80573 - Morvillers-Saint-Saturnin

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Morvillers-Saint-Saturnin
Informations
Pays    France
Département Blasons de la Somme    Somme
Métropole
Canton   80-21   Poix-de-Picardie

  80-35   Poix-de-Picardie (Ancien canton)

Code INSEE 80573
Code postal 80290
Population 389 habitants (2020)
Nom des habitants
Superficie 1 278 hectares
Densité 30.44 hab./km²
Altitude Mini: 188 m
Point culminant 216 m
Coordonnées
géographiques
49.7814° / 1.8264° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

Absorbe entre 1790 et 1794, l'ancienne commune de Saint-Saturnin.

Héraldique

D'argent aux deux fasces de gueules[1] .

Histoire administrative

  • Département - 1801-2025 : Somme
  • Arrondissement - 1801-2025 : Amiens
  • Canton - 1801-1971 : Poix --> Changement de nom : 1971-2025 : Poix-de-Picardie
  • Commune - 1801-2025 : Morvillers-Saint-Saturnin (Morvillers)

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine bâti

Église Saint-Saturnin

Vue principale, photo Claude DEROLETZ


L'église se trouve sur le territoire de Gauville. Chœur du XVIe siècle, nef et façade de 1774, la sacristie du XIXe siècle. (Source : « La Somme les 783 communes » de Daniel DELATTRE)


Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Pasteur (Digeon)

Vue principale, photo Claude DEROLETZ


Chapelle érigée en 1844.

Chapelle Notre-Dame, parfois appelée Saint-Hormisdas (Étotonne)

Vue principale, photo Claude DEROLETZ


Plusieurs fois ruinée et fondée à nouveau, la petite chapelle est arrivée jusqu'au XXIe siècle avec sa porte ogivale et son élégant clocher. (Source : « Chapelles et Oratoires au Pays de Somme » d’André GUERVILLE)


Le Château de Digeon

Château de Digeon
F.Couvreur

Protection : L' ensemble comprenant le château (façades et toitures), son parc et jardin, y compris le potager, situé au hameau de Digeon, la ferme modèle du château.
Château ; ferme du 3e quart du 19e siècle: 1860

Historique: Au 19e siècle, transformation des anciens communs en une ferme modèle, construite entre 1860 et 1868, témoignant d'une agriculture avancée. Le parc paysager garde l'essentiel de l'ancienne ordonnance, avec les pelouses principales, les espaces boisés, les clôtures intérieures, et une palette végétale variée. Le potager se maintient sur le même emplacement et garde ses anciennes limites.

Le château

En 1851, le château, dont on ignore la date de construction, brûle aux trois quarts. Reconstruit sous Napoléon III, en même temps que la ferme modèle, il est la propriété de Benoît Baroux, négociant en grains. Celui-ci possède un bureau à Paris à la halle au blé. Il utilise déjà le télégraphe pour son commerce de céréales et réalise ainsi de copieux bénéfices. Le château présente un style néo-classique brique et pierre. Cet édifice présente un exemple d'exploitation agricole de la seconde moitié du 19e siècle dans la Somme.
Son fils, Paul, suit des cours d'agronomie à Grignon près de Paris et en sort ingénieur agronome.
Benoît Baroux investit alors dans la construction d'une ferme en 1860 sous l'impulsion du pouvoir en place qui encourage la modernisation de l'agriculture. Un concours de fermes modèles est lancé pendant cette période, et la propriété fait partie de celles-ci. La ferme regroupe autour d'elle environ 80 hectares.
On remarquera la singularité des bâtiments disposés en demi-cercle dominé par une grande arche servant à entreposer le fumier. L'étable et l'écurie placées de part et d'autre de cet espace permettaient au personnel de soigner les animaux en étant eux-mêmes à l'abri. Sous cette arche, une fosse à purin reçoit aujourd'hui les eau pluviales.
La ferme fut exploitée pendant une centaine d'années. Vers 1960, petit à petit, les terres furent vendues. Les héritiers, parisiens pour la plupart, se désintéressent de la propriété et celle-ci restera inoccupée pendant de nombreuses années. Dans les années 80, il ne restait qu'une dizaine d'hectares.
En 1985, Monsieur Moullier achète le bâti avec 2.5 hectares. N'habitant pas sur place, il se sépare assez vite de son domaine que Bruno et Lidwine Goisque reprennent en avril 1987. C'est à cette époque qu'ils entreprennent la restauration et la création des jardins. [2]
Propriété d'une personne privée.

  • Classé aux monuments historiques depuis 2005 [3]


Le jardin floral

Le jardin, dont on ne possède aucun plan de l'époque, s'étendait sur plusieurs hectares puisqu'on retrouve aujourd'hui dans les herbages : séquoia, mélèzes d'Europe, pin sylvestre, pin noir d'Autriche ginkgo biloba, érable léopoldii.....

Le parc à l'anglaise
L'ancienne pâture de la ferme a été transformée en Parc à l'anglaise avec une collection d'arbres à grand développement, formant un petit arboretum et laissant un grand espace au centre de la pelouse.
Outre de nombreux arbustes, on découvre une palette végétale mêlant harmonieusement les essences locales de chênes et de hêtres à une végétation constituée de magnolias, rhododendrons, hydrangeas, ginkgos biloba, cèdres, vigilier... Un sous-bois permet une promenade ombragée.

Le jardin de roses
Adossé aux bâtiments de ferme, le jardin de roses, tout en lignes courbes, est une invitation à la flânerie bercée par ses fragrances parfumées.

Le potager
La création du potager date de 1962. À l'inverse du jardin de roses, le potager prône les lignes géométriques, créant une myriade colorée de compartiments à légumes. D'une surface de 4 000 m², le potager a été divisé en 4 parcelles par de grandes allées en gazon surmontées d'arches et de charmilles taillées. Dans chaque parcelle, les légumes sont cultivés dans des espaces délimités par une petite haie de buis. Le potager est ceinturé par un mur de 3 m de hauteur sur lequel viennent s'adosser des fruitiers en espalier. Le reste du décor est assuré par des bulbes, plantes vivaces et arbustes. [4]

Le jardin est classé depuis 2004, puis il a été labellisé jardin remarquable en 2024 [5] et [6]


Repères géographiques

Localisation (aprés 2015)


Démographie

le pic maximal
le pic minimal

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 994 1068 1045 923 722 717 722 733 729 681
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 677 658 645 594 571 544 507 516 480 506
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 438 448 460 436 439 465 477 397 374 322
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 350 385 360 363 409 406 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.

En photos

Notables

  • Naissance le 12/06/1734 de Jean-Baptiste MARTIN-SAINT-PRIX député de la convention de 11/09/1792 au 26/10/1795 (✞le 28/04/1803 à SAINT-ROMAIN absorbé en 1974 par Poix en picardie)

membre de la Convention, propriétaire à Saint-Romain, fut élu, le 7 septembre 1791, premier député suppléant de la Somme à l'Assemblée législative, par 116 voix (224 votants), sans être appelé à siéger. Le 11 septembre 1792, il fut réélu, par le même département, membre de la Convention, le 10e sur 13, par 316 voix (465 votants). 11 vota « pour la réclusion » dans le procès du roi, signa une protestation contre le 31 mai, et fut, de ce chef, dénoncé le 24 juin 1793, par la commune d'Amiens ; mais l'affaire n'eut pas de suite. Il se fit oublier pendant le reste de la législature, et revint ensuite dans la Somme, où il fut président du canton de Poix.

Source : base de données de l'assemblée nationale.

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  
Jean-Claude FOURQUE 1971 - 2001 -  
Dominique MAGNIER 2001 - 2018 Vice-président de la Communauté de Communes Somme Sud-Ouest Arménois (2014 - 2016) . Décédé au cours de son mandat le 19 novembre 2018  
Anthony GUICHARD 2019 - (2026) Artisan métallier. Élu le 1er février 2019  
- - -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Frédéric DRUMINY ... - 1905 Né à Authuile, le 10 avril 1847 - Décédé le 4 mai 1905  
- -  
Paul-Henri Michel Marie CARON 1953 - 1955 Prêtre auxiliaire. Ordonné le 29 juin 1949 à Amiens. 1950: Vicaire à Poix. 1953: Prêtre auxiliaire de Morviller-Saint-Saturnin. 1955: Curé de Bus-lès-Artois. Né le 18 mai 1925 à Amiens  
- -  

Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

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Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi 17h00 - 19h00 - - 17h00 - 19h00 - - -

Mairie
Adresse : 4, route Courreaux - 80290 MORVILLERS SAINT SATURNIN

Tél : 03 22 38 00 54 - Fax : 03 22 38 00 54

Courriel : Contact

Site internet :

GPS : 49.7806° / 1.82556° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr (février 2016)

Dépouillements des registres paroissiaux et d'état civil

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Bibliographie

    Voir aussi (sur Geneawiki)

    Liens utiles (externes)

    Notes et références



    ^ Sommaire