Sainte-Maxime est une commune française située dans le département du Var. Entre 1889 et 1949, la commune a été desservie par la ligne à voie métrique de Toulon à Saint-Raphaël des chemins de fer de Provence. Dès le début du XXe siècle la ville connaît peu à peu les débuts du tourisme, qui ne fera que se développer par la suite.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Var
Arrondissement - 1801-2025 : Draguignan
Canton - 1801-2015 : Grimaud --> 2015-2025 : Sainte-Maxime
Commune - 1801-2025 : Sainte-Maxime
Héraldique
De gueules à la tour d'or, maçonnée, ouverte et ajourée de sable[1].
En 1520, messire François de la RIVIÈRE, révérend de l'abbaye du Thoronet, ordonne la construction d'une tour en bord de mer pour assurer la protection des habitants lors des incursions de pirates. Avec le temps, sa fonction va changer, protéger le Golfe au moyen de canons, servir de grenier à blé, de prison et de Mairie de Sainte-Maxime à partir de la Révolution.
Actuellement la Tour est un musée.
1938 après la transformation du commerce de mercerie qui était adossé à l'église elle prit son aspect définitif.
Le maître autel du chœur provient de la chapelle des pénitents blancs de Saint-Tropez, il a été installé en 1803.
Les vitraux en dalle de verre sont une réalisation de Jacques ROBINET (1917 – 2001) (Ancien médecin de la Marine installé à Toulon)[3].
Deux vitraux représentent la vie de la Vierge Marie : L'annonciation et la Croix (Marie au pied de son Fils mourant).
Trois vitraux représentent les vertus théologales (La Foi, l'espérance et la charité)
Six vitraux représentent les sacrements chrétiens (l'eucharistie ; la confirmation ; le sacerdoce ; le mariage ; la réconciliation et le sacrement des malades)
Le clocher est équipé d'une cloche de 1733 classée au titre des objets depuis 1981[4].
L'orgue a été construit en 1994 par REIGER-KLOSS en Tchécoslovaquie (Krnov, République Tchèque). Il possède 23 jeux et 1563 tuyaux.
Le chœur est garni de deux séries de cinq stalles de chaque côté, datant de la fin du XVe siècle, classées aux M.H depuis 1927[5] .
Chapelle située: Avenue du roi de Camargue intersection avenue Mireille.
Chapelle Sainte-Jeanne de Chantal.
Construite en 1956 par la famille Laley qui en 1944 lors du débarquement Américain fut miraculeusement sauvé d'un obus qui tomba sur leur maison. C'est pour remercier cette: "puissance supérieur" qui les a aidé que la chapelle fut construite. Le bâtiment continue aujourd'hui à accueillir des messes et diverses programmations le jeudi soir. Son arrière est adossée à une colline et se présente en Amphithéâtre. La chapelle est dotée de grandes portes coulissantes en demi-cercle laissant entrevoir son cœur.
La statue de Sainte-Jeanne de Chatal située devant la chapelle, volée en août 2016 à été remplacée par une nouvelle statue en octobre 2018.
Chapelle située à environ 10 km de Sainte-Maxime sur la route de Le Muy.
Chapelle édifiée au XVIIIe siècle. Elle a été église paroissiale de l'ancien village de Revest.
Autre patrimoine
Chapelle du Suy plus au nord que Saint-Donat.
Villa Bellevue inscrite aux M.H
Château des Tourelles
Repères géographiques
La commune s'étend le long de la mer Méditerranée sur la rive nord du golfe de Saint-Tropez. Elle est à l'abri du mistral car protégée de celui ci par les collines du massif des Maures.
Plusieurs fleuves côtiers traversent la commune de Sainte-Maxime : le Préconil, ainsi que son affluent, le « Vallon de Bouillonnet » ; la Garonnette.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 200
964
994
954
943
1 101
1 166
956
1 030
989
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
952
1 020
941
982
950
1 044
1 038
1 020
1 122
1 149
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 390
1 503
2 211
2 623
2 628
2 688
3 096
3 937
5 436
6 627
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
7 364
10 015
11 785
13 739
13 337
14 263
-
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-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Cf. : Mairesgenweb & Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897)
Les notaires
Prénom(s) NOM
Période
Observations
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Les curés
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Jean Gilbert GASTON
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Curé au moment de la révolution - Rédacteur en 1789 du cahier des doléances de cette commune et membre en 1790 du directoire du district de Fréjus - Figure dans La France ecclésiastique: almanach du clergé, 1811 comme curé de Grimaud