La présence de peuplades dans le secteur dès le Néolithique est attestée par l'existence du Dolmen de la Baie de la Briande, site où ont été retrouvés des outils préhistoriques et des bijoux. Les lieux ont ensuite été occupés par des Celtes puis des Romains.
Plan du village médiéval
Malgré sa position géographique sur les premières pentes de la colline de Paillas à l'abri de la chaîne des Maures, le village est envahi par les Sarrasins au IXe siècle. Il est libéré en 1056 par Guillaume de Provence et administré par une abbaye marseillaise qui le reconstruit et le protège par une enceinte dont il reste des vestiges comme la porte Sarrasine et la tour de l'église. Plusieurs familles de châtelains se succèdent sur ses terres jusqu'à la Révolution.
Au moment des guerres de religion, bien que le bourg soit transformé en place-forte, il est à nouveau assiégé et démoli. Sa reconstruction commence vers 1620, en conservant sa structure d'origine en colimaçon.
À l'époque de Napoléon III, deux prisons sont construites le long des remparts, dans un style plutôt arabisant.
Lors de la seconde guerre mondiale, le village connait de nouveaux envahisseurs : Italiens et Allemands. Le débarquement de Provence se déroule en partie sur la plage de Pampelonne, sur le territoire communal.
Héraldique
Blason sculptéBlason communal
D'or à l'arbre arraché de sinople surmonté d'une étoile du même.
L'arbre représenté est un ormeau, qui avait été planté sur la place du temps de Sully pour célébrer la conversion du roi Henry IV. Atteint de maladie, il a été remplacé en 1983 par un olivier.
Les armoiries sculptées dans la pierre se trouvent sur la façade de la Poste, bâtiment qui a servi autrefois d'école, de mairie et de logement pour les instituteurs et les curés. Il a été placé en 1858.
Le blason coloré, plus récent, figure sur le dallage devant la mairie.
Toponymie
Histoire administrative
Département - 1801-2024 : Var
Arrondissement - 1801-2024 : Draguignan
Canton - 1801-2015 : Saint-Tropez --> 2015-2024 : Sainte-Maxime
Située devant le cimetière et appelée chapelle Sainte-Anne ou chapelle des pénitents blancs, elle fut édifiée au XVIe et restaurée vers 1960.
Sur les quatre chapelles qui existaient autrefois, c'est la seule qui subsiste. Elle est restée longtemps désaffectée, mais accueille à nouveau les fidèles lors de la fête de sainte Anne.
Cette église de style campagnard provençal date de la fin du XVIe siècle. Elle a été construite pour remplacer l'édifice médiéval qui était placé sous le vocable de saint André puis s'est appelée Notre-Dame du Pin. Son portail en serpentine date de 1620 et le clocher devait être une des anciennes tours de guet du rempart car il est adossé à celui-ci et un chemin de ronde court encore sur sa toiture.
À l'intérieur la voûte du chœur est agrémentée d'un décor peint représentant une copie de l'Assomption de la Vierge de Bartolomé Murillo. Et la partie haute de l'abside à fond plat présente une nuée avec colombes du Saint Esprit et deux anges.
Le retable du maître-autel, en bois polychrome et doré avec quatre colonnes torses date du XVIIe siècle et est classé aux monuments historiques au titre d'objet depuis 1993[1] ; de même que l'huile sur toile représentant La Vierge à l'enfant couronnée avec saint Michel l'archange et saint Jean-Baptiste[2].
Dans une niche en demi-lune figure trois bustes reliquaires en bois sculpté. Ceux de saint Tropez et sainte Maxime sont du XVIIIe siècle et sont inscrits aux Monuments historiques. Celui du centre représente saint André : taillé dans un ensemble d'éléments de chêne et de fruitiers collés sous presse et agrémenté d'yeux en verre, il est classé au titre des objets historiques[3].
- Dans une des rues du vieux village se trouve encore la bâtisse d'un ancien moulin à sang. En activité à partir du milieu du XVIIIe siècle, il était destiné à la production d'huile d'olive. Entre 1960 et 1975, il a été transformé en boîte de nuit dénommée "L'âne bleu". C'est maintenant une habitation privée.
- À deux kilomètres sur les hauteurs de Ramatuelle, dans le massif Castellas, se trouvent les trois moulins à vent de Paillas. L'un a été reconstruit selon les plans originaux de 1630, c'est à dire avec chapeau conique et ailes mobiles tout en bois. Ses meules sont encore présentes et le moulin est opérationnel.
Repères géographiques
Ramatuelle fait partie des villages perchés sur les hauteurs du massif des Maures et dont le territoire s'étend jusqu'au littoral.
Le village se trouve à 10 kilomètres au sud de Saint-Tropez.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
600
381
485
568
620
647
640
585
602
616
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
615
640
665
684
781
825
771
775
800
803
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
774
781
872
803
769
762
848
990
1 253
1 209
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
1 762
1 945
2 131
2 271
2 127
2 077
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
France
Var
83-15 Sainte-Maxime
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références