Le 18 décembre 1790, Louis Joseph CARI est nommé garde messier (gardien des récoltes). Le même jour, Jean Louis CARON et Jacques BEDOUCE sont désignés comme gardes de police.
Le 29 août 1791, les collecteurs pour les dépenses locales perçoivent les contributions. Le 11 novembre, des particuliers font une avance au receveur des contributions.
Le 12 novembre 1791, BEGUIN est désigné comme expert pour établir la démarcation entre les communes de Villers Guislain et Épehy.
Le 27 juillet 1792, le Conseil de District prend des mesures pour que le Conseil général de Templeux le Guérard se déclare en état de surveillance permanente, la patrie étant en danger.
Le 3 août 1792, les percepteurs réclament les recettes du droit de terrage dûes à la nation et aux dames de VENDEUIL sur leurs propriétés situées sur la commune.
Le 10 octobre 1792, la fabrique de Saint Quentin réclame la redevance dûe par François CAILLE, fermier du cantuaire de Notre-Dame.
Le 23 novembre 1792, Stanislas CADOT est élu au Conseil général de District. Le 11 avril 1793, il entre dans le comité chargé de la correspondance. Il est nommé le 26 avril de la même année commissaire pour faire accélérer la levée militaire dans le canton d'Heudicourt. Le lendemain, il est admis au Directoire du Conseil de District. Le 20 juin 1793, il se rend à Estrées Deniécourt afin d'enquêter sur une dénonciation. Le 1er septembre, il va à Arras pour demander l'annulation de l'arrêté du Département sur la réquisition des grains. Il obtient gain de cause le 4 septembre. Le 15 février 1794, il est renouvelé dans sa fonction de membre du Directoire de District.
Le 12 juin 1793, la municipalité reçoit 20 piques de celle du Ronssoy.
Le 31 octobre 1793, un voiturier, François THIERRY, se rendant à Villers Outréaux est arrêté. La rumeur annonce qu'elle est habituellement occupée par l'ennemi. Il agissait pour le compte de Jean Philippe FALOURE, commerçant de Villers Outréaux. Ce dernier reste en détention comme suspect d'approvisionner l'ennemi. L'enquête met en évidence qu'il avait cessé son commerce pour ne le reprendre qu'à l'arrivée des envahisseurs. Il apparait qu'il venait s'approvisionner au marché de Péronne la veille de la présence des ennemis à Villers Outréaux.
Le 22 mars 1794, du bois provenant de l'avenue des Ormes de Ronssoy est retrouvé chez des délinquants de Templeux le Guérard.
Le 14 avril 1794, on procède à la vente de bois provenant de la "Queue de Pessimont".
Le même jour, Thomas BOITEL, officier municipal, interpelle le District sur une réquisition faite à la commune, requête signée par BERNADOTTE et GOGUET, de faire livrer pour l'armée du Nord 600 bottes de paille et 600 rations d'avoine. Cette réquisition suspecte ne respecte pas la loi. Le Conseil de District indique à la municipalité de n'y pas donner suite.
Le 5 janvier 1795, la municipalité réclame 12 verges de terre indument comptée dans les biens de la fabrique. Ce terrain est indispensable pour une extension du cimetière, vu que depuis 1789, on y inhume sans distinction de culte.
Le 11 mai 1795, la somme de 585 livres est remboursée à Charles Antoine LOISEAUX en dédommagement de la perte d'un cheval.
Le 10 juin 1795, la commune se fait rembourser les 32 livres qu'elle a versé au grenadier Charles Claude CHEVRIN pour l'instruction des jeunes de la 2e réquisition entre le 19 janvier et le 19 juin 1794, à raison de 10 sols par décade.
Le 31 juillet 1795, Jean Baptiste ANSELME et Gilles DUMEE sont nommés gardes messier (gardiens des récoltes) par le Conseil de District sur proposition du Conseil général de la commune.
XXe siècle
Première Guerre mondiale
Lors du premier conflit mondial, Templeux le Guérard est situé en zone d'occupation allemande jusqu'en 1917. L'offensive libératrice est conduite par les forces anglaises. Comme la quasi totalité des communes du canton de Roisel, le village est entièrement détruit durant cette période du fait des tirs d'artillerie britanniques et des destructions opérées par l'armée allemande pour couvrir sa retraite.
Source : Les crimes allemands dans la Picardie dévastée.
Décorations
Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920
Héraldique
Histoire administrative
Département - 1801-.... :
Arrondissement - 1801-.... :
Canton - 1801-.... :
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Médard
Vue principale, photo Claude DEROLETZ
Église reconstruite en 1928.
Patrimoine industriel
Ancienne usine d'engrais dite les Produits Phosphates et Agricoles de Templeux-le-Guérard (IA00076545) Hauts-de-France, Somme, Templeux-le-Guérard, la Croix-d'Étain, R.D. 6.
Repères géographiques
Associé à la Communauté de Communes du Canton de Roisel entre le 30 décembre 1994 et le 31 décembre 2012
Associé à la Communauté de Communes Haute Somme à partir du 31 décembre 2012
Vue aérienne
Localisation (aprés 2015)
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
626
529
535
667
806
799
865
860
824
855
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
874
798
742
701
647
629
608
667
671
731
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
672
221
301
280
240
235
262
240
243
225
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
207
216
211
194
211
173
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Cinq personnes natives de la commune ont reçu la Légion d'honneur.
Louis BOITEL est né le 7 juin 1773. Sous-lieutenant de Dragon, il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 17 mars 1821. Il meurt à Villers-Saint-Christophe (02) le 30 janvier 1848.