Canton - 1801-1971 : Poix --> Changement de nom : 1971-2025 : Poix-de-Picardie
Commune - 1801-2025 : Morvillers-Saint-Saturnin (Morvillers)
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Saturnin
Vue principale, photo Claude DEROLETZ
L'église se trouve sur le territoire de Gauville. Chœur du XVIe siècle, nef et façade de 1774, la sacristie du XIXe siècle. (Source : « La Somme les 783 communes » de Daniel DELATTRE)
Chapelle Notre-Dame, parfois appelée Saint-Hormisdas (Étotonne)
Vue principale, photo Claude DEROLETZ
Plusieurs fois ruinée et fondée à nouveau, la petite chapelle est arrivée jusqu'au XXIe siècle avec sa porte ogivale et son élégant clocher. (Source : « Chapelles et Oratoires au Pays de Somme » d’André GUERVILLE)
Le Château de Digeon
Château de Digeon F.Couvreur
Protection : L' ensemble comprenant le château (façades et toitures), son parc et jardin, y compris le potager, situé au hameau de Digeon, la ferme modèle du château.
Château ; ferme du 3e quart du 19e siècle: 1860
Historique: Au 19e siècle, transformation des anciens communs en une ferme modèle, construite entre 1860 et 1868, témoignant d'une agriculture avancée. Le parc paysager garde l'essentiel de l'ancienne ordonnance, avec les pelouses principales, les espaces boisés, les clôtures intérieures, et une palette végétale variée. Le potager se maintient sur le même emplacement et garde ses anciennes limites.
Le château
En 1851, le château, dont on ignore la date de construction, brûle aux trois quarts. Reconstruit sous Napoléon III, en même temps que la ferme modèle, il est la propriété de Benoît Baroux, négociant en grains. Celui-ci possède un bureau à Paris à la halle au blé. Il utilise déjà le télégraphe pour son commerce de céréales et réalise ainsi de copieux bénéfices. Le château présente un style néo-classique brique et pierre. Cet édifice présente un exemple d'exploitation agricole de la seconde moitié du 19e siècle dans la Somme.
Son fils, Paul, suit des cours d'agronomie à Grignon près de Paris et en sort ingénieur agronome.
Benoît Baroux investit alors dans la construction d'une ferme en 1860 sous l'impulsion du pouvoir en place qui encourage la modernisation de l'agriculture. Un concours de fermes modèles est lancé pendant cette période, et la propriété fait partie de celles-ci. La ferme regroupe autour d'elle environ 80 hectares.
On remarquera la singularité des bâtiments disposés en demi-cercle dominé par une grande arche servant à entreposer le fumier. L'étable et l'écurie placées de part et d'autre de cet espace permettaient au personnel de soigner les animaux en étant eux-mêmes à l'abri. Sous cette arche, une fosse à purin reçoit aujourd'hui les eau pluviales.
La ferme fut exploitée pendant une centaine d'années. Vers 1960, petit à petit, les terres furent vendues. Les héritiers, parisiens pour la plupart, se désintéressent de la propriété et celle-ci restera inoccupée pendant de nombreuses années. Dans les années 80, il ne restait qu'une dizaine d'hectares.
En 1985, Monsieur Moullier achète le bâti avec 2.5 hectares. N'habitant pas sur place, il se sépare assez vite de son domaine que Bruno et Lidwine Goisque reprennent en avril 1987. C'est à cette époque qu'ils entreprennent la restauration et la création des jardins. [2]
Propriété d'une personne privée.
Le jardin, dont on ne possède aucun plan de l'époque, s'étendait sur plusieurs hectares puisqu'on retrouve aujourd'hui dans les herbages : séquoia, mélèzes d'Europe, pin sylvestre, pin noir d'Autriche ginkgo biloba, érable léopoldii.....
Le parc à l'anglaise
L'ancienne pâture de la ferme a été transformée en Parc à l'anglaise avec une collection d'arbres à grand développement, formant un petit arboretum et laissant un grand espace au centre de la pelouse.
Outre de nombreux arbustes, on découvre une palette végétale mêlant harmonieusement les essences locales de chênes et de hêtres à une végétation constituée de magnolias, rhododendrons, hydrangeas, ginkgos biloba, cèdres, vigilier... Un sous-bois permet une promenade ombragée.
Le jardin de roses
Adossé aux bâtiments de ferme, le jardin de roses, tout en lignes courbes, est une invitation à la flânerie bercée par ses fragrances parfumées.
Le potager
La création du potager date de 1962. À l'inverse du jardin de roses, le potager prône les lignes géométriques, créant une myriade colorée de compartiments à légumes. D'une surface de 4 000 m², le potager a été divisé en 4 parcelles par de grandes allées en gazon surmontées d'arches et de charmilles taillées. Dans chaque parcelle, les légumes sont cultivés dans des espaces délimités par une petite haie de buis. Le potager est ceinturé par un mur de 3 m de hauteur sur lequel viennent s'adosser des fruitiers en espalier. Le reste du décor est assuré par des bulbes, plantes vivaces et arbustes. [4]
Le jardin est classé depuis 2004, puis il a été labellisé jardin remarquable en 2024 [5] et [6]
Hydrangeas dans le parc
Le potager
Erable dans allée
Repères géographiques
Localisation (aprés 2015)
Démographie
le pic maximal le pic minimal
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
994
1068
1045
923
722
717
722
733
729
681
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
677
658
645
594
571
544
507
516
480
506
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
438
448
460
436
439
465
477
397
374
322
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
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Population
350
385
360
363
409
406
-
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Naissance le 12/06/1734 de Jean-Baptiste MARTIN-SAINT-PRIX député de la convention de 11/09/1792 au 26/10/1795 (✞le 28/04/1803 à SAINT-ROMAIN absorbé en 1974 par Poix en picardie)
membre de la Convention, propriétaire à Saint-Romain, fut élu, le 7 septembre 1791, premier député suppléant de la Somme à l'Assemblée législative, par 116 voix (224 votants), sans être appelé à siéger. Le 11 septembre 1792, il fut réélu, par le même département, membre de la Convention, le 10e sur 13, par 316 voix (465 votants). 11 vota « pour la réclusion » dans le procès du roi, signa une protestation contre le 31 mai, et fut, de ce chef, dénoncé le 24 juin 1793, par la commune d'Amiens ; mais l'affaire n'eut pas de suite. Il se fit oublier pendant le reste de la législature, et revint ensuite dans la Somme, où il fut président du canton de Poix.
Source : base de données de l'assemblée nationale.
Né à Authuile, le 10 avril 1847 - Décédé le 4 mai 1905
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Paul-Henri Michel Marie CARON
1953 - 1955
Prêtre auxiliaire. Ordonné le 29 juin 1949 à Amiens. 1950: Vicaire à Poix. 1953: Prêtre auxiliaire de Morviller-Saint-Saturnin. 1955: Curé de Bus-lès-Artois. Né le 18 mai 1925 à Amiens