Entre 1790 et 1794, Roisel absorbe définitivement Certemont et Nobescourt.
Petites histoires de la Révolution
Le 6 juin 1791, CAMUS, ex Prémontré demeurant à Epehy, est nommé curé. Le 23 juillet 1791, une enquête est menée sur les troubles occasionnés par la diversité religieuse. Le 20 juin 1792, le revenu d'une année de fondation est partagé entre LECREUX, ex cuté déporté, pour 5 mois et 18 jours, et CAMUS, curé du village, pour 6 mois et 12 jours. Le 23 juillet 1794, une estimation est faite des instruments de serrurerie laissés par LECREUX. Le 16 novembre, Il est constaté que CAMUS, qui n'est plus curé de la commune, conserve indument les miroirs, canons de la messe et tableaux de l'église.
Le 3 août 1791, le Conseil de District accorde un avis favorable à la tenue d'un marché franc le 22 de chaque mois. Cette décision est prise compte tenu de l'éloignement des autres foires, de la population, et de la situation avantageuse pour un champ de foire.
Le 26 octobre 1791, Florentin GORLIER est chargé du transport à la Monnaie de Lille de 619 kg de cuivre provenant des églises.
Le 16 décembre 1791, Nicolas ROGER, garde des avenues et voiries, perçoit ses gages.
Le 8 mars 1792, une contestation nait au sujet des arbres plantés sur le chemin qui mène de Roisel à Hamelet suit à la vente d'un bien national acquis par Jean Patrice HOCQUET demeurant à Nobescourt.
Le 2 juin 1792, une estimation est faite de la dîme inféodée aux terroirs de Roisel et Bernes. Une grange appartenant à GAUDEFROY, médecin à Péronne fait également l'objet d'une estimation.
Le 26 octobre 1793, Jean Louis MAROTTE est déclaré ne pouvoir être compris dans aucune levée militaire compte tenu qu'il n'a que 15 ans.
Le 2 novembre 1793, François THIERY, voiturier, est libéré de son emprisonnement.
Le 9 décembre 1793, Charles Antoine BUCOURT perçoit une indemnité de 800 livres pour la perte d'un chariot sur la place de Péronne. En effet, le 4 octobre, il y a conduit son chariot avec quatre chevaux. Il a attendu toute la journée. Le lendemain, il a été requis avec ses chevaux pour mener des caissons à Saint-Quentin, et de là, à Guise. Lorsqu'il est revenu, son chariot avait disparu.
Le 24 janvier 1794, une vente d'arbres provenant des propriétés de Louis CLEREMBAULT est organisée pour subvenir au besoin de bois de chauffage des indigents de la commune.
Le 8 mars 1794, Romain FLAMANT est excepté des levées militaires pour cause d'infirmité. Un certificat lui est délivré par GODEFROY, médecin à Péronne, et BOUILLET, chirurgien de Roisel.
Le 9 mars 1794, le Ministère recommande à la commune François TROCME. Ce centenaire avait deux fils au service de la République qui sont morts pour la défense de la liberté.
Le 8 avril 1794, il est décidé qu'André NOBECOURT, cultivateur tantôt à Bouchavesnes, tantôt à Roisel, ne pourra être réquisitionné que pour deux chevaux à Bouchavesnes et trois autres à Roisel.
Le 7 juin 1794, la municipalité paie son salaire à Pierre Louis SURMAY.
Le 24 août 1794, Le fils de Pierre Louis CUSVALLE, demeurant à Villers faucon obtient l'accord de se pourvoir contre la municipalité pour défaut de culture de ses terres.
Le 8 novembre 1794, la municipalité doit remplacer cinq chevaux réquisitionnés qui ont été réformés à Abbeville.
Le 5 janvier 1795, une aide est apportée pour la subsistance des habitants.
Le 3 avril 1795, la municipalité dénonce une déclaration favorable faite à un particulier par la municipalité de Guyencourt. Le District lui répond qu'il est de principe de faire confiance aux déclarations des municipalités même s'il est possible qu'elles soient empreintes de partialité.
Le 6 avril 1795, ordre est donné à la municipalité de compléter l'arriéré pour la levée du 25e cheval sous peine d'envoi de la force armée.
Le 2 juillet 1795, le District envoie un homme de confiance au commissaire des guerres pour attester que la commune a fourni un attelage de quatre chevaux conduit par François CHAPUY, charretier savoyard. Le même jour, ce dernier est placé en garde à vue pour n'avoir pas rendu compte à la municipalité ni du loyer des chevaux et voitures, ni présenté aucun procès verbal attestant soit la prise des chevaux par l'ennemi, soit la mort. Le 14 novembre, un procès verbal est produit constatant la mort d'un cheval.
Le 31 juillet 1795, Le District désigne comme garde messier (gardien de récolte) sur proposition de la commune Louis SERY et Jean Pierre SERY.
Le 9 septembre 1795, la municipalité de Cartigny demande un chariot qu'elle a fourni au parc.
Le 24 mars 1795, l'acte de vente par adjudication fait le 11 mars 1791 par Jean Patrice HOCQUET au profit d'Adrien CRAMPON est rectifié.
XXe siècle
Lors de la Première Guerre mondiale, Roisel est annéanti en totalité. La commune est située en zone d'occupation allemande. Elle est administrée par deux "kommandantur", nord et sud. Un certain Hermann est le secrétaire de l'une d'entre elles. Les autorités allemandes ordonnent la réquisition générale du cuivre et du zinc.
Un soir, d'octobre 1916, un avion français vient bombarder Roisel. Les troupes allemandes assistent alors à une projection au cinéma "Kino". L'attaque fait 70 morts et une centaine de blessés dans les rangs de l'armée d'occupation.
Avant l'offensive, l'armée allemande évacue à Tincourt Boucly le 4 mars 1917 208 habitants de Roisel. Les troupes anglaises entrent dans Roisel le 20 mars. Elles en sont délogées le 23 mars, avant de reconquérir la commune définitivement le 25 mars. La position présente l'intérêt stratégique de se trouver à l'embranchement ferroviaire dont les voies conduisent vers Péronne, Saint Quentin et Cambrai.
L'armée allemande démolit et incendie les bâtiments qui sont encore debout suite aux combats. Selon Maurice THIERY, elle ravage également les arbres fruitiers et le matériel agricole avant son départ.
Source : Les crimes allemands dans la Picardie dévastée.
Héraldique
D'azur au buste de saint Furcy, accompagné en chef de deux fleurs de lis et en pointe de deux rencontres de boeuf le tout d'or[1].
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Somme
Arrondissement - 1801-2025 : Péronne
Canton - 1801-2015 : Roisel --> 2015-2025 : Péronne
Commune - 1801-2025 : Roisel
Résumé chronologique :
1801-.... :
La commune absorbe, entre 1790 et 1794, les territoires des anciennes communes Certemont et Nobescourt.
Décorations
Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920.
Patrimoine bâti
Église Saint-Martin
Vue principale, photo Claude DEROLETZ
Village en partie détruit pendant la première Guerre Mondiale. Église reconstruite après 1918. (Source : « La Somme les 783 communes » de Daniel DELATTRE).
Église paroissiale Saint-Martin de Roisel (IA80000845) Hauts-de-France, Somme, Roisel, place du 11-Novembre, ancienne rue de l'Église, ancienne rue de Péronne.
Patrimoine industriel
Ancienne conserverie Unagro, puis Bonduelle (IA00076523) Hauts-de-France, Somme, Roisel, 40 rue du Nouveau-Monde.
Ancienne sucrerie et distillerie d'alcool de betteraves, dite Sucrerie Coopérative de Roisel (IA00076522) Hauts-de-France, Somme, Roisel, rue du Nouveau-Monde.
Ancienne usine de traitement des phosphates, dite Société picarde de superphosphates, puis des engrais de Roubaix, puis des engrais Pierre Linet (vestiges) (IA00076524) Hauts-de-France, Somme, Roisel, 10 rue Théodore-Baré.
Ancien tissage David et Maigret, devenue robinetterie A.E.R., puis imprimerie Édouard (IA00076525) Hauts-de-France, Somme, Roisel, 42, 44 rue de la Libération.
Ancien tissage Laflèche Frères S.A., devenu faïencerie Motton, puis usine de meubles Matifas, puis Sté d'Équipement Hospitalier de Picardie (IA00076526) Hauts-de-France, Somme, Roisel, chemin de Liéramont.
Repères géographiques
Associé à la Communauté de Communes du Canton de Roisel entre le 30 décembre 1994 et le 31 décembre 2012
Associé à la Communauté de Communes Haute Somme à partir du 31 décembre 2012
Vue aérienne
Localisation (aprés 2015)
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 204
1 122
1 203
1 225
1 511
1 586
1 591
1 675
1 660
1 715
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 768
1 800
1 905
1 964
1 867
1 722
1 668
1 758
1 744
1 796
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 796
1 418
1 745
1 808
1 711
1 570
1 625
1 843
1 908
1 846
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
1 976
1 960
1 929
1 835
1 756
1 656
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Agent municipal, 1795), maintenu suite à la loi du 19 fructidor an V (5 septembre 1797)).
Pierre Michel DEVRAINNE
04/1799 - ...
Fabricant. Propriétaire. Cultivateur. Né le 27 août 1779. Démissionnaire
Jean Patrice HOCQUET DE NOBÉCOURT
06/1800 - 1816
Cultivateur à Nobécourt, dépendance de Roisel. Démissionnaire
Charles Fursy CABOUR
11/1816 - 1821
Notaire à Roisel (1801-1822). Propriétaire à Roisel, Péronne, Villers-Carbonnel, Foucaucourt, Lihons. " M. Cabour a montré dans ses fonctions un défaut de fermeté et de capacité qui ont beaucoup nui à la commune de Roisel pendant son administration. Il est d'ailleurs adonné à la boisson. Le sieur Baudré a des lumières et du zèle. On a lieu d'espérer qu'il rétablira une bonne administration dans cette commune. " (note du sous-préfet pour le renouvellement des maires en 1821, 3 M 126).
Ancien capitaine de gendarmerie. Propriétaire, cultivateur.
Jean Pierre Désiré DEVRAINNE
08/1848 - 04/1853
Ancien lieutenant de gendarmerie. Propriétaire, cultivateur.
Isidore Théophile LEFORT
04/1853 - 12/1859
Ancien fabricant de tissus. Négociant.
Maxime BAUDRÉ
12/1859 - 12/1863
Maire de Roisel par intérim
Pierre Joseph Charles COUTTE
12/1863 - 11/1880
Propriétaire à Roisel (au hameau de Nobécourt). Cultivateur. Décédé au cours de son mandat le 29 novembre 1880, à l'âge de 52 ans et demi
Louis Joseph BOUCOURT
11/1880 - 04/1881
Conseiller remplissant par délégation les fonctions de maire de Roisel
Charles Édouard DEVRAINNE
04/1881 - 05/1892
Réélu en 1888. Cultivateur.
Désiré Prosper MAROTTE
05/1892 - 09/1906
Greffier de justice de paix du canton de Roisel. Décédé au cours de ses fonctions en septembre 1906
Emmanuel TROCMÉ-PIVRON
11/1906 - 12/1919
Pharmacien à Roisel. Officier d'Académie.
Achille PROVINS
12/1919 - 01/1921
Docteur en médecine à Roisel (à partir de 1903). Décédé au cours de ses fonctions le 8 janvier 1921 à Roisel. Médaille d’honneur des épidémies. Chevalier de la Légion d'honneur.
Gaston Alfred Jules BOUCOURT
03/1921 - 06/1936
Propriétaire, agriculteur à Roisel.
Maxime CAZÉ
06/1936 - 12/1940
Pharmacien.
Gaston Alfred Jules BOUCOURT
12/1940 - 04/1942
Propriétaire, agriculteur à Roisel. 1940 (nommé pour faire fonction de maire provisoire par l’autorité allemande)-avril 1942. Chevalier de la Légion d'honneur au titre de la mutualité agricole et coopérative. Officier du Mérite agricole.
Maxime CAZÉ
04/1942 - 10/1944
Pharmacien. Démissionnaire)
Gaston COUDER
11/1944 - 05/1945
Zingueur.
Gabriel GAUDFROY
05/1945 - 03/1959
Facteur des P.T.T. en retraite.
Gaston Alfred Jules BOUCOURT
03/1959 - 03/1965
Propriétaire, agriculteur à Roisel. Chevalier de la Légion d'honneur au titre de la mutualité agricole et coopérative. Officier du Mérite agricole.
Maurice VALETTE
03/1965 - 03/1977
Directeur administratif. Palmes Académiques. Mérite Agricole. Décédé le 15 février 2013, dans sa 86e année
Max LAMBERT
03/1977 - 03/1989
Chef d'entreprise spécialisé dans les vêtements professionnels. Conseiller municipal 1965-1971
Michel BOULOGNE
03/1989 - 03/2014
Instituteur, conseiller municipal (1983), conseiller général de Roisel (1992 - ...), vice-président en 2008). Réélu en 2008.
Curé déporté pour n'avoir pas prêté serment à la République.
CAMUS
1791 - 1794
Ex Prémontré.
-
-
Joseph Ferdinand POITEVIN
1835 -
Curé
-
-
Charles Philippe Éléonore DELAHAYE
1850 -
Curé
-
-
Louis Marie CAILLEUX
1870 -
Curé
-
-
Virgile Jules DUPLAN
1881 -
Curé
-
-
Borromée Octave TOURON
1895 -
Curé
-
-
Firmin Eugène Mellon CHARLIER
1897 -
Curé
-
-
Jean GRIFFOIN
1997 - 2002
Curé. Ordonné prêtre en 1951. 1951: Vicaire de Cayeux. 1955: Curé au Bosquel. 1961: Curé à Dompierre-Becquincourt. 1974: Aumônier diocésain du Mouvement Familial Rural. 1984: Curé à Hornoy-le-Bourg. 1986: Curé à Roye. 1997: Curé à Roisel. 2002: En retraite. Né en 1927 à Crécy-en-Ponthieu (Somme)
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Patrick DERVILLE
2014 - 2018
Curé in solidum ur les paroisses du secteur apostolique du Vermandois: Notre-Dame de Moyenpont (Roisel), de Saint Jean-Baptiste (Péronne), Saint-Joseph (Moislains, Combles). Modérateur de l’équipe des prêtres et responsable du secteur apostolique du Vermandois.
Ordonné prêtre en 1990. 1990: Études à Paris. 1991: Aumônier au lycée d'Amiens. 1997: Aumônier enseignement public. 2004: Vicaire épiscopal - Roye. 2007: Curé in solidum à Roye, Modérateur à Rosières. Né en 1963 à Roubaix (59)
Jean-Louis BRUNEL
1er septembre 2018 - ...
Modérateur de Notre-Dame de Moyenpont (Roisel).
Ordonné prêtre en 1984. 1984: Vicaire de Saint-Vulfran. 1988: Vicaire de Sainte-Jeanne d’Arc et Aumônier des collèges. 1994: Curé de Saint-Honoré. 1997: Curé de Roye. 2004: Curé d'Abbeville. 2006: Vicaire épiscopal (ouest). 2013: Administrateur de Fressenneville, Modérateur de Gamaches et Mers-les-Bains. 2014: Vicaire Général de Saint Jean-Baptiste d'Amiens et recteur de la cathédrale. Né en 1952 à Croix-Moligneaux (Somme)
Joseph Firmin SERY, né le 6 avril 1823. Sergent-major de la Compagnie de sous officiers vétérans caserné à Bar-le Duc, il est décoré de la Médaille militaire. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 1864 au terme de neuf campagnes et vingt ans de service effectif.
Jean DURIEUX est né le 22 avril 1827. En 1870, il demeure à Paris où il exerce la profession de médecin et maître en pharmacie. Il s'illustre durant le siège de la capitale en portant secours gratuitement aux soldats et aux civils sous les bombardements, recevant une blessure au pied qui va l'handicaper pour la marche. Les témoignages de sa bravoure et de son dévouement sont nombreux. Pour son attitude, il est fait Chevalier de la Légion d'honneur le 15 octobre 1871. Il meurt le 20 juin 1874.
François Eugène de SAINT GERMAIN, né le 5 avril 1830.
Ferdinand Henri Oscar ISARAEL, né le 21 juin 1872.
Charles Henri DORVILLE, né le 9 mai 1875, est l'enfant de Charles Henri DORVILLE et de Laurence Léontine DINE, tous deux tisseurs. À sa naissance, son père est soldat au 114e Régiment de ligne. C'est peut-être un signe qui détermine son entrée dans la carrière militaire le 9 mai 1893, jour de son de son 18e anniversaire, au rang de soldat de 2e classe au 178e Régiment d'Infanterie. Il prend rapidement du galon : caporal le 10 novembre 1893 ; sergent 28 juin 1894. Il entre à l'École Militaire d'Infanterie dont il ressort officier le 12 avril 1898. Il rejoint le 80e Régiment d'Infanterie avec le grade de sous lieutenant le 1er avril 1899, qu'il sert en tant que lieutenant à partir du 1er avril 1901. Nommé capitaine le 24 juin 1913, il est affecté au 100e Régiment d'Infanterie. Le 10 février 1919, il arrive au 40e Régiment d'Infanterie toujours au grade de capitaine. À cette époque, son père est décédé et sa mère vit désormais à Tours. Ce militaire d'1,70 m, brun aux yeux marrons, a aussi épousé une jeune femme de Tulle le 10 décembre 1900 : Marthe Marguerite PONVIEU. Dès le début de la Première Guerre mondiale, il est fait prisonnier le 2 septembre 1914 par les troupes allemandes. Il retrouve la liberté le 6 juillet 1918. Il a reçu la médaille de Chevalier de la Légion d'honneur le 31 janvier 1920. Il meurt le 15 janvier 1925.
Raoul Alfred Émile MOLHANT, né le 30 avril 1888. Chirurgien dentiste à Roisel.
Fernand Cyriaque Théodore DELARUE, né le 27 septembre 1890.
Trois natifs de Roisel sont morts en déportation.
Auguste Charles Eloy GAUDFROY né à Roisel le 24 mars 1906, décédé le 5 mars 1945 à Buchenwald (Allemagne). Par arrêté en date du 9 septembre 1992, il est décidé d'apposer la mention "Mort en déportation" sur l'acte de décès.
Simon Charles Aubun Pierre DEVRAINE né à Roisel le 18 février 1908, décédé le 7 février 1945 à Langestein (Allemagne). Par arrêté en date du 29 août 1988, il est décidé d'apposer la mention "Mort en déportation" sur l'acte de décès.
Jean Robert Honoré GELE né à Roisel le 29 mai 1922, décédé en avril 1945 en Allemagne. Par arrêté en date du 4 novembre 1992, il est décidé d'apposer la mention "Mort en déportation" sur l'acte de décès.