Le 2 novembre 1790, Nicolas André GAILLON, clerc séculier, demande 2 400 pannes à 50 livres le mille pour couvrir sa nouvelle maison rebâtie avec ses concitoyens. La précédente a été incendiée le 20 mai 1789.
Le 14 décembre 1790, Jean Philippe SOUPLET, laboureur et ancien marchand, se voit accordé un secours de 150 à 200 livres suite à plusieurs banqueroutes et à un incendie qui a détruit ses bâtiments. Habituellement, on accorde la remise des impositions pendant trois ans suite à un incendie. Le 19 mai 1791, il demande une nouvelle aide.
Le 22 mai 1791, les religieuses de Sainte Agnès de Péronne sont déchargées d'imposition.
Le 25 juin 1792, le curé LEVEQUE est logé.
Le 22 mars 1793, Jean Louis BRUYER voit sa désignation pour le contingent annulée. Il existe deux citoyens du même nom dans la commune.
Le 29 mars 1793, la municipalité est réquisitionnée pour fournir un chariot.
Le 18 septembre 1793, La force armée est envoyée chez NOBECOURT et Jean Baptiste PAUX pour les contraindre à livrer les réquisitions. Le 4 juillet 1795, ils seront condamnés tous deux aux remboursements des frais de conduite des jeunes gens de la première réquisition à Landrecies, ayant refusé de s'y soumettre.
Le 3 octobre 1793, une amende de 10 livres est infligée à NOBECOURT pour avoir négligé de remplir entièrement et correctement l'état civil.
Le 7 février 1794, Modeste DELAPORTE, cultivateur à Montigny, se fait remplacé lors de la première réquisition par son jeune frère de 17 ans, Nicolas. Il demande à pouvoir continuer la culture de 250 journaux de ses terres. Sa requête est acceptée.
Le 28 février 1794, Lambert LEVERT, cultivateur, est mis en réquisition chez lui. Toutefois, il devra se rendre à son poste sur les frontières dès que le représentant du peuple le décidera.
Le 17 juillet 1794, GAILLION, le meunier, est dénoncé pour avoir perçu indument en nature des frais de mouture.
Le 29 décembre 1794, 2825 livres sont remboursés aux agriculteurs pour indemniser la perte de quatre chevaux.
(Source : Inventaire sommaire de la série L. Voir bibliographie ci-dessous)
Décorations
Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920
Héraldique
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Spmme
Arrondissement - 1801-2025 : Péronne
Canton - 1801-2015 : Roisel --> 2015-2025 : Péronne
Église Saint-Jean-Baptiste reconstruite vers 1925.
Église Saint-Jean-Baptiste
Vue principale, photo Claude DEROLETZ
Patrimoine industriel
Ancienne sucrerie de betteraves Carpeza et Cie, puis râperie betteraves de la Société Vermandoise de Sucreries (vestiges) (IA00076682) Hauts-de-France, Somme, Hervilly, Montigny, 6-8 rue de Vermand, 10 rue de Vermand, 22-22 bis rue de Vermand, 23 rue de Vermand.
Repères géographiques
Associé à la Communauté de Communes du Canton de Roisel entre le 30 décembre 1994 et le 31 décembre 2012
Associé à la Communauté de Communes Haute Somme à partir du 31 décembre 2012
Vue aérienne
Localisation (aprés 2015)
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
432
401
384
393
452
451
458
465
436
417
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
389
418
427
467
419
397
383
356
371
357
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
362
131
217
202
195
198
184
169
174
165
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
184
197
204
191
170
181
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Jean Louis DESTEUQUE, fils de Francis DESTEUQUE, employé des Fermes du roi, et de Marie Madeleine PIOT, est né le 9 avril 1778. Il entre dans la carrière militaire en qualité le sapeur au 1er bataillon du 26e Régiment de ligne le 17 avril 1798. Il est nommé caporal le 26 mai 1801, puis sergent le 31 mai 1802. Il poursuit son parcours en tant que lieutenant en 2e le 20 août 1809, et lieutenant en 1er le 20 juillet 1811. Il passe au bataillon de sapeur de l'ile d'Elbe (qui devient le 7e bataillon) le 27 janvier 1812. Il y est nommé capitaine en 2e le 14 mai 1813. Fait prisonnier de guerre au siège de Wittenberg le 13 janvier 1814, à sa libération, il est envoyé au 1er Régiment de Génie à Saint-Omer. Il est rappelé au 1er Corps royal du génie basé à Saint-Omer le 5 avril 1815. Mis en demi solde le 3 août 1815, il est nommé capitaine à la légion du Morbihan le 25 septembre 1816. Durant son engagement militaire, il a participé aux campagnes de 1799 et 1800 à l'Armée du Rhin et du Danube, pris part au siège de Philisbourg, de Dantzig, combattu à Ulm, Hohenlinden, Dossolenka, Friedland, Ratisbonne, Esslingen et Wagram. Il a été nommé à l'ordre du jour pour avoir maintenu avec 60 hommes le pont qui enjambe l'Elbe à Ratisbonne face à l'ennemi qui voulait l'incendier. Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur le 14 mai 1807.
Jean Baptiste Aldebert TROCME, né le 28 janvier 1844.
Aristide Paul Philibert MAROTTE né le 17 mai 1861.
Théodule DOUCEDAME est né le 13 août 1863. Interne des hôpitaux diplômé de pharmacie, il est correspondant de l'Académie des sciences de Bruxelles. Il fait preuve d'un patriotisme et d'un dévouement pour ses concitoyens face à l'invasion allemande durant la Première Guerre Mondiale. Il est gravement blessé lors d'un bombardement intensif à Vailly sur Aisne, commune de l'Aisne où il exerce son métier de pharmacien. Il décède des suites de ses blessures le 7 novembre 1915. C'est à titre posthume qu'il est fait Chevalier de la Légion d'honneur le 12 août 1921.