83126 - La Seyne-sur-Mer

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La Seyne-sur-Mer

Croix de guerre 1939-1945
Informations
Pays    France
Département Blasons du Var    Var
Métropole
Canton   83-16   La Seyne-sur-Mer-1
  83-17   La Seyne-sur-Mer-2

Anciens cantons
  83-24   La Seyne-sur-Mer
  83-38   Saint-Mandrier-sur-Mer

Code INSEE 83126
Code postal 83500
Population 62 888 habitants (2018)
Nom des habitants Les Seynois, Seynoises
Superficie 2 217 hectares
Densité 2836.63 hab./km²
Altitude Mini: 0 m
Point culminant 352 m
Coordonnées
géographiques
43.103333° / 5.878333° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
Fichier:83126 - La Seyne-sur-Mer carte administrative.png

          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

Ancien nom

Tamaris, station hivernale, hameau de la commune de la Seyne-sur-Mer créé par la volonté de Marius Michel (1819-1907) qui était directeur des phares de l'empire ottoman et qui a été élevé à la dignité de Pacha,
en remerciement: La Corniche de Tamaris porte son nom .<<Corniche Michel Pacha>>

Le Blason

En février 2006, retour au "blason original" Celui-ci arbore fièrement une décoration reçue le 11 novembre 1948 : la Croix de guerre avec Etoile de vermeil.

Ville martyre, La Seyne-sur-Mer l'avait reçue à la Libération. Entre temps le blason seynois avait égaré sa Croix de guerre et nul ne se souvenait de cette distinction. La suite sur le site de la Mairie

Histoire

Au Moyen-Age, La Seyne n’existe pas encore en tant que ville. Tout au plus, un port rudimentaire dénommé alors La Sagno constitue l’extension naturelle du bourg de Six-Fours.
Elle devient en 1657 une commune à part entière grâce à Louis XIV.

Dès 1691, un véritable port de commerce et de pêche voit le jour.
Et en 1711, la présence d’un premier chantier naval est attestée, prélude à un long devenir.

Désormais, le développement économique de la ville de La Seyne sera continu tout au long du XIXe siècle.

Parmi les moments forts de son histoire, notons l’édification du Fort Caire, futur Fort Napoléon (1811), l’ouverture des premiers chantiers de construction navales métalliques (1835) et l’arrivée, en 1859, du chemin de fer.
A cette date, La Seyne est prête à devenir une des capitales mondiales de la construction navale, comme la destination touristique des privilégiés de la fin du XIXe siècle.

Station des Sablettes

Inaugurée en 1953, la station des Sablettes et son esprit néo-provençal, constitue un village de vacances exemplaire sous bien des aspects. Adaptation parfaite au panorama exceptionnel de la Baie, matériaux nobles, architecture évolutive, innovations techniques... tout concourt à faire de cette station le modèle de la station balnéaire contemporaine.

Le succès sera immédiatement au rendez-vous. Un succès qui sera préjudiciable à l’unité du site : dans les années 70, ce quartier a subi de regrettables dégradations (démolitions, prolifération d’enseignes, transformations insidieuses et annexions d’espaces publics).

Aujourd’hui, une politique de gestion, de réhabilitation et de sensibilisation est engagée : une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) va bientôt voir le jour.

Un style Pouillon

Fernand Pouillon rappelle partout l’identité provençale du hameau.
Toits en tuiles roses, faïences murales, terrasses et patios privatifs, claustras de terre cuite, galeries pavées de dalles de calcaire polychrome forment une unité de style à la fois traditionnelle et pourtant résolument moderne. Calades de galets, moucharabiehs, menuiseries aux motifs variés, décors de céramique émaillée...

Les Sablettes constituent une invitation permanente au voyage. Même les espaces verts plantés sont constitués d’essences méditerranéennes et exotiques.

Entre pierre et mer

Tournée vers l’extérieur, l’architecture voulue par Pouillon invite à la promenade, à l’escapade piétonne entre plage et patios, passages couverts et murets en claustra de terre cuite. Les escaliers de pierre scandent le front de mer et relient la plage à la ville. Ce jeu sur le décor est essentiel à l’œuvre de Fernand Pouillon. Ces insertions spatiales de plans et contre-plans permettent de relier l’extraordinaire paysage de la Baie et son Hameau retrouvé.

Les arts aux Sablettes

Les œuvres d’art fleurissent dans ce hameau qui devient une véritable pépinière de jeunes talents. Les amis de Fernand Pouillon réalisent des statues ou des éléments décoratifs en accord avec l’esthétique du lieu. Une fontaine de céramique de Jean Amado, La cocotte trône au centre d’une placette, comme cette Naïade accroupie de Louis Arnaud qui devient emblématique des Sablettes.

La Tête de veau du même artiste égaie une façade du Miramar alors que des plats en céramique de Carlos Fernandez décorent l’hôtel Provence-Plage.

Enfin, Philippe Sourdive réalise de remarquables panneaux de céramique pour la Porte du Soleil et pour le Miramar tandis que deux appliques lumineuses choisies par Gilbert Mouret illuminent toujours aujourd’hui la Place Jean Lurçat.

Les chantiers navals seynois

Une tradition séculaire
Durant des siècles, la Seyne n’a cessé de développer un attachement privilégié avec la mer, par l’entremise de ses célèbres chantiers navals.

Dès le Moyen-Age, le petit port de La Sagno s’était principalement tourné vers la réparation de bateaux, et tout naturellement, vers leur construction. L’activité du premier chantier naval seynois est attestée en 1711. Charpentiers de marine, calfats, cordiers, voiliers, gréeurs, tonneliers... tous ces corps de métiers viendront participer aux constructions de bateaux de pêche et de commerce.

Ils feront rapidement de La Seyne, en 1791, le premier port provençal pour la construction navale, loin devant Marseille ! Jusqu’à la première moitié du XIXe siècle, les chantiers navals seynois restent le fait d’ateliers d’artisans.


Une vocation civile et militaire

Dès 1856, les constructions navales de la ville avaient réalisé 74 paquebots qui naviguaient en Méditerranée, dans l’Atlantique Sud et même en Extrême-orient. Les chantiers seynois avaient acquis une notoriété internationale.

Le développement militaire de ces Chantiers seynois allait de soi.

Dès 1860, les marines de guerre italienne, espagnole, prussienne, brésilienne, égyptienne, hollandaise, danoise, ottomane, grecque, autrichienne, russe, japonaise... toutes passèrent diverses commandes à l’entreprise seynoise promue à une célébrité mondiale : frégates ou corvettes cuirassées, avisos, canonnières.

Après les quatre steamers commandés par la Russie : le Colchis, l’Elbrutz, le Kertch, le Quirinal, le Duc Constantin, ce fut l’armement de la Gloire qui eut un grand retentissement, frégate cuirassée de 6 000 tonneaux dotée d’un blindage de 12 cm.

La Gloire fut le premier cuirassé de haute mer. Ce navire constitue le point de départ de toute l’évolution qui connut son apogée avec les super-cuirassés de la deuxième guerre mondiale. Et c’est La Seyne qui inaugura le premier fleuron militaire de la flotte française. On comprend, sans peine, le grand intérêt que l’Etat manifestait pour ces chantiers.

La vocation civile et militaire des chantiers seynois allait se renforcer tout au long du siècle à venir.

Au XIXe siècle, les chantiers deviennent mécaniques puis industriels. Deux sociétés se succèdent, les Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) en 1856, et les Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée (CNIM]
) en 1966 Elles sont naturellement les premiers employeurs de la ville.
En 1887, près de 2500 ouvriers y travaillaient soit 1/6e de la population totale !

Ils seront près de 4000 à la veille de la Première Guerre Mondiale, soit plus de 20% de la population totale.

En 1856 sous le second Empire, lors de la fondation de la première société industrielle, les chantiers occupent près de 5 hectares.

Ils vont progressivement passer à 25 hectares, occupant près de 1,5 kilomètre du front de mer et réduisant tout autant le développement du port. 75 000 m² de bâtiments industriels faisaient alors de ces chantiers une enclave dans la ville.

Tout au long du XIXe siècle, une véritable cité d’industrie se construit donc au cœur même de la ville !

Grandeur et décadence

Les chantiers vont apporter richesse et notoriété à la ville pendant près d’un siècle. Au total, c’est plus de 1944 coques qui seront construites dans ces chantiers de 1856 à 1985 ! Le siècle avançant, ces bateaux prennent la forme de dragueurs, contribuant au creusement du canal de Suez, mais aussi de transatlantiques de luxe, de cargos, de pétroliers, de méthaniers, de plate-formes offshore... La liste exhaustive serait trop longue pour être ici dressée.

Et pourtant, ces chantiers connurent leur premier désastre en août 1944. Les Allemands voulaient détruire l’un des fleurons de l’industrie nationale... Mais, dès 1949, les chantiers seront aussitôt reconstruits et agrandis ! Leur superficie atteindra alors près de 250 000 m² dont 75 000 m² de surface bâtie, avec un front de mer de 1 400 mètres.

La prospérité durera jusqu’aux années 1960. La concurrence étrangère commence alors à s’imposer.
A la date du 28 février 1989, les chantiers navals seynois fermaient définitivement, victimes de la crise économique et industrielle. Seuls le Pont Levant et la Porte des Chantiers témoignent toujours de cette splendeur passée.

Héraldique

D'azur à deux poissons d'argent nageant et contre-nageant l'un au-dessus de l'autre; au chef cousu de gueules chargé de cinq pains d'or ordonnés 2 et 3[1].

Histoire administrative

  • Département - 1801-2025 : Var
  • Arrondissement - 1801-2025 : Toulon
  • Canton - 1801-1869 : Ollioules --> 1869-1973 : La Seyne [1889, La Seyne-sur-Mer] -->1973-2015 : Saint-Mandrier-sur-Mer et La Seyne-sur-Mer --> 2015-2025 : La Seyne-sur-Mer-1 et La Seyne-sur-Mer-2
  • Commune - 1801-.... : La Seyne --> 1889-2025 : La Seyne-sur-Mer

Résumé chronologique :

  • 1801-.... : Cton de , Arrt. de , Dép. de


Patrimoine bâti

Repères géographiques

Écarts

  • Fabrégas : toponyme à 2 kms au sud. Le terme fabrega désigne une forge, du latin fabrica.

Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 3 980 4 895 4 826 5 605 6 732 6 344 7 099 6 497 7 401 8 709
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 11 700 11 192 10 123 10 655 12 072 13 166 14 332 16 341 21 002 19 747
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 22 093 23 168 24 678 26 817 27 073 26 172 26 672 33 570 43 783 51 155
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 57 659 59 968 60 188 56 768 62 640 64 620 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.

En photos

Cartes postales

Photos


Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
François COURET 1792 - 1794 Source[2]  
Paul MISTRE 1794 - 1795 Source[2]  
Louis Nicolas DANIEL 1795 - 1795 Source[2]  
Vincent MICHEL 1795 - 1795 Source[2]  
Antoine COSTE 1795 - 1795 Source[2]  
Augustin GUIGOU 1795 - 1798 Source[2]  
Jean ESTIENNE 1798 - 1800 Source[2]  
André JOUGLAS 1800 - 1800 Source[2]  
Noël GUIGOU - Source[2]  
Nicolas DANIEL 1800 - 1801 Source[2]  
Etienne LIGNON 1801 - 1801 Source[2]  
Augustin GUIGOU 1801 - 1801 Source[2]  
Etienne LIGNON 1802 - 1802 Source[2]  
Joseph Jean RAYMONDIS 1802 - 1813 Source[2]  
Louis Alexandre FAUCHIER 1813 - 1830 Bourgeois[2]  
Jean Louis ASTOIN 1830 - 1832 Source[2]  
Jean Louis Boniface BERNY 1832 - 1841 Boulanger[2]  
Boniface PICON 1841 - 1846 Source[2]  
Jean Louis MARTENQ 1846 - 1848 Docteur en Médecine[2]  
Jean Louis Boniface BERNY 1848 - 1852 Boulanger[2]  
Antoine Léonard BARRY 1852 - 1855 Lieutenant de vaisseau[2]  
Louis Laurent MARTINENQ 1855 - 1857 Docteur en Médecine[2]  
Louis Paul Marius ESTIENNE 1857 - 1865 Source[2]  
Joseph Esprit MARTEL 1865 - 1866 Capitaine de frégate[2]  
Bernard Pierre LACROIX 1866 - 1872 Capitaine au long cours[2]  
Marius GIRAN 1872 - 1874 Source[2]  
Louis Paul Marius ESTIENNE 1874 - 1874 Source[2]  
Julien Arnaud Frédéric BOUSQUET 1874 - 1875 Ingénieur[3]  
Laurent Achille MARROT 1875 - 1876 Source[3]  
Cyrus HUGUES 1876 - 1882 Pharmacien[3]  
Marius GIRAND 1882 - 1882 Source[3]  
Louis BARRÉ 1882 - 1883 Source[3]  
Pierre AUDOLY 1883 - 1884 Source[3]  
Honoré SABATIER 1884 - 1885 Source[3]  
Louis Alphonse BARRÉ 1885 - 1886 Source[3]  
Saturnin FABRE 1886 - 1895 Source[3]  
François BERNARD 1895 - 1900  
Julien BELFORT 1900 - 1904  
Henri PÉTIN 1904 - 1908  
Jean ARMAND 1908 - 1910  
Jean JUÈS 1910 - 1912  
Baptistin PAUL 1912 - 1919  
- -  
Louis MAZEN 1920 - 1941  
François GALISSARD 1941 - 1944  
Pierre FRAYSSE 1944 - 1945  
Jean SAUVET 1945 - 1947  
Toussaint MERLE 1947 - 1969  
Philippe GIOVANNINI 1969 - 1978  
Maurice BLANC 1978 - 1985  
Charles SCAGLIA 1985 - 1995  
Maurice PAUL 1995 - 2001  
Arthur PAECHT 2001 - 2008  
Marc VUILLEMOT 2008 - 2020  
Nathalie BICAIS juillet 2020 - (2026)  
- -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Jean François Sébastien DEBLIEU 1834 - Source[4]  
- -  
Siméon Raymond Alexandre LIAUTAUD 1855 - Ex curé de Besse-sur-Issole [5]  
Pascal Philippe ROUVIER 1860 - 1862 Ex curé du Beausset - Puis curé de Saint-Louis à Toulon [6]  
Eugène Louis Joseph VIAN 1862 - Ex curé de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume[7]  
- -  
Ambroise RAYMONDY 1880 - Ex curé de Barjols[8]  
Léon Marie Henri JAUFFRET 1880 - 1887 Ex curé de Barjols [9]  
Marie Louis Henri ARDOUIN 1901 - Source[10]  
Jean Antoine Adolphe PATRITTI 1906 - 1910 Puis curé de Saint-Louis à Toulon[11]  
- -  
Louis Clément CLAPIER 1919 - 1925 Ex doyen du Beausset [12] - Décès  
- -  
Fernand CHATEMINOY 1935- 1951 Ex curé de Cuers[13]  
- -  

Ville de naissance ou de décès de

  • Pierre ROSSI, écrivain connu sous le nom de Pierre MOUSTIERS, né le 13 août 1924.
  • Henri TISOT, comédien, imitateur, né le 1er juin 1937, décédé à Sanary-sur-Mer (Var) le 6 août 2011.


Décès :

  • Jean PARÉDÈS, acteur, né à Pusignan (Rhône) le 17 octobre 1914, décédé le 13 juillet 1998.

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - {{{Di-AM}}}
Après-midi - - - - - - {{{Di-PM}}}

Mairie
Adresse : 20, Quai Saturnin Fabre - 83500 LA SEYNE-SUR-MER

Tél : 04.94.06.95.00 - Fax :

Courriel :

Site internet : https://www.la-seyne.fr/

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr (mars 2013)

Dépouillements des registres paroissiaux

Sur le site personnel de Jean-Louis Curet vous trouverez les dépouillements, avec recherche par ordre chronologique et alphabétique des :

20000 naissances de 1692 à 1822.

4800 mariages de 1692 à 1822.

13000 décès de 1692 à 1792.

Relevés par Josette Tillé

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Bibliographie

Voir aussi (sur Geneawiki)

Liens utiles (externes)

Sites communaux

Sites régionaux

Notes et références



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