D'azur à la branche d'oranger feuillée de sinople, fruitée de trois oranges d'or; au chef d'or chargé d'un huchet d'azur embouché, enguiché, virolé et lié de gueules, le pavillon à sénestre[1].
La cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth a été le siège du diocèse d'Orange jusqu'en 1801 et est redevenue aujourd'hui une simple église paroissiale.
Un bras-reliquaire de saint Eutrope de 1896, en bronze doré, argent et émail, réalisé par l'orfèvre Armand CAILLAT, est inscrit au titre objet aux monuments historiques[2] en 2019.
Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 janvier 1921[3], protection étendue à la totalité de l'église en janvier 2020 pour y inclure le bras sud du transept et la salle contiguë de l'église paroissiale[4].
Chaire à prêcher
Maître autel
Monument à Mgr Guillaume-Louis du Tillet classé au titre objet en 1923[5]
Orgue du facteur Pascal QUOIRIN inauguré et beni le 22 juin 2019
Vitrail du peintre MAILHOT (1835-1897) - Clermont-Ferrand - 1890
Vitrail du peintre Martial MAILHOT - Clermont-Ferrand - 1891
L'église Saint-Florent est une ancienne église du couvent des frères franciscains du XIVe siècle. L'église et son cloître ont été inscrits monuments historiques par arrêté du 10 juillet 2018[6].
Un autel (maître-autel) du XVIIe siècle, en bois taillé, doré, classé au titre objet aux monuments historiques[7] en 1952.
Chapelle construite en 1832 sur le terrain acquis par Pierre Millet en 1799.
La chapelle est construite sur le lieu de sépulture des 332 victimes de la Terreur en 1794 dont 36 prêtres et religieux et des 32 bienheureuses martyres d’Orange béatifiées sous le pontificat de Pie XI le 10 mai 1925.
La chapelle est de forme rectangulaire, sa toiture repose sur trois rangées de génoises.
Plaque souvenir des 332 victimes.
Chapelle de Fourchesvieilles
Chapelle des Bienheureuses Martyres d’Orange J-P GALICHON
Placée sous le patronage des Bienheureuses Martyres d’Orange, cette chapelle a été construite en 1965 et inaugurée le 2 octobre 1966 par Monseigneur Joseph Urtasun, archevêque d’Avignon, de 1957 à 1970. Le curé de l’époque était monsieur l’abbé Rieu. La construction de cette chapelle répondait alors à la croissance des quartiers nord de la ville : l’Eglise a toujours cherché à se tenir au plus près des fidèles. Propriété de l’association diocésaine, la chapelle et une partie de l’emprise foncière sont sous la responsabilité de la paroisse d’Orange. Source[8]
Chapelle de l'Hôtel-Dieu
Chapelle de l'Hôtel-Dieu vue arrière J-P GALICHONPorte de la chapelle de l'Hôtel-Dieu J-P GALICHON
La chapelle de l'Hôtel-Dieu a été construite au XIXe siècle sur une chapelle plus ancienne orientée Nord-Sud. La chapelle possède une entrée rue de l'hôpital car outre l'Hôtel-Dieu, elle desservait le quartier pauvre de Saint-Laurent.
La porte en arc plein-cintre avec chambranle mouluré et tympan ajouré, s'inscrit sous un gâble en arc brisé, en appui sur deux impostes sculptées de feuilles de chêne et surmontées d'un chrisme.
La chapelle se compose d'une nef néo-gothique de trois travées flanquées de collatéraux, et d'une abside en cul-de-four ornée d'une niche abritant une Vierge en bois doré du XVIIIe siècle. Trois vitraux sur la façade Nord représentent l'Agonie du Christ, Saint-Henri et Sainte-Louise de Marillac, fondatrice sous l'égide de Saint-Vincent de Paul de la Congrégation des Filles de Charité qui desservirent l'hôpital de 1759 à 1947.
En 2009 la chapelle et la salle du conseil d'administration de l'Hôtel-Dieu sont restaurées.
La chapelle est réaffectée au culte le 8 février 2009.
Source[9]
Chapelle Saint-Louis
Façade de la chapellePlaque de l'histoire de la chapelle J-P GALICHON
Chapelle devenue salle de conférences et de manifestations culturelles.
Le temple Saint-Martin est détruit à la révocation de l'édit de Nantes. Puis, de 1633 à 1636, le Grand Temple[10] est construit, sous la gouvernance de Chistoffle Dohna, beau-frère du prince Frédéric Henri de Nassau. Chistoffle Dohna y est enterré en 1637. Le bâtiment est détruit en 1685, à la suite de la révocation de l'édit de Nantes. À la suite de la paix de Ryswick, en 1697, qui contraint Louis XIV à reconnaitre le culte protestant, le bâtiment est reconstruit, au même endroit, de 1698 à 1700.
En 1718, le Grand Temple est donné aux Pères de la Doctrine Chrétienne venus s’établir à Orange pour servir d’église à leur collège et à leur séminaire. Consacrée en 1719, la chapelle est dédiée à saint Louis. Sous la Terreur, la Commission populaire y siège du 3 juin au 31 juillet 1794, et de nombreux ressortissants des départements de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône doivent comparaître devant ce tribunal révolutionnaire. En 1865, la ville vend ces bâtiments aux sœurs de la Présentation de Marie, dont le collège actuel a été construit sur la colline en 1972.
Source[9]
Le théâtre antique d'Orange a été construit sur le flanc nord de la colline Saint-Eutrope sous le règne d'Auguste au Ier siècle par les vétérans de la IIe légion de Jules CÉSAR.
Le théâtre a été incendié au IVe ou Ve siècle.
Laissé ensuite à l'abandon, il est envahi par des maisons et abrite une prison.
L'édifice présente une longueur de 103 m et une largeur de 36 m. Impressionné par cette taille, le Roi Soleil aurait dit : « C'est la plus belle muraille de mon royaume »[11]
À partir de 1825, son déblaiement est étudié par l'architecte des monuments historiques CARISTIE, qui assure la direction des opération jusqu'en 1856.
L'ensemble est classé aux M.H. depuis 1840[12].
L'édifice accueille régulièrement des représentations de la Comédie Française ou de l'Opéra.
L'arc d'Orange est un monument à la gloire de Rome, édifié sur la voie d'Agrippa à l'entrée de la ville antique. L'arc évoquait les victoires de l'armée romaine aux confins de l'empire.
Au Moyen Âge, le monument fut fortifié pour servir de bastion avancé, à l'entrée de la ville. L'arc fut dégagé de sa gangue défensive au XVIIIe siècle et restauré au début du siècle suivant par Auguste CARISTIE.
L'arc antique est classé aux moments historiques en 1840 et en 1963[13].
L'ancien hôtel de Lubrières, propriété d'une famille de la principauté, a été acquis par la ville en 1713 pour y installer l'hôtel de ville. Le bâtiment se présentait alors comme une grande maison avec dépendances et est doté en 1715 d'un beffroi, l'horloge, la cage en ferronnerie typiquement provençale et les cloches en bronze qui proviennent de l'hôtel de ville médiéval.
En 1880, la façade est entièrement remaniée d'après les plans de l'architecte CARLIER. Elle comporte trois étages (dont le dernier en attique) et se distingue plutôt par sa sobriété néoclassique. Les sculptures qui décorent la balustrade supérieure, deux angelots entourant le blason de la ville coiffé d'un château, sont l'œuvre de l'artiste bollénois Félix CHARPENTIER. L'intérieur du bâtiment conserve son escalier du XVIIIe siècle.
Le beffroi, édifié en 1716 par Jean BONTOUX d'après le projet réalisé par Esprit GRANGIER est classé aux monuments historiques par arrêté du 11 octobre 1907[14].
À la fin du XVIe siècle, Monsieur de VINCENS de CAUSANS, alors gouverneur de la Principauté, fit élever intra-muros une église pour les Dominicains établis à Orange depuis 1269.
Celle-ci fut rachetée par la ville en 1810 pour que les protestants puissent y célébrer leur culte (sur instructions impériales).
L’édifice, orienté au nord, présente une façade appareillée avec soin, flanquée à l’est d’une tour clocher quadrangulaire percée de quatre arcades. La nef voûtée d’arêtes se termine par une abside pentagonale. Des chapelles ont été aménagées dans les deux premières travées, peut-être en 1662, comme le laisse supposer la mention de cette date inscrite sur l’intrados de la voûte.
Né le 16/01/1796 à Orange (Vaucluse), décédé le 15/03/1883 à Orange. Avocat puis procureur du roi, conseiller général du canton d'Orange-Ouest (1848-1870), député (1852-1870)[16]. Officier de la Légion d'honneur en 1865.
Azaret DUGAT
1855 - 1860
Gustave CHAMBAUD
1860 - 1862
Alphonse MONIER-VINARD
1862 - 1864
Adrien MEYNARD
1864 - 1870
Né en 1809, décédé en 1888. Négociant, conseiller général du canton d'Orange-Est (1852-1870 et 1871-1888).
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Paul de GASPARIN
1878 - 1880
Né le 12/02/1812 à Orange, décédé le 09/05/1893 à Tarascon (Bouches-du-Rhône). Ingénieur de ponts et chaussées, député (1846-1848)[17].
Alfred DUGAT
01/1881 - 1887
Décédé en 1895. Docteur en médecine, Conseiller général du canton d'Orange-Ouest (1880-1886). Officier d'académie.
Henry CAPTY
05/1887 - 1900
Avocat.
Émile MONIER
05/1900 - 1904
Avoué.
Auguste LACOUR
05/1904 - 1919
Né le 14/07/1864 à Orange, décédé le 20/03/1945 à Orange. Pharmacien, négociant, conseiller général du canton d'Orange-Est (1907-1919), député (1910-1914)[18].
Auguste DESPLANS
12/1919 - 1924
Négociant.
Auguste LACOUR
03/1924 - 1925
Né le 14/07/1864 à Orange, décédé le 20/03/1945 à Orange. Pharmacien, négociant, conseiller général du canton d'Orange-Est (1907-1919), député (1910-1914).
Ulysse LISBONNE
05/1925 - 1929
Avoué.
Maurice MADON
05/1929 - 1931
Docteur en médecine.
Louis GOUT
11/1931 - 1941
Inspecteur primaire.
Maurice MADON
03/1941 - 1944
Docteur en médecine.
Gaston COLLION
09/1944 - 1945
Carrossier.
Raphaël BALESTER
05/1945 - 1960
Né en 1882, décédé en 10/1960. Directeur d'épiceries en gros, conseiller général du canton d'Orange-Est (1945-1960).
André BRUEY
10/1960 - 1971
Né le 22/12/1912 à Marseille (Bouches-du-Rhône), décédé le 15/04/1979 à Orange. Notaire, conseiller général du canton d'Orange-Est (1961-1967).
Jacques BÉRARD
03/1971 - 1977
Né le 07/06/1929 à Bédarrides (Vaucluse), décédé le 01/06/2014 à Villeneuve-lès-Avignon (Gard) à l'âge de 84 ans. Avocat, député (1958-1967 et 1968-1978)[19], conseiller général du canton d'Orange-Est (1967-2004), sénateur (1986-1995)[20], président du conseil général du Vaucluse (1998-2001).
Louis GIORGI
03/1977 - 1979
Né le 18/11/1908 à Marseille (Bouches-du-Rhône), décédé le 02/05/1986 à Orange. Agent d'assurances, conseiller général du canton d'Orange-Est (1960-1961), conseiller général du canton d'Orange-Ouest (1964-1982). Démissionnaire.
Gilbert RICCI
02/1980 - 1983
Cordonnier.
Robert PINI
1983 - 1989
Né le 16/06/1941 aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), décédé le 29/10/2021 à Orange à l'âge de 80 ans. Professeur de droit constitutionnel, conseiller général du canton d'Orange-Ouest (1982-1988).
Alain LABÉ
1989 - 1995
Né le 02/01/1940 à Bordeaux (Gironde), décédé le 25/04/2024 à Montélimar (Drôme) à l'âge de 84 ans. Professeur d'histoire-géographie.
Jacques BOMPARD
06/1995 - 2021
Né le 24/02/1943 à Montpellier (Hérault). Chirurgien dentaire, député (1986-1988 et 2012-2017)[21], conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1986-2002), conseiller général du canton d'Orange-Ouest (2002-2012).
Yann BOMPARD
2021 - (2026)
Né le 25/06/1986. Conseiller départemental du canton d'Orange (2015-).
Né le 21/12/1868 à Bordeaux (Gironde), décédé le 20/05/1949 à Orange. Source[23].
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Monument aux morts
Le monument aux morts (au cimetière)
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
Monument commémoratif des morts pour la patrie de l'arrondissement d'Orange - 1870-1871 (sans nom), inauguré en 1894, situé sur la place du parking du théâtre antique.
Monument aux morts des guerres 1914-1918, 1939-1945, Indochine 1946-1954 et Algérie 1954-1962, situé dans le cimetière.
Monument commémoratif : « Aux martyrs de la terreur - Aux trente-deux bienheureuses d'Orange - 19 juin-4 août 1794 »
Ville de naissance ou de décès de
Naissances :
Colette AUDRY, écrivaine, née le 6 juillet 1906, décédée à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) le 20 octobre 1990.
Jacqueline AUDRY, réalisatrice, née le 25 septembre 1908, décédée à Poissy (Yvelines) le 19 juin 1977.