheresse. Cette fontaine est classée aux Monument historiques[21], tandis que celle du Gigot y est simplement inscrite.
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Fontaine du jardin Dominique Corti, derrière l'église -
Fontaine Reboul, ou Grand Font, 1694 -
Fontaine de l'Ange, 1750, jardin de l'hôtel de ville -
Fontaine du Gigot, ou du Souchet, 1757 -
Fontaine de l'Hôpital, ou de l'Asne, 1760 -
Fontaine du Cormoran, 1761 -
Fontaine des Dauphins, ou des Augustins, 1781
Église des Augustins
Cette église est récente puisqu'elle date de l'année 1867. Mais elle a pris la place d'un ancien monastère d'Augustins, fondé par le pape Clément VI en 1343.
Elle a conservé de belles peintures de Charles BARBANTAN (1845-1932), qui a également décoré l'église du hameau des Valayans.
L'édifice est maintenant désaffecté et abrite un centre culturel.
Sur la même place s'élève le monument aux morts.
Repères géographiques
La cité pernoise s'est épanouie dans la plaine du Comtat Venaissin, au sud du Mont Ventoux et à l'ouest des gorges de la Nesque.
La ville se situe à environ 7 km au sud de Carpentras et à une dizaine de km à l'ouest de Venasque.
Le ban communal est également composé du hameau des Valayans à environ 7 km. Ce hameau est né au XVIe siècle, lorsque les moines de la région ont asséché les marais. Il comporte sa propre église et un musée.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | 3 480 | 3 621 | 3 869 | 4 186 | 4 593 | 4 796 | 4 997 | 5 199 | 5 420 | 5 131 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 5 278 | 5 084 | 4 718 | 4 551 | 4 162 | 3 992 | 3 806 | 3 790 | 3 880 | 3 974 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 3 930 | 3 654 | 3 607 | 3 708 | 3 795 | 3 979 | 4 268 | 4 860 | 4 860 | 5 560 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 6 088 | 8 304 | 10 170 | 10 410 | 10 496 | 9 286 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Thomas Augustin de CAMARET | 1790 - | Né en 1741, décédé en 1806. Premier maire de la commune. Issu de la famille de CAMARET, propriétaire d'un hôtel particulier à Pernes, lieutenant des maréchaux de France et chevalier de Saint-Louis. |
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Joseph Louis Napoléon GIRAUD | 1833 - 1835 | Né le 15/05/1805 à Pernes-les-Fontaines, décédé en 1883. Notaire, fondateur et directeur du canal de Carpentras, conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1845-1870). Chevalier de la Légion d'honneur en 1860. |
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Joseph Louis Napoléon GIRAUD | 1844 - 1848 | Né le 15/05/1805, décédé en 1883. Notaire, fondateur et directeur du canal de Carpentras, conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1845-1870). Chevalier de la Légion d'honneur en 1860. |
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Joseph Louis Napoléon GIRAUD | 1853 - 1865 | Né le 15/05/1805, décédé en 1883. Notaire, fondateur et directeur du canal de Carpentras, conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1845-1870). Chevalier de la Légion d'honneur en 1860. |
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Paul CHIRON | 1925 - 1937 | Conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1932-1940). À l'origine de la transformation de Pernes en Pernes-les-Fontaines. |
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Léon AYME | 1971 - 1977 | Né le 10/10/1903 à Brantes (Vaucluse), décédé le 12/07/1980 à Carpentras (Vaucluse). Conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1962-1969), député (1963-1968)[22]. |
M. Claude LAPEYRE | 1977 - 1983 | Né le 05/07/1931 à Carpentras (Vaucluse), décédé le 28/02/2019 à Pernes-les-Fontaines à l'âge de 87 ans. |
Hervé De CHIRÉE | 1983 - 1997 | Né le 20/06/1927 à Moulins (Allier), décédé le 19/10/2002 à Pernes-les-Fontaines (Vaucluse). Ancien directeur de société, conseiller général du canton de Pernes-les-Fontaines (1996-2002). Démissionnaire. |
Pierre GABERT | 1997 - 2020 | Né le 29/07/1949. |
Didier CARLE | 2020 - (2026) | Né le 02/02/1964. |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Joseph Augustin DURAND | 1831 - | |
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Joseph VÈVE | 1855 - | |
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Vincent CREVOULIN | 1865 - | Né en 1812 - Curé doyen de Pernes - Décédé en 1874 |
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César GERBAUD | 1874 - 1876 | Sera ensuite curé de Saint-Didier à Avignon |
François Marius PASCAL | 1876 - 1877 | |
Pierre GERMAIN | 1877 - | |
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Louis ROUX | 1880 - | |
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Paul-François CAILLET | 1902 - | Ex curé de Bédarrides [23] |
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Jean-Marie GÉRARD | 2022 - | |
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Personnalités pernoises liées à la commune
- Thomas de BERTON de CRILLON : né vers 1538, frère de Louis de CRILLON dit "Le Brave", gouverneur de Pernes, commandant des troupes du Comtat en 1578, viguier en 1590.
- Valentin Esprit FLÉCHIER (1632-1710) : reçu à l'Académie française le même jour que Racine, orateur sacré de Louis XIV, célèbre pour son oraison funèbre en l'honneur de Turenne en 1676, évêque de Lavaur (1685-1687), puis de Nïmes (1689).
- Louis Toussaint de BRANCAS (1672-1750) : conseiller d'état d'épée, gouverneur de Provence, maréchal de France sous Louis XIV.
- Henri Ignace de BRANCAS (1684-1760) : frère du précédent, aumônier du roi en 1762, évêque de Lisieux (1715-1760).
- Jean-Baptiste Antoine de BRANCAS (1693-1770) : frère des deux précédents, évêque de La Rochelle (1725-1729), archevêque d'Aix-en-Provence (1829-1770).
- Esprit Joseph Antoine BLANCHARD (1696-1770) : célèbre musicien, maître de chapelle à Saint-Victor de Marseille, puis maître de chapelle de Louis XV en 1738.
- Charles Jean Barthélémy GIRAUD (1802-1881) : juriste, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, doyen de la faculté de Droit de Paris, ami intime de Thiers, ministre de l'Instruction publique sous Napoléon III, grand officier de la légion d'honneur.
- Louis Joseph Napoléon GIRAUD (1805-1883) : frère du précédent, notaire, maire de Pernes, conseiller général, créateur du canal de Carpentras.
- Marie Dominique Jacques Paul de VIVIE REGIE dit « Paul de VIVIE » dit « VELOCIO », né le 29 avril 1853. Industriel, Inventeur du dérailleur. Fondateur de la première course cycliste de la région stéphanoise en 1882, étant à l’origine de la Fédération française de cyclotourisme. Grâce à lui, Saint-Etienne est la capitale du cyclisme et lui rend hommage chaque année [24] . Décédé le 4 mars 1930 à Saint-Étienne (42). Inhumé au cimetière de Loyasse dans le 5e arrondissement de Lyon (69) .
Monument aux morts
- Article détaillé : Consulter la liste des victimes inscrites sur le monument...
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1792-1842)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Recensements (1911-1911)
- Mariages (1843-1932)
Documents numérisés
- État civil (1820-1820)
- État civil (1868-1868)
- Tables de successions et absences (1833-1838)
- Tables de successions et absences (1928-1934)
- Tables de successions et absences (1890-1909)
- Tables de successions et absences (1853-1861)
- État civil (1900-1900)
- État civil (1864-1864)
- État civil (1844-1844)
- État civil (1846-1846)
- État civil (1788-1793)
- État civil (1909-1910)
- Tables de successions et absences (1862-1872)
- État civil (1792-1802)
- État civil (1823-1823)
- État civil (1894-1894)
- État civil (1888-1888)
- État civil (1899-1899)
- État civil (1862-1862)
- État civil (1844-1844)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | ||
Après-midi | 13 h 15 - 17 h | 13 h 15 - 17 h | 13 h 15 - 17 h | 13 h 15 - 17 h | 13 h 15 - 16 h |
Mairie |
Adresse : Place Aristide Briand - 84210 PERNES-LES-FONTAINES
Tél : 04 90 61 45 00 - Fax : 04 90 61 32 46 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages.
- Le guide vert "Provence", Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 500 pages, ISSN 0293-9436
- Plan de la ville avec annotations sur le patrimoine
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Histoire de Pernes-les-Fontaines et du hameau des Valayans
- ↑
- ↑ Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
- ↑ Issu du comté de Vénasque, ou du comtat d'Avignon, cet ancien état s'étendait du Mont Ventoux aux Monts du Vaucluse, avec le Rhône pour limite occidentale.
- ↑ Le guide vert "Provence", Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 500 pages, ISSN 0293-9436
- ↑ Également appelé Charles Ier de Navarre. Né en 1294, décédé en 1328
- ↑ Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
- ↑ Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
- ↑ Le guide vert "Provence", Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 500 pages, ISSN 0293-9436
- ↑ Base Mérimée, église Notre-Dame de Nazareth
- ↑ Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
- ↑ Base Palissy, orgue de l'église
- ↑ Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
- ↑ Le guide vert "Provence", Boulogne-Billancourt, Michelin Travel Partner, 2020, 500 pages, ISSN 0293-9436
- ↑ Base Mérimée, Tour Ferrande
- ↑ Base Mérimée, Porte Saint-Gilles
- ↑ Base Mérimée, Porte de Villeneuve
- ↑ Base Mérimée, Hôtel d'Anselme
- ↑ Laetitia ONDE-QUIOT et Jean-Pierre SEGARRA, Pernes, la Perle du Comtat, le petit guide, Pernes-les-Fontaines, éditeur : Office de Tourisme de Pernes, 2001, 30 pages
- ↑ Base Mérimée, Hôtel de Cheylus
- ↑ Base Mérimée, Fontaine du Cormoran
- ↑ Léon AYME : Assemblée Nationale - Fiche
- ↑ Archives
- ↑ Source : Cimetière de Loyasse - La mémoire des Lyonnais - Ville de Lyon (Pdf)