Taillé: au 1er d'azur à la lettre minuscule n d'or traversée par une feuille de noyer de sinople posée en barre, au 2e d'argent à la fleur, à la cabosse ouverte et à la cabosse fermée de cacaoyer, le tout au naturel[1].
Édifiée en 1935 par l'architecte Louis Logre, l'ancienne mairie de Noisiel remplace une première mairie-lavoir située à proximité de la chocolaterie et offerte par la commune par Émile Menier en 1861. Cette nouvelle construction satisfait l'accroissement de la population et la nécessitée d'agrandir l'usine. L'alternance de pierres et de briques et l'avant corps central soutenu par deux colonnes donnent un aspect monumental à l'édifice. A l'intérieur, le décor de la salle du conseil, composé de symboles républicains associées aux emblèmes des Menier et à des devises patronales, est le reflet de l'emprise des Menier sur la ville, maires de Noisiel de 1871 à 1959 sans interruption.
Le monument à Émile Menier
Le monument à Emile Menier
Érigé en 1898, ce monument rappelle le rôle prédominent du fondateur de la cité. De 1853 à 1881, Émile Menier dirige la chocolaterie avec la volonté de populariser le chocolat et de moderniser l'entreprise familiale qui devient un véritable empire industriel. Flanqué de deux allégories évoquant la pensée et l'industrie, le buste célèbre l'industriel, l'homme politique et le théoricien. Les bas-reliefs évoquent quant a eux quatre temps forts de la ville :
La première église de Noisiel, qui avait déjà pour patron saint Médard, a été détruite au XVIe siècle pendant les guerres de religion. Elle est rebâtie en 1602 par Jean du Tremblay, premier seigneur laïc de Noisiel, puis agrandie en 1670 par Yves Mallet, seigneur du Luzard.
À la Révolution, l'église est désaffectée puis détruite, si bien qu'en 1851 les habitants de Noisiel doivent reconstruire l'église.
C'est le duc de Lévis qui fait construire l'église actuelle en 1856 avec Louis Lenormand pour architecte. Elle reste une chapelle privée jusqu'en 1920, elle n'a donc pas été affectée par la loi de séparation des églises et de l'État. Ensuite, elle est devenue propriété de l’Évêché de Meaux et son entretien confié aux paroissiens de Noisiel.
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
112
143
136
130
101
119
113
141
165
190
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
216
278
210
655
970
1 000
953
1 243
1 254
1 248
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 173
1 053
1 029
1 170
1 131
1 004
1 186
1 185
1 274
3 571
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
12 446
16 525
15 502
15 379
15 786
15 495
15 461
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Conseiller général de Meaux (1870-1877) - Député (1876-1881)[2]
Henri-Émile-Anatole MENIER
1881-1913
-
Gaston Émile-Henri MENIER
1913-1934
Maire de Lognes (1884-1892) - Maire de Bussy-Saint-Martin (1892-1913)- Conseiller général du canton de Lagny (1891-1913) - Député (1898-1909)[3] - Sénateur (1909-1934)
Jacques-Gaston Georges-André MENIER
1934-1945
Maire de Bussy-Saint-Martin (191-1934)
Antoine Gilles Florent MENIER
1945-1959
Maire de Lognes (1933-1938)
Louis Antoine Paul GUILBERT
1959-1980
Daniel VACHEZ
1980 - novembre 2017
Démission[4] - Député de Seine-et-Marne (1997-2002) - Conseiller général de Noisiel (1982-1997)
France
Seine-et-Marne
77-01 Champs-sur-Marne
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
J. GALICHON 
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables.jpg)
Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...
Bibliographie
Liens utiles (externes) 
Notes et références