Hombleux a pris le 1 janvier 2019 le statut de commune nouvelle à la suite de l'absorption de la commune de Grécourt, qui ne comptait que 21 habitants[1].
Hombleux
Hombleux, Homblans, au XIe siècle, Humolarium, est un village assez important, d'origine mérovingienne, situé entre les deux villes de Nesle et de Ham. On sera plus fondé a rechercher la racine de ce nom de lieu dans le mot latin, humus, terre. Il fut ainsi nommé, selon la croyance locale, d'un tertre on amas de terre, auprès duquel s'établirent les nouvelles habitations, après la destruction de l'ancien village, assis auparavant à l'endroit dit le Moulin de Pain ; mais il nous semblerait plus naturel de donner à Hombleux la même étymologie qu'à Homblières, dérivant, dit Colliette, de humo hilari, c'est-à-dire, site gai, fertile et agréable.
C'est en 1015, qu'il est parlé d'Hombleux pour la première fois. Sous cette année, Hardouin de Croy, évêque de Noyon, qui avait déjà concédé à ses chanoines les autels d'Amy, Croix, Omiécourt, Matigny, ..., leur accorda encore celui d'Hombleux, avec l'église et six manses de terre dans ce village.
En 1230, Pierre Chariot, évêque de Noyon, cède. aux religieux de l'hôpital St Jean, de cette ville, une vieille masure et ses dépendances, en échange de la petite dîme d'Hombleux. Il la donna encore à son chapitre, qui posséda ainsi toute la dîme d'Hombleux, Bacquancourt et Canisy.
L'église de ce village, vocable Saint Médard, était en 1844 une antique construction d'époque romane : les dentelures qui règnent à l'entablement de la nef, les figures grotesques des chapiteaux aux piliers intérieurs, en sont des signes incontestables. Mais ce monument religieux a été modifié à différentes époques. Ainsi, une inscription du clocher énonce qu'il fut restauré en 1661 par Florent Talon; le chœur le fut aussi vers le même temps ; et au dernier siècle on remplaça l'ancien portail par une espèce de péristyle, avec fronton surmonté d'une horloge à carillon : l'architecture grecque de ce porche s'harmonise mal avec le reste de l'édifice. Cette église possède un orgue, avantage assez rare dans nos campagnes.
Le chapitre de la cathédrale de Noyon nommait à la cure, qui valait plus de 1300 livres. Elle fut desservie en 1629 par M. Grayre, qui fit à la fabrique d'Hombleux une fondation de 15 setiers de blé, pour un clerc laïque, et une autre de 12 setiers pour une sœur d'école, avec charge d'obits. Sa sœur, qui mourut dans un âge très avancé, fut aussi bienfaitrice de l'église, comme le constate son testament, conservé dans les archives de la paroisse. Cet instrument, par lequel le curé d'Esmery était nommé son exécuteur testamentaire, est un monument curieux de la naïve simplicité de l'époque. On y lit : « Je laisse à M. le curé d'Esmery, mes chemises et chemisettes, mes jupes et chaussettes, ... pour les distribuer aux pauvres femmes d'Hombleux.
La seigneurie du lieu appartenait au marquisat de Nesle, comme l'indiquent assez les deux coqs qui surmontent le clocher. Il y avait autrefois des seigneurs du nom de ce village; car il est parlé aux archives de Nesle, d'une veuve de Jean d'Hombleux, qui possédait plusieurs cens sur des maisons et héritages de cette ville. Hombleux était la paroisse et le lieu principal dont dépendaient Bacquancourt et Canisy.
Source : L'arrondissement de Peronne par Paul Decagny (1844).
Bacquencourt
Bacquancourt, autrefois Bacquencourt, est un hameau plus récent que Hombleux ; dont la signification étymologique n'est point connue. Comme Voyennes, ce pays appartenait, dans les siècles reculés, aux frères Saint Jean de Jérusalem. En 1028, ils y avaient fondé une chapellenie de Sainte Marguerite, transférée plus tard dans l'église paroissiale : elle avait cent livres de revenus pour terres affermées, avec la charge d'une messe basse par semaine. L'évêque de Noyon et le commandeur d'Éterpigny y nommaient alternativement.
Source : L'arrondissement de Peronne par Paul Decagny (1844).
Canisy
Canisy, est plus ancien que Bacquencourt, et se trouve placé au nord d'Hombleux, vers la Somme. Comme le chapitre de Noyon avait de grandes possessions dans ce pays, on pourrait croire que Canisy signifierait pays, campagne, des chanoines, par abréviation de canonici. Ce hameau s'était considérablement développé au XVIIIe siècle, où il obtint un titre de chapelle vicariale. qui lui fut accordé par sentence de l'officialité de Noyon, en date du 5 mai 1762. Cette sentence lui confirmée par un décret du parlement, le 4 décembre 1764; et l'ordonnance de l'évêque diocésain y constitua un vicaire le 13 février 1767. C'est alors qu'on bâtit un presbytère et une petite église, fort simple, sous l'invocation de Saint Charles Borromée. Le seigneur du lieu, M. d'Hervilly de Canisy, plaça un capital de 12000 livres sur le clergé, afin d'en constituer une rente de 600 livres, dont un tiers devait servir à l'entretien de la chapelle , et le reste à la subsistance du vicaire.
Source : L'arrondissement de Peronne par Paul Decagny (1844)
Hombleux vient du houblon du bas latin humulus d'origine germanique, avec le suffixe osum : lieu où l'on cultive le houblon. (Source : le nom des lieux de Picardie de Chaurand et Lebegue).
Viendrait du latin humus hilari qui signifie terre fertile et agréable (Source : site du pays Neslois).
1870 destruction du hameau du Pin par les prussiens
2011 : 2 hameaux: Canisy, Bacquancourt
1 lieu dit la ferme du calvaire
Patrimoine bâti
Édifices religieux
Église Saint Médard
Vue principale, photo Claude DEROLETZ
Église Saint-Médard restaurée après 1918.
Orgue disparu en 14/18
Initialement construite au XIIe siècle dans le plus style roman elle était l'une des rares église a posséder un orgue, dérobé pendant la guerre 14/18, elle fut détruite à la fin de la première guerre mondiale.
Reconstruite en 1928, ses cloches furent baptisées en 1931, avant d'être à nouveau endommagée au cours de la guerre suivante (toiture emportée).
L'église de la commune possède un carillon de 16 cloches avec deux carillonneurs attitrés : vidéo du journal de Ham
Chapelle Saint Charles
Située prés du cimetière.
Église Saint-Charles (Canizy)
Vue principale, photo Claude DEROLETZ
Église Saint-Charles Berromée, reconstruite après 1918.
Ancienne râperie de betteraves de la Société Industrielle et Agricole de la Somme (S.I.A.S.), puis de la Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies (C.N.S.R.) (IA00076512) Hauts-de-France, Somme, Hombleux, Sole de la Haute-Borne, RD 930.
Patrimoine architectural
Ancien manoir et ferme de Canisy, dit Château de Canisy, puis ferme de la S.I.A.S, puis Van Heeswyck (IA80000811) Hauts-de-France, Somme, Hombleux, Canisy, 50 rue du Château.
Cité ouvrière de la ferme de la S.I.A.S. à Canisy (IA80000812) Hauts-de-France, Somme, Hombleux, Canisy, 44 à 48 rue du Château.
Repères géographiques
Localisation (après 2015 et avant fusion avec Grécourt)
Données sur la commune avant fusion
Superficie : 1347 hectares
Altitude : Mini: 52 m ; Maxi : 76 m
Démographie
le pic maximal le pic minimal
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
804
802
880
882
1 114
1 183
1 287
1 275
1 254
1 204
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 187
1 215
1 131
1 106
1 080
1 010
1 001
1 021
1 046
1 020
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
910
829
897
936
932
880
852
921
935
1 061
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
1 140
1 110
1 009
995
1 090
1 152
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
France
Somme
80-18 Ham
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
.jpg)
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références