Au commencement « Fresnes » et « Thilloloy » étaient deux hameaux, Fresnes était un lieu fortement planté de fresnes et Thilloloy un lieu fortement planté de tilleuls.
Antiquité gauloise et gallo-romaine
Fresnes-Tilloloy doit être d'origine ancienne. En effet, on y trouve sur son territoire des débris de fondations, des pierres de tailles qui indiquent que des constructions ont existées jadis le long de la voie romaine dite « chaussée de Brunehaut » qui sépare aujourd'hui le village d'Oisemont.
Époque gallo-franque, féodale du IXe siècle au XVIe siècle
Divers lieux-dits, entre autre le Malacquis dit le « Fief », rappelant la féodalité, mais on ne sait rien de précis sur cette époque.
Il est à noter que Tilloloy s'écrivait aussi en 1373 : Thillolay puis Thilloloy dans certains textes écrits avant la Révolution.
En 1346, Édouard III, roi d'Angleterre, a dû, en quittant l'hospice d'Oisemont où il était logé, traverser le village, accompagné du traître Gobin AGACHE qui le conduisit au gué de Blanquetaque (ou Blanche Tache).
En 1459, Fresnes et Thilloloy avaient chacun un vicaire qui dépendait de l'église paroissiale d'Oisemont.
Du XVIe siècle à la Révolution
Au début du XVIe siècle, c'est Jean de BERTHENCOURT qui est seigneur de Fresne. On ne trouve rien dans les archives communales, concernant les guerres de Religions et l'époque révolutionnaire.
Jusqu'en 1789 le village était régit par le Royaume de France. En 1790, il est géré par le département de la Somme.
Entre 1790 et 1794, Tilloloy fusionne avec Fresnes pour constituer la commune de Fresnes-Tilloloy.
En 1793, elle devient municipalité, district d'Amiens et fait partie du canton d'Oisemont.
En 1801, le village intègre les arrondissements d'Amiens.
Au bulletin des lois de 1801, le nom s'orthographie « Fresne-Tilloloy » et devient Fresnes-Tilloloy (source Cassini), ceci serait dû a une erreur d'écriture administrative.
Temps actuels
Le village ne paraît pas avoir été éprouvé pendant les invasions de 1814-1815, mais durant la guerre franco-allemande de 1870-1871, les Allemands occupent le village du 17 février au 9 mars et leurs réquisitions, tant en nature qu'en argent s'élèvent à 7 500 Francs. Un seul, des jeunes gens, de Fresnes-Tilloloy qui combattent pendant l'année terrible disparait sans qu'on sache où il à périt. La commune compte actuellement 3 anciens militaires médaillés qui ont fait respectivement les campagnes de Crimée, d'Italie et du Mexique.
D'après M. Pruvot - « Notice géographique et historique » du 10 juin 1899
Canton - 1801-2015 : Oisemont, 2015-2024 : Poix-de-Picardie
Commune - 1801-2024 : Fresnes-Tilloloy
Résumé chronologique :
1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Ouen
Église Saint-Ouen Photo Claude DEROLETZ
Église Saint-Ouen de 1860.
Un autel (maître-autel) et son antependium : Agneau mystique du XIXe siècle, en bois taillé et toile peinte, inscrits au titre objet aux MH[2] en 1983.
Église de Saint-Ouen
Extrait de Le pays du Vimeu (Ph. DesForts-R. Rodière) - Extrait de la visite du jeudi 10 avril 1783.
La chapelle de Fresne-Tilloloy est dédiée à saint Ouen. Elle est bâtie en pierre de taille et en briques et couverte en d'ardoises.
"Il y a une belle contre table à deux piliers et des corniches peintes de différentes couleurs, avec un dais en bois au dessus, sur lequel est peint un Saint-Esprit".
Au dessus du tabernacle est un tableau sur lequel est représenté un crucifix et la Sainte Vierge d'un côté et de l'autre saint Ouen (sic). Près du maître autel, deux statues : saint Ouen, en pierre, et saint Nicolas en bois. Le sanctuaire est fermé d'une balustrade de bois.
M. DARGNIE, prêtre desservant. Le chœur a 23 pieds de long sur 18 de large, "sans y comprendre deux places faites pour deux chapelles dont l'une sert de sacristie, lesquelles ont chacune six pieds de long sur huit de large". Trois messes par semaines.
Repères géographiques
Localisation (après 2015)
Localisation après 2015
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
280
248
260
289
280
286
259
248
284
273
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
280
290
265
264
265
257
253
271
270
257
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
234
207
194
196
173
169
172
147
134
130
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
134
130
137
135
178
202
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Né le 25/04/1936 à Fresnes-Tilloloy, décédé au cours de son mandat le 25/03/2012 à Abbeville (Somme), à l'âge de 75 ans. Conseiller municipal (1960-1977), adjoint au maire (1977-1989). Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques.
Prêtres de la paroisse de Saint-Ouen, succursale de Doudelainville
Prénom(s) NOM
Période
Observations
Charles TOQUESNE
1818 - 1819
Abbé.
Jean-François LEMERE
1819 - 1820
Abbé.
Alexandre BACQUET
1821 - 1832
Abbé.
Jean-François DEVAUCHELLE
1833 - 1859
Abbé.
Henri BELAVOINE
1859 - 1880
Abbé.
Félix DUBOIS
1880 - 1897
Abbé.
Charles LEVEQUE
1897 - 1906
Abbé.
Valéry CUVILLIER
1907 - 1920
Abbé.
François GAMBIER
1921 - 1965
Abbé, décédé le 21/11/1965.
DAUTUILLE
1966 - 1969
Abbé.
Jean BECQUET
1969 - 1978
Abbé, devenu curé d'Ault.
Francis DUPIRE
1979 - 1993
Né en 1935 à Wambrechies (Nord). Abbé, devenu curé de Moislains.
Ordonné prêtre en 1963. Fidei donum en Haute-Volta en 1964. Vicaire de Moreuil en 1967. Fidei Donum au Burkina-Faso en 1972. Vicaire à Montdidier en 1975
Noël VANDERLYNDEN
1993 - 2007
Abbé.
André ODOUX
2007 - 2011
Né le 11/03/1939 à Tourcoing (Nord), décédé le 28/03/2011 à Oisemont (Somme). Curé de Dernancourt (1989-1993), curé de Bernaville (1998-2006).
Athanase GUINÉ
01/09/2011 -
L'abbé prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre 2011. Remplace l'abbé André ODOUX décédé.
Les seigneurs
D'après René de Belleval : Les fiefs et seigneuries du Ponthieu et Vimeu.
France
Somme
80-21 Poix-de-Picardie
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références