Une présence humaine est attestée sur le site dès la Préhistoire. Les Gaulois s'y établissent au Ve siècle avant Jésus-Christ et il est question d'un commerce avec les Grecs transitant par Marseille. À cette époque le village s'appelle Leuconaus. Puis le secteur est envahi par les Romains jusqu'en -52 avant J.-C. et devient un chef-lieu[1].
Le territoire est évangélisé au VIIe siècle par Gwalaric, moine d'origine irlandaise adepte de la règle de saint Colomban et fondateur de l'abbaye de Luxeuil. Son nom va évoluer au fil du temps[2] et être à l'origine du toponyme de la cité. Des disciples aux côtés de Gwalaric forment une communauté qui donne naissance à une abbaye, puis une petite agglomération d'habitats se forme tout autour. Soutenue par Dagobert et Charlemagne, l'abbaye prospère et rayonne, avant d'être malmenée par les incursions normandes. Les reliques de saint Valery sont vendues après sa mort en 622. Mais Hugues Capet les récupère et les rapatrie dans la cité en 981. Celle-ci prend alors le nom de son fondateur et devient Saint-Valery.
À la fin du IXe siècle un château est érigé et des seigneurs sont mentionnés au siècle suivant.
En 1066, quand le duc de Normandie Guillaume II[3] apprend la mort du roi d'Angleterre Édouard le Confesseur, et la crise de succession qui s'ensuit, il décide de partir en Angleterre remettre un peu d'ordre, entrant ainsi dans l'Histoire sous le nom de Guillaume le Conquérant. Il quitte le port de Dives le 10 septembre, mais des vents contraires l'obligent à relâcher. Il s'arrête ainsi à Saint-Valery où les divers comtes et seigneurs du lieu lui viennent en aide. Il ne pourra reprendre son expédition que le 28 septembre, grâce à des vents favorables. Devenu roi d'Angleterre sous le nom de Guillaume Ier, il n'oubliera pas son escale dans la baie de Somme et, en remerciement, dotera l'abbaye de Saint-Valery de nombreuses terres. Dans l'église Saint-Martin, où Guillaume est venu prier, on accrochera bien plus tard sur la tribune de l'orgue des représentations de quelques scènes de la célèbre bataille d'Hastings.
De 1096 à 1099, un des seigneurs de Saint-Valery participe à la première croisade. À son retour, il fait construire une maladrerie.
À partir du XIe siècle commence l'élévation de premières fortifications avec portes et tours. Consolidées et restaurées au fil du temps, certaines sont toujours debout.
Au siècle suivant, des franchises sont accordées à la cité. Elle est malheureusement incendiée par Richard Cœur de Lion[4] en 1197.
Au XIIIe siècle, Saint-Valery passe aux mains des comtes de Dreux et connait une période de prospérité.
Les trois siècles qui suivent constituent une période très agitée. La ville occupe en effet une position fort intéressante et est très convoitée aussi bien sur les plans financiers que stratégiques. Ce ne sera qu'une succession de sièges et de reprises par les Français : durant la Guerre de Cent ans d'une part, avec un siège de sept mois en 1358, puis un blocus de trois mois en 1422 ; durant le règne de Louis XI qui va jusqu'à incendier la cité pour qu'elle ne soit pas reprise par les Anglais ; puis durant les guerres de religion où la cité est prise et reprise dix fois en l'espace de deux années. Enfin, en 1593, Henri IV qui vient de se convertir au catholicisme, accorde la neutralité à la ville.
Le XVIIe siècle est une période de reconstruction, sous la coupe des ducs de Nevers. La cité est affranchie de sa taxe sur le sel.
Au XVIIIe siècle, le château est démantelé, la population se répartit en deux zones : Saint-Valery et La Ferté, et les pêcheurs s'installent dans le quartier du Courtgain. L'activité de corderie commence à se développer. On construit un grand entrepôt pour le sel, « le plus grand et le plus solide du royaume »[5]. Saint-Valery devient un grand port de commerce, tout aussi important que ceux de Calais ou Dieppe.
Le siècle suivant amène certaines nouveautés. Cette fois-ci, la population se répartit en ville basse et ville haute. C'est le début des régates et des bains de mer. L'arrivée du chemin de fer renforce le phénomène. Une grande digue est construite, derrière laquelle commencent à s'établir quelques villégiatures.
Durant la Première Guerre mondiale s'installe un régiment de tirailleurs. En 1940, ce sont les Allemands qui prennent place, entraînant un exode momentané de la population.
Alors que les bains de mer prennent fin, c'est un autre tourisme qui se développe et la ville obtient en 2011 le label "Grand site de France".
Toponymie
Leuconaus à sa fondation puis Leucone. Saint-Valery en 981. Saint-Vallery avant 1789.
La Montagne-sur-Somme et Port-Somme pendant la Révolution.
Saint-Valery-sur-Somme à partir de 1801.
Héraldique
Blason d'HOZIER de 1696 (non retenu) : D'argent à deux fasces engrêlées d'azur[6].
Blason de 1725 : D'azur à la nacelle d'or voguant sur des ondes d'argent; au chef semé de France, à la bordure componée d'argent et de gueules[7].
Canton - 1801-2015 : Saint-Valery-sur-Somme, 2015-2025 : Abbeville-2
Commune - 1801-2025 : Saint-Valery-sur-Somme
Résumé chronologique :
1801-....
Patrimoine bâti
Ancienne abbaye
L'abbaye primitive et fondatrice de la ville date du VIIe siècle. Elle est soutenue par les rois francs de l'époque et connait une certaine prospérité. En l'an 800, Charlemagne la visite et y dispose une base navale avec garnisons. Mais cela ne l'empêche pas d'être pillée par les Normands en 859.
En 1197, les moines sont chassés de l'abbaye par Richard Cœur de Lion. Ils y reviennent plus tard et reconstruisent ce qui est nécessaire. En 1591, l'abbaye est incendiée par le gouverneur de Neufchatel pour le compte d'Henri IV. Elle sera reconstruite. À la Révolution, elle est vendue comme bien national et en partie démolie.
Actuellement, il reste de cet ensemble monastique quelques pans de l'église abbatiale du XIIIe siècle, le logis de l'abbé (dit aussi Maison Fénelon) du XVe siècle, et un autre logis de 1740.
La première description détaillée des fortifications de la ville date de 1586 (voir plan en section Histoire de la commune), mais leur élévation est bien plus ancienne, même si les dates exactes ne font pas consensus. L'enceinte totalisait une longueur de 1,2 km, et l'épaisseur des murs en pierres et galets faisait par endroits 1,80 m. Au fil des évènements les fortifications ont été consolidées pour anticiper des invasions, ou réparées après des sièges destructeurs, soit par les Français, soit par les Anglais.
De nombreux éléments historiques accréditent la construction de portes et de tours déjà au XIe et XIIe siècle. C'est le cas des trois portes principales :
- La Porte du haut (ou porte de l'abbaye, ou porte d'Eu, ou porte Guillaume, ou porte Jeanne d'Arc), avec pont-levis disparu au XVIIe siècle et deux tours rondes encore debout (après remaniements du XVIIIe siècle). Elle correspondait à l'entrée principale de la ville. Guillaume le Conquérant et Jeanne d'Arc y sont passés. La porte comprenait un étage destiné à un poste de garde et des souterrains ayant servi de prison. Cette tour est classée aux Monuments historiques depuis 1907[8].
- La Porte du bas (Porte de Nevers, ou porte Saint-Martin, ou porte d'Abbeville, ou porte de La Ferté). Elle comprenait également un pont-levis et était surveillée par un bastion. Elle est également classée aux Monuments historiques depuis la même date[9].
- Une troisième porte ouvrait sur la place du marché aux vaches, mais a été démolie après 1789.
Plusieurs tours confortaient l'enceinte. Outre les deux tours Guillaume, se dressaient la tour Gonzague (ou tour de l'échevinage) avec une échauguette ; la tour Harold (ou Areau) très trapue afin de résister à la fois aux projectiles et aux grandes marées ; la tour des Anges, la plus haute de la ville.
Une portion de remparts de 250 mètres de long vient d'être consolidée de 2018 à 2021, notamment au niveau de la place de l'église, où la hauteur du rempart atteint 11 mètres de haut.
Église Saint-Martin
Église Saint-Martin Photo Claude DEROLETZOratoire saint-Joseph au sud B.ohland
L'église primitive date du XIIe siècle et il en subsiste quelques éléments. Elle est remaniée au siècle suivant. Après l'incendie volontaire de 1475, l'église est reconstruite et consacrée en 1500. Elle subit plusieurs agrandissements et transformations par la suite, comme l'attestent certaines dates inscrites à l'intérieur de l'édifice.
Comme de nombreuses églises de Picardie, son appareil extérieur est fait de pierres et de galets de silex éclaté, agencés de façon géométrique : ici en damier.
Trois chapelles sont accolées à la façade nord de la nef, et un oratoire dédié à saint Joseph sur le flanc sud. Le clocher est constitué d'une tour quadrangulaire trapue avec contreforts. Rebâti en 1615 et surmonté d'une flèche, il a été reconstruit au XVIIIe siècle sous la forme d'un toit pyramidal.
L'église Saint-Martin est classée aux Monuments historiques depuis 2022[10].
L'intérieur est constitué de deux grandes nefs de même largeur, séparées par des arcades en ogive dont certains piliers sont des rescapés du XIIe siècle.
Le chœur principal se trouve dans une des deux nefs, avec une abside à fond plat. L'ensemble du maître-autel, son retable et les boiseries adjacentes sont inscrits au titre d'objet historique en 1990[11]. L'abside de l'autre nef présente un autel dédié à la Vierge Marie.
La tribune d'orgue est soutenue par deux frêles colonnes en bois torsadé et sculpté, datant du XVIe siècle, et est classée au titre d'objet historique depuis 1907[12]. Le buffet de l'instrument date de 1602 et a été rénové cinquante ans plus tard. La rambarde de la tribune présente une reproduction d'éléments de la tapisserie de Bayeux, en référence au séjour de Guillaume le Conquérant avant de partir en Angleterre et de s'illustrer à la bataille d'Hastings.
L'intérieur du sanctuaire est orné de nombreux tableaux, dont la plupart sont inscrits ou classés au titre d'objet historique, et d'ex-voto en forme de bateaux.
Oratoire Saint-Joseph et son vitrail gothique
Maître-autel et boiseries
Autel de la Vierge dans la seconde nef
Colonnette sculptée supportant la tribune d'orgue
Orgue et reproduction partielle de la Tapisserie de Bayeux
Un des vitraux de la nef
Chapelle Saint-Valery dite aussi chapelle des Marins
Chapelle Saint-Valery Photo Claude DEROLETZ
Au préalable, il y avait à cet endroit une chapelle romane érigée sur le tombeau de saint Valery, « ancien lieu de pèlerinage »[13].
Pendant la Révolution française, la chapelle Saint-Valery a été aménagée en salpêtrière.
À l'initiative du curé et historien local CARON (curé de 1872 à 1893), cette chapelle d'origine a été remplacée par une nouvelle en 1848, construite dans un style néogothique et arborant un appareil typique de Picardie : un damier de grès et de silex taillé.
Sur la croix dominant le clocher un goéland remplace le coq traditionnel, en hommage aux marins.
Chapelle Saint-Pierre
Chapelle Saint-Pierre Photo Claude DEROLETZ
La chapelle Saint-Pierre est située dans le quartier de La Ferté. Les habitants ont en effet réclamé au pape la possibilité d'avoir leur propre paroisse, pour éviter de monter jusqu'à celle de Saint-Valery.
L'autorisation accordée, la chapelle a été érigée par les marins eux-mêmes en 1723. Il est à noter que son clocher ressemble fortement à l'ancien clocher de l'église Saint-Martin.
Désaffectée, elle reçoit désormais des expositions temporaires[14].
Ancien hôtel-Dieu et sa chapelle
Ancien hôtel-Dieu, façade sur rue - B.ohlandDétail de la chapelle Photo Claude DEROLETZ
À cet emplacement existait un ancien hôtel-Dieu, fondé au XVIe siècle par des sœurs dominicaines.
Suite à la visite dans la cité du roi Louis Philippe, un nouvel établissement vient remplacer le précédent en 1840. Au fil du temps, il évolue en hôpital avec maternité, mais conserve sa chapelle.
Les religieuses quittent l'établissement en 1967, et celui-ci ferme définitivement ses portes en 2016.
L'édifice est alors mis en vente. D'après les dernières informations parues dans des quotidiens régionaux, il va être transformé en hôtel de luxe.
Chapelle du Gourtgain
Chapelle du Gourtgain Photo Claude DEROLETZCalvaire à proximité - B.ohland
Le quartier du Courtgain, dont le nom signifie "petit salaire", regroupait les petites habitations des marins.
Sur une petite proéminence, face à la mer, les femmes et les enfants venaient saluer les hommes à leur départ en mer et guetter leur retour.
En remplacement d'un premier oratoire détruit en 1915, une petite chapelle a été construite à la demande de Monseigneur MINOTTE et consacrée en 1933. À cette occasion, il a d'ailleurs renoué avec le rite de la "bénédiction de la mer".
Tout à côté s'élève un calvaire avec une croix en fer forgé avec un médaillon sculpté en 1851 et restauré en 1933.
Se dresse aussi à cet endroit une table avec la liste des Valéricains péris en mer.
Patrimoine industriel
Ancienne usine de produits agro-alimentaires (cossetterie de chicorée) (IA00076561) Hauts-de-France, Somme, Saint-Valery-sur-Somme, quai Jules-Verne.
Localisation après 2015Baie de somme et ses vasières à marée basse. En face : Le Crotoy B.ohland
La ville se trouve à 80 kilomètres au sud de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et 22 kilomètres environ au nord-ouest d'Abbeville.
Elle s'est installée à l'embouchure de la Somme et constituait autrefois un grand port fluvial et maritime.
Depuis, la baie s'ensable inexorablement, et devient le domaine des vasières où pousse la salicorne et, plus en avant dans l'estuaire des mollières et pré-salés où paissent les moutons. C'est aussi « une halte de prédilection pour les oiseaux migrateurs »[15].
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
3 639
3 183
3 123
3 224
3 265
3 285
3 241
3 351
3 650
3 404
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
3 456
3 674
3 686
3 647
3 506
3 462
3 541
3 554
3 527
3 656
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
3 525
3 371
3 071
2 982
3 004
2 963
3 112
3 169
3 240
3 072
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
2 935
2 769
2 686
2 790
2 760
2 562
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
« Il n'y a point eu d'élection de majeur pendant ces années parce que l'édit de l'année 1692 qui en erigeoit de perpetuels faisoit deffense d'en elire. Ainsy il n'y avoit que les quatre echevins en exercice. »
Charles Delattre
1701
Olivier Lannel
1702
-
1703
Point d'élection de majeur cette année
Daniel Machart
1704 - 1705
Lieutenant général
Louis Lemarchant
1706 - 1707
Claude Lemarchant
1708 - 1709
Guillaume Bruslé
1710
Philippe de Ponthieu
1711 - 1712
2e du nom
Claude Machart
1713 - 1714
D. F. Machart de la Motiere
1715 - 1716
Charles Anguier
1717 - 1718 †
Bailly; mort au mois d'août 1718.
Jacques Obry
1719 - 1720
Olivier Machart
1721 - 1722
Bailly
Daniel Machart
1723 - 1724
2e du nom
Louis Vesin Chesnel
1725 - 1726
Philippe Anguier
1727 - 1728
Adrien Brulé
1729 - 1730
François Cherpentier
1731 - 1732
Daniel Machart
1733 - 1738
Lieutenant général; continué par arrest du Roy de novembre 1733; jusqu'au 15 mars 1738.
Antoine de Flocques
1738 - 1739
Pour le reste de l'année; et continué
Pierre Le Roux
1740 - 1741
Philippe Anguier
1742 - 1743
2e du nom
Adrien Brûlé
1744 - 1751 †
-
1752
Dachy
1753 - 1754
De Flocque
1755 - 1756
Pierre Le Roux
1757 - 1758
François Oeullio
1759 - 1760
Père
François Cherpentier
1761 - 1762
Dubrun
1763 - 1764
Bailly
Jean Baptiste Fleury
1765 - 1768
« En vertu de l'édit du mois de may de laditte année qui voulois qu'au premier juillet en suivant il fut faite une nouvelle élection de maire pour trois ans non compris le surplus du temps a expirer jusqu'au jour acccoutemé des élections ainsy a été procedé a une nouvelle élection pour laquelle mr Jean Baptiste Fleury put etre maire et deux échevins. »
François Lefebvre
1769 - 1771
Dupont
1772 - 1773
François Lefebvre
1774 - 1781
Maire pour la seconde fois en 1774 jusqu'à et compris le 6 août 1781.
François Marie Masset
1781 - 1789
Nommé le 18 juillet 1781 ; continué jusqu'en 1789.
Négociant à Saint-Valery. Consul du Roy de Danemark (1766-1788). Président du tribunal de commerce de Saint-Valery. Commissaire des relations commerciales de la République Batave.
Étienne Victor Athanasse BAILLET
09/1792 - 12/1792
Chirurgien accoucheur à Saint-Valery. Juge de paix
Jean-Baptiste ANGUIER
1792 - ...
Notaire à Saint-Valery-sur-Somme.
DAISNE
1793
Philippe ANGUIER
1795 - ...
Jacques Nicolas BOUFFLERS
11/1795 - 08/1798
Agent municipal. Propriétaire, rentier à Saint-Valery-sur-Somme.
Jean-Baptiste MARCHANT
10/1798 - 06/1799
Agent municipal
Jean Baptiste Marie Charles Louis DAMIENS
06/1799 - 06/1800
Agent municipal. Chirurgien, domicilié à La Ferté, hameau de Saint-Valery-sur-Somme.
François Gabriel SCELLES
06/1800 - 05/1833
Ingénieur géographe avant 1789. Ancien négociant. Propriétaire à Saint-Valery-sur-Somme. Décédé au cours de ses fonctions le 15 mai 1833. Nommé pour 5 ans chaque fois entre 1801 et 1815 ; nommé par les habitants ; M. SCELLES renommé pour la 5e fois par M. le préfet de 1816 à 1820, ce qui fait 20 ans consécutifs ; nommé de nouveau par le préfet pour 1822.
Pierre Louis François JOLY-LAMBERT
06/1833 - 01/1839
Ancien capitaine d'infanterie du 88ème régiment de ligne (1813-n.c.). Propriétaire, domicilié à Saint-Valery puis à Estréboeuf. Juge au tribunal de commerce de Saint-Valery. Commandant de la garde nationale. En fonction par l'ordonnance royale du 28 juin 1833.
François Prosper RAVIN
01/1839 - 03/1840
Docteur en médecine à Saint-Valery. Second suppléant du juge de paix.
Stanislas Théophile WALLOIS
04/1840 - 10/1840
Négociant à Abbeville et gérant des travaux des fortifications d'Abbeville. Décédé le 18 juin 1845.
Magloire César Abel SAUMON
14/10/1840 - 08/1843
Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme. Installé maire par l'ordonnance royale du 21 septembre 1839.
Stanislas Théophile WALLOIS
27/08/1843 - 06/1845
Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme. Ancien notaire. Décédé au cours de ses fonctions le 18 juin 1845.
Jules Gabriel Antoine BRULÉ
06/1845 - 03/1848
Avocat à la cour royale de Paris (1838-1842). Notaire à Saint-Valery-sur-Somme (12 avril 1842-7 octobre 1873). Avocat au barreau d'Abbeville (4 novembre 1873-[1881]). Suppléant au juge de paix du canton de Saint-Valery-sur-Somme (7 août 1843-n.c.). Fondateur et président de la Société de secours mutuels de Saint-Valery-sur-Somme (1859-n.c.). Fondateur et réorganisateur des Régates de la baie de Somme (1845-1858).
Pierre Nicolas Charles LE ROUX-PLANCHEVILLE
03/1848 - 08/1848
Maire par intérim. Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme. Administrateur de la caisse d'épargne.
Philippe Pierre Désiré DUBOILLE
09/1848 - 12/1851
Ancien conducteur des ponts et chaussées. Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme.
Pierre Nicolas Charles LE ROUX-PLANCHEVILLE
12/1851 - 08/1860
Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme. Administrateur de la caisse d'épargne. Premier adjoint, maire provisoire suivant un arrêté de M. le préfet de la Somme du 17 décembre 1851 et de la … de M. le sous-préfet d'Abbeville en date du 18 décembre 1851 (14 jours) en 1751. Total 8 années, 7 mois, 28 jours.
Pierre Charles Nicolas Victor HOUDANT
08/1852 - ...
Propriétaire à Saint-Valery-sur-Somme.
Jules Gabriel Antoine BRULÉ
06/1860 - 05/1865
Nommé maire en 1860. Total 4 années, 8 mois, 27 jours. Avocat à la cour royale de Paris (1838-1842). Notaire à Saint-Valery (12 avril 1842-7 octobre 1873). Avocat au barreau d'Abbeville (4 novembre 1873-[1881]). Suppléant au juge de paix du canton de Saint-Valery (7 août 1843-n.c.). Fondateur et président de la Société de secours mutuels de Saint-Valery (1859-n.c.). Fondateur et réorganisateur des Régates de la baie de Somme (1845-1858).
Édouard Benjamin D'ARRAS
26/05/1865 - 1870
Nommé et installé maire en 1865 (décret du 17 mai 1865), renouvelé le 29 septembre 1865 (décret du 26 août 1865).
François Gemmie Gustave HÉRICHARD
11/1870 - 04/1871
Paul Philippe PARMENTIER
04/1871 - 05/1871
Propriétaire.
Édouard Benjamin D'ARRAS
05/1871 - 03/1881
Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme.
Jules Gabriel Antoine BRULÉ
03/1881 - 04/1882
Avocat à la cour royale de Paris (1838-1842). Notaire à Saint-Valery (12 avril 1842-7 octobre 1873). Avocat au barreau d'Abbeville (4 novembre 1873-[1881]). Suppléant au juge de paix du canton de Saint-Valery (7 août 1843-n.c.). Fondateur et président de la Société de secours mutuels de Saint-Valery (1859-n.c.). Fondateur et réorganisateur des Régates de la baie de Somme (1845-1858).
Emmanuel Eugène Charles SOMBRET
04/1882 - 08/1883
Négociant. Vice-président du bureau de bienfaisance. Démissionnaire en août 1883
Stanislas MARGUE
05/1884 - 09/1886
Emmanuel Eugène Charles SOMBRET
09/1886 - 05/1888
Négociant. Vice-président du bureau de bienfaisance
Marie François Arsène BARBIER
05/1888 - 1890
Notaire, propriétaire, domicilié à Saint-Valery.
Marie Arsène Jules Ernest HOUDANT
11/1890 - 04/1906
Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme.
Auguste Joseph Louis DELATTRE
07/1906 - 11/1919
Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme
Albert Éliacinthe PRUVOST
11/1919 - 12/1924
Instituteur à Lanchères puis à Saint-Valery.
Paul Joseph Guillaume CAGNARD
01/1925 - 05/1929
Docteur en médecine, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme.
Alphonse Riquier PIERRU
05/1925 - 02/1937
Ancien consul de Belgique. Propriétaire, domicilié à Saint-Valery-sur-Somme. Décédé au cours de ses fonctions le 5 février 1937 à Saint-Valery-sur-Somme. Chevalier du Mérité agricole. Chevalier de la Couronne de Belgique
Charles Édourad Florentin BAILLEUL
04/1937 - 05/1940
Employé de commerce (en 1903). Débitant (en 1920). Rentier (en 1939).
Eugène Antoine LOMIER
05/1940 - 1940
Maire par intérim
Charles Édourad Florentin BAILLEUL
11/1940 - 09/1944
Employé de commerce (en 1903). Débitant (en 1920). Rentier (en 1939).
Louis AURIOL
12/1944 - 05/1945
Propriétaire.
René DELEPIERRE
05/1945 - 03/1959
Directeur de coopérative agricole. Conseiller général du canton de Saint-Valery-sur-Somme (1945-1964).
Maurice ROBART
03/1959 - 03/1965
Directeur de centre hospitalier. Chevalier de la Légion d'honneur. Croix de guerre. Médaille militaire.
Gilbert GAUTHÉ
03/1965 - 03/1989
Instituteur puis directeur d'école. Conseiller général du canton de Saint-Valery-sur-Somme (1970-1988). Conseiller régional (1979-1982).
Pierre DINGREMONT
03/1989 - 03/2001
Médecin. Administrateur de l’Agence de l’eau Artois Picardie. Conseiller général du canton de Saint-Valery-sur-Somme (1988-2001). Décédé le 3 juin 2011
Stéphane HAUSSOULIER
03/2001 - 2020
Né le 21/08/1968. Cadre supérieur dans le secteur privé (immobilier). Secrétaire général de la Fédération régionale des Travaux publics des Hauts-de-France. En charge d'un groupe de travail national sur le handicap et l'autonomie. Conseiller départemental du canton d'Abbeville-2 (2015-). Élu président du conseil départemental, le 2 novembre 2020, est touché par la loi sur le non-cumul des mandats, laissera sa place de maire à son premier adjoint Daniel CHAREYRON le 9 novembre 2020. Chevalier de la Légion d'honneur (2022).
Daniel CHAREYRON
09/11/2020 - (2026)
Né le 07/04/1970. Conseiller sportif à l'INSEP, fonctionnaire à l'administration centrale du ministère des sports, puis aujourd'hui directeur technique national (DTN) pour le char à voile.
Également historien local - À l'origine de la reconstruction de la chapelle Saint-Valery ou chapelle des marins.
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Paul FARCY
1893 -
Curé
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François Alexandre PERIN
1897 -
Curé
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Marc LANGLOIS
1980 - 1997
Curé. Ordonné prêtre le 29 juin 1950 à Amiens. 1950: Vicaire à Roye. 1956: Curé à Pont-Remy. 1967: Curé à Roye. 1980: Curé à Saint-Valery-sur-Somme. 1997: Curé in solidum et modérateur. 2000: En retraite. Né le 10 janvier 1923 à Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly (Somme). Décédé le 14 février 2012 à Saint-Valery-sur-Somme (Somme)
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Guy Marie Joseph CHOQUET
2000 - 2006
Curé. Vicaire à Saint-Vulfran en 1959. Curé à Hangest-en-Santerre en 1974. Curé à Crécy-en-Ponthieu en 1981. Curé à Airaines en 1990. Curé à Saint-Valéry-sur-Somme en 2000. En retraite en 2006 à Saint-Valéry-sur-Somme. Né le 21 novembre 1931 à Amiens (Somme), décédé le 15 mars 2018 à Amiens (Somme).
Noël VANDERLYNDEN
2006 - 2018
Curé.
Ordonné prêtre en 1972. 1972: Vicaire de Vron. 1984: Curé à Nouvion. 1994: Curé à Oisemont, Vicaire épiscopal. 2004: Administrateur de Friville-Escarbotin. 2005: Administrateur de Huppy. 2006: Curé de Saint-Valery-sur-Somme. 2018: Prêtre auxiliaire à Saint-Riquier du Haut-Clocher et Saint-Wulfran-en-Ponthieu. Né en 1943 à Winnezeele (Nord)
Jean Bosco KANTENG
1er septembre 2019 - ...
Né en 1978 à (République du Congo). Curé de la paroisse Saint-Pierre en Baie de Somme (Saint-Valery-sur-Somme) et curé-modérateur de la paroisse Saint-Éloi en Vimeu (Friville-Escarbotin)
Ordonné prêtre en 2012, curé in solidum des paroisses Saint-Pierre en Baie de Somme et Saint-Éloi en-Vimeu en 2018.
Yves LOISON
20 juin 2023 - ...
Du diocèse d’Aix et Arles, nommé curé de la paroisse Saint Pierre en Baie de Somme. Il résidera à Saint-Valery-sur-Somme.
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Ville de naissance ou de décès de
Naissances :
Plaque en l'honneur de J.B. Emmanuel PERRÉE
Jean Baptiste Emmanuel PERRÉE, contre amiral de France, né le 29 avril 1763, décédé au combat devant Syracuse le 18 février 1800.
↑Guillaume de Normandie, appelé aussi Guillaume le Bâtard est né à Falaise en 1027 et décédé à Rouen en 1087. Il est duc de Normandie sous le nom de Guillaume II de 1035 à sa mort et fait de la Normandie un puissant duché s'opposant parfois aux rois de France. Et, suite à son succès lors de la bataille de Hastings, il devient roi d'Angleterre sous le nom de Guillaume Ier de 1066 à sa mort.
↑Connu aussi en tant que Richard Ier, né en 1157 et décédé en 1199, il fut duc d'Aquitaine et de Normandie, et roi d'Angleterre de 1189 à 1199
↑Guide vert "Picardie, Baie de Somme", Paris, Michelin Éditions, 2022, 407 pages, ISSN 0293-9436