Neufmoutiers-lès-Meaux et Chauconin sont fortement touchées par la bataille de l'Ourcq, premier épisode la Bataille de la Marne à partir du 5 septembre 1914, qui va détourner les Allemands de leur marche sur Paris.
Héraldique
Toponymie
Au Moyen Âge, le toponyme était "Neufmoutiers", signifiant "nouveau monastère. Cette dénomination était en rapport avec un prieuré du XIIIe siècle, dépendant de l'abbaye Saint-Faran à Meaux.
Le 01/01/1972, Neufmoutiers-lès-Meaux absorbe l'ancienne commune Chauconin et prend le nom de Chauconin-Neufmontiers.
Patrimoine bâti
Église Saint Barthélémy (à Neufmontiers)
Église Saint Barthélemy Photo L. D.Photo L. D.
La première église datait du XVIe siècle. Tombant en ruines, elle a été démolie et « rebâtie au XIXe siècle »[1], plus exactement en 1857, tout en conservant le portail gothique de la première.
Au début de la bataille de la Marne, l'église est transformée en hôpital de campagne par les Allemands. L'autel sert alors « de table d'opération »[2]. Puis se sont les Français qui y sont soignés. Certains y ont laissés sur les murs des graffitis émouvants, encore visibles de nos jours.
L’église fut construite à partir de 1580, grâce aux largesses d’Antoine de Ricouart, seigneur de Chauconin et du Martroy. Elle conserve une cloche du XVIe siècle.
Au XVIIIe siècle, les reliques d'une ancienne église se trouvant dans le hameau appelé Saint-Saturnin (aux environs de Trilbardou) sont transférés dans l'église actuelle.
A l'intérieur :
Saint Mathieu et l’ange, groupe sculpté (XVe s.) ; une statue de saint Saturnin (XVIe s.) ; un buste de la Vierge (XIVe s.), provenant de l’ancienne église de Saint-Saturnin ; Saint Augustin foulant aux pieds l’hérésie, tableau du XVIIe s. ; le retable majeur orné d’un tableau représentant l’Annonciation, copie d’une œuvre détruite du Titien (XVIIe s.), vitrail représentant "Sainte Bernadette devant la Vierge" (XIXe s.)
L'église Saint-Saturnin est inscrite aux MM[3] en 1991.
Château du Martroy
Le Château du Martroy fut construit au XVIIIe et agrandi au XIXe siècle, sur les fondations d’un domaine du XVIesiècle. L'actuelle propriétaire descend de nombreux personnages - Armand de Caulaincourt, Pierre Daru, Louis Nicolas Davout d’Auerstaedt, Jean-Baptiste de Champagny - qui furent des acteurs de premier plan aux côtés de Napoléon Ier.
Le château est partiellement inscrit aux MM[4] en 1987.
Cette brigade de chasseurs à pied est formé en août 1914, pour combattre aux côtés des Français lors de la bataille de la Marne.
Composée de 5000 hommes, elle faisait partie de la 6e armée, « intégrée dans le groupe de divisions de réserve du général de LAMAZE »[5].
comme elle combattait sans le renfort d'une artillerie, cette brigade a subi de lourdes pertes. Le 22 septembre, elle ne comportait plus que 700 hommes.
Par la suite, après dissolution, elle devient le 1er Régiment de Tirailleurs Marocaines.
En 2017, la commune a décidé de rendre hommage à ces combattants en élevant une stèle près du monument aux morts.
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
585
566
607
566
591
502
512
527
508
509
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
523
532
573
520
505
509
546
506
477
460
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
453
405
423
435
413
411
390
368
337
658
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
824
1 489
1 494
2 487
2 754
3 157
3 655
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
-Fils de Louis Auguste MERCIER (perruquier) et de Léonie Eugénie DUPRÉ (couturière) -Marié le 20 août 1918, avec Thérèse Léontine Jeanne PASDELOUP -Dossier Léonore.